L'astronomie est, avec l'arithmancie, l'une des matières préférées de Saul. En même temps, il n'est pas très difficile, dès qu'une matière peut lui permettre d'apprendre de nouvelles choses, eh bien il adore ça.
Il entre dans la salle de classe le premier, son sac en bandoulière pendant à son épaule. En passant devant le bureau du professeur Dratsena, il lui adresse un sourire et un signe de tête.
« Bonsoir, Professeur ! dit-il d'une voix enjouée. Vous allez bien ? Chouette temps pour observer les astres, aujourd'hui, le ciel est bien dégagé ! »
Il n'est pas rare que Saul reste parfois un peu plus tard que les autres élèves dans la salle de classe du professeur car il pourrait parler des heures de toutes les observations qu'il fait dans le ciel. Et c'est ce qu'il fait, d'ailleurs, il parle pendant des heures avec le professeur Dratsena qui parfois n'hésite pas à le foutre dehors lorsqu'il est un peu long à prendre la porte de lui-même.
Le Serdaigle s'installe au premier rang, sort plume et parchemins de son sac avant de le déposer au sol contre le pied de sa chaise. Il est prêt à commencer le cours.

Astronomie : 4/6

A chaque fois que Thomas franchit la porte de la salle de classe du cours d'astronomie, il se demande pourquoi diable il a pris cette option. Le cours est soporifique, le professeur Dratsena et son accent russe insupportable le sont aussi, l'observation des étoiles est d'un chiant (non mais vraiment, c'est qu'un foutu point lumineux dans le ciel, d'où est-ce que ça nous intéresse, franchement ?), bref, ce cours est une plaie et Tom se demande même s'il ne va pas changer d'option l'année prochaine. Bon, en vrai c'est qu'il n'est pas très doué pour se repérer dans le ciel avec leurs foutus télescopes, du coup il est un peu vexé...
Il entre dans la classe en soupirant et va s'installer à la table derrière Funestar, ce petit intello qui sourit toujours comme un petit chiot à qui on tend une gamelle de Canigus. Tom sort ses affaires ainsi que sa baguette (même s'il sait qu'il n'en aura probablement pas besoin, la barbe !) et à l'aide d'un Incendio discret (à peine une petite flammèche au bout de sa baguette), il se met à calciner les coins de ses parchemins en attendant le début du cours.

Astronomie : 2/6

Echarpe, parchemins, plumes... tout est prêt pour le dernier cours de sa journée. Après quelques dernières vérifications, elle enfila sa cape et sort de la salle commune. Dans les couloirs, elle croise des amies de dortoir, prenant la direction inverse. Elle jète un coup d'oeil à sa montre et soupire. Loin d'elle de ne pas apprécier l'astronomie, mais ce soir en particulier, elle aurait préféré rester au chaud dans la salle commune. Elle s'imagine parfaitement une tasse fumante à la main et cet exemplaire sur les potions qu'elle avait emprunté quelques heures plus tôt. Hélas, elle avait dû repousser sa lecture quand elle avait vu l'heure. En arrivant à la tour, la salle n'est pas bien remplie, deux-trois sorciers tout au plus. En silence, elle rejoint l'une des tables et s'y assoit. Elle promène son regard ici et là, avant de rouler des yeux et plonger sa tête dans ses bras. Au fond, elle espère que le cours captivera son attention, sinon, elle risque fort de faire une sieste...

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Astronomie : 3/6

Toute la journée, je n'ai attendu que ça : le cours d'Astronomie. Contrairement aux autres de nos cours, il se déroule le soir. Evidemment, ce n'est énormément motivant les soirs d'hiver quand il faut ressortir de la salle commune toute chauffée, bien emmitouflé sous les couches de vêtements. Dans ces moments-là, c'est pas la joie, mais on se motive et fait les fiers devants les premières années qui doivent rester dans la salle commune à cause du couvre-feu, c'est assez jouissif à voir. En remontant les étages, je sautille presque et m'attarde devant les fenêtres pour regarder le ciel. Chouette, le ciel est dégagé ! Si mon cousin Clifford me voyait, il m'aurait sans doute comparé avec le chien de la voisine de tante Hilda : toujours à sautiller, aboyer sur tous les passants... Je me souviens qu'on passait nos étés à l'imiter et à faire semblant de courir derrière la tante Hilda. Elle était soulagée à la fin de l'été lorsque l'on s'en allait. Aujourd'hui, j'avais dû offrir un aperçu de ces étés à mes camarades. Quand je suis entré dans la salle, j'ai salué la professeur distraitement en pensant à mes amis qui n'attendent sans doute qu'avec impatience le moment où je redeviendrais cette force tranquille, aussi calme que les pierres...

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Astronomie : 4/6

Astronomie : 2/6

Quand elle était petite, Mairead reconnaissait l'hiver ainsi : lorsqu'elle quittait la maison, il faisait toujours nuit et lorsqu'elle revenait, il faisait déjà nuit. La saison était parfaite pour le cours d'Astronomie. Le reste de l'année, il fallait rester debout bien plus tard pour y assister, ce qui n'était pas toujours facile pour la jeune fille ayant pour habitude de se coucher et se lever tôt. Après avoir fini de manger, elle s'était attardée dans la Grande Salle, devenue plus calme que devait l'être la Salle Commune de Serdaigle à une heure pareille et avait feuilleté le manuel recommandé pour l'année en essayant de deviner quel chapitre ils aborderaient ce soir. Quand le faux ciel tourna au noir, elle se leva, attrapa son sac, enfila sa cape – les couloirs étaient frisquets à cette époque – et se mit en route. Après l'ascension de la tour, la quatrième année débarqua dans la salle de cours, les joues rosies par l'effort, le souffle un peu court. « Bonsoir, Professeur » salua-t-elle en remettant quelques mèches folles en place. Après un rapide regard sur la classe, elle hésita : rejoindre Olivia et Marlene ou s'asseoir à côté de Saul… devant Avery ? Les premières risquaient de la dissiper, entre Olivia qui était prête à plonger dans les bras de Morphée et Marlene peu disposée à écouter le cours, le deuxième était peut-être un poil trop enthousiaste à son goût. Elle se dirigea vers lui. Au moins, elle mettait toutes les chances de son côté pour ne pas être distraite. En passant, elle jeta un regard désapprobateur sur Avery, occupé à son penchant pour la pyromanie. Elle salua Saul, ne pouvant s'empêcher de sourire face à son enthousiasme apparent. En s'asseyant, elle poussa la chaise afin de se tenir le plus loin possible du Serpentard, tout en pouvant le surveiller du coin de l'oeil. Si la table prenait feu, elle le verrait assez rapidement pour s'enfuir. Et peut-être le pousser dans les flammes.

Astronomie : 3/6

Astronomie : 4/6

Quoi ? C'était l'heure ça ?! Lily cria sur Arellys en l'accusant de ne pas lui avoir fait remarqué qu'il était si tard ! Cela faisait deux bonnes heures que les jeunes filles étaient confortablement installée devant le feu, dans la tour des Gryffondors ! Deux heures à se prélasser et à bavasser. Et maintenant elle allait être en retard ! Pour ce satané cours d'Astronomie !
Lily regretta pour la énième fois d'avoir choisi cette option tout en rassemblant ses affaires sous le rire de son amie qui avait fini sa journée, elle. Attrapant son sac, elle sortit en courant de la salle commune et continua ainsi son chemin jusqu'à sa salle de cours.
Bon soyons honnête ! Vu la condition physique de Lily, elle dû s'arrêter de courir bien avant d'atteindre la tour d'Astronomie. Ses poumons étaient en feu, son souffle court et son coeur semblait sur le point de sortir de sa poitrine. Maudite Dratsena !

Lorsque la Gryffondor atteignit la porte de la salle, elle s'aperçut qu'elle n'était pas la seule retardataire. Vite, elle se dépêcha de rejoindre Moran avant de rentrer dans la salle en même temps que lui.

- Bonsoir Professeur

Sans vraiment faire attention aux autres personnes déjà installées, Lily suivit le préfet des Serpentard jusqu'à un Poufsouffle et se laissa tomber sur une chaise à côté de lui. Affalée de la plus gracieuse des façons sur sa table, Lily reprenait son souffle. Plus jamais elle ne serait en retard ici ! Il y avait trop de marches à monter sérieux !
Enfin, vu son enthousiasme pour l'astronomie, il était probable que cela se reproduise dans un futur proche.

- Alors Moran ? Pas envie de venir ? le taquina-t-elle avec un sourire entendu.

Elle savait qu'il ne portait pas vraiment l'astronomie dans son coeur lui aussi.



Astronomie 2/6

Emmeline aimait autant l'astronomie que l'arithmancie. Ses côtés cartésien et très mathématique étaient comblés. Lorsqu'elle contemplait la voute céleste, elle ne rêvassait point. Emmeline se plaisait à retrouver les distances toujours égales entre les points brillants et les constellations. Et lorsque parfois une comète apparaissait, elle tentait toujours d'en analyser la trajectoire et d'en calculer la vitesse de progression jusqu'à ce qu'elle se désintègre. Le ciel étoilé avait quelque chose à la fois de rassurant car constant et cyclique mais aussi mystérieux. L'univers était à la fois le reflet du passé et du futur, infinie et parfois quantifiable par des données mathématiques.
Ce soir, comme chaque semaine, elle se rendait donc avec plaisir au cours d'astronomie. Lorsqu'elle arriva elle vint tout de suite se placer à côté de Saul en grands passionnés qu'ils étaient. Elle salua chaleureusement leur professeure, mais aussi Marlène, Moran et Lily.

Tsadkiel n'avait pas mangé ce soir-là, et avait profité de l'heure du repas pour jouir d'une tranquillité souveraine à la Salle commune de Serdaigle. Il avait bien avancé sur son devoir de Métamorphoses, et se trouvait plutôt satisfait du résultat de ses recherches. Le devoir était pour la semaine prochaine, il ne restait plus qu'à en rédiger les lignes. Ces derniers temps, la présence des autres était devenue particulièrement anxiogène. Tsad remarquait tous les regards, qu'ils soient portés sur lui ou entre élèves, les rires, se sentait oppressé par les éclats de voix et les pas de course dans les couloirs... Plus tôt dans la journée, on l'avait même bousculé - impossible de savoir si c'était intentionnel ou non -, lui faisant perdre l'équilibre et lâcher ses livres qu'il avait du rendre cornés à la bibliothèque, honteux. Son expérience lui avait prouvé que, dans ces moments de malaise, c'était son état à lui qui s'était modifié et non le comportement des autres. (Enfant, il avait tenté d'établir une "météorologie des comportements humains", afin de prédire s'il était bon de se montrer en public et s'il valait mieux rester chez soi. Sans succès.) Était-ce depuis cette lettre interminable qu'il avait reçu de sa mère, où elle relatait en détails les affaires qui l'occupaient au Ministère et ses discussions entre copines aux heures du thé, informations dont il ne savait que faire ? En montant l'escalier en colimaçons de la Tour d'Astronomie, Tsadkiel sentit son ventre se nouer lorsqu'il entendit les rires d'un groupe d'étudiants venant du sommet. Immédiatement, il ralentit le pas pour ne pas avoir à les croiser devant la porte de la salle de classe.

Quelques minutes plus tard, lorsqu'il entra dans la salle, le Bleu-et-bronze se sentit plus détendu. Le professeur Dratsena était une femme douce et rassurante, ses conversations - lorsqu'elles n'étaient pas monopolisées par Saul Funestar - toujours intéressantes. De plus, la classe n'était qu'à moitié pleine, et les élèves qui l'occupaient semblaient plutôt calmes. Son attention fut tout de même attirée par la lumière d'une petite flamme au bout de la baguette de Powell et dont ce dernier se servait pour... pour quoi faire, au juste ? Le Serpentard semblait brûler le coin de ses parchemins. Mais savait-il que la chaleur rendait le parchemin rigide, et qu'il lui serait difficile, ensuite, de le rouler ? Se rendait-il compte que le papier carbonisé laisserait des traces noires sur ses parchemins vierges et sur ses livres une fois rangé dans son sac ? "Dégradation juvénile ordinaire", conclut-il pour lui-même. Le jeune garçon, en reprenant ses esprits, se trouva fort embarrassé de ce moment d'arrêt. Sans en montrer rien, il se dirigea, d'un pas lent mais décidé, vers la première rangée de tables, prenant soin de choisir une place isolée.

"Bonsoir, Professeure Dratsena", salua-t-il d'une voix monotone, en faisant bien attention d'établir le 'contact visuel'*.

Une fois assis et ses affaires sorties de son sac en cuir, il glissa une main dans sa poche pour en sortir un petit morceau de pain sec qu'il fourra dans sa manche. La manche s'agita de satisfaction. En sentant Merlin, son rat apprivoisé, savourer son repas, l'estomac du jeune Tsadkiel manifesta son mécontentement par un gargouillis léger.

*Le 'contact visuel' est un comportement plébiscité en matière de relation humaine - tout comme prononcer le nom de la personne à laquelle on s'adresse. La personne se sent considérée, et ne vous voit pas comme un ennemi. Pourtant, il ne faut pas maintenir le 'contact visuel' trop longtemps, afin qu'il ne soit pas perçu comme une menace ou une tentative de séduction, malgré que ces deux interprétations soient antinomiques. C'est ce qui est difficile avec le 'contact visuel'.

Compétence:

Dragées:

La nuit était tombée. Contrairement au reste des élèves, Gabin n'était pas dans sa salle commune. Installé dans un fauteuil de la salle de repos, il scrutait les étoiles qui brillait de mille feu dans le ciel de velours. Détrompez-vous, le jeune homme n'était pas entrain d'enfreindre le règlement en étant hors de sa salle commune alors que l'heure du couvre feu était passée. Il attendait juste l'heure pour se rendre au cours d'astronomie. Depuis qu'il avait pris cette option, ce cours était devenu son préféré ! Cependant, trop absorbé à sa contemplation des étoiles, Gabin en avait oublié l'heure. Aussitôt qu'il s'en eut rendu compte, il bondit de son fauteuil en lançant un: « Par la barbe de Merlin ! » et sortit à toute allure de la salle de repos embarquant avec lui son sac. Dans une tentative de réduire un maximum son retard, il montait les marche de la tour d'astronomie deux à deux.
Une fois arrivé à destination, le pauvre poufsouffle était complètement essoufflé. Mais cela n'empêchait pas l'apparition d'un sourire sur son visage.

« Bonsoir madame ! Désolé pour mon retard ! » la salua-t-il avec un regard d'excuse. « La nuit est claire aujourd'hui ! »

Contrairement à beaucoup d'élève, dont Moran son meilleur ami, Gabin adorait le Professeur Dratsena. Elle avait quelque chose qui plaisait au jaune et noir, sans parler de son accent russe qu'il trouvait tout à fait charmant.
Il se dirigea vers les rangées où étaient installés une bonne partie des élèves. Il adressa à ses camarades un sourire chaleureux comme salutation. Il passa près de Thomas pour compléter la rangée constituée de Lily, Moran et Lewis en s'asseyant sur la quatrième et dernière chaise à côté de ce dernier, tapotant au passage l'épaule du vert et argent.

Citation :

5/6

Dragées: