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| Attends... t'as dit quoi? [Moran ~] | |
| Auteur | Message |
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| Sujet: Attends... t'as dit quoi? [Moran ~] Lun 7 Nov 2016 - 21:27 | |
| Je sortis de la salle commune des Serpentard assez tôt dans l’après-midi, après avoir regardé dans mes affaires si je ne pouvais pas me trouver quelque chose à me mettre sous la dent. C’était samedi, et j’avais dormi très tard dans la matinée, trop tard pour pouvoir aller à temps prendre le repas dans la grande salle. Autant dire que j’avais faim et que je n’étais pas très bien réveillé. Je devais rejoindre Moran, le préfet, pour travailler, et j’étais un peu en retard. J’avais néanmoins réussi à me trouver un petit gâteau que j’avais dû subtiliser pour mes réserves personnelles dans un des derniers repas que j’avais pris à la grande salle. Je savais que j’avais pour habitude de me lever tard et de sauter des repas, alors je prenais les devants.
Bref, je travaillais avec Moran, enfin nous travaillions ensemble plus exactement. Je l’aidais pour les potions et la botanique, il m’aidait pour les sortilèges et la métamorphose. Nous étions tous les deux des dangers publics dans nos matières faibles, et notre aide mutuelle était plus que nécessaire.
Je me faisais par la même occasion bien voir du préfet, ce qui n’était pas du luxe, et puis je l’aimais bien, je le trouvais plutôt sympathique et avenant. Même si nous travaillions, nous trouvions toujours des choses à se raconter pendant une pause ou autre. Je ne pouvais pas faire mieux niveau fréquentations. En plus, c’était gratifiant de lui enseigner des choses, vu qu’il avait un an de plus que moi. Nous devions nous retrouver dans le couloir des cachots, nous travaillions souvent là, c’était plutôt calme et on ne venait pas nous déranger. Et puis, avec les frasques de Moran en potions, il était préférable qu’on soit dans un endroit où peu importait si l’on salissait ou pas.
Je l’attendais donc, mangeant mon muffin, au final il semblait qu’il était plus en retard que moi. J’avais hâte de le voir, nous devions travailler sur la fameuse potion qu’il avait ratée, oui, celle qui avait donné des pustules à deux autres élèves en explosant son chaudron par la même occasion. Toute l’école en parlait depuis quelques semaines, et Avery ne s’en était toujours pas remis, et y faisait régulièrement référence dans la salle commune. Je tournais la tête régulièrement, scrutant les deux endroits du couloir par lesquels il pouvait arriver.
Je parlais de lui, mais j’avais aussi frôlé la catastrophe en métamorphose, par je ne sais quel tour, j’avais failli transformer un autre élève au lieu de transformer le rat qu’on m’avait assigné. Heureusement pour moi, non seulement le sort est parti dans la mauvaise direction, mais il s’est éteint avant d’atteindre mon camarade. Je ne savais pas trop si Moran avait eu vent de cela, mais je risquais d’en entendre parler un moment. J’avais fini mon muffin, et toujours pas de Powell à l’horizon, je commençais à me demander si je ne m’étais pas trompé dans le rendez-vous, et à regretter de m’être levé en catastrophe et de n’avoir mangé au final qu’un pauvre muffin.
- Dragées:
507 mots
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| | | Moran J. Powell COTÉ DU BIENOn n'emporte avec soi que le bien qu'on a fait. | HIBOUX POSTÉS : 1424 | AVATARS / CRÉDITS : Jack O'Connell | bambieyestuff / madeyesaes | SANG : Sang-pur drainé de son scotch.
| Sujet: Re: Attends... t'as dit quoi? [Moran ~] Jeu 10 Nov 2016 - 16:06 | |
| - Qu'est-ce que vous fichez là-haut ? Je regardais, l'air ébahi deux premières années de Gryffondor suspendus par leur cape sur une torche. L'un des deux se frottait les yeux en pleurant tandis que l'autre gigotait pour descendre le plus vite possible. - Cesse de gigoter tu vas tomber. Je sortis ma baguette pour la pointer vers celui qui faisait le plus de mouvements. Non pas que l'idée de le voir se casser la figure me déplaisait, mais le pauvre. Dans cette histoire, à mon avis il n'était qu'une victime. - Wingardium Leviosa. Le gamin redescendit bien vite en époussetant sa cape et en marmonnant un simple "merci" à peine pensé. Je réitérais l'expérience avec le deuxième qui se frottait les yeux comme si sa main était une serpillère. J'étais déjà à la bourre, et actuellement au deuxième étage. Je devais aller dans mon dortoir chercher quelques livres de métamorphoses, et partir dans un couloir isolé des cachots pour travailler un peu avec Phillius, un garçon de quinze ans qui n'était pas un danger en potion mais dans ma matière, la métamorphose. J'avais cruellement besoin de cours de rattrapage, surtout après la débâcle qu'avait causé ma potion le mois précédent. Je travaillais avec lui depuis quelques temps, et au moins mes potions ne m'explosaient plus que très rarement au visage. Le mois dernier constituait une certaine exceptions. A vrai dire, nous n'avions pas revu cette potion-ci... Au grand désespoir de mon visage qui c'était retrouvé défiguré pendant une bonne heure. Phillius était un partenaire assez intéressant et je ne doutais pas de sa passion et de sa technique en la matière. Il était un allié de circonstance et ça ne me dérangeait pas. C'était même plutôt plaisant, d'autant plus que ça m'amusait de l'aider pour la métamorphose. - Bon vous me dîtes ce qui s'est passé ou bien vous attendez d'être accroché de nouveau à ces torches ? - Des garçons nous ont suspendus marmonna le gigoteur en regardant de partout sauf moi. Des garçons de ta maison. - Comme par hasard. Je suis désolé, mais comme je ne les ai pas prit sur le fait, je ne peux retirer de point ou attribuer de punition à personne. Tout ce que je peux vous conseiller de faire, c'est de faire plus attention à vous quand vous vous promenez dans les couloirs. Sur ces sages paroles, je les dépassais sans même attendre leur réponse, ahurie sans doute. J'avais moi aussi été dans des situations humiliantes dans mes premières années, et je le vivais assez bien. Et bien souvent, les préfets me disaient la même chose que ce que je leur avais dit. Qui punir lorsque les gamins étaient partis ? Une fois arrivé au rez-de-chaussé, je partis bien vite dans les cachots et lâchais le mot de passe en reprenant mon souffle. Le portrait s'ouvrit et je traversais la salle commune en courant presque. Je devais passer pour un débile finit mais j'étais trop en retard pour prendre mon temps comme je le faisais d'habitude. Je fourrais à la va-vite tous les bouquins dans mon sac, et retraversais la salle commune à la même allure pour me jeter dans les couloirs les plus profonds des cachots. J'aperçus bien vite Phillius au bout du couloir et vu la tête qu'il tirait, il devait se demander ce que je faisais. J'avais un quart d'heure voire vingt minutes de retard. - Désolé désolé ! Je lâchais mon sac et m'appuyais contre le mur pour reprendre mon souffle. - J'ai été retenu au deuxième étage, alors qu'au départ, j'étais à l'heure, ça ne dépendait vraiment pas de moi, pour le coup ! J'arrivais en retard de temps en temps, mais j'essayais toujours d'être à peu près ponctuel. Pour aujourd'hui, cela semblait assez compromit. - Bon, tu veux qu'on commence par quoi ? Tu as eu un petit problème en cours, je crois ? On va revoir ça maintenant ou toute à l'heure, comme tu veux. Je présume que tu as entendu toute cette histoire de chaudron qui explose et éclabousse la face de quelques élèves... J'ai le privilège de te confirmer que je suis bien l'auteur du désastre, alors si tu veux t'amuser un peu avec mon cas... Fais toi plaisir, Phillius ! En effet, j'avais, comme l'avait très justement fait remarquer Luzia, mit tout mon pot d'algues dans le chaudron ce qui avait eu un effet assez désastreux... Surtout pour moi. Encore si la potion n'avait éclaboussé que moi, il n'y aurait pas eut trop de problème... Mais Morane et Thomas avaient malheureusement été des victimes collatérales de ma nullité. - Dragées:
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| | | | Sujet: Re: Attends... t'as dit quoi? [Moran ~] Lun 14 Nov 2016 - 17:02 | |
| - Désolé désolé !
J’entendis des pas précipités en même temps qu’il me criait cela du bout du couloir. Il avait l’air d’avoir couru, il était presque essoufflé. Je le regardais en souriant, voyant qu’il était un peu mal à l’aise. Pour ma part je me fichais qu’il soit en retard, j’étais juste content de ne pas l’avoir attendu pour rien. Je comptais bien par ailleurs, lui rappeler régulièrement son retard pour l’embêter, si je voyais que ça marchait. On n’était pas très proches mais je ne sais pas pourquoi j’avais envie de me rapprocher de lui. Je le trouvais sympa et ouvert, et puis ça pourrait tout de même me servir, même si, pour une fois, ce n’était pas le but premier de mon rapprochement avec lui.
Il se justifia en me disant qu’il avait été retenu au deuxième étage, peu importait, de toute façon. Je commençai à m’asseoir par terre, comme à notre habitude quand nous travaillions dans un des couloirs des cachots. Je n’avais pas apporté mon chaudron ce jour-là, je comptais simplement lui donner quelques éléments théoriques.
- Bon, tu veux qu'on commence par quoi ? Tu as eu un petit problème en cours, je crois ? On va revoir ça maintenant ou toute à l'heure, comme tu veux. Je présume que tu as entendu toute cette histoire de chaudron qui explose et éclabousse la face de quelques élèves... J'ai le privilège de te confirmer que je suis bien l'auteur du désastre, alors si tu veux t'amuser un peu avec mon cas... Fais toi plaisir, Phillius !
En effet, je ne savais pas trop lequel de nous deux était le pire, mais ce qui était sûr, c’était que lui s’était fait grandement remarquer avec sa potion, et que je ne risquais pas de le rater, tout comme lui ne risquait pas d’oublier de sitôt que j’avais failli transformer un camarade Gryffondor en verre à pied. Je ne comptais pas me défendre ou quoi que ce soit, j’assumais pleinement ma nullité, bien en-dessous de la moyenne de ce qu’on attendait de moi.
- Donc tu as eu vent de ma superbe performance, haha. J’aimerais commencer par ça j’ai pris ma baguette exprès. Je suis une vraie calamité, je ne sais toujours pas viser convenablement… Mais toi, je comprends pas comment t’as pu renverser un pot entier d’algues !
Je dis ça sur le ton de la rigolade, nous avions l’habitude de nous taquiner sur nos faiblesses, et pour ma part je ne l’acceptais que de la part de peu de personnes, dont il faisait partie. Je commençai à chercher ma baguette dans ma cape. Oui, parce que, en plus de ne pas être doué avec une baguette, je la perdais constamment dans les plis de mon uniforme. On était loin du sorcier classe qui sortait sa baguette d’un coup et lançait des sorts à tout va, comme on en voit dans les histoires et les contes moldus.
Je levai la tête pour le regarder, debout à côté de moi, appuyé contre le mur, reprenant son souffle. Je n’étais même pas sûr qu’il m’ait écouté, mais continuai de me préparer mentalement à ce qui allait suivre, autrement dit une séance de quasi-torture psychologique, et de concentration intense. Ceci dit, après ce serait mon tour de l’embêter, et heureusement.
Je réussis finalement à trouver ma baguette, et la sortis de ma cape, heureux de ne pas l’avoir e fait oubliée. J’étais comme ça, je me promenais souvent sans ma baguette, étrange pour un sorcier, je sais, mais j’étais un sorcier qui préférait ce qui était plus cérébral ; disons ça comme ça.
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| | | Moran J. Powell COTÉ DU BIENOn n'emporte avec soi que le bien qu'on a fait. | HIBOUX POSTÉS : 1424 | AVATARS / CRÉDITS : Jack O'Connell | bambieyestuff / madeyesaes | SANG : Sang-pur drainé de son scotch.
| Sujet: Re: Attends... t'as dit quoi? [Moran ~] Jeu 17 Nov 2016 - 8:13 | |
| Je décidais de faire comme le Serpentard et de m'asseoir par terre. C'était assez drôle comme nous avions entendu parler des déboires de l'autre. Je me demandais si ça le mettait aussi mal à l'aise que certains de mes camarades. Les gens préféraient en effet parler de leurs prouesses et non de leurs échecs. C'était assez prétentieux... Personnellement, j'aimais bien parler des deux, parce que je trouvais ça stupide de passer à côté d'une conversation drôle, même si le sujet c'était mes bêtises. Mais vu le rire qu'il avait, il devait être à peu près aussi terrible que moi, mais en métamorphose. Ma matière donc, par laquelle il souhaitait commencer. Tant mieux. Plus loin j'éloignais les potions et mieux c'était. Alors je pourrais lui donner gratuitement des cours de rattrapage en métamorphose mais je restais un opportuniste. Si je pouvais grappiller quelques points en potion tout en l'aidant, c'était mieux non ? Je sorti ma baguette de la poche intérieure de ma cape sans cesser de l'écouter parler. Phillius avait toujours des problèmes de cible. C'était assez étonnant. La plupart des gens n'arrivaient tout simplement pas à se concentrer pour transformer la chose voulue. Lui il se trompait de cible ! - Ah, encore tes problèmes de cible ? Je ne comprends pas comment tu peux viser à côté... Tu dois faire des moulinets avec ton poignet je pense. La métamorphose jeune homme est un art délicat, et il convient d'utiliser ta baguette avec prudence. J'avais la vague impression de parler comme McGonagall. Mais j'étais d'accord avec tout ce qu'elle disait en cours. Certains étaient trop brutes pour cette matière et d'autres n'y comprenaient juste rien. Je crois que Phillius était plutôt entre les deux. Je souri en l'entendant répliquer. Alors je répondis seulement : - Je pense que je ne suis pas assez assidu pour les potions. Je lis mal les consignes, je les survoles alors forcément... L'excuse que j'avais sorti à Thomas Avery comme quoi j'avais "glissé" était fausse bien entendu. J'étais parfaitement stable sur mes deux jambes. Il m'avait fallu quelques années avant de comprendre l'origine de mes problèmes en potion. Mais il me semblait m'approcher de la vérité en disant que je n'étais assez assidu. Oh je ne m'amusais pas en cours de potion en fait, j'étais généralement dans une phase de somnolence avancée, qui m'empêchait forcément d'écouter attentivement mon prof. Ma mère avait bien essayé de me faire comprendre quelque chose à cette matière pendant des semaines... En vain. Mais j'avais confiance en mon camarade. - Vous avez vu quoi comme sort en Métamorphose déjà ? Celui pour transformer un objet en verre à pied, je crois ? Le sortilège de Vera Verto était assez drôle et je devais bien admettre que si une des filles de la classe de Phillius avait finis par terminer comme un verre à pied, McGonagall ne devait pas être très radieuse... Je sortis un cahier de mon sac (celui de potion comme par hasard) et le posais devant moi. - Bon, regarde. Je pointais ma baguette sur l'objet en question avant de lancer posément : - Vera Verto. L'objet devînt immédiatement un magnifique verre à pied (non, ce n'était pas un euphémisme, vraiment). Il semblait avoir été taillé dans de l'argent, j'étais plutôt satisfait de moi, je devais bien l'admettre. - Tu vois ? Tu dois rester concentré sur ta cible tout du long... Si tu ne bouges pas ton poignet dans tous les sens, tu ne devrais normalement pas avoir de problème pour transformer l'objet. Enfin, après il faut de la pratique, c'est comme tout ! Mais déjà essaie de bien viser le cahier. On verra plus tard pour la finalité. D'un geste vague le verre à pied redevînt mon cahier. J'avais un petit pincement au coeur quand même, je préférais avoir un verre devant moi que mon cours de potion ! - Au fait Phillius, d'où tu viens ? - Hors-RP :
Amuse toi avec ce cahier mon petit
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| | | | Sujet: Re: Attends... t'as dit quoi? [Moran ~] Dim 20 Nov 2016 - 22:39 | |
| Moran s’assit par terre à côté de moi. Il avait l’air content de commencer par métamorphose, et ça m’arrangeait aussi, je me débarrassais de la corvée, de cette manière. Il avait l’air amusé de mes frasques en sortilèges. J’aimais bien rire de moi, en général cela plaisait aux gens, l’autodérision, et je n’avais aucune honte à être mauvais dès que j’avais une baguette entre les mains. C’était peut-être l’outil principal du sorcier, mais moi, je détestais ces bouts de bois. Je trouvais les potions bien plus nobles et bien plus complexes, voilà pourquoi je ne prenais des cours de « rattrapage » que pour me maintenir à la moyenne. Je savais que mon problème de cible était vraiment bizarre, la plupart des premières années savaient viser instinctivement.
- Ah, encore tes problèmes de cible ? Je ne comprends pas comment tu peux viser à côté... Tu dois faire des moulinets avec ton poignet je pense. La métamorphose jeune homme est un art délicat, et il convient d'utiliser ta baguette avec prudence.
C’était bien parce qu’il fallait l’utiliser avec prudence que je ne l’utilisais pas. Sa tirade était digne de Mc Gonagall, non que je ne l’appréciais pas, mais ses cours m’endormaient. Je n’étais pas violent avec ma baguette, simplement je ne comprenais pas comment tout cela pouvait fonctionner, et je suspectais Ollivander ou la baguette de s’être trompée de sorcier.
Je lui souris un peu malicieusement, je savais très bien comment il était en potions, et pour cause, nous étions souvent partenaires de paillasses. Il s’endormait sur son chaudron tout autant que je m’endormais sur le grimoire qui nous servait de livre de cours. Il était donc logique que je ne saisisse pas tout, en plus de mon désintérêt profond pour la matière. Je n’avais de toute façon jamais été initié à l’art de la baguette, et je n’y étais pas sensible, ça s’arrêtait là.
- Vous avez vu quoi comme sort en Métamorphose déjà ? Celui pour transformer un objet en verre à pied, je crois ?
En effet, c’était celui-ci. J’avais failli transformer une camarade en verre à pied, et Mc Gonagall l’avait plutôt mal pris. Je n’étais pas passé loin de l’exclusion, elle avait cru que je l’avais fait exprès. Il sortit son livre de potions et le posa devant lui. Potions, hein ? Il allait faire des misères à cette si belle matière. Mais c’était de bonne guerre. Il lança son sortilège, qui transforma le manuel en superbe verre à pied. C’était d’un surfait. Il me dit de bien viser et d’essayer à mon tour une fois que le manuel était redevenu manuel. Je le regardais fixement. Cela me faisait un peu mal de mutiler un livre de potions mais il fallait ce qu’il fallait. Je sortis ma baguette d’un pli de ma robe et me concentrai en inspirant et expirant lourdement. Je pointai ma baguette vers le livre et prononçai la formule.
- Vera vert…
Le sort partit tout seul avant que je finisse la formule et alla s’écraser par terre à 2cm du livre de potions. Je soupirai.
- Encore raté…
Je me repris et me remis en place en face du manuel. Je me concentrai comme je ne m’étais jamais concentré pour une métamorphose. Je fermais les yeux, pris une grande inspiration, et tentai encore une fois.
- Vera verto
Le sort toucha par miracle un coin du livre, qui se mit à se plier dans tous les sens et à former une espèce de verre disproportionné. C’était presque la première fois que je touchais ma cible, ne serait-ce qu’un peu. C’était lamentable, mais au moins ce n’était pas rien. Je ne savais pas si je devais être content ou pas. J’essayais de regarder ce que Moran pensait, de déceler une réaction ou peu importe. Je ne vis rien sur son visage, sinon de l’amusement mal dissimulé.
- Au fait Phillius, d'où tu viens ?
D’où je venais… J’en avais presque honte par les temps qui couraient. Je ne savais pas vraiment, pour le coup.
- D’où je viens… Hum de Brighton, mes parents sont partis de Londres avant que je naisse, une vieille dispute de famille il parait. Du coup je ne connais rien de ma famille en dehors d’eux. Je regrette un peu d’ailleurs. M’enfin bref, c’est à cause d’eux que je suis nul en sortilèges, ils ont voulu me garder à l’écart du monde magique beaucoup trop longtemps. Et toi Powell ? Au final je ne sais rien du tout de toi.
Je regardais le bouquin se retransformer lentement, les pages se repliaient pour reprendre leur forme initiale, bientôt mon œuvre avait disparue. Je regardais le préfet à côté de moi, je ne parlais pas souvent aux gens à propos de leur enfance et j’étais curieux de savoir ce quoi une vraie enfance de sorcier pouvait ressembler.
- Vera ver…
Le sort était une fois de plus parti tout seul, et cette fois-ci avait touché sa cible, mais le livre s’était transformé en un amas grouillant de vers. Plus vrais que nature, certes, mais ce n’était pas vraiment le résultat escompté.
- Hors RP:
Pauvre petit cahier Courage pour mon cas désespéré
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| | | Moran J. Powell COTÉ DU BIENOn n'emporte avec soi que le bien qu'on a fait. | HIBOUX POSTÉS : 1424 | AVATARS / CRÉDITS : Jack O'Connell | bambieyestuff / madeyesaes | SANG : Sang-pur drainé de son scotch.
| Sujet: Re: Attends... t'as dit quoi? [Moran ~] Lun 21 Nov 2016 - 19:42 | |
| J'attendais avec impatience (et peut-être un peu d'inquiétude) le sort lancé par mon camarade Serpentard. Lui aussi ne semblait pas trop déterminé à le faire. C'était limite s'il ne fermait pas les yeux. Je regardais attentivement toute la manière de faire de Phillius. De la manière dont il tenait sa baguette à l'expression de son visage. Pour faire de la métamorphose, il fallait réellement le vouloir. Mais le cinquième année n'eut pas le temps de finir de prononcer totalement sa formule que le sort jaillit pour s'écraser à deux centimètres de ma baguette et accessoirement de mon pied. Je n'avais pas bougé, fixant simplement la marque noire sur le sol. Bon, il avait du travail, mais je ne vais pas chipoter pour deux misérables centimètres, n'est-ce pas ? Je n'eus pas le temps de lui dire quoi que ce soit qu'il réessaya... Et transforma mon cahier de potion en un... Était-ce seulement un verre ? - C'est un début correct. J'agitais la main et mon cahier redevînt normal. - Bon, pour transformer quelque chose, Phillius il faut le vouloir vraiment. Rien qu'à voir la tête que tu tires, tu n'es pas convaincu quand tu jettes ton sort. Reste immobile, pense attentivement à l'objet que tu veux transformer et en quoi il doit devenir. Ne prononce pas le sortilège si tu assimiles la cible à autre chose que ce qui est demandé. Et surtout, sois sûr de toi. Dis-toi qu'il n'y a aucune raison que tu échoues quand d'autres y arrivent, quand la prof y arrive. C'est une question de volonté, avant tout. Je pouvais dire la même chose pour les potions... Phillius répondit à ma question et je levais les yeux de mon livre à nouveau parfait pour les poser sur lui. Sa famille avait donc quitté Londres elle aussi ? Je fronçais les sourcils. Le hasard faisait bien les choses, apparemment ! - Tient c'est drôle ça ! Nous avons quitté Londres aussi quand j'étais gosse, je devais avoir quelque mois pas plus... Pour la même raison. Apparemment ça a pété du côté de ma mère, dans la famille de mon père, ils sont tous écossais donc bon. C'est dommage qu'ils t'aient gardés à l'écart... Mes parents sont très attachés au monde magique, donc même si nous sommes au fin fond de l'Ecosse nous vivons comme une famille de sorcier basique. C'est mon oncle qui m'a passé sa passion de la métamorphose et c'est lui qui me soutient le plus, concernant cette matière. Je m'étais bizarrement senti obligé de lui en dire un peu plus, comme si cela valait de soi. En fait, j'aimais bien discuter de ma vie ou de celle des autres, je n'étais pas très cachotier. Je reportais mon regard sur le cahier. - Encore. Je n'avais même pas prit la peine de prendre un ton autoritaire. A quoi bon ? S'il voulait qu'on passe à autre chose, il n'y avait pas de soucis. Oh, nous pouvions continuer de discuter mais je voulais quand même qu'il s'entraîne. Je comptais bien qu'il réussisse au moins ce sortilège. Hélas, il lança à nouveau le sort et... Mon cahier était devenu un amas de vers gluants ignobles. - De-gueu-lasse. - Dragées:
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| | | | Sujet: Re: Attends... t'as dit quoi? [Moran ~] Lun 28 Nov 2016 - 22:57 | |
| Moran n’avait pas l’air très convaincu par ma performance, mais moi j’étais plutôt fier de mon petit tas de vers. Je souris en les regardant et revins à ce qu’il m’avait dit plutôt. Lui au moins avait grandi comme un vrai sorcier, je l’enviais un peu en ce sens. On m’avait beaucoup dit dans mes jeunes années que j’étais même moins doué et moins informé que les nés-moldus, et ça me faisait beaucoup de mal. Par les temps qui couraient en plus de ça, il valait mieux paraitre totalement sorcier. Je restais à y penser, il me semblait avoir entendu mes parents parler d’une dispute entre eux une fois, et je trouvais que cela faisait beaucoup de coïncidences. Je me résonnai vite, après tout, des disputes dans les familles, cela arrivait plutôt très fréquemment.
- Oh tu connais ta famille… Quelle chance… Je ne connais que mes parents, ils n’ont jamais voulu me parler du reste… Je me sens un peu seul, même s’ils sont toujours là pour moi et qu’ils m’aiment… Enfin je sens bien qu’il y a un souci avec tout ça. Mais pourquoi je te dis ça moi… Roh désolé quand on me lance là-dessus je n’arrive jamais à m’arrêter.
Je regrettais amèrement ce que je venais de dire, je ne voulais pas, à l’origine, me dévoiler. Mais voilà, comme toujours j’en avais trop dit, j’avais trop besoin d’en parler et c’était sorti. Je regardai Moran un peu anxieusement, de peur qu’il ne se moque, ou autre. Je savais qu’il n’était pas comme ça, que ça ne devrait pas poser de souci et qu’on aurait tous les deux oublié cet instant émotions dans quelques minutes mais je me sentais tout de même plutôt mal.
Je reportai mon regard sur les vers que Moran avait au préalable regardé avec dégoût. Ils se retransformaient petit à petit en cahier avec des contorsions et des mutations étranges. Je jouai avec ma baguette, la faisant rouler dans mes mains. Très peu prudent pour moi, j’en conviens, mais je ne réfléchissais plus. Les yeux dans le vague, toute ma pensée était concentrée sur la vie de famille que je n’avais presque jamais eue. Je ne voulais pas jouer au martyr, non, j’avais eu une enfance heureuse, mais tout de même, il avait manqué quelque chose. Soudain, dans un faux mouvement, un sort jaillit de ma baguette, produisant une étincelle, et embrasant partiellement le cahier en face de moi. Je pouffai en étouffant le peu de feu avec ma manche.
- Il faut que je le veuille pas pour viser juste, haha
J’essayais de reprendre contenance, mais ce n’était pas franchement évident.
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| | | Moran J. Powell COTÉ DU BIENOn n'emporte avec soi que le bien qu'on a fait. | HIBOUX POSTÉS : 1424 | AVATARS / CRÉDITS : Jack O'Connell | bambieyestuff / madeyesaes | SANG : Sang-pur drainé de son scotch.
| Sujet: Re: Attends... t'as dit quoi? [Moran ~] Jeu 1 Déc 2016 - 18:14 | |
| Phillius avait vraiment l'air mal-à-l'aise de parler de ça. Je m'en voulais un peu d'entretenir la conversation, mais il avait piqué ma curiosité. Je trouvais cela assez étrange comme coïncidence. Enfin, nos mères c'étaient disputées avec leurs familles et avaient quittées la ville en même temps. Enfin, il devait y avoir des dizaines de personnes par jours qui se disputaient et quittaient la ville à Londres. Mais enfin, nous étions des familles de sorciers, et en règle générale c'était un peu plus rare. Mais je laissais ça de côté pour l'instant et décidais plutôt de m'excuser. - Oh, je suis désolé, si tu ne veux pas en parler, il n'y a pas de soucis. Moi, j'aime bien en savoir plus sur tout le monde alors, si tu veux qu'on en parle c'est avec plaisir ! J'avais bien envie de poser des questions à ma mère là-dessus. Je n'étais pas certains qu'elle me réponde, mais peut-être que sa réaction me donnerait une vague idée de ce que je devais comprendre. Oh, je n'imaginais pas que lui et moi ayons des liens de parenté, ce serait plutôt énorme, même. Mais que nos familles se soient connus, pourquoi pas. - Mais ne t'en fais pas, peut-être qu'un jour tu tomberas sur ta famille sans le vouloir. Je suis sûr que tu dois avoir une flopée de cousins et cousines ! J'étais sincère, personne n'était réellement isolé. Enfin, je crois. Phillius, étant d'une famille sorcière et sans doute sang-pure, il devait avoir quelques cousins par-ci par-là. Juste qu'il ne connaissait pas leur nom, ni même leur existence de toute évidence. Le tas de vers se contorsionnait et c'était assez horrible à voir. Savoir qu'il allait devenir mon cahier me dégoûtait un peu. Mais malgré la teneur de notre séance, je ne parvenais pas à me sortir de la tête tout ce qu'il m'avait dit. En fait, il me donnait même envie de découvrir ma famille du côté de ma mère. J'étais étonné de ne jamais avoir été intrigué. J'étais proche de mes autres cousins, j'étais proche de ma famille en général. Enfin, de la famille que je connaissais puisqu'il y avait de l'ombre sur une bonne moitié. Mais soudain, le danger Phillius fit jaillir de sa baguette un sortilège, informulé en plus, et je retirais mon pied juste à temps en sursautant : il vint percuter mon cahier qui prit feu. Il fallait lui confisquer ce morceau de bois ! - Ah, si tu savais comme j'ai toujours eu envie de faire ça. Mais Phillius la baguette est un morceau de bois que l'on doit manier AVEC PRUDENCE ! En réalité, j'étais mort de rire, alors que quelques petites flammes grignotaient mes pages. Je levais ma baguette vers la victime : - Aguamenti. Un jet d'eau léger sortit de ma baguette pour éteindre la pauvre flamme survivante. Le sortilège n'était pas puissant, mais quand même. Le Serpentard à côté de moi, n'avait surtout pas confiance en lui. - Bon, c'est déjà mieux que la dernière fois qu'on s'est vu. Essaie juste d'être plus concentré. Tu veux qu'on passe aux potions ? - Dragées:
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