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Oublions tous nos soucis et profitons de l'air frais loin de tout - Luzia

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MessageSujet: Oublions tous nos soucis et profitons de l'air frais loin de tout - Luzia Oublions tous nos soucis et profitons de l'air frais loin de tout - Luzia 129196351Mar 7 Avr 2015 - 10:55

Je me réveillai en sursaut, le souffle court. J'avais l'impression d'avoir un poids sur ma poitrine. Les images de la dernière bataille continuaient de défiler devant mes yeux ouverts. J'essayai de les fermer de toutes mes forces pour les effacer, mais rien n'y faisait. Les sortilèges fusaient dans tous les sens, dont les miens. L'un d'eux vint percuter un jeune élève, sans aucune défense. Je repliai mes jambes vers mon torse et laissai ma tête s'effondrer sur mes genoux. Je n'en pouvais plus, je n'arrivais plus à supporter tous ces cauchemars. Pourquoi, après tout ce temps, ces images continuaient-elles à me hanter ? Pourquoi ne pouvais-je pas apprendre à vivre avec ? Qu'aurais-je pu y faire, c'était la guerre après tout. Seulement, je ne parvenais pas à réfléchir de cette manière. Bien que j'essayai de m'en convaincre, je ne pouvais pas croire qu'il n'y avait pas une autre façon de faire. Cette mort me hantait et ça ne s'arrêterait pas de sitôt. Je me levai, puisant dans le peu de force qu'il me restait. Je ne voyais plus l'intérêt d'attendre le sommeil alors que je le fuyais. Je passai par la salle de bain afin de me rafraîchir le visage. Un rapide retour dans la chambre pour m'habiller et je me dirigeai dans la cuisine. Je grimaçai en voyant l'heure afficher sur l'horloge au dessus des plaques. Luzia n'était pas prête de se lever encore, j'avais bien vu en trois jours qu'elle avait besoin de repos. Mais j'avais appris à m'occuper à force de faire des insomnies. Je ne fus pas long à aller fouiller dans les placards du gîte pour voir ce qu'il nous restait. Je savais que je ne pouvais pas transplaner dans un des magasins français, je ne voulais pas finir à Azkaban surtout en cette période sombre. Il fallait donc espérer que l'ancienne poufsouffle ne soit pas allergique à ma cuisine.

Trois heures plus tard, je finissais d'installer la table du petit-déjeuner. J'étais assez content de moi, je pensais avoir fait un bon travail. L'air frais des montagnes semblait me faire beaucoup de bien. J'étais heureux que nous ayons eu cette bonne idée de partir loin de Londres et de ses nouvelles morbides. J'en avais besoin, de ce vide dans mes pensées et de ces vacances. C'était étrange de faire un tel choix avec tout ce qu'il se passait, mais on était persuadé que c'était le meilleur moment pour cela. Jamais on ne pourrait autant profiter des bons moments qu'après autant de tortures mentales. Je marchai doucement dans le couloir du gîte et vint toquer à la porte de mon amie. J'avais peur de la réveiller brusquement, mais il ne fallait pas qu'elle reste trop longtemps au lit sinon elle ne pourrait pas en profiter correctement. « Luzia ? Le petit-déjeuner est prêt. Il y a des œufs brouillés, des tartines grillées et même du café pour bien te réveiller. Tu me rejoints ? » Je retournai dans la cuisine et m'installai sur l'une des chaises. C'était un peu étrange de partir avec elle à cause de notre histoire. J'y avais repensé le premier soir à toutes nos aventures et mésaventures ensembles. Seulement, je ne voulais plus me prendre la tête sur des broutilles pareilles. Si on avait envie de partir ensemble en tant qu'amis, qu'est-ce qui pouvait bien nous en empêcher ? Il n'y avait plus de malentendu entre nous et je voulais retrouver un peu de cette complicité qui me rendait le sourire. Je n'allais plus me prendre la tête avec les rumeurs qui pouvaient circuler sur moi, je comptai juste profiter des bons moments au maximum. Je relevai la tête en entendant le parquet grincer et souris à Luzia. « Bonjour ! Dur le matin, hein ? Tu veux quoi ? »  
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MessageSujet: Re: Oublions tous nos soucis et profitons de l'air frais loin de tout - Luzia Oublions tous nos soucis et profitons de l'air frais loin de tout - Luzia 129196351Mar 7 Avr 2015 - 22:24

Février 1980 - Annecy - France

C'était comme si elle reposait sur une volumineuse masse de coton. C'était doux, c'était chaud. Elle était bien, elle était...

... œufs brouillés, des tartines grillées et même du café pour bien te réveiller. Tu me rejoins ?

Sean. De dessous sa moelleuse couette, Luzia fit un bruit pour montrer au jeune homme qu'elle l'avait entendu et qu'elle allait sortir de son lit.
Oui, Sean. Ils avaient décidé de façon impromptue de partir ensemble une semaine en France pour passer des vacances. Malgré tout ce qu'il c'était passé entre eux, et malgré leur bêtise de leur Septième Année, Sean et Luzia s'entendaient à merveille. Et surtout, ils avaient mis les choses au clair l'année précédente. Il y avait désormais entre eux une relation d'adultes, pleine de complicité et de confiance, mais sans aucune ambiguïté. Tant mieux. L'Espagnole n'avait de toute façon plus le moyen de se lancer dans une histoire abracadabrantesque. Elle sortait depuis peu avec Oscar et l'avait déjà trahi en sortant avec Nolan. Elle s'en voulait à mort et lorsqu'elle avait parlé de vacances avec Sean, cela lui avait semblé comme une évidence.
Oscar avait accepté le départ impromptu de Luzia. Il semblait comprendre ses motivations et surtout faire une confiance à Sean. Luzia, en tout cas, était soulagée de pouvoir prendre un peu de distance avec les récents événements. Son dérapage avec Nolan lui avait montré à quel point elle déconnait. Elle devait se ressaisir. Ses parents s'inquiétaient. Ils ne l'avaient laissée partir que parce qu'ils connaissaient bien Sean. Thelma Ozores était persuadée que Luzia aimait encore Sean, et était inquiète pour Oscar... Luzia aurait tellement pu lui dire que le danger n'était pas Sean... Mais enfin, les voilà, ils étaient à Annecy, en France.

Et entourés par la neige. Luzia émergea de dessous la couette, les cheveux en bataille, et sa main tâtonna à la recherche de son pull-over. Peut-être était-ce parce qu'elle était loin de Londres et de tout ses soucis, en tout cas, ici, elle dormait comme un veracrasse.
Elle s'en alla dans la cuisine, tout en ramassant ses cheveux en une queue de cheval haute, et en humant les odeurs du petit-déjeuner.

Buenos días, fit-elle à Sean. Tu es malade de préparer tout seul le breakfast ! Mais merci !

Ils avaient loué à la va-vite un appartement à Annecy, un petit trois pièces plutôt confortable. Les propriétaires étaient des moldus mais ni Sean ni Luzia n'étaient dépaysés par la présence d'une télé ou d'un grille-pain. La cuisine donnait sur le salon, qui offrait une vue splendide sur la ville et les montagnes qui l'entourait. Ce matin-là, un soleil timide faisait luire les sommets enneigés.

Bonjour ! Dur le matin, hein ? Tu veux quoi ?

Luzia se frotta les yeux tout en baillant.
Lo siento... Un thé, s'il te plaît. Je ferai honneur à tout le reste.
Ils s'assirent et attaquèrent les œufs brouillés.
Bien dormi, demanda Luzia qui se beurrait un toast.

Parce que, contrairement à elle, Sean ne donnait pas l'impression de se réveiller tout juste...

Ils eurent tôt fait d'aller se préparer pour leur séance de ski matinal. Grosses chaussettes, gants, pull-over, combinaison, bonnet et lunettes... Sean et Luzia filèrent aussitôt à la station de ski la plus proche. Comme il était tôt, les pistes étaient peu encombrées de touristes. De quoi s'autoriser à prendre un peu de vitesse. Luzia n'avait jamais fait de ski avant, mais elle apprenait vite. Comme elle savait faire du roller - merci Deidre et Garance - elle avait déjà les principaux réflexes. Cela dit, elle restait une débutante. Les joues rougies par le froid mordant, ils attaquèrent une pente douce, pour démarrer tranquillement leur matinée de ski. De la neige était tombée pendant la nuit, ce qui rendait la glisse vraiment agréable. C'était un délice que d'entendre les flocons craquer sous les skis. Tout irait bien si la jeune fille n'avait pas comme une sensation nauséeuse dans le ventre. Elle l'ignora, songeant qu'ils étaient ici pour s'amuser et non pour être malade.

On fait la course ? demanda Luzia à Sean tandis que, sans attendre la réponse, elle filait en avant.

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Dernière édition par Luzia Ozores le Jeu 16 Avr 2015 - 21:28, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Oublions tous nos soucis et profitons de l'air frais loin de tout - Luzia Oublions tous nos soucis et profitons de l'air frais loin de tout - Luzia 129196351Mar 14 Avr 2015 - 18:16

Un thé ? Aussitôt dit, aussitôt fait. Je me levai rapidement et repassai dans la cuisine pour verser de l'eau bouillante dans une tasse. Je récupérai ensuite les différents thés proposés par les étagères et attrapai en même temps la boule à thé. Je ne savais pas trop ce qu'elle prenait le matin, elle changeait parfois un peu trop à mon goût. Je revenais les bras chargés dans le salon et posai le tout sur la table, la tasse devant Luzia. « Voilà pour toi. » Je m'installais à ses côtés et me servais un bon bol de café. Avec ma nuit, je n'allais pas tenir si je ne prenais pas une bonne dose de caféine. Il fallait aussi dire que j'avais du mal à faire sans dans la vie de tous les jours. Je devais ressembler à un zombie vu comment elle me demanda si j'avais bien dormi. J'aurais pu lui mentir, mais cela n'aurait pas servi à grand-chose. Je ne voyais pas pourquoi j'agirais de cette façon avec elle. Elle me connaissait, elle savait quand ça n'allait pas de toute façon. « Pas exactement… La nuit a été assez agitée. Apparemment, j'ai besoin de plus que six mois pour m'en remettre. Mais ça finira par passer, t'en fais pas. » Je n'avais pas envie d'en parler, pas tout de suite. Je ne savais même pas si elle était au courant pour mon meurtre. Je ne savais plus qui savait maintenant. Alors je me taisais et mangeais dans le silence. Un réveil au calme pour tout le monde, ça ne pouvait que faire du bien avant la journée chargée qu'on avait prévue.

Une heure plus tard, je m'étais emmitouflé dans une épaisse combinaison de ski. J'avais d'abord pensé reprendre celle que mes parents m'avaient acheté quelques années auparavant, mais il était vite devenu évident qu'elle ne m'allait plus. Même si j'avais maigri pendant mes deux mois à l'institut, j'étais toujours plus musclé qu'à l'époque. La première fois qu'on avait évoqué des vacances au ski avec Luzia, j'avais retrouvé ma joie enfantine longtemps disparue. J'avais sans aucun doute oublié toutes les gamelles que cela entraînait automatiquement. Je n'étais pas des plus doués dans ce domaine et je ne m'en rappelais que devant la piste. J'étais bon pour me ridiculiser de façon grandiose devant mon ex. Je haussai les épaules à cette pensée : elle devait en avoir vu d'autres de ma part. Ce n'était pas comme si j'avais été le garçon le plus sérieux au monde lorsqu'on était ensemble. « Eh, attends-moi ! » Je n'avais pas prévu ce genre de défi. Pourtant, je savais très bien qu'elle aimait la compétition. J'essayai de me lancer derrière elle, un peu maladroitement au départ. Cependant, je fus bientôt dans un bon équilibre et mes skis glissaient plutôt bien sur la nouvelle neige. J'en étais même au point de me placer à côté d'elle, rattrapant tout retard que j'avais pris.

« Tu ne croyais quand même pas que tu allais me distancer comme ça ? » J'aurais peut-être mieux fait de me taire. A peine avais-je prononcé ces mots en la regardant que je me précipitai vers une bosse assez volumineuse. Et qui dit bosse, dit saut. Seulement, je n'ai jamais été très doué quand je devais me débrouiller dans les air. Je me retrouvai les bras en l'air à essayer de reprendre mon équilibre et m'éclatai sur le sol la tête la première. J'eus l'incroyable plaisir de goûter à de la neige, meilleur repas que je n'avais jamais eu. Je secouai la tête et essayai de me retourner pour retrouver l'air frais. « Outch. Bon, au moins, je n'aurais plus besoin d'attendre la première chute avec appréhension. Alors que toi, tu vas rester fixée sur l'idée de tomber. » Ou pas, mais on se défendait comme on pouvait. Maintenant, je devais trouver le moyen de me remettre sur les skis sans faire plus de dégâts. Je n'avais jamais réussi à le faire correctement alors je préférai les enlever pour mieux les remettre debout. Les autres skieurs n'auraient qu'à faire attention à eux sur leurs passages. « Je suis peut-être nul au ski, mais jamais tu ne pourras me battre en snowboard ! Fais pas cette tête, je t'assure que je dis la vérité ! » Mais je pouvais la comprendre si elle ne me croyait pas. Mes boulettes ne pouvaient pas laisser penser que j'arrivais à me débrouiller sur une planche de snow. Cependant, je comptai bien le lui prouver dans la semaine.
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MessageSujet: Re: Oublions tous nos soucis et profitons de l'air frais loin de tout - Luzia Oublions tous nos soucis et profitons de l'air frais loin de tout - Luzia 129196351Jeu 16 Avr 2015 - 22:07

Sean ne s'était pas encore remis de l'Institut - mais qui l'était ? Luzia était plus joyeuse depuis qu'elle était en France, parce qu'en même temps qu'elle s'était éloignée géographiquement, elle avait l'impression de s'être éloignée émotionnellement de ce traumatisme. De plus, avec ses récents soucis, le fait qu'elle ait couché avec Nolan alors même qu'elle était en couple avec Oscar, elle avait largement de quoi penser à autre chose qu'à cet été épouvantable. La jeune femme se promit de changer les idées de l'ancien Serdaigle. Elle avait une semaine pour ce faire.

Eh, attends-moi, lui cria Sean alors qu'elle était déjà bien lancée sur la piste.

Elle se faisait parfois peur, virant un peu trop à gauche ou un peu trop à droite en frôlant avec la perte d'équilibre. Parfois même, son corps penchait dangereusement vers l'arrière ou vers l'avant, selon les irrégularités de la piste. Elle freinait donc, pour gérer ce qu'elle considérait comme un excès de vitesse. Du coup, Sean eut tôt fait de la rejoindre, la charriant sur ses capacités à rester longtemps loin de lui.

Hééééééé ! fit-elle en le voyant la dépasser en piquant une petite accélération.

Petite, mais Luzia ne se sentait pas d'en faire de même. Toutefois, ce n'était peut-être pas une mauvaise chose : elle eut tout le loisir de voir Sean se lancer à l'assaut d'une bosse, s'élever dans les airs, le corps tordu dans une posture hilarante, les bras brassant l'air floconneux, pour s'écrouler finalement dans la neige, comme une masse. L'ex Poufsouffle éclata de rire et fila le rejoindre, contournant la bosse, pour freiner en glissant un peu juste devant Sean.

Outch. Bon, au moins, je n'aurais plus besoin d'attendre la première chute avec appréhension. Alors que toi, tu vas rester fixée sur l'idée de tomber.

Luzia riait toujours devant le jeune homme dont la combinaison était maculée de neige.

Ahah ! Rassure-toi comme tu peux pour préserver ton orgueil de mâle. Il n'en reste pas moins que c'est toi qui es tombé le premier !
Je suis peut-être nul au ski, répliqua-t-il, mais jamais tu ne pourras me battre en snowboard ! Fais pas cette tête, je t'assure que je dis la vérité !

Luzia haussa les épaules. Le snow, c'était selon elle le meilleur moyen de se casser les genoux. Elle avait déjà suffisamment de mal à freiner avec ses deux skis, mais alors avec un snow... Comme Sean ne semblait pas trop savoir comment faire pour se relever - et c'est vrai qu'avec la pente, c'était un peu problématique - Luzia se posta devant lui, les skis en biais pour bloquer ceux de Sean. Elle lui prit les mains en l'invitant à se redresser. Il y avait un mais. La technique n'était pas idiote, mais ils étaient toujours sur la piste, qui observait une pente douce, toutefois assez importante. Et Sean, en poussant sur ses jambes pour se mettre debout, faisait aussi glisser la jeune fille.

Dios ! Dios ! On gliiiiiiisse ! remarqua Luzia alors qu'ils prenaient de la vitesse et qu'elle descendait la piste à l'envers.

A l'envers, et avec un Sean qui n'était pas encore redressé... D'ailleurs, son poids entraîna Luzia vers l'avant et elle ne put éviter de s'écraser lamentablement sur lui, emmêlant leurs skis. Lorsque enfin ils s'arrêtèrent, l'Espagnole était morte de rire. Son bonnet l'avait abandonné quelques mètres plus haut et de la neige était entrée par le col de sa combinaison, fondant froidement dans son dos.

Bon, conclut-elle, je crois pour la première chute, c'est fait !

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MessageSujet: Re: Oublions tous nos soucis et profitons de l'air frais loin de tout - Luzia Oublions tous nos soucis et profitons de l'air frais loin de tout - Luzia 129196351Dim 3 Mai 2015 - 15:47

Je ne pouvais pas en vouloir à Luzia de se moquer de moi aussi facilement. Je m'étais bien ridiculisé en essayant de la rattraper. J'avais voulu faire le malin à ses côtés et je devais maintenant en assumer les conséquences. Si j'essayais tant bien que mal de me justifier devant cette chute absurde, l'ancienne poufsouffle continuait de bien enfoncer le clou. Je finis par rire avec elle tellement sa bonne humeur était contagieuse. J'étais heureux d'avoir décidé de partir en vacances avec elle. Si j'avais demandé l'avis des autres, on m'aurait sans doute dit que c'était dangereux de partir avec mon ex. Seulement, c'était bien l'une des seules personnes qui arrivaient à me changer les esprits. Je lui souris avec énergie en la voyant se placer devant moi et j'agrippai ses mains avec force. « Prête ? », lui demandai-je en hochant la tête. Quand je fus certaine qu'elle était bien sur ses appuis, je donna une impulsion sur le sol et m'aidai de mes muscles fatigués pour me relever. Très vite, je sentis mes skis glisser le long de la pente et mes yeux s'écarquillèrent sans que je ne sache quoi faire. Luzia aussi s'en était rendue compte vu le cri aigu qui me détruit les tympans.

Je finis par avoir le réflexe de me pencher en arrière pour freiner notre descente. Seulement, je n'avais pas pensé que j'allais l'entraîner avec moi et je vis l'étudiante s'écrouler sur moi. Mes bras partirent de nouveau sur le côté et je ne sentis qu'une crispation au niveau de mes jambes tandis qu'on roulait encore dans la neige. Je soufflai avec soulagement lorsque le tourbillon de blanc s'arrêta dans mon champ de vision. Je laissai ma tête retomber sur le sol, mes yeux parcourant le ciel bleu. « Au moins, c'est moins douloureux qu'en tombant de balai, tu ne penses pas ? », lui demandai-je avec un sourire. « Mais je ne suis pas sûr que je vais continuer à risquer ma vie… Ils sont fous ces moldus de n'attendre que ces vacances ! Pourquoi ne préfèrent-ils pas l'été et la mer ? C'est bien plus relaxant comme séjour. »

Je restai encore un peu allongé sur la piste. Je n'avais pas vraiment peur des autres touristes de la station. On était arrivés tellement tôt qu'il ne devrait y avoir personne aux alentours, pas avant une heure en tout cas. Dans un élan de courage, je contractai mes abdominaux et me mis assis. Je tournai mon regard vers la jeune femme et souris de nouveau. Il n'y avait pas à dire, j'étais bien mieux ici qu'à Londres. « Je crois que t'es en train de perdre tout ton équipement. Tu n'as pas trop froid ? », m'exclamai-je moqueur. Je glissai la main sur le côté et ressemblai un tas de neige avant de l'envoyer sur son visage. « Et maintenant ? » Je me dépêchai de détacher mes skis de mes chaussures pour pouvoir me relever aussitôt. Avec un rire, je m'élançai vers le haut de la piste et attrapai son bonnet à moitié enfoncer dans le sol. Les yeux remplis de malice, je le tendis vers l'avant comme pour l'attirer vers mois. « J'hésite, je ne sais pas si je te le rends tout de suite... » Je fis semblant de réfléchir tout en reculant un peu plus pour mettre de la distance entre nous. Je me mis même à le lancer en l'air pour le rattraper au passage. « Je sais que t'es douée avec les cognards, mais est-ce que tu sais rattraper ? Est-ce que tu pourrais jouer sur un autre poste ? Allez, n'aies pas peur ! Viens m'attraper si tu le peux ! »
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MessageSujet: Re: Oublions tous nos soucis et profitons de l'air frais loin de tout - Luzia Oublions tous nos soucis et profitons de l'air frais loin de tout - Luzia 129196351Sam 16 Mai 2015 - 21:43

Sean et Luzia dépêtrèrent leurs skis et la jeune se rassit sur la neige, les jambes de biais. Elle ne se remettait qu'à peine de la neige qui lui fondait dans le dos et ne pouvait réprimer les frissons qui la secouaient. Elle hocha la tête quand Sean minimisa leur chute avec celle en balai.
C'est sûr, fit-elle en roulant des yeux.

Luzia n'était jamais vraiment tombée de balai, ou alors avec une toute petite hauteur, quand cela lui arrivait de rater ses démarrages ou ses atterrissages. Mais la chute libre, la vraie, elle ne connaissait pas. Encore heureux.

Pourquoi ne préfèrent-ils pas l'été et la mer ?, s'étonna son camarade. C'est bien plus relaxant comme séjour.
Parce que c'est l'été, répondit Luzia. Les gens se baignent rarement en hiver ! Par contre, l'été, il n'y a pas de neige sur les montagnes. Et puis, même si c'est une première pour moi, j'aime assez. Je comprends qu'on puisse vouloir passer des vacances à la neige.

Sean finit par se remettre debout. Péniblement, la jeune femme l'imita. Elle regarda vers le bas de la piste, calculant qu'il leur restait à peu près un demi-kilomètre avant de rejoindre les tires-fesses pour remonter. Cette machine la faisait rire depuis la première fois qu'elle l'avait prise, car, débutante en la matière, Luzia s'était assise sur le tire-fesses au lieu de s'appuyer légèrement et se laisser traîner. Elle avait roulé dans la neige sous le rire moqueur d'un Sean qui s'était bien gardé de lui expliquer la technique. D'ailleurs, en parlant de se moquer...
Je crois que t'es en train de perdre tout ton équipement. Tu n'as pas trop froid ?

Elle se retourna vers lui, et le vit, un peu plus loin qu'auparavant, agitant son bonnet à elle avec un sourire goguenard. Luzia, sans plus attendre, poussa sur ses jambes pour tenter de rattraper le rigolo. C'était dur, mais elle gagnait du terrain. Fichue pente. D'ailleurs, maintenant qu'elle faisait des efforts, elle sentait de nouveau la nausée qui l'avait titillée quelques minutes auparavant. Et l'autre qui voulait tester ses capacités à attraper quelque chose.

Allez, n'aies pas peur ! Viens m'attraper si tu le peux !

Elle soupira en le voyant s'éloigner.
Tu as de la chance, McLloyd, que je n'aie pas une batte sous la main pour te flanquer une raclée.

Mais elle pâlissait et sentit un filet de sueur ruisseler dans son dos, comme la neige auparavant. Là, c'était sérieux, elle ne pouvait pas faire comme si de rien n'était.
Oh... Je ne me sens pas bien...

Et aussitôt, elle sut qu'elle allait vomir. Au lieu de se diriger vers Sean, elle bifurqua, se laissa glisser sur ses skis, sa main gantée devant la bouche, et quitta la piste pour... rendre son petit-déjeuner derrière un pin.
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MessageSujet: Re: Oublions tous nos soucis et profitons de l'air frais loin de tout - Luzia Oublions tous nos soucis et profitons de l'air frais loin de tout - Luzia 129196351

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