Mairead - Quand allez-vous grandir?

Je marchai avec colère à travers les couloirs de l’institut. Je venais d’apprendre que ma sœur et sa meilleure amie avaient décidé de jouer les super héros en allant dans la volière. Gros problème, celle-ci était interdite aux élèves et si les sangs purs pouvaient s’en sortir, les sangs mêlés risquaient très cher. Ma sœur n’était pas possible à convaincre dans ce genre de cas, j’avais déjà essayé sans succès. Il ne me restait plus qu’un seul choix et je le prenais sans hésiter.

Je poussai la porte d’entrée avec beaucoup trop de vigueur. Je tournai rapidement la tête pour observer le parc, mais il n’y avait pas de têtes connues. Je me déplaçai vers l’arrière du bâtiment et la vis installer sur l’un des bancs miteux. J’en avais déjà marre de devoir faire une leçon de morale alors qu’elle n’était pas encore faite, mais je n’avais pas le choix, Bertram n’était pas là pour m’aider. En quoi était-ce si compliqué de comprendre que ce n’était pas intelligent ?

J’avais ce minuscule espoir de pouvoir la convaincre. Si elle connaissait le caractère têtu des McLloyd, elle n’avait jamais eu à faire à moi dans ce rôle. J’avais en plus ce petit avantage de m’être approché d’elle durant la soirée de Swann. Elle n’était plus que la meilleure amie de Mary, elle était devenue une amie. J’avais donc une chance d’avoir de l’influence sur elle, en tant qu’allié, pas en tant que frère. « Mairead ! C’est quoi cette histoire ? » Je n’y allai pas par quatre chemins, mais c’était mieux ainsi. Je m’installai prudemment à ces côtés, faisant bien attention à ne pas faire craquer le banc. Il semblait bien fragile pour porter mon poids. « Tu ne penses pas qu’on passe des vacances assez merdiques comme ça ? »

On s'était décidé rapidement avec Mary. Il était hors de question qu'ont passe plus de temps ici ! Pas alors qu'on était clairement maltraiter et qu'on mourrait de fin. Sauf que s'échapper d'ici, on en avait pas les moyens. Nous non, mais nos parents les trouverai les moyens non ? Pour ça il fallait qu'on parviennent à entrer dans la volière et qu'on réussisse à convaincre un hiboux de porter notre message. C'était une mission risqué, mais ça ne pouvait plus durer comme ça. Mairead, avait vu les élèves qui était revenu après avoir servi de cobayes aux entrainements des sangs-purs. Ils étaient en pleins cauchemars !

J'attendais Mary assise sur le seul banc potable du parc de l'institution. On avait encore quelques détail à régler, mais ça ne serait qu'on question de temps. Demain soir au plus tard, ma mission serait prête à mettre en oeuvre.
Je réfléchissais à toutes les possibilités pour ne pas se faire prendre quand une voix me sortit de ma rêverie. Sean McLloyds, ami et frère de ma meilleure amie était là devant moi l'air pas mal en colère.

« Tu ne penses pas qu’on passe des vacances assez merdiques comme ça ? » J'ignorai comment il l'avait appris, mais je me rendis soudain compte que si Sean savait, d'autres était au courant aussi. Je ne doutais pas un seul instant de la loyauté de Sean, après tout, il n'allait pas dénoncer sa soeur, mais peut-être - surement même - Y avait-il des espions pour les sang-pur, parmi notre dortoir.

-"Justement Sean ! C'est assez ! Tu veux quoi qu'on attende d'être les prochaines cobayes ? Notre seule chance de "survit" c'est la volière et tu e sais aussi bien que moi." dit-elle. Elle n'avait pas parlé très fort, mais le ton était quand même là. Il ne manquait plus qu'elle se fasse prendre à cause de ses aveux à Sean.

Je vis sur sa figure que mon arrivée était loin d’être souhaitée. Elle attendait sans doute ma sœur, comme d’habitude. Elles étaient toujours fourrées ensemble ces deux-là, on les appelait les chipies dans la salle commune. Ça pouvait parfois m’exaspérer, surtout quand elles débarquaient toutes excitées près de mes oreilles. Seulement, jamais encore elles m’avaient fait le coup de se mettre en danger ainsi. Le pire, c’était que j’étais certain qu’elles ne se rendaient pas totalement compte de ce qu’elles risquaient. Il suffisait de voir Mairead un peu surprise que je sache leur plan pour savoir qu’elles étaient loin d’être au point. Comment pouvaient-elles croire qu’elles avaient une seule chance contre des adultes entraînés ?

Et voilà que la serdaigle se mettait à m’engueuler à moitié. Je crispai ma mâchoire avec frustration. Elle n’allait pas être facile à influencer la petite Aubrey, une vraie tête de mule elle aussi. Pourtant, elle avait raison sur certains points. Je détournai le regard à la pensée d’elle ou de Mary en victime de ces sang-pur comme Black. Celui-ci n’hésitera pas à se venger pour tout ce qui avait pu se passer entre nous. Si je ne savais pas encore comment régler ce problème, je ne pouvais pas les laisser faire pour autant.

« Parce que tu crois que tu subiras quoi si tu te fais prendre ? Un simple petit sortilège d’un quatrième année ? » Je secouai la tête avec énervement. Automatiquement, ma voix s’était accordée avec la sienne, d’un ton ferme mais bas. « Vous allez faire quoi quand un adulte vous pendra en pleine faute ? Ce ne sera pas l’isoloir qui vous attendra ! Tu crois que je peux vous laisser avec cette pensée ? Laissez les plus grands se débrouiller avec les solutions, vous n’avez pas l’expérience pour ça. » Il avait entendu plusieurs personnes parler de rébellions dans leur rang, bien que la mise en acte était loin d’être faite. La peur prenait le dessus comme mode de protection chez la plupart, sauf ceux qui comptent le plus pour moi.

Je comprenais très bien le ressentis de Sean. C'était normal qu'il s'inquiète comme ça pour nous, et surtout pour Mary. Etant la deuxième d'une famille de cinq enfants, je connaissais très bien les responsabilité de faire attention aux plus jeunes. Sauf que parfois pour protéger tout le monde, il fallait savoir prendre des risques. J'étais loin d'être une gryffondor, je n'étais pas du tout téméraire, et encore moins casse-cou, mais quand il fallait un peu de courage, je savas le trouver au fond de moi pour prendre les bonnes décisions.

-"Je ne sais pas Sean, mais de toute façon peut importe, on ne peut pas laisser continuer comme ça." Je 'avais pas penser à ce qu'il nous arriverai si on se faisait prendre, car honnêtement j'avais peur. J'avais peur parce que si on échouait, les sentences sur les autres de notre "groupes" se feraient plus intenses. "Et imagine qu'on y parvienne sans qu'un adulte ne nous prenne en faute ! Pourquoi toujours voir le verre à moitié vide ?" Je ne pouvais pa sen vouloir à Sean pour ça réaction, toutefois, le fit d'être aussi pessimiste me rendait folle. Tout dans cet endroit avait de quoi nous rendre pessimiste et c'était pour ça qu'il fallait prendre quelques risque. "Les grands ? Parce que tu crois vraiment que VOUS réussirez mieux que nous ? Qui est-ce qui c'est infiltrer dans votre dortoir sans que ne vous en rendiez- compte ? Qui est-ce aussi qui est aller chercher de quoi se désaltérer pour la soirée de Noël ? On est plus des gamines Sean, et ça il faudra t'y faire ! Quant à l'expérience le meilleur moyen de l'acquérir reste le terrain !"
Je me rendais comte maintenant que le rôle de bonne enfant, joyeuse et légèrement hystérique que j'aimais me donner ne me correspondait plus. J'était toujours et je le resterai sans doute longtemps, une bonne vivante, mais les agressions à poudlard, le bal d'Halloween, et maintenant ça, m'avais inconsciemment fait grandir.

-"Si tu nous empêche nous de le faire Sean, tu crois que personne d'autres ne va le faire à notre place ? Ce sera Swann ou Eden, ou Teddy ou Prue, quelqu'un d'autre s'y collera et si on ne fais rien alors à coup sur nous serons les prochaines victimes des entrainements des sang-purs."

HJ:

S’il y avait bien une chose sur laquelle j’étais d’accord avec la jeune demoiselle, c’était bien qu’il fallait qu’on fasse quelque un truc pour contrer le mauvais été. Seulement, je ne pouvais pas me permettre de la laisser faire elle. Si certains n’avaient pas encore compris ce qu’il se passait, je n’étais pas stupide et j’en avais déjà vu les couleurs au château, bien que moins présent. Mairead avait beau essayer de me convaincre, je ne pouvais pas la croire, ce n’était juste pas possible. L’enjeu et les risques étaient bien trop importants pour cela. « Mais comment veux-tu que je vois ça autrement ? Est-ce que tu te rends compte de qui sont ces gens ? Ce n’est pas possible, vous êtes aveugles ou quoi ? Ce n’est plus une blague ! Ce n’est plus Rusard ! » L’inquiétude prenait de plus en plus le dessus et je sentais ma colère s’alimenter.

Un de ses commentaires m’obligea à la regarder avec surprise. Depuis quand elle était entrée dans mon dortoir ? Pourquoi n’étais-je pas au courant ? « Notre dortoir ? Qu’est-ce que tu y faisais ? Pourquoi ? » Mon ton était inquisiteur, l’énervement disparu. J’étais curieux d’entendre ses justifications sur le sujet, ne comprenant pas la raison de sa présence dans leur lieu sacré. Mais bientôt, elle me ramena sur Terre en me rappelant qu’elle n’était pas la seule à prendre des risques. Je regardai mes pieds en entendant le prénom de Prue. Je savais que celle-ci risquait de subir fortement cette situation, surtout avec sa maladie et je n’y avais pas pensé avant. Nous n’avions juste plus vraiment de contact, même si je la surveillai de loin. Après tout, je savais qu’elle avait des protecteurs à ses côtés bien que je ne les appréciais pas tous.

« Tu penses que ça me plait plus de savoir qu’eux aussi peuvent subir les conséquences ? Seulement, je ne les ai pas entendus parler de passer à l’attaque, de prendre des risques inconsidérés ! Si Swann avait une idée pareille, il n’irait pas tête baissée malgré toute son impulsivité ! » Je me doutai que mon meilleur ami ferait aussi des dégâts, mais j’étais moins inquiet. Je le savais capable de tenir le coup, alors que quand je regardai la jeune Aubrey, je n’avais pas l’impression qu’elle se rendait compte. « Comment tu peux me parler d’acquérir l’expérience sur le terrain ici ? Tu fais ce que tu veux quand tu es à Poudlard, mais ce n’est pas le château, encore une fois. Moi aussi j’ai déjà pris de quoi passer une bonne soirée dans les cuisines, j’ai créé une multitude de blague sans jamais me faire attraper et est-ce que tu me vois me lancer dans une mission suicide ? »

L'avantages quand on représente un peu la figure maternelle à la maison c'est qu'on apprend rapidement à mettre le ton sans hausser la voix. Une sorte de colère simulée. Parce que soyons honnête, hausser la voix, n'a jamais aider personne. Pourtant Sean commencer sérieusement à échauffer mon esprit et pourtant j'avais une sacré endurance avec mes frères et soeurs. D'ailleurs, je n'osais pas imaginer comment ils devaient s'inquiéter pour Graham et moi. J'espère que Bertram modérait un peu tout le monde parce que sinon ça devait être crise de larmes à tout bout de champs.

-"J'ai compris que ce n'était plus Rusard Sean ! Je l'ai compris quand j'ai vu les six jeunes comme toi et moi revenir de l'entrainement des sang-purs. Tu sais qui c'est occupés de l'un deux ? MOI ! Et tu crois que j'ai envie de continuer à faire ça à chaque fois que ces monstres décident qu'il serait bien de renforcer le pouvoir des sangs-purs ?" J'avais beau avoir pour vocation de devenir Médicommage il était hors de question de laisser des jeunes être blessé ! Pas si je pouvais arrêter ou diminuer le mal à sa source. L'inquiétude de Sean était tellement compréhensible. Moi aussi je m'inquiétais pour les autres, même pour les autres sang-mêlés que je 'avais vu que de loin, parce que ma nature maternelle était comme ça. Le jeune homme me questionna sur la raison de ma présence dans leur dortoir. Au moins je tenais une échappatoire. Quoique...Je ne pouvais pas dire que Mary était avec moi. Pas devant son frère.

-"Ah tu vois !! Même toi tu n'as rien remarquer." devant son regard curieux et insistant "Rien d'important ! J'ai u peu fouiller pour voir si je pouvais pas trouver un truc qui appartenait à Swann et que j'aurais pu garder c'est tout. J'ai rien trouver, je suis partie. Vous ne vous en êtes même pas rendu compte." Je baissait la tête honteuse. J'avais compris que Swann ne s'intéressait pas à moi et qu'il ne me voyait pas autrement que comme la petite soeur de Bertram. Peut-être que c'était la même chose pour Sean.

-"Ce n'est pas parce que tu les as entendu qu'ils n'en pense pas moins ! Pourquoi crois-tu qu'un grand nombre se retrouve à l'isoloir ? La rébellion est partout dans le comportement des élèves. Tu crois vraiment qu'ils s'agit d'un geste inconsidéré ? Moi aussi je m'inquiète pour les autre, je m'inquiète pour mon frère ! Si jamais il était pris pour subir les entrainements de ses salauds je...Je pourrais pas Sean ! Je dois le sortir d'ici ! ON doit sortir d'ici !!! SI toi tu ne veux pas te lancer dans une mission "suicide" comme tu dis pour les autres, pour ta soeurs ou pour tes amis, c'est ton problème Sean, va essayer de convaincre Mary si tu crois que tu pourra l'en empêcher mais ma décision est prise ! Si tu veux en être je serais ravie que tu nous accompagne sinon laisse tomber !"
Je n'aime pas m'énerver et surtout pas avec des gens que j'apprécie et Sean en fait partie. J'espère qu'il ne m'en voudra pas. Je ne peux pas rester la les bras croisés ! Pas alors que chaque matin, des camarades reviennent morts de faim, blessées ou épuisé juste à cause de leur sang, de notre sang qui n'est pas aussi "Clean " que celui des sangs-purs.

dragées:

Je pensais que j’aurais pu régler le souci avec calme et patience, mais je n’avais pas prévu que Mairead pouvait être aussi butée que ma sœur. En fait, c’était même pire parce qu’au moins avec Mary j’avais l’habitude. Là, je devais prendre sur moi et essayer de contrer tous ses stupides arguments sans savoir comment gérer vraiment. Je sentais ma patience naturelle fuir à toute allure, m’obligeant à monter le ton plus que nécessaire dans ce parc silencieux. Il fallait que je fasse plus attention ou des gardiens pourraient nous entendre, ce qui était loin d’être une bonne idée. « Parce que tu crois que je n’étais pas là ? Tu crois que je n’ai pas vu tout ça ? Je ne suis pas aveugle, moi aussi j’ai dû m’occuper d’eux, peut-être pas de la même façon que toi, mais j’étais là ! Et c’est une raison de plus pour t’arrêter ! Je ne veux pas te retrouver comme eux ou pire. Ces entraînements, je pense que tu peux les supporter, malgré toute la torture que ça peut être, mais te faire attraper dans un lieu interdit ? Et si tu ne revenais pas ? Ou pas comme toi-même ? Je fais quoi moi ? Je dis quoi à ton frère ? Je le lui explique comment ? »

C’était un coup bas de le ramener dans le débat, mais il fallait que j’utilise toutes les armes à ma disposition si je voulais lui faire changer d’avis. Et puis, c’était vrai, je ne pourrai pas aller vers son frère si je la laissai faire ça, je ne pourrai pas lui faire face. S’il y avait eu une seule chance pour que leur rencontre se détende un peu, elle fut bien vite gâcher par la réponse de la demoiselle. J’avais cru apercevoir peut-être un petit espoir qu’elle pouvait y arriver, mais le ridicule de son infraction dans notre dortoir me déçu pleinement. Cela me rendit plus grognon qu’autre chose au final. « Forcément que je ne vais pas remarquer si tu vas dans les affaires de Swann ! Je ne passe pas mon temps à vérifier son rangement à ce que je sache. Et ce n’est pas en déplaçant deux bouquins dans notre dortoir qu’on risque de le voir, vu le désordre de la pièce. On ne peut pas dire que c’est la mission la plus compliquée du monde… » Et en plus c’était pour trouver des affaires de mon meilleur ami, géniale la nouvelle. C’était ce que j’avais d’entendre le plus pour me convaincre qu’elle en était capable…

Et là, elle sortit les remarques qui firent déborder le vase. « Comment peux-tu… Pour qui tu te prends ? Parce que tu crois que je ne veux pas protéger MA SŒUR ? » Ma voix résonna dans le parc et je me levai brusquement pour faire les cents pas. Je ne pouvais pas m’énerver comme ça, sinon ça risquait de mal finir. Les mots pouvaient être mortels selon comment on les prononçait. Je respirai bruyamment, laissant toutes mes pensées se focaliser dessus. Mon ton redevint calme, posé, presque inaudible. Je le levai juste assez pour qu’elle l’entende, mais tout était devenu froid en moi, distant. « Tu sais ce qu’elle cause cette rébellion ? Des blessures encore plus mortelles que ce qu’ils nous font subir. J’ai vu Prue revenir de l’isoloir et jamais elle n’avait été dans cet état avant. C’est le comportement de ces élèves qui provoque un peu plus de dégâts dans l’institut. Ils ne cherchent pas à comprendre comment ça fonctionne, ils foncent et se blessent eux-mêmes. Je ne suis pas assez stupide pour faire la même chose. Mais si tu penses que je ne veux pas me mouiller et que je préfère laisser mes amis souffrir sans rien faire, que je laisse ma sœur sans protection, mieux vaut que tu partes de là et que tu ne viennes plus me voir. Tu ne me connais pas et je me débrouillerai par moi-même pour être sûr qu’il ne lui arrive rien. Mais ne viens pas me voir après pour t’excuser, je ne voudrais pas les entendre. » Je me détournai d’elle et allai me poser contre un tronc un peu plus loin.

Sean ramena Bertram dans le débat ! Je sentis la colère monter un peu plus. Le trait Aubrey par excellence exacerber par les allusions du Serdaigle. A coup sur Bertram aurais compris, il ne m'aurait pas laisser faire, Je l'aurait fait dans son dos, mais au final il aurait compris. Je devait le faire, pour Graham !

-"Je t'interdis de ramener Bertram dans cette histoire ! Et sache une chose, si il m'arrive quelques chose, rassure toi, tu n'auras aucun compte à lui rendre et ça il le sait très bien ! Alors cesse de t'inquiéter pour ce qu'il se passera "SI" on sort de cette enfer et démène toi plutôt pour nous aider à en sortir !"

J'ignorais sa remarque sur mon excursion dans leur dortoir. J'avais menti, puisque en réalité j'étais aller chercher avec Mary, un élément sur Dexter pour le faire chanter, et par la même me rapprocher de Swann. Mais maintenant j'en avait marre de jouer à la groupie. J'avais réellement aimé Swann, mais j'avais aussi compris cette année, qu'il ne servait à rien d'espérer, et qu'il s'en amusait. Le voyage en train dans son compartiment m'avait d'ailleurs confirmer cela.

Soudain, Sean explosa, je l'avais certes, provoquer, mais je ne m'attendais pas à une telle explosion. Je m'en voulais un peu d'avoir sous-entendus qu'il ne voulait pas protéger Mary, alors que je savais bien, qu'il ferait n'importe quoi pour elle, mais je suis fière pour faire demi-tour et me reprendre avant qu'il ne finisse. Je n'étais pas d'accord, certes le fait de désobéir, causait plus de dégât, mais ils ne faisaient pas ça, juste pour désobéir mais parce que cette séparation en fonction de la nature du sang était une honte.
Je ne me laisserais insulter parce que l'un de mes parents et de mes ancêtres à oser épousé un "sang-impur" comme ils disent.
Je me reçu toute ses phrases dans la figure comme une claque mais n'en montra rien. Je le laissais partir et aller s'asseoir un plus loin. Je restai un moment debout à ma place, puis finalement tournai les talons pour retourner au dortoir.

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