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Shopping... ou commérages ?

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MessageSujet: Shopping... ou commérages ? Shopping... ou commérages ?  129196351Mar 11 Mar 2014 - 14:21

Ravie de pouvoir profiter d'un moment de libre dans son emploi du temps, Fluvia avait décidé de sortir de l'École supérieure de Magie pour se balader dans les rues du Chemin de Traverse. Ce n'était pas qu'elle n'avait pas de travail qui l'attendait ; bien au contraire, les examens approchaient à grands pas, annonçant de longues heures de révisions, et elle devait aussi préparer son stage au Ministère. La convention, sur son bureau, attendait sagement d'être remplie.
Cependant, pour l'héritière Avery, cette excursion dans les ruelles de Londres lui était nécessaire. Tout simplement parce qu'elle avait besoin de vérifier quelque chose. Et elle tenait l'excuse parfaite pour mener à bien son projet.

Un bruit courrait que le rejeton McKinnon avait ouvert sa boutique d'article de quidditch, dernièrement. Et quand la jeune femme en avait parlé à son père, ce dernier lui avait assuré qu'il s'agissait bien de Marlene.
Marlene. Cela lui semblait lointain. Les Avery connaissaient fort bien les McKinnon, une ancienne famille de sang-pur qui ne manquait pas d'argent. Fluvia, bien qu'elle soit plus âgée, avait dans son enfance fréquenté Marlene. Elles avaient grandi ensemble et s'entendaient bien. Marlene avait un caractère suffisamment affirmé pour ne pas se laisser faire par Fluvia, et Fluvia trouvait en elle une copine pour passer le temps. Tout avait changé, finalement, lorsque Marlene était entrée à Poudlard. Déjà, les deux filles ne se connaissaient plus très bien, car Fluvia ne rentrait chez elle que pour les vacances. Et ensuite.... Bon, Marlene avait été répartie à Gryffondor. Fluvia se rappelle encore très bien le hoquet de stupeur qu'elle avait eu en entendant le Choixpeau crier le nom de la maison. Elle avait été retrouver Marlene pour lui dire qu'elle était désolée, mais fut d'autant plus étonnée quand la Première année lui glissa que ce choix lui convenait.
Un schisme n'aurait pas eu d'autres effets. Et les filles ne se fréquentèrent plus.

Mais voilà que McKinnon ouvrait sa boutique - de quidditch, qui plus est ! Et Fluvia, à qui l'on venait d'apprendre qu'elle jouerait désormais dans l'équipe des Vélanes Mal Léchées de l'École, venait s'acheter une paire de gants. Elle avait prévu, dans son sac, quelques galions qui feraient parfaitement l'affaire. Elle savait que ce serait étrange de revoir la jeune femme, et d'ailleurs, Fluvia comptait bien jouer la carte de la surprise en prétendant qu'elle ne savait pas du tout qui était le propriétaire de la boutique.

Elle poussa la porte de la boutique et entendit le carillon tinter gaiment à son passage. Des balais, brillants, s'offraient à la vue des clients, à côté des souaffles, des vernis, des brosses et des jambières. La boutique était plutôt spacieuse et, aux murs, Fluvia vit même que des photos des grands joueurs de quidditch avaient été dédicacés par leur modèle. Marlene avait-elle réellement rencontré Adrien Loizeau ? La blonde ne voulait pas se l'avouer, mais elle en était un peu jalouse. Décidément, Marlene semblait pleine de surprises. Au fond de la boutique, un homme était penchés sur les différents blasons des équipes et semblait hésiter entre le fait de prendre le blason des Sud-Africains ou des Bulgares.  Un mouvement à gauche avertit Fluvia que quelqu'un venait de l'arrière boutique...

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Dernière édition par Fluvia E. Avery le Dim 23 Mar 2014 - 17:02, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: Shopping... ou commérages ? Shopping... ou commérages ?  129196351Mar 11 Mar 2014 - 15:29

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❝ La visite innatendue d'une sang pure ❞

La boutique marche de mieux en mieux. Marlène se lève ce matin là un sourire aux lèvres et s'habille en vitesse. Encore une fois, elle s'est levée une demie heure avant de partir. Dieu merci, le transplanage rend les choses beaucoup plus simples. Elle enfile des bas résille et ses habituelles Doc Marteens noires.

« Wingardium Leviosa! »  Murmure-t-elle pour amener la robe de son placard à elle sans bouger. C'est une robe kaki à boutons noirs, qui possède vaguement un air de trench-coat. Puis, comme tous les matins, elle se dirige vers la cuisine d'une démarche mécanique, et prépare son café. Elle sort du réfrigérateur une bouteille de jus de citrouille et s'en sert un grand verre qu'elle engloutis sans précédent en attendant son café. Alors qu'elle boit, elle ne peut s'empêcher de lever les yeux sur le mur du salon où trône un balais Comète 220 en assez piteux était. Son tout premier balais, que ses parents lui avaient acheté quand elle avait seulement dix ans. A l'époque déjà, elle était passionnée de Quidditch. Ses parents s'étaient dit que ça lui passerait, probablement. Raté.

Le café n'avait toujours pas finit de couler, au grand désespoir de la blonde. Elle décide alors d'aller jusqu'à la salle de bain. Elle noue ses cheveux alors qu'elle ouvre le robinet, laissant couler l'eau abondamment du côté de l'eau froide. Elle prend alors son courage à deux mains et s'asperge le visage. On peut dire que ça réveille ! Elle attrape sa trousse de maquillage et effectue son rituel habituel : du noir autour des yeux, et un peu de correcteur pour cacher ses cernes, et le tour est joué ! Elle se détache ensuite, tirant une certaine fierté de la longueur de ses cheveux. Ils commençaient vraiment à être bien long, et elle adorait ça.

Sur le chemin du retour à la cuisine, elle se prend les pieds dans un vieux souaffle qu'elle avait eu en cadeau par une de ses amis, et manque de se casser la figure.

« Nom d'un cognard atrophié ! » Jure-t-elle entre ses dents serrées. Heureusement qu'un souaffle n'est pas très dur, sinon elle aurait vraiment regrettée sa nature bordélique. La jeune femme a beau avoir une nature assez casse-cou, elle ne compte pas être retrouvée morte dans son appartement à dix-huit ans à cause d'un fichu souaffle. Elle se promet de ranger un peu en rentrant chez elle ce soir là, ou ce week end, dernier délais. Finalement, le café est coulé. Elle se sert une grande tasse, qu'elle descend d'une traite. Son hibou n'est pas encore arrivé. Elle attends pourtant des nouvelles de certains de ses amis, et plus particulièrement des Maraudeurs. James est sensé lui écrire, et Remus doit lui envoyer une recommandation de livres... Peut-être que cet imbécile de hibou a finit par se perdre quelque part, finalement...

Elle soupire et prend son sac, et enfile une robe de sorcière noire par dessus ses vêtements, avant de transplaner dans le chemin de traverse. Elle passe devant un magasin vendant des pâtisserie, et se prend une tartelette au potiron en forme d'épée. Non seulement c'est adorable, mais en plus elle a faim, alors cela fera très bien l'affaire.

Il est dix heures du matin quand la boutique est finalement ouverte. Une boutique chaleureuse aux couleurs chaudes, avec beaucoup de décorations. Des autographes un peu partout, dont une photo sur le comptoir de Marlène et son joueur préféré : un Bulgare. Il est batteur. Au centre de la pièce se trouve même une réplique miniature du terrain de Poudlard, pour décorer un petit peu. Alors que son premier client de la journée regarde dans les rayons ce qu'elle a, Marlène décide de remettre en stock les chose qu'il manque aux étagères.

Elle est interrompue après quelques allé retours dans l'arrière boutique par la clochette de son magasin. Un autre client ? Quelle activité pour une matinée ! Elle sourit et pose un carton près de la porte, le gardant pour plus tard, et revient dans la pièce principale, cherchant du regard qui était arrivé.

Et sa surprise n'est pas moindre lorsqu'elle aperçoit la frimousse blonde de Fluvia. Bon sang, si elle s'attendait à ça ! Cela faisait des années qu'elles ne s'étaient pas vues, et honnêtement Marlène avait ses réserves concernant la fille d'Avery. Elle est méfiante, mais le client est roi, alors elle affiche un sourire sur ses lèvres et s'approche.

« Fluvia ! Quelle surprise de te voir ici ! Tu cherches quelque chose ? »

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MessageSujet: Re: Shopping... ou commérages ? Shopping... ou commérages ?  129196351Dim 23 Mar 2014 - 17:42

Fluvia se tourna vers la nouvelle venue et découvrit, avec surprise tout de même, Marlene, devenue depuis tout ce temps une jolie jeune femme. Sa longue chevelure blonde tombait en cascade sur ses épaules, elle avait une silhouette féminine et semblait vraiment maîtriser l'environnement de sa boutique. Toutes les deux face à face, elles restèrent quelques secondes à se regarder, avant que Marlene, se souvenant de son statut de commerçante, n'affiche un grand sourire :

- Fluvia ! Quelle surprise de te voir ici ! Tu cherches quelque chose ?

L'héritière Avery s'approcha à son tour de la demoiselle et lui colla deux bises sur les joues.

- Marlene, souffla-t-elle en écarquillant les yeux pour jouer la surpris totale, je venais juste m'acheter une nouvelle paire de gants, et je voulais en profiter pour tester cette nouvelle boutique.

Elle marqua un temps de pause et jeta un coup d’œil aux étagères qui l'entourait, remarquant un alignement de battes de tailles et de matières différentes, admirant sincèrement l'ordre qui y régnait et le souci d'organisation dont faisait preuve la tenancière.

- Je ne m'attendais pas à ce que ça soit ta boutique, s'exclama-t-elle. Ça fait tellement longtemps qu'on ne s'est pas vue et tu as tellement changé !

Fluvia se garda bien de préciser si c'était en bien ou en mal. Elle n'était pas venue pour ça et il suffisait de voir avec quel intérêt elle regardait la boutique pour comprendre que c'était un compliment. Il n'empêchait que c'était vraiment bizarre de se retrouver devant quelqu'un qui avait été assez proche d'elle à un moment de sa vie. Finalement, Fluvia ne savait plus qui était Marlene ; seules sa chevelure blonde et sa moue déterminée la trahissaient.

- Enfin, bref, conclut la jeune femme, je venais pour des gants résistants et s'adaptant parfaitement à la température ambiante. Que me proposes-tu ?

Fluvia adorait le quidditch, mais il était hors de question qu'elle abîme sa manucure.


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MessageSujet: Re: Shopping... ou commérages ? Shopping... ou commérages ?  129196351Dim 23 Mar 2014 - 23:24

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❝ Je vais bien, tout va bien❞

Honnêtement, la McKinnon a bien du mal à croire que Fluvia s'est retrouvée là par hasard. Ça paraît bien trop étrange. Surtout que le mariage de son père avec la mère de Minerva n'est plus que dans quelque jours à présent, et que les sang-purs proches de sa famille ne se retrouvent quasiment jamais dans son magasin par pure coïncidence. Non, Fluvia doit très bien savoir ce qu'elle fait, et agir en connaissance de cause. Mais l'ancienne joueuse de Quidditch ne va pas donner à la blonde une raison de lui causer du tord. Non : elle va être parfaitement gentille et courtoise.

La jeune femme est très surprise de la bise déposée sur chacune de ses joues. Elle n'a pas l'habitude de ce genre de cérémonies, et se souvient cela dit que c'est très courant chez les sorciers de sang pur, ou globalement chez les riches. Tous aussi arrogants que des Vélanes. Elle sourit alors, imitant parfaitement la fille complètement à l'aise.

« Oh, tu joues donc au Quidditch ? Je ne m'attendais pas non plus à ça. Mais c'est bien, c'est vraiment génial. » Elle dit en regardant autour d'elle, et gonflant fièrement la poitrine de fierté alors que l'ancienne Serpentard jauge sa boutique du regard. « Et pourtant, c'est bien ma boutique : Le Vif D'Or Acharné. Je l'ai ouverte en Septembre, juste avant la rentrée des élèves de Poudlard. Je suis vraiment bien ici. Je suis au calme, et je fais ce que j'aime : que demander de plus ? » Elle passe une main autours des épaules de la jeune Avery, et l'emmène lentement vers le rayon des gants. « Tu as changé toi aussi, tu es vraiment une jeune femme très élégante. » La complimente-t-elle en souriant, écoutant également les critères qu'elle donnait pour les gants.

S’accroupissant, la jeune sorcière attrape deux boites dorées sous les étalages et les pose sur la petite table centrale du magasin, enlevant les couvercles des boites, et découvrant deux paires de gants assez féminins. Elle ne sait pas trop quel est le style de Fluvia. « Tu peux déjà essayer ceux-là. J'imagine que le prix n'est pas un soucis ? » Elle sourit un peu. « Si la couleur ne te plaît pas, et que tu as un peu de temps devant toi, je peux te les customiser moi-même. » Elle dit, montrant du doigt des boîtes de peinture permanentes servant à peindre les équipements. Elle a souvent à faire ce genre de choses, quand elle a des commandes d'équipes particulières, ou qu'un élève veut un balais un peu spécial, ou une tenue singulière... Elle voit vraiment de tout dans son magasin. « Et toi alors, quoi de neuf de ton côté ? Je sais que ton père se marie, mais il n'a pas encore prévu de te marier ? » Elle demande. C'est pas forcément de la curiosité malsaine... Elle se demande juste si Fluvia est traitée au même régime qu'elle l'était avant de quitter sa famille et sa maison. Après tout, il est normal de s'informer, non ? Surtout que cette fille va être la nouvelle sœur de sa chère cousine, Minerva. Alors elle se doit de garder un œil sur elle.

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MessageSujet: Re: Shopping... ou commérages ? Shopping... ou commérages ?  129196351Ven 4 Avr 2014 - 13:41

L'héritère Avery fut ravie par l'étonnement qui traversa le visage de Marlene. Elle aimait bien être là où on ne l'attendait pas. Durant ses années à Poudlard, elle s'était contenté de supporter les équipes de Quidditch et de sortir avec les joueurs pour profiter de leurs éclat. Elle avait toujours adoré ce sport, et n'avait jamais manqué une partie avec ses cousins et ses amis lors des vacances. Et lorsque que l'université avait lancé un appel pour former des équipes, la jeune femme s'était lancée.

D'où le fait qu'il lui faille un équipement complet - et stylé.

- Oui, confirma Fluvia, c'est génial. Les entraînements ont commencé et la mauvaise saison aussi.

Elle se garda toutefois de dire qu'elle n'occupait que le modeste - et secondaire - poste de remplaçante. Après tout, Marlene n'était pas obligée de savoir toute sa vie, non ? La tenancière était d'ailleurs passée à autre chose :

- Je l'ai ouverte en Septembre, juste avant la rentrée des élèves de Poudlard. Je suis vraiment bien ici. Je suis au calme, et je fais ce que j'aime : que demander de plus ?

Question purement rhétorique, elle le savait. Fluvia, tout en acquiesçant, ne pouvait s'empêcher de se demander comment Marlene, alors qu'elle n'avait que dix-huit ans, et coupé toute relation avec ses parents, s'était débrouillée pour ouvrir une boutique sur le Chemin de Traverse. La blonde en était un peu jalouse.
Marlene ouvrait à présent des boites contenant des gants de quidditch très élégants, en assurant qu'elle pouvait elle-même les customiser.

- Ils me paraissent tout à fait satisfaisants, jugea Fluvia en en enfilant un.

Elle remua les doigts pour jauger de l'effet qu'ils rendaient. Ils s'adaptaient facilement à sa taille, affinant ses doigts et lui permettant tous les mouvements qu'elle souhaitait, comme s'ils n'étaient qu'une seconde peau.

- Si c'est ce que tu as de mieux, je les prends. Peux-tu les peindre en argenté ? Ils iront parfaitement avec la couleur de mon balai.

Et, tandis que Marlene approuvait et qu'elle lui rendait les gants pour la peinture, la commerçante lui demanda :

- Et toi alors, quoi de neuf de ton côté ? Je sais que ton père se marie, mais il n'a pas encore prévu de te marier ?

Fluvia sourit à l'évocation du mariage de son père - rien ne lui faisait plus plaisir de savoir que tout le monde en parlait. Elle était aussi amusée par la seconde question.
- Et bien, il semble que ça ne soit pas encore à l'ordre du jour. Père ne veut que le meilleur pour moi, et le meilleur, ça ne court pas les rues. Et toi, tu es avec quelqu'un ?

Voilà peut-être la raison pour laquelle Marlene avait pu ouvrir sa boutique - si ça se trouvait, elle avait rencontré quelqu'un qui était déjà dans les affaires. Et renvoyer la balle à Marlene lui évitait de parler de son célibat officiel.
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MessageSujet: Re: Shopping... ou commérages ? Shopping... ou commérages ?  129196351Lun 7 Avr 2014 - 21:01

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❝ Question tiiime ~ ❞

Ça, pour la surprise, Fluvia a tapé dans le mille. Voir une sang-pur (et encore plus la fille d'Avery) entrer dans son magasin est bien la dernière chose à laquelle elle s'attend. Ce genre de personnes ne mettent généralement pas les pieds dans son magasins, et préfèrent aller voir la concurrence. Bien que le fait qu'elle soit dans l'Ordre soit top secret, elle n'est pas non plus du genre à cacher ses convictions et tente au contraire plutôt de les répandre. Les sang-purs restent donc généralement loin d'elle, sauf ceux qui pensent comme elle. Mais elle ne pense pas que Fluvia soit de ceux qui la supportent, alors elle se demande pourquoi elle est là. Mais on ne refuse jamais un client, n'est-ce pas ? Et puis elle n'est pas bête, elle sait que la famille de Fluvia a des gallions plein les poches, alors elle serait bête de ne pas les prendre.

Elle sourit donc à la blonde, bien qu'au font elle soit désespérée qu'elle soit sa future cousine. « Ouais, j'ai eut pas mal d'élèves de l'université dernièrement. Comme toi, ils venaient chercher leur équipement. J'ai été occupée comme une elfe de maison ce dernier mois ! » Elle dit en souriant. Elle n'aurait jamais pensé que Fluvia était du genre à se salir les mains au Quidditch. Après tout, ce n'est pas le sport le plus clean et délicat du monde, et à chaque fin de match, la sueur perle largement sur le front et sous les vêtements. Peut-être qu'elle a mal jugée Fluvia, sur ce côté là.

Elle sourit en coin alors que les gants semblent convenir à l'Avery. D'un coup d'oeil, la blonde sait quel genre de marchandise proposer à un client. Et en voyant Fluvia, elle sait qu'elle doit lui proposer quelque chose de sophistiqué et d'esthétique. Elle ne s'est pas trompée, une fois encore. « C'est ce qu'il se fait de mieux sur le marché actuel. Je n'en ai que très peu en stock, peu de gens peuvent se les offrir. » Elle dit en reprenant les gants. Elle n'aime pas l'air supérieur que semble prendre l'autre jeune femme, mais reste aimable. «  Peinture argentée, alors ! » Elle dit en se dirigeant derrière le comptoir, sortant son matériel et mettant tout sur son espace de travail. Elle se met donc ensuite au travail après avoir fait venir une chaise pour que Fluvia puisse se mettre à l'aise.

La vérité, c'est que la blonde est une femme indépendante. Elle a profité de l'argent que ses parents lui avaient versé pour son mariage afin de prendre un bon départ, et n'a demandé d'aide à personne. Elle compte donner de l'argent à ses parents en compensation, quand elle en aura assez. Comme ça elle ne leur devra plus rien. « Je suis célibataire aussi. Mais de toute façon, j'ai actuellement pas le temps de me concentrer sur mes relations amoureuse. J'ai trop de choses à faire avec le magasin? C'est pas facile de faire de l'argent, tu sais. Il faut recycler ce que je gagne pour le magasin, et payer les factures à la fin du mois... » Elle dit avec un soupire. Oh, elle n'est sûrement pas prête à dire à qui que ce soit qu'elle a recourut à l'argent de ses parents pour ouvrir sa boutique. Oh que non. Elle est prête à dire qu'elle a emprunté de l'argent plutôt que d'avouer la vérité.

Alors qu'elle peint les gants délicatement, et s'appliquant, elle continue de discuter avec la blonde. « Je te conseille de rester chez tes parents le plus longtemps possible si la vie te convient chez eux. Après, ça devient trop compliqué, et t'as plus le temps pour te concentrer sur tout ce qui est fun à faire. » Elle dit avec une moue un peu boudeuse. « Tu étudies quoi, toi ? Ça te plaît ? » Elle demande, histoire de relancer un peu la conversations.

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MessageSujet: Re: Shopping... ou commérages ? Shopping... ou commérages ?  129196351Dim 13 Avr 2014 - 17:39

Les gants étaient vraiment bien. Lorsque Fluvia enleva le sien pour le poser à côté du deuxième, elle n'eut aucune difficulté à en sortir sa main - alors que c'était souvent ce qu'il se passait avec les autres. La blonde ne put s'empêcher un petit rictus en entendant Marlene raconter combien elle avait été affairée ces derniers mois.

- Comme un elfe de maison, releva-t-elle avec un brin d'insolence.

Marlene avait beau avoir sa boutique, renier sa famille avait un prix, ce qui n'échappait pas à Fluvia. Cette indépendance valait-elle le coup de s'échiner comme un beau diable ? L'héritière Avery n'en savait rien. Marlene assura alors que les gants étaient les meilleurs et que peu en possédaient du fait de leur prix ; puis, elle se mit à les customiser selon les vœux de Fluvia. Elle invita cette dernière à s'asseoir sur une chaise, mais la jeune femme déclina l'invitation et préféra s'intéresser aux autres articles du magasin. Cette fois-ci, ce n'était pas pour chercher Marlene, mais vraiment parce qu'elle voulait savoir ce que contenait la boutique - il s'agissait de quidditch, tout de même ! Elle inspecta une bonne dizaine de battes dans des bois différents qui possédait chacune des propriétés différentes ("renvoyez vos cognard avec plus de hargne grâce à la batte en noyer", pouvait-elle lire). Au bout de quelques minutes, tout en s'occupant des gants de Fluvia, Marlene reprit :

- Je suis célibataire aussi. Mais de toute façon, j'ai actuellement pas le temps de me concentrer sur mes relations amoureuses. J'ai trop de choses à faire avec le magasin? C'est pas facile de faire de l'argent, tu sais. Il faut recycler ce que je gagne pour le magasin, et payer les factures à la fin du mois...

Non, Fluvia ne savait pas que ce n'était pas facile de faire de l'argent. Ce n'était pas non plus une question qu'elle se posait. Chez les Avery, l'argent se faisait tout seul... Ceci dit, elle comprenait les inquiétudes de la jeune femme. Gérer une affaire était loin d'être du cake de patacitrouille. Il fallait rendre à César ce qui lui appartenait : Marlene avait beau être seule, elle se débrouillait très bien.

- Je te conseille de rester chez tes parents le plus longtemps possible si la vie te convient chez eux, conclut la tenancière. Après, ça devient trop compliqué, et t'as plus le temps pour te concentrer sur tout ce qui est fun à faire. Tu étudies quoi, toi ? Ça te plaît ?

Fluvia revint lentement vers Marlene, histoire de favoriser la conversation.

- Oh, répondit-elle, je n'ai pas dit que j'étais célibataire... C'est juste que je n'ai pas encore choisi avec qui m'afficher officiellement.

C'était mesquin, aussi répondit-elle à la seconde réplique de Marlene.

- La maison de mon père est la mienne jusqu'à nouvel ordre. J'imagine que la question se posera quand je me marierai. Je suis, de toute manière, l'héritière du manoir. Quant aux études, j’étudie outre les sortilèges, le commerce magique international, le droit magique international, les techniques de communication et de gestion et j'ai quelques modules en événementiel. En fait, j'ambitionne de travailler dans le Département de Coopération Magique.

Le temps de ramener une mèche de cheveux derrière l'oreille, et la jeune femme révéla qu'elle venait de décrocher un stage dans ce même département.
- Ce sera l'occasion de montrer ce dont je suis capable. Cela m'aidera pour ma carrière. Tu en es où ? demanda-t-elle en désignant d'un signe de la tête les gants.


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MessageSujet: Re: Shopping... ou commérages ? Shopping... ou commérages ?  129196351Jeu 17 Avr 2014 - 21:57

Shopping... Ou commérages ?
❝ Don't make me less than I am ❞

Bien-sûr qu’ils étaient parfaits, les gants. Ils étaient les meilleurs dans le commerce actuel. L’ex-poursuiveuse connaissait bien sa clientèle, et savait bien quoi proposer. Elle tiqua cependant à la remarque de l’autre blonde qui la comparait à un elfe de maison. Elle n’était pas sans savoir que, venant de sa part, c’était tout sauf une blague gentillette. « Je préfère le terme femme d’affaire. Ou sorcière d’affaire, même si ça sonne moins bien. Je ne suis pas au service du premier riche venu, et je n’ai pas le désir masochiste de me faire maltraiter. » Elle dit fièrement. Elle avait beau parfois se malmener elle-même, c’était son problème. En tant que bonne Gryffy, la blonde était une femme assez imposante et forte. Elle ne se laissait ni marcher sur les pieds, ni dicter sa conduite. Ce qu’elle le faisait, elle le faisait pour elle, et sûrement pas pour  quelqu’un d’autre. Et encore moins pour prouver quoi que ce soit à qui que ce soit.

Avoir reniée sa famille avait certes été très difficile. Financièrement, elle avait nagé dans la misère pendant quelques semaines, même plutôt quelque mois. Mais tout avait largement valut le coup. Maintenant qu’elle était bien installée, et qu’elle gagnait assez d’argent pour vivre correctement, elle ne pouvait pas s’imaginer retourner à son ancienne vie. Avoir moins d’argent faisait aussi réaliser la valeur de la vie, et des bonnes choses – il faut en profiter quand on est là. Beaucoup des gens riches qu’elle connaissait profitaient des choses de luxes comme si elles étaient normales, mais maintenant, la sorcière les dégustait. Et elle trouvait que cela rajoutait à la vie quelque chose de bien plus trépidant.

Alors qu’elle s’affairait à peindre les gants selon les instructions de l’Avery, elle la surveillant du coin de l’œil une fois toute les deux minutes, tout en l’écoutant parler avec grande attention. Elle n’a pas choisi avec qui s’afficher officiellement ? A la limite, avoir des aventures était quelque chose que la plus jeune comprenait – elle en avait elle-même eut quelques-unes. Mais sortir avec plusieurs personnes en même temps ? Non. La loyauté et la fidélité étaient deux valeurs bien trop importantes pour la lionne. Elle n’avait certes plus été dans une vraie relation depuis Bertram, mais elle savait au moins que si elle venait à être à nouveau en couple, cela serait avec un seul homme, et elle serait tout à lui. Jouer sur plusieurs tableaux n’était vraiment pas son truc. Mais encore une fois, elle n’était pas tellement surprise d’entendre ces mots s’échapper de la bouche de Fluvia.

Elle posa le premier gant sur le côté, s’attaquant au second alors que, silencieusement, elle continuait d’écouter sa cliente parler, de ses études cette fois. « Ça a l’air… » Elle dit, sans finir sa phrase. « Je suppose que tu dois trouver ça intéressant. Mais moi, rien que le titre me fait mourir d’ennui. Potasser des gros bouquins tout le temps c’est pas pour moi. Ne te méprends pas, j’adore lire, mais pas ce genre d’ouvrages. Je préfère mille fois le dernier bouquin à l’eau de rose d’Abraham Blenheim à un gros livre de lois magiques. » Elle avoua en souriant à moitié. « J’ai presque finit le second gant. » Elle répondit à sa question.

Quelque secondes plus tard en effet, elle passait le pinceau une dernière fois sur le cuir brillant. D’un coup de baguette, elle fit sécher le tout et les plaça avec précaution dans une boit qu’elle referma. « J’espère que ça ira. Je t’encaisse maintenant, ou tu as l’intention d’acheter autre chose ? » Elle demanda à Fluvia.

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MessageSujet: Re: Shopping... ou commérages ? Shopping... ou commérages ?  129196351Lun 21 Avr 2014 - 22:25

Marlene terminait de s'occuper du premier gant, penchée sur son oeuvre. Fluvia la vit avec délectation se raidir lorsqu'elle releva le terme d'Elfe de maison. Se redressa, elle corrigea l'héritière Avery en se qualifiant de femme d'affaire :

- Je ne suis pas au service du premier riche venu, et je n’ai pas le désir masochiste de me faire maltraiter.

Fluvia lui sourit, dévoilant ses dents blanches comme des perles de nacre, ne prêtant pas attention au fait que Marlene la compare au "premier riche venu". Elle savait très bien comment s'était bâtie la fortune de sa famille et quelle était sa légitimité.

- Tu as bien raison, assura la jeune femme en alignant un protège tibias sur une étagère, il faut rester indépendante. Ceci dit, je suis persuadée qu'on peut parvenir à ses fins sans trop travailler.

C'était purement provocateur, sachant que Fluvia tenait elle aussi à travailler plus tard. Ce n'était pas pour l'argent, car ça, elle en avait à foison - et il lui faudrait plus d'une vie pour dépenser toute sa fortune, même si elle s'achetait chaque jour des robes coûteuses. Son père travaillait au Magenmagot, il voyait des gens pendant son travail, échangeait, et revenait épuisé de ses journées, mais au moins, il avait occupé cette dernière. Fluvia, aussi aristocrate soit-elle, ne tenait pas à rester à la maison à attendre son mari. Elle aussi voulait occuper un poste au Ministère, avoir des gens à ses ordres, aller à des RDV et remplir son carnet d'adresse. Tiberius l'avait toujours poussé à faire des études, à lire, et à se tenir informer de ce qu'il se passait. "Il faut être partout, connaître le monde, savoir se rendre indispensable", lui répétait-il souvent. Il fallait être aux aguets.
De plus, Fluvia avait un caractère suffisamment fort pour savoir qu'elle ne serait pas une femme soumise à son mari - si mari il y avait. Elle se pensait même assez finaude pour que ça soit l'inverse. D'où, bien-sûr, l'importance qu'elle accordait à ses études.

- Ça a l’air, commença Marlene. Je suppose que tu dois trouver ça intéressant. Mais moi, rien que le titre me fait mourir d’ennui. Potasser des gros bouquins tout le temps c’est pas pour moi. Ne te méprends pas, j’adore lire, mais pas ce genre d’ouvrages. Je préfère mille fois le dernier bouquin à l’eau de rose d’Abraham Blenheim à un gros livre de lois magiques.

Cette fois-ci, Fluvia éclata d'un rire sincère. C'est vrai que, les gros bouquins, elle connaissait. Pas plus tard que hier, elle avait passé une commande à Fleury et Bott pour se procurer le recueil des conférences de Jdon Dézassembler au sujet des échanges commerciaux sorciers entre le Royaume-Uni et le Sri-Lanka, sujet qui n'est guère passionnant en soi.

- Ah, toi aussi tu lis les Blenheim, s'exclama Fluvia, ils sont assez intéressants, c'est vrai. Cela dit, ce n'est pas leur lecture qui t'aidera à tenir ta boutique. Je sais que ma formation peut avoir l'air barbante comme ça, mais en fait, c'est intéressant. Je te l'accorde, le droit est complexe, mais, avec un père au Magenmagot, c'est de suite plus simple. L'important est de voir où ça me mènera.

Fluvia savait déjà qu'elle commencerait sa carrière en étant très bien placée. Parfois, elle se disait que Minerva déteignait sur elle. Sa sœur était en effet quelqu'un d'ambitieux, qui ne lésinait pas sur les moyens pour faire de sa boutique une des meilleures de Londres.

Marlene venait de finir les gants ; elle les rangeait à présent dans une boite aux couleurs du magasin.

- J’espère que ça ira. Je t’encaisse maintenant, ou tu as l’intention d’acheter autre chose ?

La jeune femme secoua la tête :

- C'est très bien comme ça. Je vais déjà voir comment je joue avec eux et t'en donnerai des nouvelles. Combien te dois-je ?

Elle fouilla dans son sac en cuir tandis que la tenancière lui indiquait le prix.

- Voilà, le compte est bon, dit la blonde en posant la monnaie sur le comptoir.

Elle attrapa la boîte que Marlene lui tendait et, non sans l'avoir salué et souhaité de bonnes affaires, Fluvia sortit de la boutique. Elle était contente de son achat et avait hâte de jouer avec ses gants. Et puis, au moins, elle avait vu Marlene Mckinnon. Elle avait le sentiment qu'elle la recroiserait très vite. Après quelques pas, la jeune femme transplana jusqu'à l'Université dans laquelle un cours de droit l'attendait...


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