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La maison du bonheur [Maddy ♥]

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MessageSujet: La maison du bonheur [Maddy ♥] La maison du bonheur [Maddy ♥] 129196351Mer 27 Aoû 2014 - 20:33

La maison du bonheur [Maddy ♥] Tumblr_lxcoy2o11S1qhw9vxo1_500

Alors que je sers les derniers clients – une Bièraubeurre par-ci, une tarte au citron par-là – je trépigne d’impatience. Plus que dix minutes. Plus que dix minutes avant que le café ferme, et je crois que je n’ai jamais autant attendu impatiemment la fin de la journée. Même le jour où j’étais allé voir Ecosse-Irlande jouer au Quidditch. C’est dire. Je m’empare d’un torchon et essuie une dizaine de verres. Les derniers clients se lèvent et se dirigent vers la sortie. Tant mieux, ça veut dire que je n’aurais pas besoin de les faire déguerpir à grands coups de balais. A peine ont-ils passé la porte que je me mets à débarrasser et astiquer toutes les tables à l’allure d’un ballet de harpies enragées – je n’en ai jamais vu, mais j’imagine que ça doit bouger du tonnerre ! – C’est limite si je n’empile pas des assiettes d’une main et nettoie la table d’à-côté avec mon pied, tant je suis pressé de quitter cet endroit.

« Nom d’un Troll ! Il y en a un qui a le feu à son Brossdur, on dirait ! » Apparemment, ma patronne a remarqué que je m’active comme un forcené. Elle a quitté les cuisines et me regarde avec des yeux ronds tout en détachant son tablier. « Qu’est-ce qui se passe, mon petit ? » Je ramène un plateau plein de verres entassés en équilibre précaire avant de le poser sur le bar. Je prends une chope dans la pile et lui fait subir la trempette. « C’est que… Ce soir j’emménage avec Maddy. », je confie à ma patronne. Un sourire en coin apparaît sur ses lèvres alors qu’elle m’observe faire la vaisselle. « Quel copain indigne tu fais, quand même… Essuyer des verres alors que ta chérie t’attend ! » Je lève les yeux, interloqué. « Laisse-ça, va, petit, je m’en occupe. Va la rejoindre. » C’est tout juste si dans mon excitation je ne fais pas tomber l’un des verres en question. Manquait plus que ça. Je claque une bise sur la joue de ma patronne en remerciement et je me rue dans le couloir où j’ai pendu ma veste. Alors que je l’enfile, je regarde la porte de chêne qui me fait face. De l’autre côté se trouve une petite pièce sombre que je loue à ma patronne. L’ampoule grésille et l’humidité fait décoller des lambeaux de tapisserie, mais elle fait bien l’affaire. Mon salaire de serveur ne me permet pas de faire des folies, de toute façon. C’est là où j’enregistre mes chansons. J’aurais voulu vivre de ma musique, comme c’était mon rêve depuis que je suis enfant, cependant les temps m’ont rattrapé. Cette salle aux allures de placard à balais serait le seul studio que je connaîtrai, en tout cas tant que je continuerai à composer des chansons engagées pour la radio de la résistance. Je ferme le dernier bouton de ma veste, adresse un salut à ma patronne et quitte le café. Ce soir, cette porte restera fermée. J’ai mieux à faire que jouer les musiciens. Je vais retrouver ma Maddy.

Depuis un coin reculé de Pré-au-Lard, je transplane et me retrouve… entouré d’arbres. J’enjambe quelques fourrés afin de quitter l’abri de la forêt. Un champ à perte de vue, aurait-on dit. Cependant, il faut se méfier des apparences. Cela, je l’ai très vite compris dans le monde de la magie. En effet, alors que j’avance, l’horizon se brouille. Enfin une bâtisse se révèle, la maison de mes parents. J’ai dépassé le champ de force des sortilèges de dissimulation que j’ai dressés tout autour de la demeure. Ce n’est pas impénétrable, mais au moins je pouvais espérer tenir les Mangemorts à l’écart, en venaient-ils à apprendre que ces Moldus étaient les parents du Sang-de-Bourbe qui parasitait la radio à coup de guitare. Après avoir maintes fois renâclé, mes parents m’ont finalement autorisé à devenir leur Gardien du Secret. C’est vrai que c’est un statut qui me met en danger, mais dans l’histoire, c’est quand même eux qui risquent le plus ! Avec toutes ces attaques de Mangemorts contre des Moldus, je ne peux pas me permettre de les laisser sans défense. Et il ne se passe pas un jour sans que je ne craigne pour leur vie…
Alors que je pousse la porte, j’observe que mes parents ne sont pas encore rentrés du travail mais m’ont laissé un petit mot sur la table d’entrée : Bonne chance pour ton déménagement, Lysou ! Un gâteau au chocolat t’attend sur la table de la cuisine, tu peux en manger un bout et même en apporter à Maddy. Plein de bisous à tous les deux, à bientôt ! Tes parents qui t’aiment. Je rassemble mes affaires, glisse deux parts de gâteaux dans un tissu puis dans ma poche et rebrousse chemin. J’en profite pour renouveler une fois les sortilèges de défense –sait-on jamais – puis retourne à couvert pour transplaner, direction Londres, cette fois.

L’appartement où nous emménageons tous les deux est situé dans un immeuble typique à l’anglaise, avec une fosse à l’avant pour éclairer les étages inférieurs. De l’autre côté se trouve un parc de voisinage, qui semble être calme et agréable – en dehors des moments pluvieux, précisons. L’appartement en question est déjà en grande partie meublé car nous, Maddy et moi, avons fait le nécessaire. Nous ne pouvions pas tout aménager en une fois, aussi avions-nous installé les meubles petit à petit ; ne reste plus maintenant qu’à rendre habitable notre nouveau chez nous en amenant chacun nos effets personnels – habits, vaisselle, souvenirs et autres. Et enfin pourrons-nous vivre ensemble ! Cela fait tellement longtemps que j’attends ce moment… C’est donc les bras chargés de cartons que je monte – sifflant, soufflant – les escaliers, puis appuie sur la sonnette. Ms. Maddy Bow and Mr. Lysander Dawson y est-il inscrit. Etant donné l’heure, ma chérie doit être déjà arrivée, aussi j’attends patiemment – ou pas – qu’elle m’ouvre, un grand sourire étirant mes lèvres. « Ma douce, c’est moi ! » je me sens obligé de préciser, bien sûr inutilement, tout en essayant de cacher mon essoufflement.


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MessageSujet: Re: La maison du bonheur [Maddy ♥] La maison du bonheur [Maddy ♥] 129196351Jeu 28 Aoû 2014 - 16:31

La maison du bonheur

“LE FOYER C'EST LE ROYAUME DES ILLUSIONS, LA SOURCE DES RÊVES DE BONHEUR.”

« Au revoir Docteur Wadge. » Lance Maddy d’une petite voix, un grand sourire aux lèvres. Encore vêtue de sa blouse, son petit calepin en main, la métamorphomage quitte Ste Mangouste à toute allure et transplane dans son logement d’étudiante. Elle n’y est pas retournée depuis la fin de l’année scolaire. En réalité elle pensait le réintégrer en septembre, mais le destin en a décidé autrement. Ayant eu un mal fou à se voir pendant l’année scolaire –Maddy étant à fond dans ses études, et Lysander passant les trois quarts de son temps à travailler au bar, sans compter les sorties entre amis et les ateliers musiques de Lys- les amoureux ont décidé pendant l’été de louer un petit appartement à partir de fin août. Ainsi ils pourront passer au moins toutes leurs soirées ensembles, tout en continuant parallèlement leurs diverses activités.

Observant sa chambre avec un léger –très léger- pincement au cœur, la métamorphomage rassemble ses affaires dans plusieurs cartons, de façon un peu désordonnée. Il y a de tout chez elle ! Mais l’on trouve principalement des livres de botanique, des photos de ses années Poudlard (des centaines représentant Lysander, Alice et Mary), et une quantité industrielle de plantes de toutes sortes.
Maddy regarde toutes ses affaires d’un air perplexe, se demandant comment elle va s’organiser pour tout transporter à l’appartement. Et, après quelques minutes de réflexion, elle considère qu’il est plus judicieux de faire plusieurs tours. D’autant que transplaner est un moyen on ne peut plus pratique et rapide pour déménager.

Il lui faut ainsi une bonne vingtaine de minutes pour tout déplacer. Epuisée, elle s’affale sur le canapé -installé à l’appartement quelques jours plus tôt- et observe avec découragement tout le désordre qui s'est accumulé durant la semaine. Et dire que Lys va arriver d’une minute à l’autre avec ses propres affaires !

Découragée, Maddy décide d’aller préparer du thé. Après Lysander et Alice, le thé est le meilleur moyen pour lui redonner du courage et de la motivation. Elle se dirige vers la cuisine, enjambant comme elle le peut tous les cartons entreposés là depuis plusieurs jours.

La cuisine, ouverte sur le salon, se trouve juste derrière le canapé, et offre une vision complète sur tout l’appartement (ou, en l’occurrence, sur tout le bazar). La métamorphomage esquisse un sourire. Une fois rangé, leur petit nid sera absolument parfait.  
L’étudiante médicomage attend Lysander pour commencer l’installation et le déballage des cartons. Ils se sont promis de commencer ensemble, afin de pouvoir décider à deux où irait telle ou telle chose. Mais surtout, pour se familiariser avec les affaires de l’autre. Cependant, elle décide de disposer seule ses plantes : elle en met une sur le rebord du bar, une autre sur la table basse, et installe les plus grandes un peu partout le long des murs, quand soudain, la sonnette retenti. « Ma douce, c’est moi ! »  Lance Lysander de l’autre côté de la porte.
Heureuse de retrouver son chéri, Maddy se précipite à l’entrée pour lui ouvrir, trébuchant plusieurs fois sur les cartons. « J’arrive ! » Répond-elle, craignant que son amoureux s’impatiente.

C’est les cheveux –roses- tout ébouriffés, qu’elle ouvre la porte. Elle attrape l’un des cartons de Lysander pour le débarrasser, et l’embrasse tendrement. « Tu as fini plus tôt que prévu ? » Interroge-t-elle, surprise de le voir si tôt.
« Tu arrives au bon moment, je viens juste de faire du thé. »

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MessageSujet: Re: La maison du bonheur [Maddy ♥] La maison du bonheur [Maddy ♥] 129196351Jeu 28 Aoû 2014 - 18:28

La maison du bonheur [Maddy ♥] Tumblr_m34k14buir1r7ifqv La maison du bonheur [Maddy ♥] Tumblr_m34k0xMiCT1r7ifqv

« J’arrive ! » j'entends ma chérie me crier depuis l'autre côté du battant. Suivi de quelques bruits de chocs. « Ma belle, fais attention, je veux te retrouver entière ! » je la préviens, amusé. Mon rythme cardiaque s'est accéléré, comme si mon cœur voulait tambouriner à ma place à la porte. J'ai tellement hâte de voir Maddy, et encore plus de partager avec elle plein de petits instants qui semblent insignifiants. Parce qu'entre ses études, mon boulot, mes chansons et ses réunions de l'Ordre du Phoenix, on ne s'en sortait pas. J'avais eu l'impression qu'elle s'éloignait de moi, comme un rêve dont on essaie de se souvenir mais qui nous file entre les doigts. Volatile. Aussi avons-nous décidé d'emménager ensemble, de manière à saisir toutes les occasions de passer du temps tous les deux, ne serait-ce que le petit-déjeuner et le repas du soir.
Je remonte les cartons dans mes bras et resserre mon étreinte car ils commençaient à glisser. C'est qu'ils veulent se faire la malle, ces cartons - un comble, tout de même ! J'entends le verrou tourner, puis Maddy, rayonnante, m'ouvre la porte. Je lui adresse un grand sourire l'air de dire "même pas mal du tout" mais ne peux m'empêcher de soupirer de soulagement quand elle m'ôte un carton des bras. Et qu'elle m'embrasse. J'esquisse un geste pour lui caresser sa chevelure rose mais m'interromps de peur de provoquer une dégringolade de paquets. C'est fou, même après tout ce temps, j'ai toujours des papillons dans l'estomac. Je suis pas du genre romantique, et pourtant. Une femme comme Maddy, ça vous change un homme. Je la caresse du regard. Ses fossettes. Ses taches de rousseur. Ses cheveux roses. Tout cela me ramène trois ans en arrière, au bal de fin d'année où j'avais pris mon courage à deux mains pour déposer mes lèvres sur les siennes. J'avais cru alors faire une erreur. Qu'elle ne ressentait pas ce que je ressentais pour elle. Que je mettrais fin à une belle amitié par égoïsme. Mais nous voilà encore là, ensemble, aujourd'hui. Maddy a répondu à bien plus que mes plus folles attentes. Je suis l'homme le plus chanceux du monde. Un sourire énigmatique flotte sur mes lèvres, alors que je l'embrasse une deuxième fois.

« Tu as fini plus tôt que prévu ? » me demande-t-elle, brisant le fil de mes pensées nostalgiques. « Oui, j'ai fait exploser une Bombabouse pour me débarrasser des derniers clients histoire d'arriver plus tôt. » je réponds, presque sérieusement. Au vu du regard interloqué de Maddy, je comprends que malgré les années, j'arrive toujours à l'avoir. Pourvu que ça puisse durer. Ce serait pas drôle, sinon. Enfin, de mon point de vue. Je sais pas si dans cinq ans, ma Maddy trouverait ça toujours aussi drôle... Je lui adresse un clin d’œil amusé : « Ma patronne m'a libéré pour la soirée. Je pouvais pas refuser. » Mes paquets me glissent à nouveau entre les doigts et je suis reconnaissant envers Maddy qui s'écarte de l'encadrement de la porte. A peine ai-je fait deux pas à l'intérieur qu'ils s'écrasent par terre. Oups. Je lève la tête et adresse un sourire à Maddy, l'air de dire "tout est sous contrôle". Hum. En espérant qu'il n'y ait rien de cassé. « Tu arrives au bon moment, je viens juste de faire du thé. » Effectivement, j'entends la bouilloire qui siffle. La perspective me séduit et alors que je lisse mes habits froissés, ma main bute sur quelque chose de bombé dans ma poche. Les parts de gâteaux ! Rien qu'à l'idée, j'entends mon ventre gronder. « Merci ma chérie. Moi j'ai apporté le goûter. » J'extirpe l'emballage de ma poche et y découvre les deux parts de gâteau au chocolat pour les montrer à Maddy. « C'est pas moi qui l'ai fait. » je me sens obligé de préciser. J'avoue, la cuisine, c'est pas trop mon fort. Mais bon maintenant que l'on joue les adultes, avec Maddy, il va falloir que je m'y mette. J'ai peur d'avance. « C'est ma maman. D'ailleurs elle te fait des bisous. » Ce n'est qu'à ce moment précis que je me tourne vers le salon pour trouver une place où nous pourrions prendre le thé. Et j'en manque faire tomber les parts de gâteau. Des cartons. Partout. Des piles et des piles. Sans compter les miens. Rien qu'à cette vue, mes épaules s'affaissent ; j'ai décidément bien besoin d'un remontant ! « Paraît que le chocolat remonte le moral... On en aura bien besoin, qu'est-ce que tu en penses ? » je rigole, en me tournant vers Maddy. En vérité, ça ne me fait pas peur. Je n'ai jamais aimé le rangement, mais là c'est différent. J'ai hâte de partager mon intimité avec celle qui partage déjà ma vie. Hâte que mes affaires s'imprègnent de son odeur. Hâte de faire d'elle mon repère, ma maison. Notre chez nous.


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MessageSujet: Re: La maison du bonheur [Maddy ♥] La maison du bonheur [Maddy ♥] 129196351Mar 2 Sep 2014 - 19:06

La maison du bonheur

“LE FOYER C'EST LE ROYAUME DES ILLUSIONS, LA SOURCE DES RÊVES DE BONHEUR.”

Lysander annonce à Maddy qu’il a terminé le travail plus tôt en chassant les clients du bistro. Choquée, la jeune femme en reste bouche-bée, craignant que son amoureux ne perde son travail suite à ce comportement. Mais le clin d’œil qui suit lui fait comprendre qu’elle vient de nouveau de croire une histoire inventée de toute pièce. Lui donnant un coup dans l’épaule, elle secoue la tête de gauche à droite, et s’écarte pour le laisser passer. Et là, le choc : visiblement Lys ne s’attendait pas le moins du monde à découvrir son appartement dans cet état…

Enjambant de nouveau les cartons, la métamorphomage tente d’accéder à la cuisine, afin de terminer la préparation de son thé, tandis que son chéri installe ses cartons sur une pile déjà bien haute. Lorsqu’elle revient dans le salon avec deux tasses et du sucre, Lysander lui annonce qu’il a apporté des parts de gâteau au chocolat, tendrement préparé par sa maman. « Paraît que le chocolat remonte le moral... On en aura bien besoin, qu'est-ce que tu en penses ? » Ajoute-t-il en riant. Maddy acquiesce d’un signe de tête, tout en observant avec désolation les montagnes de cartons. « Je pense qu’on ne va pas avoir le temps de dormir cette nuit. » Répond-elle, en oubliant de préciser que la chambre est dans le même état que la pièce à vivre.

Ils prennent cependant le temps de goûter tranquillement, histoire de prendre des forces. D’un autre côté, comparé aux journées de travail à Sainte Mangouste, ce déménagement est de la rigolade. Maddy est sûre qu’ils vont passer une soirée géniale dans leur « chez eux ».
Elle pose sa tasse sur la table basse –juste à côté de l’imposante plante verte- et attrape un carton au hasard. C'est l’un des siens, que ses parents ont dû déposer dans la semaine…  


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MessageSujet: Re: La maison du bonheur [Maddy ♥] La maison du bonheur [Maddy ♥] 129196351Lun 13 Oct 2014 - 18:29

La maison du bonheur [Maddy ♥] Tumblr_mdflq8ZKJY1rpsp36

« Je pense qu’on ne va pas avoir le temps de dormir cette nuit. » lâche Maddy. Et ça m'en a tout l'air. Je n'avais fait que des nuits blanches pour faire la fête ou jouer de la musique, mais jamais pour travailler. Alors ne pas dormir pour ranger l'appartement, ça me semblait être un supplice. Un grognement approbateur m'échappe alors que je rétablis l'équilibre précaire de la pile de cartons que je venais de déposer. Je me détourne de la vue effroyable que cela me procurait, évitant de trop penser au nœud qui commençait de se former dans son estomac ; que je déteste ranger ! Depuis mon plus jeune âge, c'est une de mes phobies. Mon excuse, c'était que j'étais un artiste. Bien évidemment, c'était de la mauvaise foi pure, ce n'était pas parce que je savais gratter deux-trois cordes que ça faisait de moi un artiste, mais ça me sauvait bien la mise de temps en temps. Je regrette de ne plus avoir quinze ans pour pouvoir sortir ce genre de choses pour me défiler, avec aplomb et sans honte aucune.
Je suis Maddy qui me précède avec nos deux tasses de thé à la main. De quoi reprendre des forces avant l'épreuve qui nous attend. J'en sirote une gorgée, appréciant en sentir la chaleur se répandre dans tout mon corps. « Mmmh, merci ma chérie. » je dis. Puis posant délicatement la tasse sur la table basse en essayant de ne pas en renverser, je détache de mes doigts un morceau du gâteau au chocolat. « Ouvre la bouche, ma belle. » je murmure à Maddy pour le lui faire goûter. « Alors, il est bon ? » je demande, sachant pourtant que le mérite ne m'en reviendrait absolument pas.

Maddy pose à ma suite sa tasse sur la table et s'empare d'un de ses cartons. Comme elle n'a pas l'air de se décider à l'ouvrir, je l'encourage d'un signe de tête. Puis, pris d'un accès de lucidité, je me lève d'un bond et m'empare de ma guitare, la seule chose que je n'avais pas emballée dans un carton et qui était à portée de main. Toujours. Je passe la sangle autour de mon cou et regagne ma place auprès de Maddy. Je me racle la gorge et entame une improvisation :

« Oh Maddy, si tu savais
Tout le mal que je me donne
Oh Maddy si tu pouvais
Ouvrir ce satané paquet.

Evanouie ma patience
Ce sera pour toi ta dernière chance
Ne sois pas insensible
A tous mes efforts désespérés

Oh Maddy, si tu savais
Tout le mal que je me donne
Oh Maddy si tu pouvais
Ouvrir ce satané paquet. »


Je joue les dernières notes puis m'incline comme s'il y avait un public avant d'éclater de rire. Je pose ma guitare au sol à mes côtés puis embrasse ma douce dans le creux du cou. « Tu l'ouvres, ou je l'ouvre ? » je lui glisse à l'oreille. Parce que, mine de rien, tout ça a piqué ma curiosité, et je suis impatient de découvrir tous les objets qui peuvent avoir un lien avec Maddy. Avec un peu de chance, je découvrirai des disques bien ringards ou des photos d'elle petite avec la moustache de chocolat ; de quoi la titiller pendant quelques jours ! Mais avant tout, je désirais la découvrir. Partager sa vie, ses envies. Ses souvenirs.

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MessageSujet: Re: La maison du bonheur [Maddy ♥] La maison du bonheur [Maddy ♥] 129196351Sam 25 Oct 2014 - 15:34

La maison du bonheur

“LE FOYER C'EST LE ROYAUME DES ILLUSIONS, LA SOURCE DES RÊVES DE BONHEUR.”

Ce gâteau est délicieux, et Maddy s’empresse de le faire savoir à Lysander. « Tu n’oublieras pas de remercier ta maman pour moi. » Ajoute-t-elle en attrapant une seconde bouchée, obersant son mystérieux carton toujours posé en équilibre sur ses genoux. Elle n’ose pas l’ouvrir, ignorant encore ce que ses parents ont mis dedans. Elle appréhende légèrement la réaction de Lys, qui se montre de plus en plus impatient. Il entame d’ailleurs une chanson, afin d’encourager sa douce à ouvrir le paquet.

« Très bien, très bien. » Murmure-t-elle, se décidant enfin à découvrir l’intérieur du carton. Ses joues virent au rouge lorsqu’elle aperçoit, un peu honteuse, les posters des Beatles que son père a ensorcelé de manière à les animer comme chez les sorciers. Ce n'est pas les posters eux-mêmes qui gênent Maddy (parce qu’elle doit avouer qu’elle les apprécie toujours autant, même après toutes ces années), mais les cœurs qu’elle a dessiné dessus, traduisant son petit côté groupie, qu’elle aurait bien aimé garder pour elle. C’est son papa, passionné par la vie moldue, qui lui a fait découvrir le groupe anglais. Et, aujourd’hui encore, elle doit bien admettre que leurs textes ne la laissent pas indifférente…

Sous les posters (soigneusement rangé sur le dessus du carton pour ne pas les abîmer) se trouvent un tourne disque, offert à son douzième Noël, ainsi que la collection complète des disques des Beatles. Et bien entendu, tout le répertoire complet de Celestina Moldubec, LA star sorcière. Un petit sourire apparait dans le coin des lèvres de la métamorphomage qui installe le tourne disque sur le rebord du bar avant de lancer son disque préféré… Elle aplatit ensuite le carton vide et le pose entre le canapé et la cuisine, histoire de gagner un peu de place au fur et à mesure.

« Je crois que c’est ton tour ! » Lance-t-elle à son chéri en revenant à sa place, tout en tournoyant sur elle-même au rythme de la chanson. Elle attrape un carton au hasard, vérifiant tout de même qu’il s’agit bien de l’un de Lys et lui tend, un immense sourire aux lèvres.


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MessageSujet: Re: La maison du bonheur [Maddy ♥] La maison du bonheur [Maddy ♥] 129196351Mar 23 Juin 2015 - 0:36

La maison du bonheur [Maddy ♥] Tumblr_m34jnzloIv1r7ifqv

Les joues de Maddy se colorent légèrement alors qu'elle grommelle « Très bien, très bien. » avant que ses doigts fébriles ne s'attaquent à ouvrir le carton qui attend sagement sur ses genoux. Je me sens un peu mal, d'un coup, de la pousser ainsi à faire quelque chose qui la met manifestement mal-à-l'aise. Est-ce trop tôt? Ce n'est pas parce qu'on emménage ensemble qu'on n'a plus le droit de garder quelques secrets... Mais Maddy a l'air d'avoir surmonté son appréhension, et je lui presse son épaule contre la mienne pour lui témoigner mon soutien.

Le dernier pan de carton s'ouvre... sur des posters des beatles! Je suis chanceux d'avoir une copine avec autant de bons goûts ; je suis moi aussi un grand fan du groupe. « Wow, comment t'as fait ça? C'est la classe! » je lâche, ébahi devant les posters animés. John gratte sa guitare, Paul replace sa mèche. Et c'est là que je remarque... les petits cœurs dessinés au stylo rose un peu partout par une Maddy adolescente. Je ne peux m'empêcher d'éclater de rire. « Oh non! Me dis pas que tu étais amoureuse de Lennon! Si c'est ça... je peux toujours me faire pousser les favoris et mettre des lunettes rondes » je la titille. Je sors ma baguette magique de ma poche et ensorcèle mes lunettes qui fondent instantanément puis s'agglutinent à nouveau, prenant la forme des lunettes du chanteur. Je les enfile et regarde ma Maddy. « Alors, j'suis beau comme ça? » je lui demande, narquois, en me passant ostensiblement la main dans les cheveux.

Maddy soulève la pile des posters avec une délicatesse redoublée, visiblement soucieuse de ne pas les abîmer. Je souris en coin. Dessous se trouvent la collection complète des disques des Beatles ainsi que celle de Célestina Moldubec et un tourne-disque. Je l'aide à sortir les disques du carton pendant qu'elle installe le tourne-disque sur le bar et le met à tourner. Un grésillement, puis la mélodie inonde l'air. Here comes the sun, des Beatles. Mes yeux et mon cœur se troublent, et je suis projeté quatre ans en arrière. Je me revois dans le parc de Poudlard, en train de chanter cette chanson à Maddy. Je m'en souviens comme si c'était hier. Elle était venue se retirer sur un rocher, à l'abri d'un arbre, rongée par l'anxiété quant à ses cheveux qui changeaient de couleur de manière intempestive. Après un long hiver, revenaient les beaux jours et elle avait décidé d'en profiter. Moi aussi. J'étais déjà amoureux d'elle, à l'époque, mais bien trop intimidé pour pouvoir le lui dire. J'avais essayé de lui remonter le moral de la seule façon que je connaissais: en la faisant rire et en lui chantant des chansons. Here comes the sun et I saw her standing there étaient dans le lot. Je m'étais même essayé à l'inviter au bal... ce qu'elle avait accepté pour mon plus grand bonheur. Soudain le visage timide de Maddy adolescente s'évanouit et laisse place à celui de la magnifique femme qu'elle est devenue. En quatre années son port s'est assuré, son corps s'est paré de jolies formes ; elle n'a cessé de croître en beauté de jour en jour, et mon amour pour elle également. Ses pupilles sont pourtant toujours aussi malicieuses, et son attitude toujours aussi fraîche. Et pourtant. Celle qui se tient devant n'est plus la fille dont je suis tombé amoureux. Celle-là n'est plus, seules quelques traces subsistent encore, dissimulées derrière la tenture rose de sa chevelure, au tréfonds de ses prunelles. Elle a éclos, depuis. Et j'aime celle qu'elle est devenue. Une femme forte qui se bat pour ce qu'elle estime juste. Une femme sensible, prête à consacrer sa vie pour ceux dans le besoin. Je me trouble, tout ému par la réalisation à la fois brutale et délicieuse qu'elle aussi, cette sublime créature sur laquelle je n'ai aucun droit et que je n'ai rien fait pour mériter, m'aime. Aussi improbable, inexplicable, mystérieux que cela puisse paraître. Et c'est la plus belle sensation qu'il m'est donné de ressentir. Secrètement je remercie le ciel d'avoir connu Maddy alors qu'elle était encore jeune et fragile, sinon jamais je n'aurais trouvé le courage de lui avouer mes sentiments... « Tu te souviens? » je murmure. Je n'ai pas besoin de préciser de quoi je parle. Elle lit dans mon cœur.

Ma chérie plie le carton désormais vide puis revient vers moi, un sourire triomphant aux lèvres : « Je crois que c'est ton tour ! » tout en me tendant un de mes paquets. Je ne peux réprimer une grimace puis m'empare précautionneusement du carton. Maintenant que celui-ci trône sur mes genoux, je m'en méfie comme s'il contenait une bombe... Je lance un regard à Maddy, plein de compréhension pour sa précédente réaction. Qu'est-ce que mes parents ont bien pu empaqueter là-dedans? Je commence à détacher le scotch avec bien plus de précaution qu'il n'en faut, retardant le plus possible le moment fatidique. Mais il vient quand même. Après avoir soufflé un bon coup, j'ouvre le dernier pan du carton et ai la surprise de découvrir un album photo de mes tendres années. Je tourne quelques pages et tombe sur une photo de moi à quatre ans à peine, assis tout fier sur le piano familial. « Encore un peu et je ferai comme Toulouse dans les Aristochats! » je lance en rigolant. Petit haussement de sourcil de la part de Maddy. Ne sachant pas si elle connaît ce film moldu ou non, j'explique : « C'est un dessin animé avec des chats... Et l'un d'eux jouent au piano avec les pattes pleines de peinture... » Bon, dit comme ça, ça n'a pas l'air si bien... Pourtant ça l'est! Tout à coup soucieux de me sauver la face, j'ajoute précipitamment : « Je l'ai vu avec ma sœur... » Ma sœur ayant trois ans, ça paraît une bonne excuse, non? Mais je ne suis pas pour autant certain que Maddy soit dupe... Car après tout ce temps passé ensemble, c'est qu'elle commence à me connaître! Et elle doit bien savoir que regarder des émissions pour enfants, c'est tout à fait mon genre...
Je reprends mon feuilletage et ouvre à une page remplies de photo de moi pataugeant dans mon bain, nu comme un verre, hilare, et les cheveux plein de mousse. Je m'empresse de mettre une main sur les yeux de Maddy en plaisantant : « Regarde pas, c'est pas de ton âge! » Alors que ma chérie se dégage doucement de ma main, je jette un coup d’œil à ce qui se trouve sous l'album dans le carton: un paquet de lettres. Je me demande bien ce que... nooooon! Je referme d'un coup le rabat, mais trop tard. Maddy a réussi à s'emparer d'une des lettres et la sort déjà pour la lire. « Rends-moi ça, ma chérie ! » je supplie en tendant une main vers elle, qui ne se referme malheureusement que sur du vide. Mes épaules s'affaissent, et c'est tout penaud que je regarde Maddy parcourir des yeux... une des mes lettres au Père Noël !

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MessageSujet: Re: La maison du bonheur [Maddy ♥] La maison du bonheur [Maddy ♥] 129196351Mar 23 Juin 2015 - 19:41

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“LE FOYER C'EST LE ROYAUME DES ILLUSIONS, LA SOURCE DES RÊVES DE BONHEUR.”

Les chansons des Beatles s’enchaînent les unes après les autres, faisant remonter chez les jeunes amoureux d’innombrables souvenirs. « Tu te souviens ? » chuchote-t-il, tandis que Maddy acquiesce d’un hochement de tête. Retirant les lunettes du nez de Lysander, elle blottit sa tête contre l’épaule de son chéri, profitant de ce moment d’intimité comme s’il s’agissait du dernier. « Oublie les lunettes de Lenon, d’accord ? Tu ne lui arrive pas à la cheville ! » Annonce-t-elle alors en riant, en dépliant l’un des posters dévoilant le plus beau profil de son idole, avant de se rassoir en tailleur, juste devant le canapé.

Trépignant d’impatience devant un Lysander visiblement anxieux face à son carton inconnu, la métamorphomage vide sa tasse de thé d’une traite, curieuse de connaître les secrets de ce mystérieux paquet.  C’est finalement l’air rassuré que Lys sort un vieil album photo, à l’intérieur duquel est résumée sa vie entière, telle une frise chronologique dans un livre d’histoire. « Je crois que je ne m’habituerai jamais aux photos immobiles. Tu voudras qu’on les anime ? » Demande-t-elle alors, avide de voir le jeune Lysander se dandiner sur sa balançoire et sur le piano de ses parents. « J’avais tords en fait ! C’est John Lenon qui ne t’arrive pas à la cheville ! » Annonce-t-elle soudain en riant, avant de déposer un tendre baiser sur la joue de son amour, qui s’extasie déjà, se vantant de ressembler à.. Toulouse, des Aristo-quoi ? Haussant les sourcils face à cette étrange comparaison, Maddy tente de se remémorer l’air de rien si ce Toulouse lui est familier. Néanmoins, mis-à-part, Toulouse Lautrec ou Toulouse, la  fameuse ville française, rien ne lui vient à l’esprit. Par chance, Lysander, connaissant parfaitement chacune des mimiques de l’étudiante métamorphomage, s’empresse de lui expliquer qu’il s’agit d’un dessin animé moldu, qu’il a soit disant regardé en compagnie de sa petite sœur. « Avec ta sœur, vraiment ? » Répète-t-elle en souriant, son regard malicieux plongé dans le sien. « J’ai du mal à te croire ! Cela dit, j’aimerai beaucoup le voir, ce dessin animé. » Ajoute-t-elle, toujours de son air espiègle.

Observant une nouvelle fois leur « chez-eux », la jeune femme réalise que les origines moldues de Lysander sont bien trop peu représentées. Et, au vu de la richesse de leur relation et de l’entende de leur famille, Maddy trouve cela un peu triste. D’autant que les parents de Lys risquent fortement de se sentir désorientés dans un environnement totalement sorcier. Mais, alors qu’elle se demande s’il ne serait pas intéressant d’acheter une télévision, ainsi qu’un téléphone, Eli tourne les pages de l’album, masquant soudain la vue de sa douce, avant même qu’elle n’ai pu aborder le sujet de la télé. « Regarde pas, c’est pas de ton âge ! » Lance-t-il en maintenant ses mains sur les paupières de Maddy qui, curieuse, tente de se dégager, parvenant enfin à observer le bébé Lysander barbotant dans la baignoire. « Ouuuh, mais quel corps d’athlète ! » S’extasie-t-elle en pinçant doucement le ventre de son chéri, remarquant au même moment tout un tas de lettres dans le fond du carton. « Qu’est-ce que c’est ? » Demande-t-elle en en attrapant une, sans attendre de réponse. « Cher papa Noël ! » Lit-elle à voix haute, en lançant un regard en coin à son amoureux. Parcourant la lettre des yeux, elle s’aperçoit qu’un enfant moldu ne demande pas les mêmes jouets que les sorciers, mais au final, c’est le même bonhomme en rouge qu’ils contactent au moment de Noël. « Ne prend pas cet air, je lui ai écris aussi ! » Le rassure-t-elle en rangeant la lettre à sa place.

« On pourrait ranger nos albums photos ici. » Propose-t-elle en déposant celui de Lysander dans la bibliothèque située le long du mur, à gauche du canapé. Il faut avouer que Maddy aurait beaucoup apprécié pouvoir admirer encore un peu le Lysander d’antan dans ses costumes d’Halloween, devant son gâteau d’anniversaire ou à la fête de l’école, mais l’heure tourne et les montagnes de cartons semblent toujours aussi impressionnantes. Apercevant une boite comportant son prénom, la jeune femme s’empresse de l’attraper, et regagne de nouveau sa place aux côtés de son homme. « Je me demande ce qu’il y a dedans. » Marmonne-t-elle, surprise qu’un paquet aussi imposant soit si léger. Peut-être s’agit-il de ses cours ? Après tout, les parchemins ne pèsent pas si lourds… Quoique, une pile de parchemins relatant sept années de devoirs et de leçons ça fini par peser son poids ! Sans compter que, dans ses souvenirs, Maddy avait rangé ses parchemins avec les livres correspondants –à l’exception, bien sûr, des manuels de potions et de botanique, conservés précieusement à portée de main.

Prise d’un élan de motivation (après tout, ils ne vont tout de même pas passer trois ans à vider ces fichus cartons !), l’étudiante médicomage arrache le ruban d’adhésif aussi vite qu’un pansement et c’est avec une émotion certaine qu’elle redécouvre ses vêtements de petite fille, conservés toutes ses années par des parents nostalgiques. « Tu crois qu’ils veulent nous faire passer un message avec toutes ces affaires d’enfants ? » Demande-t-elle, un sourire en coin, mi-amusée, mi-gênée. Sortant chaque vêtement avec délicatesse, elle se remémore tout un tas de souvenirs, maintenus dans sa mémoire durant toutes ces années par des photos prisent à chaque évènement marquant de sa vie. « J’avais cette salopette quand j’étais en vacances à Lille, chez mes grands-parents ! Les plus belles vacances de toute ma vie ! » Cet été là, mamie Chantal lui avait appris à faire de la confiture de cerises ; et c’est avec son papy Jacques, qu’elle avait appris à cueillir les légumes dans le potager, entrainant la naissance de ses amours pour la botanique.
« Mes parents sont adorables, mais je ne suis pas sûre qu’on ait franchement la place ici pour ce genre d’objets superflus… Tu penses que ça plairait à Sally ? » Demande-t-elle, convaincue que la petite sœur de Lys en ferait un meilleur usage qu’eux.


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MessageSujet: Re: La maison du bonheur [Maddy ♥] La maison du bonheur [Maddy ♥] 129196351Dim 5 Juil 2015 - 15:09

Maddy me retire les lunettes du nez et me lance « Oublie les lunettes de Lennon, d’accord ? Tu ne lui arrives pas à la cheville ! » Je réagis en mimant un air offusqué. Même si, au fond, la comparaison n'est même pas à faire. Tandis que John est un chanteur incomparable à renommée internationale, je suis... je suis quoi, d'ailleurs, bonne question ? Je tente désespérément de percer dans le domaine de la musique... Je ne demande pas le succès de Lennon, loin de là, mais rien que pouvoir vivre de ma musique, je serais satisfait.

Alors que Maddy, la tête posée sur mon épaule, parcourt des yeux mes anciennes photos, elle commente « Je crois que je ne m’habituerai jamais aux photos immobiles. Tu voudras qu’on les anime ? » J'allais répondre que oui, jusqu'à ce que mon regard tombe sur une photo de moi, m'appuyant nonchalamment sur un râteau. Lorsque j'étais petit, j'aimais beaucoup aider ma maman au jardin. C'était son occupation favorite, de jardiner. Sauf que moi, je l'aidais peut-être cinq minutes, et ensuite je faisais joujou avec tous les outils, creusant par exemple des trous dans le jardin pour aller à la chasse à la taupe – ce qui n'enchantait pas ma maman, soit dit en passant. Et je me souviens de l'instant qui a suivi cette photo. Je tentais de reproduire la chorégraphie dans Singing in the rain – encore un film moldu –, me servant du râteau en place de parapluie. Chorégraphie parée de ridicule qui s'est terminée en... vol de râteau et fesses par terre. Heureusement que l'outil ne m'était pas retombé dessus, sinon je serais resté cloué au sol... au sens propre. Ayant cela à l'esprit, je me dis que finalement, ce serait tout aussi bien que ces photos restent sagement immobiles, m'épargnant quelques onces de honte en plus. « Tu crois que c'est vraiment une bonne idée ? » je lui demande, incertain.

Alors que je fais la comparaison de ma propre photo avec Toulouse, Maddy réplique, un sourire taquin affiché sur son visage : « Avec ta sœur, vraiment ? J’ai du mal à te croire ! Cela dit, j’aimerai beaucoup le voir, ce dessin animé. » J'ai vraiment la meilleure des copines. Tout content, j'en oublie que j'avais essayé de lui faire croire que je n'avais pas vu le dessin animé en question par moi-même et enchaîne, tout excité : « Alors, la prochaine fois qu'on va en visite chez mes parents, je te le montre ! Tu verras, il est génial ! Surtout le moment où... » J'allais lui faire part du moment où retentit la mélodie célèbre Tout le monde veut devenir un cat mais je remarque son air espiègle, l'air de dire "je t'ai bien eu". Je me reprends alors, me racle la gorge, et ajoute : « Enfin il est bien pour un dessin animé pour enfants... » Comment ça, pas crédible ?

Une fois l'album parcouru en diagonale – c'est qu'on doit quand même ranger cet appartement, et c'est pas en perdant du temps de la sorte que l'on va y arriver – je tombe sur mes lettres au Papa Noël. Indifférente à mon visage rougi de honte, Maddy en lit une. Cher Papa Noël. Vu que j'étais très sage cette année (c'est pas vrai mais paraît que tu vas pas me donner de cadeaux sinon, et moi j'aime bien les cadeaux, alors on va faire comme si. Ce sera notre secret d'accord ?), j'aimerais un petit train en métal sur des rails que je puisse avancer. Comme Papa tu vois. Un train qui fait tchou tchou comme ça avec plein de fumée. En vrai j'en aimerais bien un grand. Où je pourrais monter dedans tu vois. Je sais pas si ça existe, mais bon tu as réussi à trouver un traîneau avec des rennes qui volent alors pourquoi pas. Et puis s'il pouvait se conduire tout seul ce serait bien aussi, parce que je sais pas conduire, je suis encore petit. Paraît que c'est dur, de conduire. Je sais pas, moi. Tout ce que je sais, c'est qu'il fait beaucoup trop chaud dans le train à Papa. Oui parce qu'il m'emmène avec lui parfois. Mais avec le charbon dans le four et tout et tout, il fait chaud tu vois. Et moi j'aime bien quand il fait un peu plus moins chaud, tu vois. Donc voilà. J'aimerais un gros gros train qui fait de la fumée mais qui soit pas trop chaud. Et puis je dis s'il-te-plaît mon Papa Noël chéri. C'est le mot magique. A bientôt dans la cheminée !
Ça me fait sourire. J'étais quand même un drôle d'oiseau, petit – encore ? Ce qui est marrant, c'est que j'avais écrit tout ça bien avant de connaître l'existence du Poudlard Express... Si j'avais su...
Maddy s'empare de mon album et le range sur une étagère, qu'elle déclare consacrée à nos albums photos. J'aime bien l'idée. Avoir mes souvenirs entremêlés à ceux de ma chérie. Recomposer notre histoire, notre histoire à nous. J'aurais bien aimé la connaître enfant. Je pense qu'on se serait bien entendus. J'aurais aimé partager mes fraises des bois avec elle, lui dessiner une moustache au feutre sur le visage, jouer au chevalier et à la princesse... Mais le sort en avait décidé autrement et je ne m'en plains pas. J'ai rencontré ma belle quand il était temps que je la rencontre. Chaque chose a sa place, son temps, sa raison. C'est ce qui fait que cela marche si bien entre nous.

C'est pourquoi, alors que Maddy déballe son prochain paquet contenant ses habits de petite fille, je tique. « Tu crois qu’ils veulent nous faire passer un message avec toutes ces affaires d’enfants ? » J'ai un rire nerveux. Des enfants ? Maintenant ? Alors qu'on vient d'emménager ? J'aime pas beaucoup ça. Pas que je n'aime pas les enfants, au contraire. Je les adore, c'est pour ça que je compose de la musique pour eux. Mais les enfants des autres. Mais les miens ? J'ai déjà du mal à me gérer tout seul, je suis un grand enfant moi-même. Alors un autre ? Je ne sais pas comment je gérerais cela... J'y ai pensé, évidemment, d'avoir des enfants avec Maddy. Un jour. Quand on sera marié. Et que je serais devenu responsable. Mais plus les années passent, et plus je me dis que cette dernière chose ne viendra jamais. Mon Papa m'avait dit que l'on ne devenait responsable que lorsqu'on n'avait plus le choix de faire autrement. Peut-être a-t-il raison. Peut-être que si Maddy attendait un enfant je deviendrais tout à coup adulte, qui sait ? « J’avais cette salopette quand j’étais en vacances à Lille, chez mes grands-parents ! Les plus belles vacances de toute ma vie ! » poursuit ma chérie en admirant une de ses tenues, toute l'émotion contenue dans ses yeux. Cette réflexion me tire de mes pensées pour me plonger dans une autre. Maddy et moi, nous ne sommes jamais partis en vacances rien que tous les deux. On passait nos étés soit dans le cadre de Poudlard où l'on pouvait se voir, soit à la maison en se rendant visite de temps en temps. Mais des vacances à nous et rien qu'à nous, on en n'a pas encore faites. « Vraiment ? Il va falloir remédier à ça, alors ! » je réponds en lui adressant un clin d’œil puis en déposant un léger baiser sur ses lèvres. Ce ne sera pas pour tout de suite, bien sûr. Il nous faudra mettre de l'argent de côté pour partir, et avec le récent investissement de l'appartement qui nous a fait des trous dans les poches, on devra attendre un peu. Mais on a toute la vie devant nous, alors, autant profiter de l'instant.

« Mes parents sont adorables, mais je ne suis pas sûre qu’on ait franchement la place ici pour ce genre d’objets superflus… Tu penses que ça plairait à Sally ? » s'enquiert Maddy en repliant sa salopette. « Ah ça clairement ! » je dis en imaginant déjà ma petite sœur dans ces tenues, gambadant dans l'herbe haute et ses tresses volant au vent. « Mais tu serais vraiment prête à les lui laisser ? » je continue, anxieux. Je n'ai pas envie que ma belle fasse un sacrifice qu'elle n'est pas prête à payer sous prétexte de manque de place. Je n'ai pas envie non plus de voir le cœur de mon amoureuse se briser lorsque ma sœur aura fait une énorme tache de confiture à la fraise sur sa robe préférée ou des trous aux genoux de son collant fétiche...

Pendant ce temps, je coupe le scotch de mon prochain carton qui s'avère contenir mes propres habits. De ma taille actuelle en revanche. Dans le lot, mon ancien uniforme de Poudlard et... mes caleçons Mickey. Ouch. Je réalise que maintenant que je partage de plus en plus la vie de Maddy, je ne peux plus me permettre de mettre n'importe quoi... « Euh... tu m'aiderais à faire le tri là-dedans ? » je demande à ma belle en tentant d'enfiler une veste qui était visiblement trop petite pour moi mais que j'avais gardée en me disant que boaf, personne n'y verra rien... Qu'est-ce que je disais avant ? Que je n'étais pas responsable ? En voilà la plus belle preuve...

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MessageSujet: Re: La maison du bonheur [Maddy ♥] La maison du bonheur [Maddy ♥] 129196351Mar 7 Juil 2015 - 18:17

La maison du bonheur

“LE FOYER C'EST LE ROYAUME DES ILLUSIONS, LA SOURCE DES RÊVES DE BONHEUR.”

En affirmant à Lysander que ses plus belles vacances se sont déroulées en France, lors d’un séjour chez ses grands-parents, Maddy prend conscience que tous deux n’ont jamais vraiment eu l’occasion de s’organiser des vacances dignes de ce nom. Et, visiblement, son copain se fait la même remarque, puisqu’il décide qu’il faut remédier à cela. Néanmoins, si l’argent est un problème majeur dans la planification d’un séjour estival, le temps a également sa part de responsabilité. En effet, interne au sein de l’hôpital Sainte Mangouste, l’étudiante médicomage ne peut se permettre de prendre des vacances à sa guise. Et, autant dire qu’il en est de même pour Lysander qui, en tant qu’employé dans un pub, n’a que très peu de chance de pouvoir poser des congés en été, alors qu’il s’agit de la saison la plus rentable d’un point de vu touristique. Ne s’éternisant donc pas sur le sujet, Maddy confirme à son chéri qu’elle accepte avec joie de léguer tous ses vêtements à Sally. Donner une seconde vie à ces souvenirs d’enfance ne fait que la réjouir davantage. « Je suis totalement prête ! J’aime autant ça que de les laisser s’entasser dans un carton ». Attrapant sa baguette magique, une plume et un morceau de parchemin, la jeune femme dépose un message sur le carton avant de le faire transplaner directement dans le salon de sa belle famille (en croisant les doigts pour qu’il soit désert, sans quoi Madame Dawson risque de faire une crise cardiaque en voyant le carton surgir de nulle part).

« Euh… tu m’aideras à faire le tri là-dedans ? » Demande alors Lys qui a profité de l’expédition du carton pour en ouvrir un nouveau. « Ouuhhh, mais c’est a-do-ra-ble ça ! » Lance Maddy en attrapant un caleçon Mickey, sans pouvoir retenir un fou rire. « Tu m’avais caché ça ! » Ajoute-t-elle, ne se rappelant pas avoir déjà aperçu ces chefs-d’œuvre sur les fesses de son amoureux. « Tu en gardes un en souvenir ? » Propose-t-elle d’un air malicieux en rangeant les autres dans le carton. « Par contre, ce serait beaucoup trop dommage de virer cette veste. Il doit y avoir un moyen de l’agrandir. » Marmonne-t-elle songeuse, en plongeant son regard dans le fond de la boite. Et, bien entendu, il est inconcevable de jeter l’uniforme de Poudlard. Récupérant ce dernier, elle continue le tri dans les vêtements d’Eli, lui lançant un regard d’elfe battu à chaque fois qu’elle souhaite jeter une pièce guère à son gout.

« Tu sais, je repense aux vacances. » Annonce-t-elle soudain après un petit moment. « On n’a pas les moyens de partir pour de vrai cette année, mais on pourrait s’organiser un weekend en France chez ma famille l’été prochain* ! » Propose-t-elle en rangeant les dernières affaires dans le carton de Lys qu’elle déplace dans l’entrée afin de le descendre aux ordures. « Bien sûr, il faut que je vois avec le Docteur Wadge, qu’on ne décide pas de partir un weekend alors que je suis de garde, mais je pense que ça peut être envisageable, non ? » Ajoute-t-elle en retournant dans le salon.

Découragée par toute cette pile de cartons, elle en attrape un nouveau qu’elle dépose devant Lys, puis un second qu’elle apporte avec elle. « On ira peut-être plus vite si on les ouvre deux par deux, t’en dis quoi ? » Interroge-t-elle en déballant sa boite, sa chevelure ayant pris une teinte grisâtre de fatigue. De la vaisselle. Pratique ; au moins tout cela pourra être rangé directement dans les placards : de quoi gagner réellement de la place. S’affairant au rangement, Maddy déplace son carton dans la cuisine, disposant les assiettes et les verres dans les rangements prévus à cet effet. Un léger sourire vient orner ses lèvres : toute cette vaisselle champêtre, récupérée à droite à gauche, chez les parents, grands-parents et oncles et tantes donne un petit côté vintage à leur appartement. Néanmoins, bien que toute cette récup’ ait un petit côté familial et cocooning, la métamorphomage songe qu’il faudra rapidement acheter un nouveau service assorti dès qu’ils auront le budget nécessaire. Bien, un nouveau carton de vide. Lâchant un soupir de satisfaction, Maddy se lance dans le déballage de nouvelles affaires : serviettes de bain et draps sont les prochains sur la liste. « Waw ! Par Merlin, j’avais oublié qu’on a aussi la chambre et la salle de bain à installer ! » Marmonne-t-elle en découvrant le linge de maison. « C’est quoi dans le tien ? » Ajoute-t-elle en sortant les draps de la boite.

Filant un instant dans leur chambre, l’étudiante médicomage s’accorde cinq-dix minutes pour faire le lit (en enjambant le bazar comme elle le peut), tandis que Lys s’occupe de son propre carton. Puis, continuant dans son élan, elle se dirige dans la salle de bain où elle dépose les serviettes de toilette.

« Voilà, voilà ! » Chantonne-t-elle en retournant dans le salon. Regard à la pendule : dix-huit heures trente. Ca ne fait plus aucun doute : ils sont bien partis pour y passer la nuit…  « Je vais faire du café. Beaucoup de café. Et quand on sera trop fatigués je nous poserai des perfusions de caféine ! » Plaisante-t-elle en traînant des pieds jusque dans la cuisine, où elle prépare un café bien noir, histoire de les garder réveillés un bon moment.
Attendant que le café coule, et prise d’un manque de motivation certain, elle rejoint Lysander et s’installe littéralement sur lui pour profiter d’un petit moment dans ses bras. Jouant avec les boucles brunes de ses cheveux, elle l’embrasse tendrement, avant d’enfouir son visage dans le cou de son chéri. « Je suis tellement heureuse. » Murmure-t-elle dans le creux de son oreille. « Fatiguée, mais heureuse. » S’ils n’avaient pas autant de travail, elle lui aurait très certainement demandé de lui montrer son caleçon Mickey, mais ce n’est pas vraiment le moment pour cela… « Je crois que le café est prêt. Mais je veux pas bouger de là. »

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MessageSujet: Re: La maison du bonheur [Maddy ♥] La maison du bonheur [Maddy ♥] 129196351Mer 22 Juil 2015 - 21:43

« Je suis totalement prête ! J’aime autant ça que de les laisser s’entasser dans un carton. » Joignant le geste à la parole, ma chérie referme le carton contenant ses habits de petite fille. Je vois d'ici ma petite sœur sauter de joie en découvrant le tout beau paquet de sa Sissy. Oui, ma sœur appelle Maddy Sissy, et je ne sais pas trop pourquoi. Sûrement un mélange entre son nom et Sister... En tout cas les deux filles s'entendent à merveille, et l'idée de la réaction de ma petite sœur me fait sourire. Ma copine trace le point final de son petit mot puis fait transplaner le tout... chez mes parents. De quoi leur faire un choc s'ils sont dans les parages, ça c'est certain! Mon sourire s'élargit encore un peu.

Alors que je joue les mannequins pour ma chérie - en réalité pour déterminer quoi garder - elle jette un oeil dans mon carton et découvre... mes caleçons Mickey ! La honte ! Elle en attrape un et est prise d'un fou rire incontrôlable. Je ne peux pas lui en vouloir, et bientôt mon rire se joint au sien. « Ouuhhh, mais c’est a-do-ra-ble ça ! Tu m’avais caché ça ! » se moque-t-elle gentiment. A moi de répondre : « Et tu comprends pourquoi ! » Ça m'aurait sincèrement étonné si j'avais pu la faire tomber sous mon charme affublé de la sorte ; j'avais donc pris mes précautions ! Elle en conserve tout de même un en souvenir puis replie les autres et les range dans le carton qui finira sa course aux oubliettes. Relevant la tête juste à temps pour me voir galérer pour enfiler une veste trop petite, elle commente : « Par contre, ce serait beaucoup trop dommage de virer cette veste. Il doit y avoir un moyen de l’agrandir. » Evidemment. C'est fou, même après toutes ces années passées à Poudlard, la magie n'est toujours pas devenue pour moi une habitude, la réponse simple à tout. Mes racines moldues sont bien trop ancrées en moi pour que je pense dès l'abord à recourir à la magie. Dans ma vie de tous les jours, la présence de la magie se limite au transplanage jusqu'au travail - parce qu'il n'y a quand même pas à dire, c'est fichtrement pratique ! - et au vocabulaire que j'emploie dans mes chansons  - quoique, on parle aussi de dragons et de trolls dans les chansons pour enfants moldus. Ah, si, encore une chose. Ma Maddy. Car chaque instant que je passe auprès d'elle est magique.
« Oui mais je te laisserai faire, alors. Car avec moi il y a bien des chances que cette veste se change en haillons d'Elfe de Maison ! » La magie n'a jamais fait partie intégrante de moi, et ayant été plutôt distrait en cours à Poudlard, je n'ai jamais vraiment bien maîtrisé les sortilèges. Au contraire de ma chérie qui a brillé tout au long de sa scolarité au château et continue de même dans ses études.

A tous les deux, on continue de séparer le jetable du conservable, et, ne levant pas la tête de son affaire, Maddy déclare : « Tu sais, je repense aux vacances. On n’a pas les moyens de partir pour de vrai cette année, mais on pourrait s’organiser un weekend en France chez ma famille l’été prochain ! » Cette idée me ravit. N'ayant jamais beaucoup voyagé avec mes parents et encore moins en France, je me réjouis à l'idée de découvrir cela avec ma belle et tendre. Et je pourrais par la même occasion rencontrer une portion plus large de sa famille, ce qui me fait d'autant plus plaisir. Savoir que ma Maddy m'aime au point de tout partager avec moi, cela me remplit d'un sentiment sans égal. Je n'ai jamais douté que l'on aurait un futur ensemble, mais en voir les fruits m'émeut au plus haut point. « J'en suis enchanté ! » je tentai de prononcer en Français avec un accent à couper au couteau.

Maddy suggère alors d'ouvrir plusieurs paquets à la fois afin de gagner du temps. Car il est vrai qu'en jetant un regard à la ronde, je m'aperçois que les piles de carton ne descendent pas assez vite à mon goût... Alors qu'elle est déjà en train de faire notre lit, elle crie dans ma direction : « C’est quoi dans le tien ? » J'ouvre le dernier pan du carton en question et plonge à moitié ma tête dedans afin de lui répondre : « Des poêles et des casseroles avec un petit mot de maman qui espère que tu sauras mieux t'en servir que moi !  » je rigole. Je réprime un grognement au moment de soulever le tout - c'est que c'est lourd, toute cette ferraille ! - et contourne le bar pour aller ranger les ustensiles en question. Indécis, je lance tout haut à l'intention de ma bien-aimée : « Si je les mets dans le placard en bas à droite, ça te va ?  » Je m'affaire au rangement et c'est alors que je réalise qu'avec tout le boucan que je suis en train de faire, je n'entendrais sûrement pas la réponse de Maddy...

Je retourne alors au salon au même moment que Maddy qui revenait de la salle de bain, s'écriant : « Je vais faire du café. Beaucoup de café. Et quand on sera trop fatigués je nous poserai des perfusions de caféine ! » Je ne peux m'empêcher de rire jusqu'à celui-ci s'étrangle dans ma gorge alors que je jette un œil à la pendule. Déjà dix-huit heures trente ! Si on n'y passe pas la nuit, c'est qu'on se sera endormis dans les cartons... Je m'assieds donc en tailleur par terre afin d'ouvrir un nouveau paquet lorsqu'un autre paquet prend sa place sur mes genoux. Ma chérie. Elle vrille ses magnifiques prunelles vertes dans les miennes et ses mains fourragent mes cheveux, enroulant quelques-unes de mes boucles autour de son index. Ce n'est pas comme ça qu'on ira plus vite, je réalise, mais cette pensée s'envole aussi vite qu'elle est venue. Plus rien d'autre n'a d'importance que ce sourire qui m'est adressé, la douce chaleur de son corps contre le mien. Je rends son baiser à ma belle, et mon cœur cogne si fort dans ma poitrine que j'en ai presque mal. « Je suis tellement heureuse. Fatiguée, mais heureuse. » murmure-t-elle de sa voix douce dans le creux de mon oreille. Son souffle si proche me donne la chair de poule. Je réprime l'envie soudaine de l'emmener tester si elle a bien le lit... Ce n'est pas sage, je me dis. Alors de ma main je coince une mèche de ses cheveux derrière son oreille puis lui caresse tendrement la joue. « Je suis heureux aussi. Le plus heureux des hommes. » Et je le pense. Je la regarde et je me demande comment les autres hommes qui la croisent ne voient pas tout ce que je vois en elle. Toute sa beauté, sa bonté, son humour, sa douceur. Ma mère m'a toujours dit que la perfection n'était pas de ce monde, et pourtant je la regarde dans les yeux. Et je ne comprends pas. Je ne comprends toujours pas. Il y a des jours où j'accepte simplement la situation, mais il y a aussi des courts instants où je m'interroge : qu'est-ce une femme comme elle fait avec un mec comme moi ? Je ne comprendrai sûrement jamais, cela fait partie des beaux mystères de l'amour. « Tu ne me quitteras pas, dis ? » je demande dans un souffle. Il paraît que l'on ne réalise que l'on ne tient à quelque chose que l'au moment où on nous l'enlève. Sauf que chaque fibre de mon être est déjà consciente à quel point je tiens à Maddy. Je ne peux donc pas m'imaginer à quel point ça ferait mal si on me l'enlevait...

Le bruit de la machine à café s'interrompt, mais je ne bouge pas, bien trop désireux de ne pas mettre fin à cet instant. Après quelques secondes cependant, ma chérie annonce à contre cœur : « Je crois que le café est prêt. Mais je veux pas bouger de là. » Ne m'en parle pas... Pourtant, je me redresse. Mais avec Maddy toujours dans mes bras. « Le carrosse de Madame est avancé ! » je lance en blaguant tout en la portant jusqu'à la cuisine. Arrivé à destination, je la pose délicatement assise sur le bar puis me tourne vers la machine. « Un sucre et un nuage de lait, c'est bien ça ? » je demande à ma chérie en lui tendant sa tasse. J'ajoute deux sucres à la mienne puis remue un coup. Je me dirige vers ma bien-aimée toujours assise sur le bar puis écarte doucement ses genoux pour me mettre bien en face d'elle, mon regard accrochant le sien. « A nous deux, et à notre nouveau chez-nous. » je dis en levant ma tasse, déjà tout excité à l'idée de tous les souvenirs que vont héberger ces quatre murs. Rien qu'elle et moi. Je savoure l'idée tout autant que le café.


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MessageSujet: Re: La maison du bonheur [Maddy ♥] La maison du bonheur [Maddy ♥] 129196351Ven 24 Juil 2015 - 20:07

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“LE FOYER C'EST LE ROYAUME DES ILLUSIONS, LA SOURCE DES RÊVES DE BONHEUR.”

Installée sur les genoux de Lysander, Maddy plonge un instant son regard dans le sien, puis embrasse de nouveau son petit ami. Toute trace de motivation semble s’être échappée son corps. « Tu ne me quitteras pas, dis ? » Demande-t-il alors, à sa plus grande surprise. Sentant son cœur se serrer de douleur suite à cette question, la métamorphomage caresse la joue de son copain avec tendresse. « Jamais. » Promet-elle en resserrant son étreinte. « Je t’aime. » Murmure-t-elle simplement. Ces simples mots, lorsqu’ils sont sincères, peuvent, pour ainsi dire, panser bien des maux. Et autant dire que Lys n’a pas de doutes à avoir concernant la sincérité de Maddy vis-à-vis de ses sentiments.
Annonçant d’une voix lasse que le café est prêt, la jeune femme tente de rassembler les dernières pointes de courage présentes en elle afin de se lever, mais cela semble être peine perdue.  « Le carrosse de Madame est avancé ! » Annonce alors Eli qui, en tant qu’homme de la maison, se sent le devoir de porter sur ses épaules le lourd fardeau du courage. Riant aux éclats devant cette annonce, l’étudiante médicomage réalise la chance qu’elle a de l’avoir, et à quel point elle l’aime. Ce lien complice et fusionnel qui les uni est une véritable force dans leur couple. Il semblerait qu’ils en aient fait tout un mode de vie : une vie sans prise de tête, vécue au jour le jour et surtout, surtout, avec une énorme dose d’amour et d’humour. Après tout, l’amour parfait n’est peut-être pas un mythe, finalement.

Tandis que Lysander achève la préparation du café qui les maintiendra éveillés durant les cinq ou six prochaines heures, Maddy admire leur nouvelle cuisine... Ce qui lui fait réaliser qu’ils n’ont rien à manger pour le diner. Leur vie d’adultes commence à peine, et voilà qu’ils sont déjà mal organisés. Néanmoins, il ne s’agit que de leur première soirée à deux et, avec l’installation de l’appartement et le tri des cartons, il parait normal qu’ils aient zappé le repas. C’est du moins l’excuse qu’elle leur trouve, histoire de se prouver à elle-même que si, ils sont prêts à vivre comme des grands. « A nous deux, et à notre nouveau chez-nous. » Adressant un sourire à son chéri, Maddy cogne délicatement sa tasse dans la sienne afin de trinquer à leur bonheur. « A nous ! »
Descendant de son piédestal qu’est le bar, la jeune femme ouvre tous les placards, observant le rangement qu’à fait Lysander des poêles et casseroles. « C’est parfait ici. Et là on mettra les ingrédients pour les potions. Ici, la nourriture. » Annonce-t-elle en déplaçant ça et là quelques objets, dont la bouilloire et les ustensiles de cuisine. « D’ailleurs, on n’a rien pour ce soir. On se commandera une pizza ? » Propose-t-elle, parce que, mine de rien, après tout ce rangement, ils méritent bien un petit plaisir. Malgré tout, il est urgent qu’ils s’occupent des courses dès demain s’ils ne veulent pas mourir de faim d’ici peu de temps… Vidant sa tasse de café d’une traite, elle s’approche du tourne-disque, et relance l’album des Beatles, espérant que cela la remotivera un peu.

Retrouvant une once d’énergie, Maddy s’adonne à l’ouverture d’un tout nouveau carton. Long d’un peu moins de deux mètres, il prend une place phénoménale dans le salon. Haussant les sourcils devant une pièce si imposante, la jeune femme déballe le tout avec précipitation et ne peut retenir un « oh » de surprise devant la découverte du transat. « Eh bah ! Heureusement qu’on a un balcon. Je ne sais pas ce qu’on aurait fait de ça sinon ! » Lance-t-elle, légèrement amusée, avant de faire léviter l’objet jusqu’à l’extérieur. « Ça va être quoi la prochaine surprise ? Un bus ? Nos parents ont cru qu’on emménageait dans un palace, je crois ! » La pauvre n’aurait pas cru si bien dire… En effet, lorsqu’elle déballe le carton suivant, elle manque de s’étrangler en découvrant l’énorme télévision et le magnétoscope offerts par la famille Dawson. « Waw. Alors là, je m’attendais à tout, mais pas à ça ! Au moins on pourra regarder les Aristochats ! » Se réjouit-elle, bien qu’elle s’aperçoit que l’appartement n’est guère assez grand pour recevoir toutes ces choses superflues. « Bon, je crois que j’ai une idée ! » Annonce-t-elle alors en filant de nouveau dans la chambre. Ouvrant le placard mural servant d’armoire, elle sort sa baguette et, se concentrant au maximum, lance un sort d’agrandissement à l’intérieur, comme elle l’avait fait dans sa chambre d’étudiante.
« Voilà » lance-t-elle en retournant dans le salon  « Comme ça on peut ranger la télé dans la chambre et la sortir qu’en cas de besoin. » Annonce-t-elle. D’ailleurs une nouvelle idée effleure rapidement son esprit : avec cet immense placard, il leur suffirait de ranger tous les cartons restant à l’intérieur et, ainsi, ils pourraient finir leur rangement plus tard et se lancer dès maintenant dans de nouvelles activités… Néanmoins, elle n’en dit pas un mot à Lysander car, les connaissant, elle sait que le rangement ne sera jamais terminé s’ils ne s’y mettent pas pour de bon dès maintenant.
« Tu as des choses intéressantes toi ? » Demande-t-elle plutôt en ouvrant le carton contenant ses vêtements. « Ah tiens ! C’est plus sexy que Mickey ! » Plaisante-t-elle en agitant l’un de ses soutien-gorges qu’elle range aussitôt dans leur chambre. Fière de s’être enfin débarrassée d’une poignée de paquets, elle décide de descendre aux ordures les quelques cartons vides, histoire d’y voir un peu plus clair. Elle croise d’ailleurs l’un de leur nouveau voisin qu’elle salut chaleureusement malgré son air étrange. N’obtenant pas de réponse, elle se dépêche de rentrer, un peu effrayée par ce genre de voisinage et retrouve Lys dans une posture pour le moins étrange… « Euh… Chéri, tu fais quoi là ? » demande-t-elle, surprise de voir son copain en train d’escalader une montagne de cartons.

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MessageSujet: Re: La maison du bonheur [Maddy ♥] La maison du bonheur [Maddy ♥] 129196351Mer 26 Aoû 2015 - 23:33

« Jamais. Je t'aime. »
Je n'ai pas besoin de plus que ce doux murmure pour me sentir le plus heureux des hommes. Pour renforcer ma confiance en Maddy, ma confiance en l'amour, en notre amour, confiance en l'avenir. Et même confiance en moi. Cette promesse, formulée du bout des lèvres, est bien plus forte que toutes les incantations du monde. Elle est gravée dans mon cœur, visible dans chacun de mes mouvements.
Ce qui me fait rire, c'est me dire qu'il y avait un temps où j'aurais vomi en entendant de telles paroles, où j'aurais ri d'un de mes potes s'il était amoureux, où je me serais endormi en regardant un film à l'eau de rose. Parce que c'était bien connu, le véritable amour n'existait pas et puis il y a bien plus à découvrir dans le monde que de faire les yeux doux à une gonzesse rougissante. Et pourtant... l'amour m'a foudroyé à mon insu et m'a fait goûté ses plaisirs. Je n'ai pas affronté un dragon rugissant et enlevé ma belle à une haute tour, non, mais notre amour n'en est pas moins vrai. Plus complexe, plein de facettes. J'aime tous les rôles que Maddy joue vis-à-vis de moi. Celui de copine où, comme en ce moment-même, elle me déclare son amour. Celui de meilleure amie, lorsqu'elle me lance un sourire complice avant de démarrer une bataille de polochons. Celui de grande sœur, lorsqu'elle me prend dans ses bras pour me consoler. Celui de confidente lorsqu'elle serre ma main dans la sienne me signifiant que je peux lui dire ce que j'ai sur le cœur. C'est une personne avec qui je me sens bien, profondément bien. Les silences ne sont pas pesants, et je sais que je pourrais dire n'importe quoi que Maddy ne me jugerait pas. Je ne peux pas mettre des mots dessus, je ne peux pas en expliquer la raison, et d'ailleurs je ne le cherche pas. Tout ce que je sais, c'est ce que je ressens. Cette certitude logée dans ma moelle, dans mes entrailles. Tout mon être crie que c'est la bonne, la femme de ma vie.

On trinque à notre santé lorsque ma chérie se rend compte qu'on n'a rien dans le frigo. Ah oui, pas bête, je n'y avais pas pensé... Bon, je ne m'en fais pas, si on avait attendu une petite heure de plus, mon estomac aurait tôt fait de me le rappeler... « D’ailleurs, on n’a rien pour ce soir. On se commandera une pizza ? » « Je le fais de suite! » je lui réponds, enthousiaste. Après tout, je suis mieux placé qu'elle pour utiliser le téléphone... Pour une fois que mes origines moldues me sont utiles, j'en profite! Même si, c'est clair, je donnerais cher pour manier la baguette aussi bien que ma copine. « Si je lui dis de venir pour vingt heures trente, ça te va? » je lui demande en empoignant le téléphone. Je compose le numéro, fais deux-trois blagues que le pizzaïolo n'a pas l'air de comprendre, puis je passe commande: « Une margharita et une... reine, s'il-vous-plaît, pour vingt heures trente. » je dis tout en m'assurant de l'approbation de Maddy avant de raccrocher. « E questo è tutto! » je lui lance, amusé.

Après cet intermède, ma chérie se remet au travail au rythme de la deuxième face du disque des Beatles. Plus d'excuse pour lambiner maintenant! Je la suis hors de la cuisine pour m'attaquer à un nouveau carton lorsque je vois la taille de celui de Maddy. « Attends, mon amour, je viens t'aider! » Et, à tous les deux, on parvient à extirper le transat - oui, un transat! - et l'installer sur le balcon. Je reviens mais, à peine mes doigts effleurent mon carton, que Maddy tente de se dépatouiller avec... une télévision! J'accours alors pour lui donner un coup de main. « Waw. Alors là, je m’attendais à tout, mais pas à ça ! Au moins on pourra regarder les Aristochats ! » Je lui souris largement - un peu crispé à cause de l'effort, le sourire, mais c'est un sourire tout de même - à l'idée de me blottir tout contre elle sous une couverture afin de regarder le dessin animé. J'ai décidément hâte que notre appartement soit aménagé!

« Tu as des choses intéressantes toi ? » me demande Maddy. A vrai dire, je ne sais pas. Car je n'ai toujours pas réussi à ouvrir mon paquet. D'ailleurs, à peine je viens d'ôter UN scotch de mon carton que Maddy s'écrie: « Ah tiens ! C’est plus sexy que Mickey ! » en m'agitant un de ses soutien-gorges sous le nez. Ah ben ça, il n'y a pas photo! « Cache-moi ça, si tu veux que je reste concentré sur les cartons! » je réponds en rigolant. J'ai déjà la tête pleine d'idées de ce qu'on pourrait faire d'autre que de faire du rangement ; pas la peine de m'en insuffler de nouvelles!

Ma chérie s'empare des cartons vides, en fait une pile, et sort de notre appartement pour les mener aux ordures. A peine a-t-elle passé la porte que je finis d'ouvrir le carton - toujours le même - que je tiens sur mes genoux. Des abats-jours! Je lève les yeux au plafond pour regarder l'ampoule nue pendre lamentablement au bout de son fil. Une jolie tenue la rendrait définitivement plus décente!
Je crapahute donc sur une pile de gros cartons pour me hisser à la hauteur de l'ampoule lorsque j'entends la porte s'ouvrir et Maddy s'enquérir: « Euh… Chéri, tu fais quoi là ? » Un des cartons glisse sous mon pied mais je parviens à rétablir mon équilibre. « C'est que... les abat-jours... Enfin... » je bredouille, me rendant compte que, encore une fois, la magie aurait pu m'éviter toutes ces courbettes. L'abat-jour toujours dans la main, je saute donc à bas de ma pile de carton et incante d'une voix importante: « Wingardium Leviosa! » tout en dirigeant de ma baguette la trajectoire de l'objet. Quand tout à coup... « Qu'est-ce que... ?! » s'écrie la voix d'un inconnu dans le dos de Maddy. Qui sous la stupéfaction n'a pas refermé la porte derrière elle. A en juger par les deux cartons fumants qu'il tient dans la main, c'est le livreur de pizzas. Tiens, il est déjà vingt heure trente. La surprise interrompt mon sort. Et l'abat-jour me tombe sur la tête, m'affublant d'un ravissant couvre-chef...


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MessageSujet: Re: La maison du bonheur [Maddy ♥] La maison du bonheur [Maddy ♥] 129196351Lun 31 Aoû 2015 - 23:13

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Un sourire amusé prend naissance sur le coin des lèvres de Maddy lorsque Lysander tente de justifier son étrange posture. Ne parviendra-t-il donc jamais à laisser la magie s’immiscer totalement dans sa vie ? Adressant alors un regard faussement désespéré à son chéri, la jeune métamorphomage lui fait réaliser qu’avec un simple sort, appris en première année au collège Poudlard, il gagnerait un temps considérable, et s’éviterait, par la même occasion, une humiliation inutile (bien que jamais elle ne se permettrait de se moquer odieusement de son copain). Tentant alors d’accrocher les jolis abat-jours avec le sortilège « wingardium leviosa », Lysander perd toute sa concentration lorsqu’une voix derrière Maddy laisse échapper sa surprise. Se retournant vivement, la jeune femme devine sans mal que cet homme, qui s’avère être le livreur de pizza, a assisté à toute la scène. Bouche-bée, il ne lâche pas du regard l’abat-jour servant désormais de couvre-chef à Lys. Reprenant ses esprits suite à cet évènement imprévu, elle trouve tout de suite les mots leur permettant d’éviter les ennuis.
« Bonjour. » Entonne-t-elle en récupérant les pizzas. « Ne faites pas cette tête ! Mon copain est un magicien-illusionniste. Il était en train de répéter l’un de ses tours. » Explique-t-elle, précisant, bien entendu, que Lys ne peut lui dévoiler ses secrets. « Que voulez-vous ? Il ne peut se permettre d’avoir de la concurrence. S’il vous explique le mystère de ce tour, il sera obligé de vous tuer après. » Ajoute-t-elle en riant, ayant pris goût aux blagues de Lysander. Réglant les pizzas, elle invite l’homme à partir, puis s’assure de fermer la porte correctement. « Ouf ! On a eu chaud ! » Lance-t-elle avant d’éclater de rire, retirant au passage l’abat-jour de la tête de son chéri qui, dans l’affolement n’a pas pris la peine de l’ôter.

C’est le gargouillement de l’estomac de Maddy qui la fait cesser de rire, l’odeur alléchante des pizzas lui faisant réaliser à quel point elle meurt de faim. Tranchant des parts parfaitement identiques à l’aide d’un mouvement de sa baguette magique, elle attrape l’une d’entre elles et mord dedans à pleines dents. « Je ne pensais pas que l’installation de notre chez-nous nous prendrait autant de temps. » Explique-t-elle la bouche pleine, alors qu’elle croise son reflet dans l’écran de la télévision. De grosses mèches s’échappent négligemment de son chignon gris souris (dû à l’épuisement), ses yeux ont pris une étrange teinte foncée et ses joues sont gonflées du fait du morceau de pizza coincé entre ses molaires afin de faciliter son élocution. Sans compter les tâches de sauce dans le coin de sa bouche. Ecarquillant les yeux de honte face à cette image, elle file dans la salle de bain afin de nettoyer son visage et ajuster sa coiffure, bien qu’elle ne fasse aucun effort concernant la couleur de sa chevelure ainsi que celle de ses yeux. Après tout, habitué depuis longtemps au don de métamorphomage de Maddy, Lysander ne se laisse plus surprendre par les aspects étranges que peuvent prendre les différentes parties du visage de sa copine. Néanmoins, si son don est désormais parfaitement accepté au sein de sa vie et de son couple, la jeune femme ne peut se résoudre à se laisser aller de la sorte à seulement vingt ans. Rien de tel que de prendre un minimum soin de soi pour raviver chaque jour un peu plus la flamme de l’amour.

Regagnant le salon, elle s'installe de nouveau aux côtés de son chéri, et dévore une seconde part de pizza, regrettant amèrement de ne pas avoir une bouteille de bièraubeurre à déguster avec ça.



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MessageSujet: Re: La maison du bonheur [Maddy ♥] La maison du bonheur [Maddy ♥] 129196351Jeu 3 Sep 2015 - 22:42

L'abat-jour enfoncé sur la tête, je reste la bouche ouverte comme un pauvre poisson hors de l'eau. Heureusement, Maddy, elle, est plus vive et parvient à tourner la situation à notre avantage. « Bonjour. Ne faites pas cette tête ! Mon copain est un magicien-illusionniste. Il était en train de répéter l’un de ses tours. » Magicien-illu-quoi ? Je n'ai aucune idée de ce que raconte ma chérie mais ça a l'air de fonctionner alors j'adresse un sourire encourageant au livreur de pizzas. Un peu crispé, mais encourageant. Il ne pose pas plus de questions, accepte l'argent que lui tend ma copine et puis repart. Lorsqu'elle referme précautionneusement la porte derrière lui, elle s'exclame : « Ouf ! On a eu chaud ! » « Tu m'étonnes ! » je réponds en me remettant peu à peu de mes émotions. Maddy-chérie m'ôte mon fabuleux couvre-chef et en coiffe la lampe du salon. C'est mieux comme ça.
Ayant maintenant recouvert mes esprits, je lance en réaction – un peu tardive certes : « Je trouve que tu as menti à cet homme un peu trop facilement... Tu me fais pas des coups comme ça, hein, dis ? » je demande en riant à ma belle. Pour lui montrer que je n'en pense pas un mot, je l'attire à moi par la taille et dépose un baiser sur ses lèvres. « Merci. » j'ajoute. « Qu'est-ce que je ferais sans toi ? » Sourire en coin et regard pétillant.

Comme l'odeur des pizzas se fait alléchante, nous nous séparons et nous asseyons dans le sofa. Maddy découpe des parts à l'aide de sa baguette magique avant d'enfoncer ses dents avidement dans l'une d'elles. « Je ne pensais pas que l’installation de notre chez-nous nous prendrait autant de temps. » « Mmm..grrr...gllb. » je réponds. Avec la bouche pleine, c'est quand même moins clair. J'avale mon bout de mozzarella et puis répète : « Moi non plus, pardon. » Petit soupir.
Maddy se lève alors pour aller à la salle de bains pendant que je me sers d'une nouvelle part de pizza. Ce qu'elle est bonne ! Comme j'étais occupé, je n'avais pas remarqué à quel point j'avais faim, mais maintenant que je suis posé sur le canapé, mon ventre grogne d'approbation. Comme dirait un certain Gaulois connu, quand l'appétit va, tout va !
Maddy revient alors de la salle de bains, et je manque en laisser tomber ma part de pizza. Elle s'était recoiffée et elle avait le teint tout rosé. « Eh, on a encore du travail, après, t'as pas le droit de vouloir me déconcentrer comme ça ! » je fais semblant de lui reprocher. Elle se rassied à mes côtés et tend la main pour s'emparer d'une autre part de pizza. Mais, plus rapide qu'elle, je la prends et la lui fais manger délicatement. Puis je l'embrasse doucement au coin des lèvres pour ôter une petite tache de sauce tomate. « Tu es belle, ma chérie. Même avec les cheveux en désordre. » Je ne peux être plus honnête en lui disant cela. Elle est de loin la plus belle femme de cette planète, même si elle ne s'en doute sûrement pas. Je lui souris largement. Une idée vient de germer dans mon esprit.

Lorsque Maddy avale sa dernière bouchée de pizza, je me tourne vers elle puis lui dis, malicieux : « J'ai une idée... Si on faisait la course pour les derniers cartons ? » A en juger par un petit coup d’œil alentour, il ne reste plus grand chose. Vraiment que les accessoires pour rendre nos chez-nous définitivement habitable. Et à vrai dire, j'en ai un peu marre. J'aimerais en avoir fini et me blottir dans les bras de ma chérie pour essayer notre nouvelle télévision. Du coup j'ai pensé qu'un petit challenge pourrait nous regonfler à bloc pour la dernière ligne droite. « Celui qui finit le plus vite a le droit à ... » je fais une pause pour réfléchir, puis reprends : « plein de bisous et le droit de choisir le film de ce soir. Tu es partante ? » je demande à ma copine sur un ton de défi. Inconsciemment, sans attendre sa réponse, je me suis déjà tendu. Je suis sur les starting blocks, prêt à démarrer au quart de tour. Que le meilleur gagne ! J'adresse un clin d’œil à Maddy.

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