ϟ la fiche de recensement

NOM - MOROZ PRENOMS - Broderick « Brody », Finn DATE DE NAISSANCE - 18.12.1947 AGE - 30 ans VILLE D'ORIGINE - Leicester, UK SANG - Mêlé ANCIENNE MAISON A POUDLARD - Serdaigle ORIENTATION - Neutre

Broderick, Brody pour les intimes, Moroz n'a pas de « morose » que le patronyme.
Bien qu'il ne soit pas un grand bavard, c'est un type honnête, de confiance, du genre à endosser ses problèmes seul et à éviter aux autres les ennuis. Instinctif et intuitif, il est juste et loyal, et marche seul.
Il n'est pas particulièrement solitaire ; il a pour principe de base que l'on est jamais mieux servi que par soi-même, et a appris tout jeune à ne compter que sur lui et à ne pas trop en attendre des autres. Sa confiance, d'ailleurs placée foncièrement en peu de personnes, est chose que l'on acquiert difficilement.

Fils aîné de Finneus – d'où son second prénom – Moroz, employé du Ministère de la Magie au Département des transports magiques, Office des Portoloins, parieur notoire et fauché comme les blés, et d'Harriet Moroz, moldue de sang, employée d'épicerie à l'addiction prononcée pour les « petites pilules du bonheur », il a une sœur de deux ans sa cadette, Tessy Moroz, dénuée de pouvoirs magiques et tristement insipide et superficielle. Son enfance n'a pas été rutilante, à l'image de son foyer et de son éducation, et le sorcier a toujours été plus « Team Copains », que « Team Famille ».
Traînant ces derniers comme un boulet à ses pieds, Broderick s'est fait la promesse depuis l'enfance de devenir tout ce qu'ils n'étaient pas ; quelqu'un de bien, de respectable, avec une situation et un toit décent sur la tête. Pourtant, son background familial ne l'a pas aidé à acquérir une grande confiance en lui, c'est même tout le contraire ; longtemps, il n'a pas eu une haute opinion de lui-même et s'est souvent dévalorisé, se pensant ne pas être à la hauteur et ne mériter ni le respect, ni l'amitié, ni même l'amour de nombre de ses paires.
C'est cependant ce qui a été la base de la farouche détermination qu'il a développé. Sa force de caractère n'a cessé de croître au fil des années, jusqu'à en faire l'homme qu'il est devenu aujourd'hui, celui qu'il s'était promis d'être.
D'un naturel extrêmement fidèle, se faire de Brody un ami c'est se faire un allié à vie. Pour autant, des amis, il n'en compte que sur les doigts d'une main.

Et l'homme est plein de ressources.
Détestant son entourage et sa maison, Broderick a souvent traîné dehors depuis tout petit, et acquis beaucoup de connaissances, tant dans le monde sorcier que dans le monde moldu, et a plus d'un tour dans son sac. Malin et observateur, il connaît les « trucs et ficelles » de la vie, et sait autant de sortilèges et de formules magiques qu'il est capable  d'ouvrir n'importe quelle auto moldue dans la rue. D'un naturel discret, il sait se faire oublier et maîtrise l'art de faire tapisserie, au point de devenir une ombre dans un recoin, un fantôme dans une pièce. Amateur de lecture, il retient tout ce qu'il lit et à une mémoire d'éléphant – il n'oublie ni les noms, ni les visages, et adore se casser la tête sur toute sorte d'énigmes et d'intrigues. Sa conscience du bien et du mal est loin d'être manichéenne et au contraire pleine d'états intermédiaires ; Broderick peut se révéler être homme de contradictions et de nuances, et a déjà par le passé enfreint la loi afin d'œuvrer pour la bonne cause. Par ailleurs, enfant, il était très bagarreur, et réglait ses comptes par les poings plutôt que par la diplomatie et les mots
a neutralité en tout état de cause est inébranlable et beaucoup se sont cassé les dents sur son opiniâtreté à ne rejoindre aucun autre camp que le sien.
Ses connaissances et compétences lui ont permis d'accéder au titre de Langue-de-plomb, poste qu'il occupe désormais au sein du Département des Mystères du Ministère de la Magie.

VOTRE PATRONUS - Un faucon
VOTRE EPOUVANTARD - Faillir à sa mission de discrétion et révéler une prophétie
VOTRE COULEUR PRÉFÉRÉE – Le noir
VOTRE ANIMAL PRÉFÉRÉ – Aucun en particulier
VOTRE PARFUM DE BERTIE CROCHUE PRÉFÉRÉ – Toast
VOTRE SORTILÈGE PRÉFÉRÉ – Silencio
VOTRE BOUTIQUE PRÉFÉRÉE SUR LE CHEMIN DE TRAVERSE – La magasin de Quidditch, sans aucune hésitation !
VOTRE SORCIER CÉLÈBRE PRÉFÉRÉ – Merwyn le Malicieux

AUTRE CHOSE A AJOUTER ? - Le Broderick du présent est fan absolu de Quidditch, et plus particulièrement de l'équipe des Frelons de Wimbourn. Sa deuxième passion, c'est la bière, par conséquent, il connaît tous les Pubs du Comté, qu'il côtoie tant dans le monde magique que dans le monde sorcier. Il habite en plein cœur du Londres sorcier, dans une petite piaule qui s'apparente plus à la garçonnière sans dessus dessous, qu'à un loft. Il est allergique au poil de lycanthrope. Il est sorti avec une de ses profs à l'École Supérieure de Magie.

Le Broderick du futur sera attaqué, en 1995, par le Mangemort Malefoy Sr. et envoyé à Ste Mangouste après avoir perdu la raison et l'usage de la parole. Se rétablissant à l'hôpital sorcier, il sera assassiné ; une plante (un Filet du Diable que la guérisseuse Miriam Strout a confondu avec un Voltiflor, une plante inoffensive) que les mangemorts (vraisemblablement un « cadeau » de Walden Macnair) lui enverront pour Noël l'étranglera.

RITA : Bien, installons-nous ici. Vous me paraissez être un sacré personnage ! Parlez-moi de votre job ! Je suis sûre que vous faites un métier formidable ! Laissez-moi deviner : vous sauvez des vies ? Non ? Une place au ministère peut-être ? Balayeur ?
Parler de son job ? C'était bien là tout le problème : lorsque l'on était Langue-de-Plomb, par définition, on ne pouvait pas parler de son travail. Du moins, découlait de tout ce qu'il faisait une confidentialité absolue. Aussi haussa-t-il les épaules en évitant de trop s'attarder sur les détails, « — Je travaille pour le Ministère, Département des Mystères, par conséquent il m'est interdit de vous en dévoiler plus. »

RITA : Parlons d’amour. Une personne dans votre vie pour vous aider à avancer ? Vous avez la tête de quelqu'un qui a souffert en amour... Racontez-moi tout. Je veux des détails croustillants ! C'était qui, c'était quand ?
A l'instar de parler de son travail, parler de sa vie privée lui était tout aussi impossible. Non qu'il ait prêté serment, comme le jour de son entré au Ministère, sur la confidentialité de ses actes et paroles, mais parler de lui et de son jardin secret lui était très incommodant. Encore plus lorsqu'il s'agissait de sentiments et de vie privé. Qu'avaient donc tout ces journalistes à être à ce point obsédés par l'intimité des gens ? Il regarda ailleurs, frottant sa barbe, mal à l'aise ; « — Je parle très peu de ce genre de choses, c'est vraiment privé. Vous voyez ? Je vous dirai juste que je suis célibataire, en ce moment. » Et s'il avait quelqu'un en tête, il se gardait bien d'en parler à quiconque, encore moins à cette fouineuse de Skeeter.

RITA : Quelle vie sentimentale trépidante ! On dit que nos choix futurs sont dictés par notre vie passée. Cela se confirme-t-il chez vous ? J’aimerais en savoir plus sur votre enfance et vos années Poudlard. Je veux du détail !
C'était de pire en pire. L'enfance de Brody avait été loin d'être le cliché de la petite famille joyeuse, pataugeant dans le bonheur et le faste. Son père était sorcier et tristement connu pour être un gros parieur, mauvais qui plus est, et dilapider l'argent du foyer dans des jeux stupides dont il ne tirait aucun bénéfice. Sa mère, moldue elle, bossait depuis des années dans une petite épicerie moldu, et gagnait peu d'argent, qu'elle investissait dans des anti-dépresseurs au point d'en oublier ses propres enfants. Quant à sa sœur Teresa, Tessy pour les intimes, cracmol de son état et revêche à toute forme de magie, y compris jusqu'à son propre frère, elle avait deux ans de moins que lui et le cerveau d'une moule. Si vous n'avez pas peur du vide, risquez-vous à plonger dans les yeux de Tessy, la jeune femme était une belle coquille vide. Cet entourage l'avait contraint et poussé à se surpasser pour se tirer de cette ambiance néfaste et toxique, afin de devenir tout l'inverse de ce qu'il avait té jusque-là. « — Effectivement, nos choix futurs sont dictés par notre vie passée... La mienne m'a poussé à grandir et mûrir plus vite que la moyenne. Je ne m'en plains pas, je préfère ma vie d'aujourd'hui à ma vie d'avant », répondit-il sans trop rentrer dans les détails.

RITA : Quelle vie peu commune ! J’espère que vous ne comptez pas vous contenter de cela. Parlez-moi de vos projets, de vos rêves.
Quelle partie de « je n'aime pas trop parler de moi et ma vie » Rita n'avait-elle pas compris ? Brody poussa un profond soupir exaspéré, maudissant cette petite partie d'orgueil en lui qui avait accepté de répondre à l'appel de l'interview de la journaliste. « — Et en quoi cela va-t-il réellement intéresser les gens ? » Il soupira à nouveau. « — Mon travail actuel me passionne réellement, j'ai l'impression de faire quelque chose d'important dans ma vie, et d’œuvrer pour notre communauté. J'ai toujours eu une soif de connaissance insatiable, sans doute parce que justement je n'y ai jamais vraiment eu accès lorsque j'étais plus jeune. Mon seul projet à l'heure actuelle est de me perfectionner encore plus dans ce que je fais, et d'apprendre davantage. En ce qui concerne mes projets personnels, je les garderai pour moi. »

RITA : Humhum. Quels projets étranges. Enfin, après tout c’est votre vie, vous en faites bien ce que vous voulez… Abordons le sujet qui fâche. Parlez-moi de politique. Quelles sont vos opinions, votre orientation ? Etes-vous plutôt magie blanche ou magie noire ? Oh ! N’ayez aucune crainte, tout ce que vous pourrez me dire concernant ce sujet restera entre nous, bien entendu. *tousse-tousse*.
La question était malaisante, mais cela lui déplaisait toujours moins que de parler de lui-même. « — Vous savez, il n'y pas de magie blanche sans magie noire, et inversement, si l'on part de votre point de vue tout à fait manichéen. En ce qui me concerne, j'aime la magie, sans couleur. La neutralité, voilà la clef. Je suis d'orientation neutre, du camp de ceux qui avancent et progressent, quelles que soient leurs opinions ».

RITA : Bien, j’imagine que ce n’est pas si grave au final. Laissons désormais de côté toutes ces choses compliquées que sont le travail et la politique. Pour conclure enfin... Vous avez peut-être entendu parler de ce conte moldu, dans lequel un génie sort d'une lampe et propose d'exaucer trois vœux. Si un tel génie se présentait à vous, que demanderiez-vous ?
Broderick rit pour la première fois. « — Trois vœux ? Remonter le temps jusqu'au jour où votre hibou a frappé à ma fenêtre, ne rien lire de tout ce que nous nous sommes dit dans votre journal demain, et descendre la plus longue pinte que je n'ai jamais descendue de toute ma vie ! »

Avez vous d'autres personnages, si oui dans quelle maison ?  Maybe.. Où avez vous connu le forum ?  Maybe.. Avez vous lu le règlement et vous engagez vous à le respecter : oui + dimanche-demiguise

Vous avez la possibilité de reserver les droits de votre avatar (personne ne pourra le prendre), rendez-vous dans la galerie des avatars. N'oubliez pas non plus de faire votre biographie RPG.
BIENVENUE PARMI NOUS, ET BON RP !

Vous devez choisir un RP au choix parmi toutes ces propositions (300 mots minimum demandés) :

Sujet DESCRIPTION :
— A la une de la gazette ce matin : « Les rumeurs enflent : un Mage Noir recruteraient des Sorciers dans l'optique de former une armée. Info ou Intox ? » Décrivez votre réaction au cours d'un RP.



C'était cela, le problème, avec la presse de nos jours. Info, ou intox ? Ce qui intéressait le plus les lecteurs, c'était la forme, et non le fond. On cherchait surtout à savoir si l'on nous manipulait ou non, si l'on nous cachait des choses ou si réellement l'on nous en apprenait, plutôt que de chercher à comprendre de quoi l'on parlait exactement.

Ce matin-là était comme bien d'autres, au Ministère de la Magie. Au niveau 9, assis à même le sol de la Salle des Cerveaux, longue pièce rectangulaire et vide à l'exception de l'énorme réservoir de matière-grise qui y trônait en son centre, Broderick Moroz avait une jambe repliée sous lui, et la Gazette du Sorcier étalée sous son nez. « Les rumeurs enflent : un Mage Noir recruterait des Sorciers dans l'optique de former une armée. Info ou Intox ? » titrait la Une, avec une photo prise sur le Chemin de Traverse d'une foule de sorciers jetant des regards apeurés ou sceptiques en direction de l'objectif lorsqu'ils passaient devant.

Brody laissa filer entre ses lèvres une exclamation sans joie qui illustrait à merveille son dédain. Qu'il était facile d'influencer l'opinion publique ! Leur société était dirigée par des bonimenteurs aguerris à l'art du baratin, et composée de concitoyens influençables qui prendraient l'assaut d'Azkaban pour s'y enfermer à double-tour si c'était leur Ministre qui le leur demandait gentiment. Longtemps, ses yeux restèrent braqués sur le mot rumeur, jusqu'à ce que les lettres se mélangent presque, et que le nom perde tout son sens. C'était fou comme, parfois, à force de vous répéter quelque chose de très banal du quotidien à voix haute ou mentalement, vous en veniez à trouver ce quelque chose complètement ahurissant et sans plus aucune signification. Le sorcier secoua la tête. Sans doute avait-il travaillé plus que de raison, car il n'était plus certain d'être capable d'aligner plus de deux pensées cohérentes à la minute.

Il referma la Gazette d'un claquement sec, se releva en jetant un coup d'œil à la masse grouillante dans le réceptacle de solution verte, et admira avec une forme de fascination et de respect les longs filaments pourvus d'images mouvantes telles des bobines de films. Le cours de ses pérégrinations intellectuelles fut interrompu par le prodigieux gargouillement de son estomac. Le Langue-de-Plomb fit la grimace. Certes, il avait bossé toute la nuit, sans s'en rendre vraiment compte. Et pourtant. Les minutes lui semblaient défiler à la vitesse de journées entières ! L'entrave de son corps se rappela de nouveau douloureusement à lui avec une nouvelle salve de gargouillis, achevant de le convaincre que non, il n'était pas que pur esprit, mais enveloppe charnelle également. À combien de temps remontait son dernier repas ? Impossible de s'en souvenir avec certitude, mais suffisamment longtemps pour que ses pieds se mouvent d'eux-mêmes et ne le fassent prendre le chemin de l'Atrium, pour se poser à la cafétéria du Ministère.

La promesse d'un café bien chaud et d'un sandwich du « Ministry Munchies » effaçait les traces de fatigue sur son visage et son corps, et il s'enfonça dans une cheminée pour descendre d'un niveau jusqu'au Graal. Arrivé dans le grand hall, il en sortit en s'époussetant et faillit renverser la femme qui s'apprêtait à monter à sa suite. Il la reconnut comme étant une Auror du Département de la Justice Magique, qu'il ne fréquentait qu'à de très rares occasions et pour cause : elle avait le don de le regarder de biais et avec animosité, comme si elle cherchait à percer ses plus intimes secrets ou à l'acculer des plus noirs desseins. Il y eut un échange de regards méfiants, puis un ange passa. Et Brody reprit sa course, en direction de la cafétéria.
Qui heureusement, à cette heure fort matinale, était quasiment déserte. À l'exception de la Secrétaire du Ministre, juchée sur un tabouret avec l'un des pieds battant une cadence imaginaire, et plongée intensément dans ce qui semblait être un Sorcière Hebdo, il n'y avait que lui et le barista. D'une voix morne, il commanda sa boisson et de quoi se sustenter, et rouvrit sur le comptoir sa Gazette. Sentant un regard sur lui, il tourna la tête vers l'autre cliente qui le fixait, les yeux plissés, avant de s'en détourner. Qu'importe, il avait toujours parut suspect aux yeux de beaucoup de ses homologues, et ne se souciait plus des regards en coin et des chuchotis sur son passage. Sans se départir de son flegme, il revint à son journal, occultant complètement l'environnement dans lequel il se situait.

Maybe (re)Bienvenue