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I knew you were trouble when you walked in - D O L O H O V

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MessageSujet: I knew you were trouble when you walked in - D O L O H O V I knew you were trouble when you walked in - D O L O H O V 129196351Sam 20 Sep 2014 - 13:51


I knew you were trouble

FLASH BACK
Marlène & Dolohov

Décembre 78, la blonde était de sortie pour sa première mission en solo pour l’Ordre du Phoenix. Au premier abord, rien de très dangereux – elle devait simplement se promener l’air de rien dans l’allée des embrumes, près de Barjow & Burk pour voir si des activités suspectes sont à signaler. Pour le moment, il était environ 22 heures, et rien ne s’était encore passé. Les rues étaient assez calmes si on ignorait les ivrognes et autres drogués qui venaient troquer leurs marchandises et pisser dans des ruelles non loin de sa cachette.  Cachette était in bien grand mot puisqu’elle était simplement appuyée contre le mur d’une maison, cachée par la pénombre que créait le toit de l’établisse. Le seul point désagréable majeur de cette soirée était le froid glacial qui stagnait sur l’allée des embrumes. Déjà que l’endroit vous donnait froid dans le dos sans effort, alors avec le vent hivernal tentant de s’insinuer ses vêtements en plus… Heureusement, elle avait anticipé le froid et au lieu d’une de ses jolies robes habituelles, elle avait enfilé un pantalon, des chaussures de neige et un gros pull assez long. Tout cela était dissimulé sous une énorme cape de laine noire sur laquelle on avait lancé un sortilège de chauffage. Seules les parties de son corps sortant de la cape (ses mains et son visage particulièrement) étaient frigorifiées.

Cela faisait déjà deux heures qu’elle attendait de pied ferme, alternant parfois les cachettes pour que ne pas éveiller les soupçons des passants et de Barjow. Elle avait encore une heure devant elle, même si elle commençait déjà à tomber de sommeil. Avec l’ouverture de la boutique quelques mois plus tôt, elle avait des journées très chargées et fatigantes, et le froid avait tendance à l’endormir. Elle se serait probablement complètement endormie si elle n’avait pas vue une silhouette suspicieuse passer devant le magasin. La faible lumière des lampadaires éclairèrent le visage d’un homme qu’elle pensait reconnaître. Elle n’avait jamais vu Antonin Dolohov en chair et en os de sa vie avant, mais la description concordait parfaitement avec celle faite par les membres de l’Ordre. L’envie de dormir la quitta tout d’un coup, et son sang se glaça encore plus qu’il ne l’était déjà. Elle se remit sur ses deux pieds, son dos se décollant du mur de pierre derrière elle, et elle rajusta sa capuche sur sa longue chevelure blonde. Son cœur battait à toute allure alors que la silhouette du mangemort continuait d’avancer. Elle devait le suivre : il ne se passait rien à la boutique de toute façon. Et en suivant le mangemort, elle pourrait découvrir quelque chose de bien plus utile. Elle le laissa prendre quelques mètres d’avance et se mit à le suivre à pas de loup, discrète comme un félin, ne faisant pas trop attention à où il allait exactement, trop concentrée à ne pas le perdre des yeux, et à rester discrète.



Dernière édition par Marlene McKinnon le Jeu 13 Nov 2014 - 0:00, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: I knew you were trouble when you walked in - D O L O H O V I knew you were trouble when you walked in - D O L O H O V 129196351Sam 20 Sep 2014 - 15:37

▬ Je comprends bien, McCarthy, assura Dolohov d'une voix glaciale, et croyez-bien que je regrette d'en arriver à cette issue. Mais je vous avais prévenu. Lord Voldemort vous avait prévenu.  
▬ Merlin... Je veux dire Monsieur, bredouilla le dénommé McCarthy d'une voix blanche, je suis certain que nous pouvons trouver un arrangement, nous le faisons toujours, n'est-ce pas ? Si vous me laissiez ne serait-ce qu'une semaine de plus...
▬ Je crois que notre Lord vous a laissé bien assez de temps, le coupa immédiatement le Mangemort d'une voix sèchement réprobatrice.
Le teint de McCarthy, à ces mots, prit une délicate nuance verdâtre.
▬ Vous ne comprenez pas ! insista-t-il un ton plus haut, à présent franchement paniqué, Croupton se méfie, il ne me fait pas assez confiance, je crois qu'il se doute de quelque chose, j'ai besoin de plus de temps pour le berner, c'est un homme intelligent, vous savez...
▬ Plus intelligent que vous, c'est certain, railla Dolohov en lui jetant un regard hautain. Mais nous n'avons pas le temps d'attendre que vous obteniez la confiance de ce vieil abruti. Il vient de donner aux Aurors la permission de recourir aux Sortilèges Impardonnables contre nous, au cas où vous l'ignoreriez. Vous comprendrez donc qu'il y a urgence...
▬ Je comprends parfaitement ! lui assura McCarthy avec véhémence, et je vous jure que...
▬ Non, McCarthy, il est trop tard pour les promesses. Lord Voldemort est déçu, très déçu. Et vous savez qu'il ne fait pas bon décevoir Lord Voldemort...
▬ Non Monsieur, pitié, je...
Avada Kedavra.

Dolohov quitta la demeure McCarthy sans un regard en arrière. Les corps sans vie de Cadmus McCarthy et de son épouse Euphrasia trônaient en bonne place au milieu du salon, et la Marque des Ténèbres illuminait le quartier d'un intense éclat vert. Il était dangereux de servir Voldemort ces temps-ci, McCarthy et son sort peu enviable en étaient la preuve. Mais le Mangemort, pour sa part, à force de zèle continuait son ascension dans les bonnes faveurs de son Maître. Encore une mission couronnée de succès, dont le Russe était pressé d'aller lui faire récit. Et de trouver un successeur à McCarthy auprès de Croupton. Faire tomber l'incorruptible bonhomme était devenu sa préoccupation première, car il faisait entrave aux projets de son Lord pour prendre le Ministère : il devenait pressant de le faire retomber, d'une manière assez permanente pour qu'il ne se relève jamais. Dolohov avait une vague idée de la démarche à suivre, mais Voldemort leur avait interdit de le tuer. Sa mort en ferait un héros, avait-il exposé à un Dolohov des plus dubitatif, alors qu'en le discréditant, plus personne ne serait tenté de le venger en poursuivant son oeuvre. Dolohov s'était incliné, reconnaissant comme toujours la suprématie de son Maître, et lui jurant de faire comme il lui siérait.

Mais cela attendrait demain. Son méfait accompli, le Mangemort avait pour habitude de retourner se dissimuler dans la sombre ruelle du crime de Londres, ombre parmi les ombres. Il était temps pour lui de s'occuper de ses petites affaires (il faut distinguer les petites affaires, commerciales, des grandes affaires, celles de Voldemort et des Mangemorts), visiter Shipton, rencontrer un ou deux clients. Dolohov dormait très peu, et toujours sur une oreille : surtout, il ne dormait jamais tant que le soleil n'était pas levé, se retranchant pendant la journée comme une chauve-souris, ne sortant que le soir tombé. Il était ainsi toujours prêt à tous les méfaits lorsqu'arrivait le crépuscule. Si bien qu'à 22h, en passant devant la boutique de Barjow et Burke, Dolohov avait en tête mille chose à faire : après tout, la nuit ne faisait que commencer. Il ne fit pas le moins du monde attention à la créature encapuchonnée qu'il distinguait à peine dans l'obscurité ambiante : il avait l'habitude de ces pouilleux, qui se gardaient bien de l'importuner. En effet et parfaitement curieusement, Dolohov n'était jamais aussi tranquille dans l'Allée des Embrumes que lorsqu'il l'écumait le visage à découvert : tout le monde reconnaissait ses beaux traits froids comme la glace, et se gardait bien de l'importuner sans raison valable, sous peine d'affreuses représailles. C'était également au Mangemort une manière de prouver qu'il ne craignait pas le moins du monde les menaces du Ministère, et s'amusait beaucoup à les narguer en ne prenant pas la peine de se dissimuler, contrairement à beaucoup de ses pairs. Il savait que de nombreux Aurors, excédés par son impertinente impunité, s'étaient juré de causer sa perte. Mais jusqu'à présent, personne n'avait été en mesure de le coincer, et Dolohov continuait de narguer son monde, libre d'accomplir tous les méfaits du monde. Son méfait suivant consistait à aller réclamer à un commerçant son salaire pour avoir surveillé son échoppe pendant le dernier mois : c'était un travail ennuyeux à mourir, et le Mangemort à ce titre se montrait intraitable concernant la ponctualité. Il prit donc la direction du Gobelet Cabossé, et se fondit dans l'obscurité d'une ruelle comme la créature de la nuit qu'il était.



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Dernière édition par Antonin Dolohov le Jeu 4 Déc 2014 - 12:03, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: I knew you were trouble when you walked in - D O L O H O V I knew you were trouble when you walked in - D O L O H O V 129196351Dim 21 Sep 2014 - 22:29


06/12/1978

Il lui glaçait le sang. Elle ne savait pas comment l’expliquer, mais elle savait que ce n’était pas que le froid. Alors qu’elle continuait à marcher silencieusement derrière lui, elle imprimait son visage dans sa mémoire. Ce visage carré, des cheveux foncés comme l’ébène qui jurent avec des yeux bleus comme le givre. Elle aurait pu le trouver très beau s’il n’avait pas l’air si dur et cruel. Elle avait entendu bien des histoires sur Dolohov et ses « exploits ». Ce mec avait limite plus d’Aurors aux trousses que le Seigneur des Ténèbres lui-même. Elle savait qu’elle ne ferait pas le poids face à lui, mais son courage la poussait à continuer à le suivre. Une rouge et or jusqu’au bout. Et puis pour le moment, elle ne faisait que le suivre, et si elle avait de la chance, cela serait plus que suffisant pour faire un rapport très constructif à l’Ordre le lendemain lors de la réunion. Alors qu’elle le suivait, elle s’imaginait déjà racontant sa mission devant le groupe de l’Ordre, leur donnant des informations importantes et utiles. Ils la féliciteraient pour le très bon travail qu’elle a fait pour sa toute première mission, et elle deviendrait un des membres les plus utiles et actifs de l’Ordre. Si elle n’était pas après la gloire et le succès, elle voulait s’intégrer au plus vite dans le groupe de combattants, montrer sa dévotion et son enthousiasme. Elle voulait faire partie de cette nouvelle famille à défaut d’en avoir une vraie.

Quand elle sortit de ses pensées, elle se rendit compte qu’elle ne savait absolument pas où elle était. Heureusement qu’elle savait transplaner, parce que quand tout cela serait terminé, elle n’aurait pas su par où repartir. La grande et large silhouette du mangemort avançait toujours devant elle pendant qu’elle essayait de se repérer. De la buée s’échappait de sa bouche, remontant le long de sa capuche qui cachait la plupart de son visage grâce à l’obscurité. Elle avait l’impression qu’à chaque nouvelle dans laquelle elle le suivait, le passage se faisait plus étroit, les lampadaires plus rares, et l’atmosphère plus sombre. Elle commençait à être de moins en moins tranquille. Cela faisait maintenant plus d’une dizaine de minutes qu’elle était en train de le suivre, et il ne semblait pas vouloir s’arrêter. Soit l’endroit où il se rendait était vraiment loin, soit il l’avait repérée et s’amusait avec elle. La seconde solution lui paraissait tout de même peu probable puisqu’elle avait fait très attention à ne faire aucun bruit et à laisser le plus de distance possible entre elle et lui, histoire que même s’il se retourne, il ne se doute de rien et qu’elle puisse faire demi-tour dans le cas où les choses tourneraient au vinaigre. Et puis s’il l’avait repérée, il l’aurait déjà coincée depuis le temps.

Le doute commençait à s’insinuer en elle alors qu’elle continuait de le suivre, laissant son esprit à nouveau digresser. Ça se trouve, elle s’était trompée. N’ayant jamais vu Dolohov de ses propres yeux, elle l’avait peut-être confondu avec quelqu’un d’autre et allait juste passer pour une parfaite imbécile. Non, se dit-elle, c’était lui. Elle le savait, ce n’était pas le genre d’homme que l’on pouvait confondre avec un autre. Elle arrêta de spéculer quand la silhouette tourna dans une rue perpendiculaire et qu’elle perdit l’homme des yeux. Elle accéléra un peu de peur de le perdre complètement de vue, et tourna à l’angle de la rue. Il marchait toujours. Elle rajusta sa cape sur ses épaules, restant à distance de sécurité. Le pistage demandait de la patience, et Dolohov était une piste intéressante. Elle ne devait pas abandonner maintenant. Elle avant encore plus de 45 minutes devant elle.


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Dernière édition par Marlene McKinnon le Mer 19 Nov 2014 - 22:52, édité 4 fois
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MessageSujet: Re: I knew you were trouble when you walked in - D O L O H O V I knew you were trouble when you walked in - D O L O H O V 129196351Sam 27 Sep 2014 - 18:17

Dolohov se plaisait à croire que s'il s'en sortait si bien dans ses affaires, c'était parce qu'il avait compris la marche du monde. Il parvenait à décréter au premier coup d'oeil qui était digne de confiance, qui ne méritait que son mépris, qui était susceptible de l'ennuyer, qui devait mourir. Et cet instinct qu'il avait, ce flair qui ne le trompait jamais et qui lui permettait de placer les gens dans ses catégories préconçues sans jamais être abusé par aucun artifice. Il distinguait ces notions que les gens confondent, la loyauté de la fidélité, savait se méfier sans faire preuve de paranoïa, et prenait le temps de construire ses jugements qui, eux, étaient éternels. Et après cinq petites minutes de test, le résultat dans le cas présent était indubitable : quelqu'un le suivait.

Dolohov n'y avait, de prime abord, pas prêté attention le moins du monde. Il avait l'habitude que les gens surveillent ses allées et venues, ne serait-ce que pour être sûrs de se trouver exactement à l'autre bout du quartier quand il s'arrêterait ici ou là pour accomplir son oeuvre. L'Allée des Embrumes était en effet pire qu'une toile d'araignée : tout se savait, qui arrivait, qui partait, qui faisait quoi, avait été vu avec qui, à quelle heure. L'Allée, en ce sens, était l'endroit le plus dangereux, mais aussi le plus stratégique de tout Londres : on pouvait y disparaître entièrement au vu du monde extérieur, mais tous ses habitants savaient exactement, pour peu qu'ils sachent observer ou croire ceux qui le savaient, qui se trouvait où. Le Mangemort se prêtait au jeu avec un grand intérêt, flatté de se savoir au centre des attentions de toute la rue, et s'amusait parfois à donner des indices contradictoires à différentes sentinelles afin de brouiller les pistes et affoler son monde. C'était son quotidien, il n'y prêtait pas attention. Sauf que cette personne-là, n'était pas une sentinelle. Une sentinelle ne quittait pas son poste. Sous aucun prétexte. Sinon, il s'agissait d'une mauvaise sentinelle.

Il lui fallait reconnaître que ce rôdeur n'était pas mauvais. Culotté, mais pas mauvais. Pour autant, Dolohov, tout entier à sa promenade, ne s'en inquiéta pas un seul instant. Il était difficile de le surprendre, et sans effet de surprise, le Mangemort ne craignait rien de personne : et l'effet de surprise était complètement incompatible avec une filature de plus d'une minute. Au-delà de ce laps de temps, les erreurs s'accumulaient, la victime finissait forcément par se rendre compte de quelque chose, et tout était fichu. Et Dolohov, qui pouvait difficilement être considéré comme une victime, savait qu'il ne risquait rien. Si cet individu avait voulu l'attaquer et qu'il avait eu un semblant de bon sens, il l'aurait fait depuis longtemps. Le cerveau du Mangemort tournait à plein régime, heureux de cette distraction inespérée : l'ombre ne lui voulait pas de mal, mais ne tenait pas non plus à entrer en contact avec lui. Il s'agissait donc d'un espion venu de l'extérieur. Car un espion vivant dans l'Allée des Embrumes aurait réalisé que Dolohov de son pas tranquille venait d'effectuer une boucle, et repassait exactement au même endroit que cinq minutes plus tôt. Un franc sourire s'épanouissait à présent sur le froid visage du Mangemort. Le piège se refermait, doux mais ferme, sur la souris.  

Soudain, il passa à l'action et allongea sa foulée, curieux de voir ce que son fileur allait faire : accélérer à son tour pour ne pas perdre sa trace ? Comprendre qu'il était découvert, et déguerpir sans demander son reste ? Dolohov était délicieusement indécis. Et cela ne lui arrivait pas souvent. Pas assez souvent. Il s'enfonça dans les profondeurs de l'Allée, ces ruelles sombres et lugubres qu'il affectionnait tant, et dans lesquelles il comptait perdre l'intrus. Jusqu'à lui faire oublier depuis combien de temps il marchait, et toute idée de destination. Il tourna dans une énième ruelle, sans même vérifier si le rôdeur était toujours derrière. Une ruelle... Pas tout à fait. Une impasse, plutôt. De quoi entrer véritablement dans le jeu. Dolohov se dissimula dans l'ombre d'un porche, et laissa le piège se refermer sur son poursuivant. Une ruse vieille comme le monde.


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Dernière édition par Antonin Dolohov le Jeu 4 Déc 2014 - 12:04, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: I knew you were trouble when you walked in - D O L O H O V I knew you were trouble when you walked in - D O L O H O V 129196351Jeu 2 Oct 2014 - 22:26


06/12/1978

Elle était entrée dans un genre de routine en le suivant. Un rythme de marche assez régulier, regarder autour d’elle de temps en temps pour voir si elle arrivait à reconnaître quelque chose, puis se recentrer sur la silhouette capuchonnée devant elle avant de se laisser repartir dans ses pensées. Elle regardait sa montre régulièrement, constatant généralement avec tristesse que seulement deux ou trois minutes s’étaient écoulées depuis la dernière fois. Le jeune recrue, pas encore consciente de l’erreur qu’elle venait de faire, songeait à de nouvelles façons de faire de la publicité pour sa boutique récemment ouverte. Elle avait eu la chance d’avoir pas mal d’amis encore à Poudlard et d’avoir pu les attirer pour acheter leur matériel de Quidditch, mais il ne lui suffirait pas pour vivre d’avoir une clientèle scolarisée, elle devait aussi trouver le moyen d’attirer les adultes, et dans le meilleur des cas les professionnels. Alors qu’elle aurait dut être en train de se concentrer sur comment partir le plus loin possible du mangemort devant elle, elle se laissait aller à des digressions qu’une jeune femme de 18 ans pouvait avoir.

Le froid attaqua ses joues déjà rougies une nouvelle fois, et la peau fine de ses mains délicates qu’elle plongea sous le tissu épais et réconfortant de sa cape chauffante. Elle n’avait pas la moindre idée d’où elle était, et commençait doucement à avoir le sentiment qu’elle tournait en rond, mais comme elle ne connaissait pas les environs, elle ne pouvait pas être sûre. De toute façon ici, les allées se ressemblaient toutes, chacune plus lugubre que la précédente.  La blonde passa dans la même rue que cinq minutes auparavant sans même tiquer. Si elle avait l’impression de tourner en rond, c’était selon elle uniquement parce que les rues étaient trop similaires, et pas parce qu’elle tournait réellement en rond. Ah, si elle savait. Devant ses yeux, la situation commença cela dit à changer lorsque Dolohov se mit à marcher plus vite. Si elle ne voulait pas changer sa vitesse de marche d’un coup pour ne pas élever les soupçons, elle accéléra graduellement jusqu’à pouvoir garder le brun dans son champs de vision sans trop de soucis. Elle était consciente que si la silhouette devant elle avait accéléré, c’était peut-être parce qu’elle avait réalisé être suivie. Mais elle ne voulait pas abandonner le but qu’elle avait poursuivi pendant maintenant près de vingt minutes. Si les choses tournaient au vinaigre, elle trouverait bien une façon de s’en sortir : crier à l’aide, transplaner, courir… Elle garda son courage habituel en s’engageant à sa suite.

Concentrée sur sa nouvelle vitesse de marche, et portant son attention sur le seul but de ne pas le perdre de vue, la jeune sorcière en oublia de regarde l’heure qui tournait pourtant. Elle suivit sans se poser trop de questions, et  quand elle tourna au coin de la rue, elle se retrouva dans une impasse, face à... À rien en faite. Dolohov avait disparu, et elle se retrouvait là, comme une imbécile.


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Dernière édition par Marlene McKinnon le Mer 19 Nov 2014 - 22:50, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: I knew you were trouble when you walked in - D O L O H O V I knew you were trouble when you walked in - D O L O H O V 129196351Lun 17 Nov 2014 - 10:16

Une seconde de plus aurait été une seconde de trop, comme souvent lorsque l'on commettait un crime : et si Dolohov en avait déjà commis assez pour que trois vies d'expiation ne suffisent pas à tous les confesser, il continuait de s'émerveiller de la manière dont le temps prenait son parti à chaque fois qu'il œuvrait. Il aurait été stupide de prétendre que Chronos était du côté des gentils, en témoignait la complicité qui unissait l'un des plus fervents serviteurs de Lord Voldemort avec le Temps : quelques secondes suffisaient à faire d'une mission réussie un désastre lourd de conséquences, mais jusqu'à présent, ces quelques secondes avaient toujours été du côté de Dolohov. Comme dans le cas présent : à peine en effet s'était-il fondu dans l'obscurité glauque de la ruelle que l'intrus passait devant sa cachette au pas de course. L'intrus... Ou plutôt l'intruse, réalisa le Mangemort en apercevant une épaisse chevelure blonde sous l'immense capuche pourtant remontée. Mais la silhouette était menue et la démarche, bien que sportive, trahissait indéniablement la condition féminine, si bien que Dolohov se demanda un court instant s'il n'avait pas à faire à la belle Londubat. Les époux Londubat, mari comme femme, étaient déjà dans le collimateur des sbires de Voldemort depuis quelques temps, du fait de leur appartenance avérée à l'Ordre du Phénix, et Dolohov aurait été plus que ravi d'annoncer à son maître qu'il avait réglé son compte à la femelle Londubat. Avant de se souvenir que l'Auror, bien qu'encore plutôt jeune, filait mieux que ça les méchants dans son genre. Pas d'Alice pour ce soir, sans doute était-ce mieux ainsi. Il y aurait eu, après tout, quelque chose de décevant à la tromper si facilement. Il n'y avait aucune gloire à gagner si facilement.

La jeune imprudente avait quitté son champ de vision depuis déjà quelques secondes, et Dolohov qui se s'était pas encore trahi ne l'entendait plus marcher. Les yeux mi-clos et le visage joyeux, il l'imaginait parfaitement, freinant subitement des quatre fers en réalisant son erreur, et jeter des coups d’œil partout autour d'elle dans l'espoir de le localiser. Mais c'était toujours Dolohov qui choisissait le moment de se montrer, s'il décidait de se montrer. S'il l'avait voulu, il en aurait profité pour se volatiliser, et sa jeune amie en aurait été quitte pour reprendre sa veille du côté de chez Barjow. Mais le Mangemort était d'un naturel curieux, et adorait découvrir de nouvelles âmes à tourmenter : c'est pourquoi, soudain pressé de faire la connaissance de celle qui n'attendait que lui un peu plus loin dans cette ruelle déserte, Dolohov glissa avec fluidité hors de sa cachette. Comme il l'avait deviné, la jeune femme était toujours là et rien n'indiquait au Mangemort qu'elle l'avait repéré. Ce dernier fit quelques pas dans sa direction.

▬ Sans même parler du fait que c'est dangereux et particulièrement sot, observa-t-il d'une voix clairement amusée sans autre forme de préambule, ne vous a-t-on jamais dit, Miss, qu'il était impoli de suivre ainsi des inconnus dans la rue ?


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Dernière édition par Antonin Dolohov le Jeu 4 Déc 2014 - 12:05, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: I knew you were trouble when you walked in - D O L O H O V I knew you were trouble when you walked in - D O L O H O V 129196351Mer 19 Nov 2014 - 22:45


06/12/1978

Elle commençait à se demander si quitter son poste avait vraiment été une bonne décision. Certes, Dolohov était toujours une bonne piste à suivre, et si elle réussissait à revenir à l’Ordre avec des infos importantes, on serait très probablement fière d’elle. Mais de ce qu’elle savait, les chances que Fol Œil ne l’engueule parce qu’elle avait encore agit sous une impulsion était encore plus fortes. Elle était persuadée qu’il allait lui dire qu’elle ne faisait pas le poids contre un Mangemort aussi redoutable que ce très cher Antonin Dolohov, mais de toute façon il était maintenant trop tard pour reculer. Elle était encore une novice en filature, même si elle était une des meilleures des nouveaux arrivés, mais dans sa tête, elle était persuadée de n’avoir fait aucune erreur, et techniquement elle n’en avait fait aucune : elle n’avait pas fait de bruit, elle s’était bien dissimulée, était restée hors de son champ de vision… Elle ignorait cependant que ce n’étaient pas les seuls facteurs en jeux, et qu’on pouvait en quelque sorte voir quelqu’un sans l’avoir dans son champ de vision.

Finalement, elle avait été prise à son propre jeu, et face à l’impasse, elle ne réalisait pas encore qu’elle était à présent celle qui était observée. Soupirant, elle se dit qu’elle avait fini par le perdre. Il avait probablement profité des quelques secondes qu’elle avait mis à arriver pour transplaner autre part. Peut-être qu’avec le bruit du vent, le CRAC annonciateur du transplanage était passé inaperçu ? La blonde soupira et s’apprêta à faire demi-tour quand une voix grave et amusée raisonna derrière elle. Sursautant, elle se retourna vivement, faisant tomber sa lourde capuche sur ses épaules, révélant parfaitement son visage félin, et libérant sa long et épaisse chevelure blonde. Elle ne tenta pas de re-dissimuler son visage, sachant que cela ne l’avancerait à rien puisqu’il l’avait vu, et que s’il connaissait les McKinnon, il la reconnaîtrait sans problème. – Je vous suis peut-être inconnue, mais moi je vous connais. Dit-elle, effrontée. Elle se gifla mentalement, se disant juste après qu’être insolente avec un Mangemort de l’envergure d Dolohov n’était peut-être pas la meilleure des solutions. Elle plongea la main dans sa vaste poche, ses doigts se resserant autour de sa baguette, lui donnant un léger sentiment de sécurité. Tant qu’elle avait sa baguette, elle pouvait encore se défendre, elle n’était pas vulnérable, pensait-elle. N’approchez pas. Dit-elle, fronçant les sourcils et sortant sa baguette de bois presque blanc, la pointant sur l’homme en face d’elle. Maintenant qu’il était plus proche, elle pouvait le détailler. Il était bel homme, elle ne pouvait pas le nier, et elle trouva cela bien dommage qu’il soit si cruel, et si pourris. Du potentiel gâché, à son humble avis. S’il était beau, son visage n’inspirait cela dit pas confiance, et on pouvait lire la cruauté et la méchanceté dans ses traits, dans ses yeux, ce qui la fit instinctivement reculer. – Je n’ai pas peur de vous. Dit-elle, son rythme cardiaque prouvant le contraire, mais son courage et son impulsivité prenant malgré tout le dessus. – Et je peux me défendre.


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MessageSujet: Re: I knew you were trouble when you walked in - D O L O H O V I knew you were trouble when you walked in - D O L O H O V 129196351Jeu 4 Déc 2014 - 14:01

Il n'y avait pas grand-chose de plus jouissif pour Dolohov que la vision d'une âme esseulée, acculée, qui réalise soudainement son erreur et lève les yeux vers vous avec une indicible horreur. Plus jouissif encore peut-être, cette âme esseulée, acculée, qui vous supplie de l'épargner pour toutes sortes de raisons plus futiles les unes que les autres en pleurant toutes les larmes de son corps. Encore que.

Un sourire appréciateur s'immisça sur les lèvres du Mangemort tandis que la capuche de la jeune fille tombait du fait d'un mouvement brusque de l'épaule, révélant un visage fin et racé, encadré par une lourde chevelure d'un blond lumineux. Des yeux clairs, une bouche volontiers mutine quoique pour le moment figée dans un rictus vaguement affolé, un vrai régal... Mais décidément pas son genre. Dolohov les aimait brunes, brunes comme l'ébène, et aux yeux sombres symboles de tempête... Ou du moins, il aimait une brune, une certaine brune aux paupières lourdes qui refusait malgré les années de sortir de sa tête.

▬ Quelle charmante apparition, ronronna-t-il pourtant en faisant un pas dans la direction de la jeune fille, son ton cajoleur démenti par la froideur calculatrice de son regard, à qui ai-je donc l'insigne honneur ?
▬ Je vous suis peut-être inconnue, mais moi je vous connais, lui rétorqua immédiatement la blondinette manifestement troublée, n'approchez pas ! lui enjoignit-elle avant de le menacer de sa baguette. Je n’ai pas peur de vous. Et je peux me défendre, crut-elle bon de préciser d'une voix qu'elle devait vouloir menaçante. Un sourire amusé ne quittait plus les lèvres étroites du Mangemort, qui s'arrêta néanmoins et leva les mains en signe de reddition. Il commençait à bien s'amuser.
▬ Doucement Princesse, lui enjoignit-il avec un bref éclat de rire, ne va pas clamer ce genre de chose au beau milieu de l'Allée des Embrumes, certains personnages peu scrupuleux pourraient avoir envie de vérifier ce que tu affirmes, insinua-t-il malicieusement en remettant ses mains dans ses poches.  

Sous couvert de propos badins, Dolohov emmagasinait la moindre information que l'inconnue lui donnait bien malgré elle, sans même daigner répondre à ses innocentes questions : le Mangemort enregistrait avec précision ce visage dans sa mémoire, ce qui à ses yeux justifiait le fait qu'il dévorait froidement la jeune femme du regard. Car si pour le moment, Dolohov était assuré que cette jeune femme n'était pas le moins du monde une menace pour lui, il y avait toujours la probabilité qu'un individu inoffensif à un instant T ne le devienne à un instant T+1 pour une raison X ou Y. Il avait donc appris à ne sous-estimer personne - ou du moins, à ne tirer aucun jugement définitif sur une personne.

▬ De toute façon, n'est-ce pas à moi de chercher à me défendre ? s'enquit-il toujours aussi joyeusement, après tout, je suis celui qui est poursuivi dans un quartier mal famé de Londres par une créature qui refuse de me dire qui elle est et ce qu'elle me veut !


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MessageSujet: Re: I knew you were trouble when you walked in - D O L O H O V I knew you were trouble when you walked in - D O L O H O V 129196351Dim 11 Jan 2015 - 16:38


06/12/1978

La jeune femme avait pourtant essayé durement de ne pas laisser transparaître ses émotions, ni sa peur. Mais il  fallait croire que l'homme arrivait à lire sur son visage plus qu'elle ne l'aurait imaginé. D'un côté, elle n'avait pas honte de sa peur, car elle la portait comme une armure. Sa peur se transformait en courage et en volonté de se battre. Elle faisait fonctionner son cerveau à toute vitesse et, lui donnait de meilleurs réflexes. Tout cela pour dire qu'elle n'en avait pas honte, et qu'elle l'utilisait à son avantage. Après, elle n'allait pas non plus se montrer vulnérable ou apeurée devant son ennemi, cela ne ferait que conforter l'autre dans son idée de supériorité. Et si il pouvait en effet facilement avoir le dessus sur elle dû à son âge plus avancé, et donc une plus grande expérience, elle refusait de le laisser penser qu'elle l'acceptait.

Un léger sentiment de soulagement se propagea en elle lorsqu'elle comprit qu'il ne la connaissait pas. Si elle donnait son nom, il saurait probablement qui elle était, et d'où elle venait, mais elle demeurait pour le moment anonyme. Il n'avait aucune idée qu'elle n'était qu'une traître à son sang, qu'elle était le rejeton des McKinnon, celle qui s'était faite la malle par volonté de se battre contre les Mangemorts et le Seigneur des Ténèbres. - Ne m'appelle pas princesse. Cracha-t-elle, laissant tombé les formalités. Le vouvoiement était marque de respect, et pour elle un Mangemort quel qu'il soit, et quel que soit son âge, ne méritait pas le respect. En tous cas pas le sien. - Je n'ai pas peur de vous, ni des autres personnes se cachant dans les sombres recoins de ce quartier. Dit-elle, le cœur cognant cependant contre sa poitrine, sa main glacée toujours serrée fermement sur sa baguette.

- Ne fais pas l'innocent. Le coupa-t-elle presque. Tu sais pourquoi je suis là, pourquoi je te suis, et ce que tu as fait pour que j'en arrive là. Tu ne me fera pas croire une seule seconde que tu l'ignore. Un sourire en coin se dessina à ce moment ses ses fines lèvres. - Ou alors, c'est que Dolohov est bien moins intelligent que ce qu'on raconte. Elle ne parvenait pas à s'empêcher de le provoquer, car c'était là sa meilleure arme pour le moment. Elle se rendait compte de son inconscience, des risques qu'elle prenait, mais son impulsivité prenait toujours le dessus. - Et puis, je ne t'ai pas attaqué que je sache. A moins que tu ne considères de simples mots comme une attaque. Je dois avouer que je m'attendais à quelqu'un d'un peu plus impressionnant.

Son cerveau avait à présent allumé la lumière rouge d'alarme. Elle parlait trop et, cherchait bien trop les ennuis. Si elle continuait, cela allait mal finir. La blonde avait tellement envie de réussir sa première mission et, que l'Ordre soit fière d'elle, qu'elle se mettait en danger. Mais à force de tenter le diable, elle allait finir par se jeter dans ses griffes. Elle pourrait lui proposer de s'en aller, de chacun partir de leur côté et d'oublier, mais ça serait partir la queue entre les jambes, admettre une défaite et, elle ne s'y résoudrait pas.
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