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Quand le rideau tombe. Wilhelmina - Alasdair - Swann

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MessageSujet: Quand le rideau tombe. Wilhelmina - Alasdair - Swann Quand le rideau tombe. Wilhelmina - Alasdair - Swann 129196351Lun 21 Juil 2014 - 0:47

Bientôt deux semaines qu'ils étaient la. Tout en cet endroit répugnait Wil' qui sentait de plus en plus sa place dans l'histoire s'amincir. Plus le temps passait, et puis elle ce demandait ce qu'elle faisait la, parce que c'était une traitresse, parce qu'elle n'avait rien de pur dans le sang, et parce que son batârdisme ne représentait en rien un mal à ses yeux. Pour la première fois depuis longtemps, elle ce senti défaillir, en ce sentait s'affaiblir, et par dessus tout elle sentait les regards présomptueux des Mangemorts plus âgés autour d'elle. Bien qu'aucun soupçon ne venait l'incriminée, sa passivité au sein de l'institut ne restait pas invisible et elle était certaine de courir à sa perte si elle n'agissait pas. Aaron n'avait pas pointé le bout de son nez, mais son instinct et surtout son coeur lui hurlaient qu'il n'était pas loin et qu'il n'abandonnerai jamais les enfants à leur triste sort. L'opportunité de s'offrir une plus grande confiance auprès de ses camarades c'était présentée en la personne de Swann Jones, un garçon en fin de septième année bien trop turbulent et bruyant pour être discret, remarqué par tout ses compères dès le premier jour pour avoir refusé de descendre du train. Il avait été maitrisé à renfort d'impéro par Dolohov qui n'avait d'ailleurs pas été discret quand à son geste. La veille, la sorcière avait surprit des bruits de couloirs et l'avait entendu discuter avec la jeune Romansky sans pour autant savoir de quoi il retournait. De toute évidence ces deux la étaient liés puisqu'ils c'étaient présentés à l'arrivée de l'institut l'un bien accroché au bras de l'autre.

Sauf que la jeune Romansky en plus d'être une sang pur avérée était aussi la filleule d'Edgar Blackstone et surtout la fille d'Andreï, et la paire de mangemorts qu'ils étaient tueraient certainement Jones sans sommation s'ils venaient à savoir qu'en plus d'être un énergumène particulièrement bruyant et peu obéissant, il fricotait avec la fille unique Romansky. Cet institut, loin d'être seulement une prison était aussi un asile, un asile dans lequel bon nombre de Mangemorts avaient réellement raison d'être, Wilhelmina compris. Ici le jeu n'avait pas de limite et tout le monde devait luter pour sa peau s'il voulait survivre. Le Lord n'était pas réputé pour sa clémence et ses compères étaient aisément capables de s'entretuer par simple soif de sang. C'est pourquoi Wil' vint frapper à la porte des quartier de Nott; cet homme-brute. " Nott. " Prononça-elle avec détermination et sang-froid lorsqu'elle fit s'entrechoquer le gond sur la porte des quartiers d'Alasdair. Lui avait plus de chance d'obéir à ses directives, lui n'avait rien à faire que Romansky soit pure ou non tant que Jones recevait la correction qu'il devait avoir, tant qu'il puisse avoir peur de fréquenter Romansky; il vivrait. Elle le souhaitait, qu'il souffre s'il le fallait, mais qu'il ne meure pas, qu'aucun ne meure ici.

La porte s'ouvrit et Wil' fusa dans les quartiers de son compère au bras tatoué. Sans lui laisser le temps de dire quoique ce soit elle lui lança. " Swann Jones, il tente de communiquer avec une sang-pur. Je l'ai vu, il bavasse et nous traine sans cesse dans les pattes. Il faut lui faire passer l'envie, qu'il n'aie pas envie de recommencer. S'il ce calme les autres suivrons. " Ses rapports avec Nott n'avaient jamais étés fameux, il n'avait pas particulièrement une grande estime de Wil' parce c'était une bureaucrate, parce qu'elle dirigeait sans ce mouiller. Mais quelque chose lui disait qu'il ne serai pas contre l'idée de s'occuper de Jones pendant son temps libre.
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MessageSujet: Re: Quand le rideau tombe. Wilhelmina - Alasdair - Swann Quand le rideau tombe. Wilhelmina - Alasdair - Swann 129196351Lun 21 Juil 2014 - 15:31

Juillet 1979, Institut Clevergrace, Quelque part dans le Royaume-Uni.


Deux semaines qu'ils étaient là, coincés sur ordre du maître avec tous ces sales morveux et il était déjà à bout de nerfs. Chaque instant passé en la compagnie de ces odieux gamins, purs ou impurs, lui coûtait. Le mangemort devait prendre sur lui pour ne pas en prendre un pour taper sur l'autre, et plus que jamais il n'arrêtait pas de se pincer l'arrête du nez, signe chez lui qu'il était à deux doigts de vous coller la raclée de votre vie. Ou d'y mettre un terme. Voire les deux. Le statut du sang lui importait peu, et ça ne lui aurait pas déplu d'ôter à cette sale petite engeance de fouines décérébrées toute envie de sourire, de leur faire piger une bonne fois pour toutes qu'avoir le sang pur ne faisait pas tout. Et plus encore avec lui. Son respect se gagnait, dans le sang et les larmes, il se méritait, et quelques rares fois il le donnait pour ne plus jamais le reprendre. Mais ces sales gosses... Merlin il en aurait fait de l'engrais pour ses plantes depuis longtemps!

Heureusement, et loué soit le Seigneur pour sa grande miséricorde, ils étaient aussi amenés à effectuer des missions en extérieur, autrement dit ailleurs que reclus dans cet institut plus bourré d'impurs qu'un seau de purin! Lorsque cette merveilleuse opportunité se présentait Nott n'hésitait pas à se porter volontaire, mênme pour les missions les plus périlleuses. Tout plutôt que les gémissements plaintifs de ces minables gamins qui méritaient qu'on leur apprenne à fermer leur grande gueule. Il en était à ce stade d'exaspération, confiné dans ses quartiers, à fuir toute présence humaine, même celle des fidèles du Seigneur qui commençaient par lui sortir par tous les orifices possibles et imaginables, lorsqu'on toqua à sa porte. Et sans lui demander sa permission Wilhemina Ketteridge s'octroya le droit de faire irruption dans ses quartiers, le foutant ainsi de plus mauvaise humeur qu'il ne l'était déjà.

" Swann Jones, il tente de communiquer avec une sang-pur. Je l'ai vu, il bavasse et nous traine sans cesse dans les pattes. Il faut lui faire passer l'envie, qu'il n'aie pas envie de recommencer. S'il ce calme les autres suivrons. " Nott se pinça bruyamment l'arrête du nez, outré de ne même plus avoir d'intimité au point de se voir interrompre dans ses propres quartiers alors qu'il lisait tranquillement torse nu, à deux doigts d'expulser cette emmerdeuse de Ketteridge d'un expelliarmus bien senti.
- Rien à foutre Ketteridge, le mangemort posa son livre de botanique, de mauvaise grâce bien entendu, et lançant son regard le plus ombrageux à Ketteridge, le plus sauvageon aussi, il quitta son fauteuil pour se diriger d'un pas déterminé vers la demie-vélane, Vous n'avez qu'à envoyer la sang-pur à Dolohov et Jones aux frères Lestrange, il était désormais face à la sorcière, immense et d'une humeur massacrante, Ou vous vous en chargez. Maintenant foutez moi le camp d'ici, y'a pas écrit nounou sur mon front!

Non mais vraiment! Même pas foutue de faire le boulot toute seule! Le moins que l'on puisse dire est que Nott n'avait jamais eu un avis très favorable au sujet des bureaucrates, et Ketteridge baissait un peu plus dans son estime. Madame ne voulait pas se salir les mains! Et bien dans ce cas elle n'avait qu'à ne pas porter la marque!


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MessageSujet: Re: Quand le rideau tombe. Wilhelmina - Alasdair - Swann Quand le rideau tombe. Wilhelmina - Alasdair - Swann 129196351Lun 21 Juil 2014 - 20:14

Dans la précipitation elle n'avait sans doute pas prévu une telle réaction de la part de Nott qui était un dur à cuire bien plus teigneux qu'elle ne l'aurai jamais imaginé. Convaincre Dolohov n'aurait pas été trop compliqué, mais ça n'aurait jamais été sans condition et même si ses relations avec le russe n'étaient pas mauvaises, elle tenait à rester le plus éloigné possible de lui, car leurs relations étaient justement correctes, et qu'elles ce devaient de le rester. Pour ce qui était des frères Lestranges, ils étaient bien trop cinglés et tueraient la moitié de l'asile par plaisir s'ils en avaient l'autorisation. Quand à Alasdair, il n'était pas dans son camp et ne l'avait de toute évidence jamais été. Et la violence de son accueil accusait une froideur et un manque évident de confiance en elle, et il fallait y remédier, sans quoi jamais il n'accepterai d'exécuter son plan. Jamais il n'irai bon train pour elle, et jamais il n'irait communiquer à autrui les informations qu'elle lui avait fournies. Et il était précisément le profil qu'elle recherchait, c'était une brute mais avant tout un sadique invétéré, usant de violences physiques comme mentales, et elle était persuadé qu'il commencerai par Swann et ce servirai de lui pour calmer tout les autres sans pour autant perdre cet atout en le tuant inutilement.

Dès lors, lorsque le colosse eu terminé de lui ordonner de déguerpir après avoir sous entendu qu'elle n'avait qu'a régler cela elle même, la sorcière ne ce laissa pas intimider et s'avança doucement vers celui qui était à présent devenu une proie. La proie de la demie-Vélane. Elle était légèrement débectée, non pas par son physique qui n'avait rien de répugnant, mais pas la complète noirceur de son âme, et du sang qui semblait perpétuellement fixé sur ses larges mains.  D'un coup de baguette elle ferma la porte des quartiers du Mangemort à clé et passa ensuite la pointe de cette dernière le long de son torse nu. D'un regard subjectif, elle posa doucement l'une de ses mains sur son épaule et l'entraina vers le mur ou elle le plaqua sans aucune force, mais avec fermeté. Mais vous êtes le seul et l'unique qui puisse mener cette mission à bien, j'en suis persuadée. Et j'adorerai vous voir à l'action. lui murmura t'elle au creux de l'oreille, d'un souffle chaud. Avant de plonger intensément son regard dans le sien, consciente qu'il n'aurait alors aucun mal à l'envoyer valdinguer à l'autre bout de la pièce d'un revers du bras. Mais c'était un homme, apparemment plutôt seul, et quelque chose lui disait qu'il n'avait pas fort succès avec les femmes, c'était alors une proie sensible aussi féroce et fort soit-il. J'aurai pu venir chercher les frères Lestrange ou même Dolohov, mais ils ne valent pas autant que vous. Vous seul saurez quoi faire pour mener à bien la mission qui nous à été confiée, tout comme j'en fait de même. Aussi insista-elle sur ce point, bien qu'heureuse de ne pas s'être encore salie les mains, elle tentait par la de faire comprendre à Nott l'intérêt de sa position par rapport aux élèves. Elle fit lentement pianoter ses doigts le long du torse d'Alasdair, restant à quelques centimètres de lui, poitrine en avant.
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MessageSujet: Re: Quand le rideau tombe. Wilhelmina - Alasdair - Swann Quand le rideau tombe. Wilhelmina - Alasdair - Swann 129196351Mar 22 Juil 2014 - 18:10

Juillet 1979, Institut Clevergrace, Quelque part dans le Royaume-Uni.


C'était encore une de ces petites natures à se planquer derrière un joli badge du ministère, bien propre, bien lisse, et aussi bidon que leur dévouement au Seigneur des Ténèbres, à la cause, juste, nécessaire. Urgente. Car oui, il était temps de rétablir l'ordre naturel des choses. Les forts au sommet, et les faibles dans le purin, voie praticable des maîtres de ce monde à venir auxquels ils aspiraient tous. Il se fichait donc royalement de ce petit con de Jones et du désagrément qu'il causait à la grande Miss Ketteridge. Se salir les mains en flanquant la raclée que ce gamin méritait lui posait un problème ? Et bien tant mieux, ou tant pis, ce n'était pas son problème. Lui n'aspirait qu'à une chose: le calme, la paix, le silence, la solitude bienfaitrice de l'île d'Unst, son chez lui, au large de l'Ecosse. Et là, dans l'immédiat, et bien Nott se trouvait bien loin des eaux glaciales de la mer du Nord, et ce n'était pas le bleu des yeux de la gratte-papier qui allaient le convaincre de faire un geste.

- Mais vous êtes le seul et l'unique qui puisse mener cette mission à bien, j'en suis persuadée.
- Dehors Ketteridge! gronda-t-il. Non d'une goule! C'était quoi ça ?! Estomaqué, le mangemort mit du temps à réaliser, et il eût beau fixer quelques secondes ses pieds en se pinçant fortement l'arrête du nez, la vénéneuse créature était toujours là, et pire encore elle osait refermer la porte de sa chambre.
- Et j'adorerai vous voir à l'action. Il écarta d'un geste brusque sa baguette dont la pointe lui irritait la peau. Et encore elle pouvait s'estimer heureuse qu'il ne brise pas son foutu bout de bois!
- Espèce de... Le mangemort eût un sursaut de lucidité, bref et fulgurant, sa main se referma avec force et brutalité sur la gorge de la demie-vélane, mais il la laissa bien vite glisser sur la chair de l'ensorcelante créature, le regard trouble. Il n'avait désormais plus rien d'un ennemi. Bien au contraire. Il la contemplait comme la première merveille du monde, et il effleurait avec dévotion sa chair tendre, ses doigts suivant la courbe naturelle de sa gorge.
- J'aurai pu venir chercher les frères Lestrange ou même Dolohov, mais ils ne valent pas autant que vous.
Ces noms dans sa si merveilleuse bouche... Merlin il se sentait pris d'une furieuse envie de tuer les frères Lestrange, et mêem Dolohov, son bon ami. Un mot d'elle et il leur aurait arraché le coeur à main nu et mis à ses pieds encore chauds et palpitants.
- Vous seul saurez quoi faire pour mener à bien la mission qui nous à été confiée, tout comme j'en fait de même.
- Amenez moi Jones, répondit-il d'un air déterminé, la mâchoire crispée, Je vais le briser. Pour le Seigneur des Ténèbres, dit-il d'un air sombre, un sourire mauvais aux lèvres avant d'ajouter avec une douceur que Ketteridge n'était pas prête d'apprécier, Pour vous.

L'écossais ne s'était jamais senti aussi serein, aussi libre et capable de tout. En fait si, il avait éprouvé cette exaltation une unique fois, mais c'était il y a bien longtemps, et l'objet de ce bonheur radieux était désormais marié et mère. Lui n'avait eu que le dépit et la tristesse, pas assez riche pour prétendre à la faire sienne. Et après le départ de Ketteridge il y repensa, lui qui avait tiré un trait sur cette garce qui n'avait pas su lui laisser sa chance, quelques heures s'écoulant avant qu'elle ne lui amène en salle des corvées Jones. Mais lorsqu'il la retrouva, cet abruti de gamin à ses basques, Nott n'éprouva aucune joie à la revoir. Bien au contraire, il se pinça aussitôt l'arrête du nez à la vue de la tête de crétin de Jones, en se demandant pourquoi il avait accepté. Mystère!


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MessageSujet: Re: Quand le rideau tombe. Wilhelmina - Alasdair - Swann Quand le rideau tombe. Wilhelmina - Alasdair - Swann 129196351Mer 6 Aoû 2014 - 0:11

Quand le rideau tombe. Wilhelmina - Alasdair - Swann AB112    Quand le rideau tombe. Wilhelmina - Alasdair - Swann AB110

Lorsqu'elle eu terminé son petit numéro de séduction, concentrée à plein poumons sur l'attirance vénéneuse qu'elle possédait, elle remerciât un peu plus Morgane de lui avoir fait hériter d'une mère Vélane, car sans cela nul doute que cette brute de Nott lui aurai rompu les cervicales rien qu'avec la force de ses doigts. Cet homme était une brute sans nom, et n'avait certainement pas touché une femme depuis des lustres pour être tombé aussi rapidement dans le piège que la sorcière venait de lui tendre. Évidement, n'importe quel homme seul et présent d'esprit faisait une victime idéale au pouvoir des demies-Vélanes, et Nott, malgré tout son sadisme était un homme sein d'esprit et doué d'une grande intelligence, la ou les frères Lestranges avaient abandonnés leur raison alors même qu'ils ne savaient pas encore marcher, Wilhelmina en était certaine. Lorsqu'elle eu reprit son souffle, et ses esprits embrumés par la pression sanguine et émotionnelle qu'elle venait de ressentir en ce trouvant puissamment étranglée par Alasdair, elle repris sa baguette alors déposée au sol et fit volte face d'un pas décidé, rompant le contact visuel. Elle ferma la porte derrière elle après avoir à nouveau offert un de ses larges sourires signature au Mangemort alors laissé la pour compte. Ses talons martelants la pierre de l'asile, elle s'élança d'un pas décidé vers les dortoirs ou Swann devait être à cette heure. - Impéro !


Quand le rideau tombe. Wilhelmina - Alasdair - Swann 24_10     Quand le rideau tombe. Wilhelmina - Alasdair - Swann 2_08_16

Plus tôt dans la soirée, il avait fugué le dortoir pour venir à la rencontre de Lyleïa, qu'il avait eu plaisir de retrouver. La rassurer, la serrer dans ses bras, savoir qu'elle allait bien suffisait à son bonheur et lui faisait ce sentir bien vivant et ce malgré la gravité de la situation dans laquelle ils étaient tous. Il était plus que motivé à inverser la machine et à trouver un plan pour ce tirer d'ici, lui et tout ses camarades d'infortune. Tandis que tous dormaient déjà, il retrouvait le chemin vers l'étable qui leur servait de point de ralliement, les dortoirs - s'ils en étaient réellement - ressemblaient d'avantages à un parc à boeufs qu'à une vraie salle de repos. Ils étaient surveillés - même pour aller pisser - et enfermés dans une salle lugubre, trop petite, puante et avec des barreaux au fenêtres. Même mémé ne sentait pas à ce point le renfermé, et même mémé dans son caveau ne sentait pas autant le moisi. Lyleïa n'était pas sa petite amie pour rien, elle était son espoir constant, la seule qui malgré toutes ses difficultés lui avait prouvé à quel point le mot courage avait du sens lorsqu'il était illustré. Et pour elle, pour sa soeur, pour ses amis, pour tout les innocents qui étaient enfermés la, il ce devait d'agir. A peine eu-il le temps de ce poser sur son lit et de planquer tout ce que lui avait donné Lyleïa hormis ses petites potions miracles, qu'ont venait déjà le sommer de ce rendre hors du dortoir. Il s'exécuta, trop curieux de savoir qui lui voulait quoi.

La salle était sombre et sentait la mort. Tout était trouble et il vit défiler devant ses yeux les moments les plus pénibles de son existence, et dans sa tête, Lyleïa lui hurlait qu'elle le détestait, elle lui hurlait sa haine de toute ses forces. Et lorsqu'elle eu terminé, Anne lui offrit un regard lourd de sens, elle était déçue, et elle lui tournait le dos. D'un coup, il n'y eu plus rien. Quelques instants plus tard, il était la dans cette pièce sombre et insonore, il n'entendait rien hormis le martèlements de talons qui semblaient s'éloigner à mesure que son esprit se réveillait. Et en face de lui, un homme de grande taille qui semblait légèrement plus grand que lui. Il entendit des murmures, une voix féminine qui s'éloignait. Et lorsque quelques secondes passèrent et que la porte ce ferma derrière lui, il reprit définitivement ses esprits. - Et je suis ou la ? Vous êtes tous trop lâches pour nous conduire quelque part sans l'aide de magie ? Cracha-il d'un air mauvais. Il sentit son sang ne faire qu'un tour et toute sa bestialité l'envahir, s'il était habituellement intelligent, il était aussi trop effronté, et n'avait que faire du danger.
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MessageSujet: Re: Quand le rideau tombe. Wilhelmina - Alasdair - Swann Quand le rideau tombe. Wilhelmina - Alasdair - Swann 129196351Mar 12 Aoû 2014 - 19:36

Juillet 1979, Institut Clevergrace, Quelque part dans le Royaume-Uni.


Le mangemort se sentait floué. Il avait beau se questionner, et se repasser leur brève entrevue, il en venait toujours à la même désagréable conclusion. Cette garce de Ketteridge, sous ses airs de fonctionnaire bienveillante, avec ses mimiques de grande dame et ses vêtements qui puaient le luxe, l'avait lui, un mangemort de la première heure mené en balai, roulé dans la farine. Comme un vulgaire débutant, et c'en était d'autant plus vexant qu'il mettait un point d'honneur à ne pas être le larbin de ces gratte-papiers à la noix, tout juste bons à se planquer derrière leurs pseudos missions, à attendre des vents favorables. Aussi est-ce pourquoi il n'avait pas la plus petite envie de s'occuper du cas Jones. Le genre de morveux braillard, qui crie et s'agite pour attirer l'attention, une sorte de petit révolutionnaire, grande-gueule. Mais tout ça ce n'était que des paroles, du vent, ça ne valait pas grand chose face à un doloris bien dosé.
- Et je suis ou la ?
- Salle des corvées, répondit Nott, laconique. Génial... Jones... Le Jones dont Dolohov lui avait déjà parlé. Premier jour, premier Imperium! Visiblement ce petit crétin n'avait encore rien pigé. Il comprenait mieux pourquoi Ketteridge s'était adressée à lui, même si de son point de vue elle était assez grande pour s'en charger toute seule. Mais bien sur ça aurait été foutre en l'air sa belle couverture, et c'en aurait été fini de la gentille Miss Ketteridge...
- Vous êtes tous trop lâches pour nous conduire quelque part sans l'aide de magie ?
Merlin c'était quoi ce... ? Nott planta son regard bleu, sombre comme une mer agitée, avant de baisser la tête, le nez pincé en soufflant lentement pour évacuer une irrésistible envie de lui faire sauter sa sale tronche de petit con, comme il avait fait avec le cracmol du train. Quand il releva la tête, après s'être passée une main dessus, les paupières closes, pour oublier certaines images inappropriées, du moins dans le cadre de cette mission, Nott n'était plus qu'un immense glaçon, hostile et rustre.
- Suffisait de demander! Et sans perdre de temps, la face toujours aussi avenante que la Sibérie par moins cinquante, Nott attrapa le jeune Jones par l'épaule, et avec brutalité et force, sans se soucier des dégâts qu'il pourrait occasionner, il le traîna jusqu'à une chaise sur laquelle il le força à poser les fesses.
- Tu plumes, tu décapites, tu éviscères et tu mets à bouillir, sa voix profonde et rauque accompagna la tête du serdaigle qui s'écrasa, sans aucun tact, lourdement, avec un bruit sinistre de pommette éclatée au contact de la grossière table de bois où un jolis tas de pigeons morts l'attendait.


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MessageSujet: Re: Quand le rideau tombe. Wilhelmina - Alasdair - Swann Quand le rideau tombe. Wilhelmina - Alasdair - Swann 129196351Mer 20 Aoû 2014 - 13:53

Le colosse posait son regard froid et sans âme sur Jonsy qui n'avait sans aucun doute encore aucune idée du pétrin dans lequel on l'avait, et c'était lui même fourré. S'il ignorait la raison pour laquelle il avait été amené dans la salle des corvées, il avait néanmoins quelques pistes et savait que ce destin l'accueillerai tôt ou tard, bien conscient qu'il avait passé des jours à tourner les Mangemorts et autres employés du Ministère en bourrique, qu'il avait subi un impéro bien dosé à son arrivée, et qu'il avait vu Lyleïa en cachette plus tôt dans la soirée. Qu'ils avaient sans doute étés vus, tant ils avaient manqués de discrétion et de retenue. Que Lyleïa avait été vue par son père et qu'il n'était sans doute pas dupe quand à sa soit disant présence dans les couloirs de l'asile, seule. Si bien que Swann, dans toute sa force de caractère et sa connerie, n'était assurément pas prêt à ce laisser brutaliser sans rien y faire. Qu'importe qu'il en perde un bras ou des os, il n'y pensait pas à l'instant présent, il le regretterai amèrement plus tard, mais pour l'heure seule son impulsivité et ses convictions comptaient. Son honneur aussi, assurément.

La pièce sentait le rance, une immonde odeur de viande faisandée et de sueur, la sueur de ses camarades qui, plus tôt dans la journée avaient du évider les bestioles. Il avait eu vent de cette punition dans le dortoir des impurs, un jeune Gryffondor avait eu à évider des pigeons la semaine passée. En réalité, Jones n'avait que faire de cette puanteur ou de la vue de pigeons crevés, il en fallait plus pour que son estomac soit retourné. Et quand il était gosse, dans son école moldue, il avait écrasé un pigeons avec une pierre pour faire le malin. En y repensant, ça lui paraissait être une autre vie. Son bourreau était un peu plus grand, blond, froid et cinglant, le genre de sorcier qui hurle " je suis un sale type " sans même avoir à ouvrir la bouche. En plus, il était nerveux et impulsif, si bien que lorsque l'ex serdaigle eu fini de râler, il fut entrainé sur une chaise devant une table pleine de pigeons crevés. Le tout sans douceur, avec violence et force. Puis le blond lui éclata la face sur la table, l'égratignant sur l'arcade, le faisant saigner. Jones était à présent parfaitement réveillé, et l'adrénaline que lui procurait la situation eu vite faire d'apaiser sa douleur. Il rit nerveusement, le genre de rire agaçant que jappe un petit con qui n'a pas comprit sa punition, et qui veut vous pousser à bout. - Juste ça ? Franchement j'adore découper des pigeons, j'aurai pas pu rêver mieux.

Fidèle à lui même, il ressentait une telle colère qu'il ne pu pas s'empêcher de provoquer, pour encore plus empirer la situation. N'écoutant que sa propre fierté et ce moquant éperdument des conséquences de ses gestes, il eu tout de même une crampe d'estomac lui rappelant un bref instant qu'il n'était pas au mieux de sa forme, et qu'il crevait de faim, et qu'il crèverai peut-être dans cet asile. A cette idée, il eu l'impression de n'avoir de toute façon, rien à perdre. Et qu'il ne ce sortirai pas de la.
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MessageSujet: Re: Quand le rideau tombe. Wilhelmina - Alasdair - Swann Quand le rideau tombe. Wilhelmina - Alasdair - Swann 129196351Mar 2 Sep 2014 - 17:54

La violence ne résout rien. Tu parles d'une connerie! Nott en était intimement convaincu, la violence pouvait débloquer bien des situations, et résoudre bien des problèmes. Il suffisait simplement d'en avoir dans le pantalon, et de savoir où appuyer et à ne pas donner le coup, ou le doloris de trop. Et ça c'était sa spécialité. Passer à tabac, rosser, casser, briser, torturer, massacrer, tuer, proprement ou pas. Ce n'était pas un emploi, il n'en vivait pas, mais lorsqu'il s'agissait de faire cracher le morceau c'était lui que le maître choisissait, car Nott était doué pour ça, et il n'avait pas d'égards. Femmes, enfants, ou vieillards, peu lui importait du moment que le maître lui ordonnait. Et si Jones avait échoué entre ses mains ce n'était pas pour rien. Ketteridge entendait faire un exemple. En livrant le trublion Jones au mangemort, en le livrant en pâture à une force brute et aveugle, elle attendait de Nott qu'il brise Jones, aussi bien physiquement que mentalement, et qu'en voyant ainsi une grande-gueule muette le moral de tout ce petit monde impur chute. Prévisible la Ketteridge.
- Juste ça ?
Le rire du gamin lui fit voir soudain rouge, une bouffée de colère, violente et mauvaise lui monta au nez et fit battre avec hargne une veine à son cou. Alors sans plus de délicatesse, et sans égards pour sa face de morveux, Nott lui écrasa un peu plus le visage contre la table, avant de desserrer lorsqu'il sentit sous ses doigts les cervicales du gosse. Ce n'était pas l'envie de lui briser la nuque comme à un vulgaire lapin qui lui manquait, mais il se força à lâcher prise, conscient qu'il pourrait toujours à l'aide de quelques sorts lui refaire une beauté. En revanche le faire revenir à la vie, et sans qu'il ne soit réduit à l'état d'inferi serait plus compliqué...
Et rien que pour s'épargner l'insipide blabla de cette gratte-papier de Ketteridge il s'en passerait bien!
- Franchement j'adore découper des pigeons, j'aurai pas pu rêver mieux.
- Génial, son sourire ne disait rien qui vaille, et avait de quoi vous donner des sueurs froides lorsqu'il donna une grande tape dans le dos de Jones, masculine et encourageante, Parce que si tu ne le fais pas tes camarades n'auront rien à bouffer ce soir! Allez dépêches-toi, le travail rend libre Jones!
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MessageSujet: Re: Quand le rideau tombe. Wilhelmina - Alasdair - Swann Quand le rideau tombe. Wilhelmina - Alasdair - Swann 129196351Dim 21 Sep 2014 - 19:46

Parce que si tu ne le fais pas tes camarades n'auront rien à bouffer ce soir! Allez dépêches-toi, le travail rend libre Jones!Swann était crispé, la tronche précédemment écrasée contre la table à l'image d'un vulgaire insecte. La brute avait faillit lui craquer les clavicules rien qu'avec la force de ses doigts. Mais il avait à faire à Jones, l'insouciant à la grande gueule et aux coups de colères suffisamment puissants pour lui faire oublier en l'espace d'une seconde la merde dans laquelle il était. Si bien qu'aux mots de Nott, Swann releva la tête et ce leva; faisant face au Mangemort plus grand que lui d'une demie-tête. " Ce soir comme hier et avant hier, vous voir crever nous rendrai libre, rien d'autre ! Sale ordure ! " lui hurla-il au visage prit d'un élan d'inconscience, il n'avait rien à faire des conséquences lorsqu'il pensait à sa chère petite soeur, affamée et blessée. À Anne qui subissait la torture et l'isoloir, à Prue qui avait les os broyés par ces brutes sans humanité. Il prit la carcasse de l'oiseau qui jeta au sol au pieds de Nott qui commençait déjà à virer au rouge.

Depuis qu'il était entré dans cette pièce, Swann avait l'amère impression qu'il n'en ressortirai jamais, et que c'était la fin. Alors quoiqu'il fasse, il était d'or et déjà persuadé de ne jamais s'en sortir. Quitt à tout perdre, autant le faire avec décadence, avec colère et faire sortir toute cette haine qu'il accumulait depuis plus d'un mois. Il fixait le colosse dans les yeux, sûr de lui et droit comme un piquet. Il avait déjà été passé à tabac par d'autres mangemorts, physiquement. Si bien qu'il présentait déjà quelques contusions sur sa gueule d'ange; ne lui arrachant pourtant pas son éternel sourire. Sa lèvre inférieure était fendue, il était amaigri et physiquement faible. Mais sa plus grande arme résidait dans son mental, comme un infatigable parasite il était toujours capable de trouver une force suffisante pour l'aider à tenir, il était tenace mais pas courageux. Parce qu'il ne fallait pas faire preuve de courage pour affronter Nott de la sorte; mais d'inconscience. " Vous êtes un lâche, et un parasite. " lui dit-il, la voix froide et calme. 
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MessageSujet: Re: Quand le rideau tombe. Wilhelmina - Alasdair - Swann Quand le rideau tombe. Wilhelmina - Alasdair - Swann 129196351Lun 13 Oct 2014 - 15:44

En cet instant il haïssait cette foutue garce de Ketteridge ! Cette traînée en tailleurs couture et escarpins n’avait rien à faire dans leurs rangs, elle ne méritait pas la faveur que lui faisait le maître en lui accordant le privilège de porter la marque. Et ça ce n’était pas concevable, car si briser un homme, le broyer jusqu’à en faire gicler le sang et la moelle était sa spécialité, Ketteridge devrait savoir qu’un Imperium correctement maîtrisé peut venir à bout des volontés les plus récalcitrantes. Même celle de cet énergumène de Jones qui se plaisait tant à le provoquer, sûrement inconscient du danger. Ou suicidaire. Ou simplement très con. Les deux n’étant pas exclus. Son ami Dolohov était bien parvenu à faire rentrer dans le rang le gamin, alors pourquoi pas elle ? Ruminant ces sombres, et amères pensées, Nott se forçait au calme, même s’il sentait la moutarde lui monter au nez, secondes après secondes. Et ça ce n’était pas, mais alors vraiment pas bon pour Jones, car même si le gamin se laissait porter, aveugler par la colère, l’indignation et la rage, même s’il fonçait tête baissée, insensible au danger, tôt ou tard, il se briserait, se fracasserait contre le poing de Nott, il fléchirait, mis à genoux par de la bonne vieille magie noire. Et à ce moment-là il n’y aura plus de retour en arrière possible.
" Ce soir comme hier et avant hier, vous voir crever nous rendrai libre, rien d'autre ! Sale ordure ! "
Droit comme un i, Nott encaissa les hurlements du gamin sans broncher, les yeux étincelants. Les narines frémissantes d’une rage qui montait, montait encore et encore, il se raccrochait aux ordres du maître, à la peur, réelle et profonde d’une punition dont ce petit merdeux de Jones n’avait pas, même dans ses pires cauchemars, idée.
- Fermes-la et…
Le mangemort n’eût pas le temps de finir sa phrase que pris d’un excès de colère, et probablement d’une pulsion suicidaire, Jones balança à ses pieds le pigeon crevé, le traitant au passage d’ordure. Virant soudain au rouge, le mangemort lança un bref, mais noir regard au jeune homme qui commençait vraiment, mais vraiment à lui faire perdre le peu de patience dont il était doté.
" Vous êtes un lâche, et un parasite. "
Cette fois Jones était allé trop loin, et sans prévenir, Nott lui broya soudain la nuque en la serrant avec brutalité d’une main, et la seconde d’après il enfonçait de toutes ses forces, avec hargne et joie, son poing fermé dans le ventre du serdaigle qui sous la douleur se plia en deux. Puis il lui asséna un violent coup de genou dans la face qui lui brisa le nez et lui éclata les lèvres, faisant gicler le sang, avant de lui donner un coup de coude dans le dos qui acheva d’envoyer au sol le garçon.
- Je vais te laisser une chance, tu vois, lui dit-il en le forçant d’un levicorpus à se redresser, je pose ma baguette sur la table.
Il le fit, car c’était un homme de paroles. Mais lorsqu’il fondit sur Jones, ce fût une pluie de coups, violents, sans retenue, qui martyrisèrent le corps affaibli du serdaigle. Jones s’était défendu, un peu, ce qui l’avait bien fait rire, mais Nott était bien plus grand, plus fort, habitué au grand air et à la chasse, et surtout bien mieux nourri. Jones baignait dans une mare de sang, la sienne, lorsqu’il eût fini de le rouer de coups, sans magie.
- Maintenant on va passer aux choses sérieuses.
Au premier doloris Jones hurla, ainsi qu’au second, au troisième, au quatrième. Mais au cinquième le serdaigle n’avait plus de forces, et sa voix n’était qu’une plainte sourde, étouffée, comme enrouée. Nott lui lança un dernier doloris, d’une intensité foudroyante, plus terrible encore que les précédents, et l’observa convulser au sol, baigner dans son propre sang, les yeux révulsés, tordu dans une sinistre position. Lorsqu’il cessa de s’agiter, Nott estima que le serdaigle en avait assez enduré, du moins qu’il ne serait pas prudent de faire durer un peu plus le plaisir. Il laissa Jones dans cet état pour aller chercher Ketteridge, qui il l’aurait juré, avait pâli d’horreur en voyant l’état du garçon.
- Satisfaite ? On va le laisser reprendre des forces, n’est-ce pas mon garçon ? Ensuite tu iras expliquer à tes petits camarades pourquoi ils n’auront rien à manger ce soir.
Le mangemort ne prêta guère attention à la réaction de la sorcière. Il s’assit sur une chaise, et profitant qu’un elfe passait par là il lui ordonna de lui préparer un sandwich. Tout ça lui avait donné faim. Nott dévora son sandwich en observant Jones qui gisait au sol, le corps meurtri et brisé par les coups et la torture, puis lorsqu’il eût fini de manger il le réveilla d’un aguamenti glacial avant de le forcer à s’asseoir sur une chaise. La face du garçon n’était qu’un tas de chair sanguinolent, mais à force de sortilèges, et de patience, Nott parvint à le rendre présentable, même s’il avait une mine épouvantable. Puis il le le traîna jusqu’au réfectoire, où tous ces parasites impurs attendaient leur maigre, et insipide pitance. Il avança jusqu’à dominer les tables, d’un côté les purs, et de l’autre les impurs, puis sans s’aider d’un sonorus, Jones réduit à l’état de zombie à côté de lui, il éleva la voix, qui tonna, faisant sursauter la table des impurs qui semblait terrifiée.
- Votre camarade Jones, ici présent, a été puni aujourd’hui. Il a été chargé de préparer votre repas, ce qu’il a refusé. Ce soir vous vous partagerez les rester d’hier, alors si vous ne voulez pas que ça se reproduise, à vous de raisonner votre camarade. Sachez qu’il sera de corvée de cuisine pour toute la semaine. Sur ce bon appétit.


***FIN***
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