Lyséïa ◘ Et l'éternité ne sera plus qu'un grain de poussière face à notre amour incandescent ...

C'était du n'importe quoi. Ca devenait de pire en pire. Ta vie était un franc carnage en ce moment. Et alors cette dispute ... Mais fallait être complètement débile pour se disputer pour une raison aussi débile sérieux ! Du coup en levant les mains après la gueulante de Lysandre tu tournes les talons, et tu dégages du petit groupe, les laissant se démerder entre eux, à se taper dessus, s'exterminer à coups de sortilèges ou juste avec la voix perçante et désagréable de Marlène McKinnon s'ils le désirent. Mais loin de toi. Très loin. T'aurais jamais du t'en mêler. T'entends hurler Moran. Il hurle le mot de passe ... boulet va. Mais tu l'aimes bien malgré tout. T'iras probablement le voir plus tard pour voir s'il accepte que tu le soigne et discuter. Après tout, il est bien venu quand ça n'allait pas bien entre Lysandre et toi. Lysandre ... tu ne l'as pas vraiment attendu. T'as pas envie de parler, même pas à lui. Tu te dis que parfois, votre histoire est trop compliqué, qu'il ferait mieux de se caser avec une gentille fille comme Ange plutôt que quelqu'un comme toi. Tu frissonnes mais tu continues dans les cachots. Tu as bien l'intention de sortir. Ok tu vas chopper la mort avec ta robe bustier vert émeraude et tes talons hauts dans la neige mais tu t'en fous, t'as vraiment besoin de te changer les idées. Seulement en entendant du bruit tu te retournes pour voir arriver Lysandre. Tu voudrais l'ignorer, continuer et le laisser aller rejoindre Ange, dont tu entends la voix douce et chaude qui te parvient depuis la Grande Salle. Ah oui, c'est vrai qu'elle fait parti d'un groupe. Elle a vraiment tout pour plaire cette fille. Le pire étant sûrement que t'es incapable de la détester.

Tu finis par t'arrêter et par l'attendre. Ton esprit a envie de tranquillité mais ton coeur lui, réclame l'homme qu'il aime et ton coeur réponds plus facilement à cet élan là qu'à celui de ton esprit étrangement. Tu te dis que tu as bien évolué depuis toutes ces années. Il arrive à ta hauteur et tu lui fais un mince sourire. Il est beau dans son costume de soirée. Tu tends la main pour caresser délicatement sa joue. Tu n'y résistes pas. - Fronces pas trop les sourcils ça fait des rides, tu murmures, délicate. Tu voudrais le voir sourire. Il est si beau quand il sourit mais il a l'air contrarié, furieux. Et pas seulement à cause de la dispute et de Némésis tu le sens. Tu soupires. T'as l'impression que vous allez encore vous disputer. T'essayes d'éviter le sujet. Ange a une belle voix, tu fais en écoutant la Gryffondor qui chante a présent un slow. Tu es très élégant. Tu lui souris d'un air tendu. Tu la sens venir cette dispute, tu essayes de te barricader derrière tes barrières te glaces, de remonter tes boucliers pour encaisser le choc sans broncher. La dernière fois que ça a été aussi tendu entre vous, vous vous êtes séparés. Vous avez essayé de vous quitter ... réellement. Mais vous êtes incapables de vivre l'un sans l'autre. Peut-être qu'après Poudlard, quand vous ne vous verrez plus ... tu n'épousera pas Rohan c'est certain. Si Lysandre ne veut plus de toi, tu partira peut-être. Retourner en Russie ... tu ne sais pas. Tu ne sais plus. Je t'aime, tu lui sors alors. Comme un défi, comme un besoin vital de lui dire, d'essayer de le retenir. Tu ne veux pas encore le perdre. T'essayes de l'apaiser, il a l'air tellement furieux. Tu savais que tu n'aurais pas du venir à ce bal. Mais t'avais envie de le voir ...

Quand tu quittes la dispute, tu es encore plus énnervé que quand tu y es arrivé. Tu ne comprendra jamais la violence. Comment pouvait-on hair au point de vouloir faire du mal volontairement.
C'était un concept qui t'étais totalement étranger et si t'arrivais de te mettre en colère, jamais il ne te viendrais à l'esprit de frapper quelqu'un.
Tu suis la direction qu'à pris la serpentarde. Tu penses que retrouver Lyleïa apaisera aa colère. Elle est comme une bouée pour toi. Puis tu te souviens de Rohan et elle au bal ce soir et le feu te prends à nouveau. Tu ne supporte plus cette situation et pourtant tu sais que tu n'a pas le choix. Parce que si cette situation te détruit, l'absence de Lyleïa dans ta vie, elle, te tue.
Tu maugréé dans ta barbe. Mais quel est donc ce sentiment qui te pousserais presque à detester Rohan Avery.
En tournant dans un couloir, tu l'aperçoit enfin. Elle t'entends arriver tu le sais, mais tu ne sais pas si elle se retourner. D'un côté tu espère que non, parce que tu sais que tu n'es pas en était de lui faire la cour.
Pas ce soir.
Si elle s'arrête ce soir, cela ne sera sans doute pas très joyeux.
Elle se retourne.
Elle te caresse la joue, et te lance une pique. Tu ne souris, tu aimerais mais c'est comme si quelqu'un d'autres avait pris possession de ton corps. Tes sourcils se défronce quand même.
Elle parle, te complimente mais tu reste silencieux. Ce n'est pas que tu ne sais pas quoi dire, juste que tu sais que au moment ou les mots franchiront tes lèvres, tu ne pourras plus reculer. Alors tu restes silencieux c'est plus simple pour l'instant. Finalement elle te dis "Je t'aime". Tu as toujours dis que se mot ne devait jamais être utilisé à la légère et tu sais que ce n'est pas le cas ce soir. Toi-même tu ne répond jamais juste moi aussi, mais plutôt "moi aussi je t'aime". Pourtant ce soir tu ne contrôle pas tes mots et te contente d'un "moi aussi".
Le silence revient. Tu penses à plein de chose en même temps: Ton début de relation avec Lyleïa, la tristesse de ces mois passés sans elle, Rohan et elle dansant au bal, vos retrouvailles, Rohan et elle dansant au bal... TU ne sais pas pourquoi mais tu ne peux pas t'empêcher de penser à ça. Lui qui est toujours avec elle, et toi qui est loin. Inaccessible.
Ne supportant plus le silence tu te lances enfin.

-"Tu ne retournes pas au bal, danser avec Avery ?" Ta voix est froide, la même que tu as utilisé quelques minutes plus tôt en jouant ton r^ole de préfet, sauf que la tu ne joue plus. Tu es spectateurs de ta propre. Ta propre quoi d'ailleurs ? Que lui arrivait-il ?
Une chose et sur c'est que tu aurait mieux fait de te taire.

Tu le fixes. Il est si froid, si distant. Ce n'est pas ton Lysandre. Il a l'air tellement furieux. Ca n'augure rien de bon. Tu ne sais pas trop sur quel pied danser, si tu dois te barricader derrière tes barrières de glace, te braquer et être agressive ou alors au contraire, équilibrer la balance face à lui, être plus douce et plus coulante. Tu lui dis que tu l'aimes. Presque avec défi pour voir comment il va réagir. Et il réagit. De la mauvaise manière. Les "je t'aime" entre vous sont rares toujours sous entendus mais jamais prononcés à mauvais escient. A vos yeux ce sont des mots importants et il est crucial de vous les dire sans aucune superficialité. Ce n'est pas ton cas. Et en général, Lysandre te réponds toujours les mêmes mots. Mais ce soir il se contente d'un "moi aussi". D'un simple "moi aussi". Et tu comprends à quel point il va mal. Quand il te demande de manière agressive si tu ne vas pas continuer de danser avec Rohan tu décides de laisser tomber les barrières de glace. Ce soir c'est à toi d'être l'apaisée, la douce. - La jalousie ne te sied pas au teint mon amour. Tu t'approches de lui et tu caresse sa joue, en posant ton front contre le sien. Lysandre ... danser avec Rohan ne signifie rien ni pour lui, ni pour moi. Nous sommes bloqués dans un rôle qu'on nous a imposé mais cela ne veut pas dire que je vais te quitter pour lui. On va trouver une solution, je t'en fais le serment. C'est toi que j'épouserais un jour, toi et personne d'autre. Tu lui offre un sourire tendre et amoureux. Puis tu l'embrasses avec tendresse et amour, essayant de le ramener à toi, de faire disparaître cette colère et cette jalousie qui le bouffe de l'intérieur et le détruit. Tu voudrais tellement être à lui et rien qu'à lui. A la fin de l'année tu te le promets, tu briserais ces fiançailles ridicules et vous pourrez être tranquilles.

En ce moment tu n'as qu'une seule envie, celle de frapper dans un mur. Tiens tout d'un coup tu comprends un peu mieux ce qui a pousser Moran a le faire.
Après ta question, le silence se fait à nouveau pendant quelques secondes avant que Lyleïa ne te sortes la pire connerie. Jaloux ? Toi ? nan ça ne t'es jamais arrivé, et c'es pas maintenant que ça va commencer. Pas que Lyleïa n'en vale pas la peine loin de la. Non juste que l'envie, la rancune, la jalousie, elles n'ont jamais fait partie de toi. Tu as en revanche pleins d'autres défauts.
Elle se rapproche de toi, te caresse la joue. Tu ferme les yeux, mais même si ce contact est doux, il ne fait qu'augmenter ta possessivité envers la jeune femme. Bon sang, mais qu'est-ce qu'il se passe, tu ne te reconnais même plus. Et tu sais aussi que l'alcool n'est pas la raison de ce que dis ce soir. Parce que en vérité ton comportements de ce soir n'est autre que ce que tu renferme depuis longtemps au fond de toi.
-"Je ne suis pas jaloux ! Comment pourrais-je être jaloux d'un minable comme Avery !"
Sans t'en rendre compte, l'arrogance s'ajoute a ces défauts que tu cumules ce soir. "Et ça ne signifie peut-être rien, mais il n'empêche que c'est lui qui est la avec toi, lui qui danse avec toi. Moi je ne suis la que lorsque tu veux des baisers ou des bras pour te réconforter. Alors que tout autour de moi, tout le monde ne parle que de Avery et toi." Tes pensées sont confuses, tu ne sais même plus a quels sentiments les associés. Tu ne sais d'ailleurs même pas si tu penses réellement ce que tu dis, ou si tu cherches juste à faire ressentir ta souffrance intérieur. Tu souffres de ne pas pouvoir lui sourire sans avoir peur qu'on vous démasque, sans pouvoir la toucher et l'embrasser entre deux inter-cours. Tu souffres de ne pas être la pour partager ses joies qu'elle te raconte plus tard. Tu ne supporte plus cette situation.

Tu n'aurais rien du dire. T'aurais du te taire et jouer les Reines des Glaces. Mais tu peux pas faire ça avec Lysandre, il est bien trop important pour toi, il compte bien trop à tes yeux, tu ne peux pas faire semblant avec lui. Mais ça te fait du mal quand il s'énerve, quand il te martèle de ses mots durs et violents. Ce n'est pas ton lion ça, ce n'est pas l'homme que tu aimes. Il semble tellement en colère, tellement ... trop. Tu recule d'un pas. - Lysandre arrête ... tu murmures mais il continue. Tu attends à peine la fin de ses reproches que la claque part. C'est plus fort que toi et on l'entend résonner dans les cachots. Tu n'y as pas été de main morte. La colère brille dans tes beaux yeux vert d'eau. Ca y'est maintenant toi aussi tu es en colère. - Non. Ta voix est aussi froide et aussi tranchante que la glace. Tu ne laisseras pas passer ça. Tu te trompe Lysandre. Tu te trompe sur Rohan et sur moi. Tout ce que tu as toi, lui ne l'a plus. Il perd peu à peu sa meilleure amie et il le sait. Il est toujours en train de me voir pleurer, de me consoler, toujours en train d'essayer de me remonter le moral, de me dire qu'on va s'en sortir. Et inversement. Et lui comprends contrairement à toi qui n'a pas l'air de saisir à quel point tout ça me détruit ! J'ai fais une danse avec Rohan. Une seule. Et je t'ai vu danser avec Ange toi. Et à ce que je sache, je ne te reproches pas ton lien avec elle. Vos éclats de rire que j'entends, votre complicité si lisible dans vos échanges de regard, ce lien qui vous unit et que personne ne semble comprendre moi je le vois ! Je vois ses sourires, vos embrassades, votre amour l'un envers l'autre. Et je te crois quand tu me dis qu'elle est comme une soeur pour toi. Quand tu me dis que c'est moi que tu aimes et pas elle. Alors qu'elle, est parfaite ! Ecoute là chanter ! Ecoute sa voix qui envoûte tout Poudlard ! Et je ne te l'ai jamais reproché ! Jamais ! On est incapable de la haïr elle, on ne peut que l'aimer elle et sa douceur alors que je suis la méchante Serpentard qui fais souffrir l'héroïque Gryffondor. tu cries. Tu lui en veux. De ne pas saisir. De ne pas voir que ton lien avec Rohan est exactement le même que celui qu'il partage avec Ange. Tu finis par reculer en secouant la tête les mains en l'air. Tu sais quoi ? Laisse tomber. J'veux pas en parler. J'veux plus en parler. Si tu veux me quitter fais le mais décide toi parce que j'en ai marre de subir tes sautes de mauvaises humeur pour une situation qui n'est pas de ma faute et que j'essaye de résoudre. Et laisse Rohan en paix. Tu tourne les talons prête à sortir pour aller hurler un bon coup auprès du lac pourtant tu sens que cette histoire n'est pas finie.

Tu finis tout juste ton massacre verbale, que la main de Lyleïa s'écrase sur ta joue. La douleur, te secoue enfin les méninges et tu te rends compte des mots qui sont sortis de ta bouche, de la colère que tu as ressentis. Tu t'afflige, mais surtout tu te degoute. Comment as-tu pu sortir des choses pareilles ? La vérité c'est que tu tconnais la réponse et tu n'aurais pas du attendre aussi longtemps avant de parler de tes doutes et de tes peurs. Les mots de Lyleïa retentissent comme la gifle qu'elle t'a envoyé tout à l'heure. Sa voie est froide, même son regard à perdu son étincelle de vie. Ses paroles te poignarde en plein coeur mais tu sais que ils sont réciproque, que ce qu'elle te dis la tu va devoir les lui redire à ton, les faire sortir de toi pour ne pas redevenir celui qui était à ta place à l'instant d'avant.
Quand elle finit elle est sur le point de partir mais tu lui attrape le poignet doucement. Tu es redevenu toi-même mais puisque cette conversation à commencer, elle doit se terminer. Il n'y a que comme ça que vous pourrez repartir sur des bases plus saines.
-"Jamais" tu souffles doucement, mais de manière audible. "Jamais plus je ne te quitterais. Je peux vivre avec cette souffrance qui me ronge, mais je ne peux pas vivre sans toi Lyleïa. Pardonne mes mots, je t'en prie !" Tu le pense sincèrement mais maintenant tu te dois de t'explique avec elle mais au moins maintenant tu peux le faire avec tes mots, avec ta tonalité de voix.
-"Tu crois que ça ne me détruit pas moi ? Ca me prends tellement que j'en cauchemarde la nuit. Ca me prends tellement que même la solitude d'un lire m'est devenue insupportable puisque irrémédiablement je repense à toi, à Rohan et a nous. Tu dis que c'est la même chose avec Ange et pourtant moi je vois une grosse différence: je ne suis pas fiancée à Ange et surtout je ne subis pas de pression extérieur qui pourrait me faire craquer. Que fera-tu si ton père te menace ? Que feras-tu si il t'ordonne d'épouser Rohan ou il le tue ? Tu le fera bien sur et c'est normal; Mais toi tu auras Rohan, même si il n'est pas celui que tu aimes, tu l'aura lui pour te soutenir. Et moi que me restera-t-il ? Ma souffrance ? Mes souvenirs de toi ? Cela ne me suffit pas. tu m'assure que tu vas arranger la situation et je sais que tu y mets toute tes forces mais, je n'arrives pas à savoir si cela va suffire, si ta volonté sera à même de mettre fin à se mariage." Tu te tais à nouveau. L'idée principale est dites. Tu souffres de cette situation mais tu n'es pas prêt ç la quitter à nouveau pour ça. Te dire qu'elle a pu passer des nuits entières à pleurer te fends encore plus le coeur. Et la encore ce soir, tu sens qu'elle n'est encore pas loin des larmes. Ce que tu viens de dire, tu l'as fait sans colère cette fois. Comme si tu essayait de mettre des mots sur ce que tu ressens. Tu aimerais tellement retirer ces paroles terrible que tu as dis avant. Mais c'est trop tard ! Elles sont sorties et tu ne peut plus les reprendre mais tu peux encore espérer te faire pardonner.
-"Tu frappes fort dis donc heureusement que tu n'es pas bateuse" Tu essaye de faire disparaitre cette tension entre vous. Tu souris. Petit à petit, tu redeviens totalement toi-même mais tu sais que cela ne va pas suffire. Tu t'approche d'elle et cette fois, c'est toi qui lui caresse la joue. "Pardonne moi Lyleïa je t'en prie, pardonne moi !"

Tu n'a jamais été aussi en colère que maintenant. Jamais au point de le frapper. Mais il le méritait. Il fallait lui remettre les idées en place avant qu'il n'aille trop loin bien que le mal soit déjà fait. Il t'as fais beaucoup de mal. T'as eu l'impression d'être une garce sans coeur qui jouait avec celui de deux garçons par plaisir. Et ça t'a fais bien mal. Tu veux partir. T'éloigner de lui, de tout ça, prendre l'air, hurler un bon coup, te calmer. Mais Lysandre te retient. Avec douceur. Il s'excuse. Te dis qu'il ne te quittera jamais. Qu'il ne peut pas vivre sans toi et tu sais que c'est vrai parce que c'est ton cas aussi. - Je n'épouserais pas Rohan, quoiqu'il puisse arriver. Et il ne le touchera pas ni ne le menacera pas de mort. Rohan n'est pas n'importe qui Lysandre, de même que sa famille, mon père n'a aucune prise sur eux. Ils sont égaux. Et malgré ce que tu penses mon père m'aime, ce n'est pas un monstre sans coeur ! C'est de mon père que tu parles Lysandre ! tu siffles, furieuse. Si seulement tu savais la vérité, si seulement tu avais pu prévoir ce qui allait te tomber dessus, tu n'aurais pas défendu ton père avec autant de force. Tu t'arracherais presque les cheveux de rage et de frustration. C'est comme s'il ne voulait pas comprendre, comme s'il restait dans son rôle de victime et toi de bourreau. Et ça t'agace. Tu souffres autant que lui de cette situation sinon plus parce que c'est un peu toi qu'on balade et qu'on traite comme un trophée ! C'est à celui qui aura la Reine des Glaces à ses côtés ! Ca t'énerve. Et tu le lui fais remarquer. Je ne suis pas un trophée Lysandre. Je suis une personne a part entière et ce serait bien de me considérer comme tel. Ta voix est plus douce. Tu parais soudain lasse et épuisée. Lysandre doit sentir que tu n'est plus sur les nerfs car il te lance une vanne. Tu passes une main dans tes cheveux avec un rire nerveux. T'es débile, tu lui lances. Il s'approche de toi, caresse ta joue et tu soupires en posant ton front contre le sien. Il faut vraiment que tu apprennes à me faire confiance Lysandre. A croire en moi quand je te dis que je vais trouver une solution. Tu le fixes d'un air implorant. Puis tu t'écartes et tu lui souris. La voix de Ange vous parvient encore. Tu danses avec moi ?

Alors que tu te calmais et que pensais que enfin cela pourrait repartir un peu plus calmement, les paroles de Lyleïa font remonter quelques brides de colère. Rien que tu ne puisses contrôler.
Tu respires calmement pour ne pas dépasser les bornes. Tu t'es déjà mal exprimé en parlant du père de Lyleïa, ce n'est pas le moment d'empirer les choses.
-"Ce n'est pas ce que je voulais dire Lyleïa, je ne me permettrais jamais de mal parler de ton père !" Tu a perdu ton père trop tôt et tu sais que l'unique parents qui reste est toujours un pillier. Comme ta mère, comme le père de Lyleïa. " Tu commence à ne même savoir ou tu en es. Tu as quitté le bal, comme inconscient tu as assisté à la dispute entre Moran et Alex et tu as agis en conséquence mais tu sais que les mots et la colère qui en est ressortit ne venait pas de toi, mais de quelques choses enfoui au fond de ton coeur.
Lyleïa continue et tu t'offusque encore d'avantage.
-" Tu crois vraiment que je sui s le genre d'homme à prendre des "trophés" comme tu dis ? A considéré une femme autrement que comme un être humain à part entière ? comme un objet ?" toi qui pensais t'être toujours comporté correctement avec Lyleïa. Tu tombe des nus. Tu sais qu'elle peut-être pas voulu dire ça comme ça ou le sous-entendre de cette manière mais tu ne peux t'empêcher d'être bléssé.
Mais tu ne veux pas provoquer une énième dispute alors tu te calme et tu oublies ce qu'elle vient de dire.
Finalement elle te répond que tu es débile, ce à quoi tu souris encore. Bon ok ta blague était pas drôle mais vous retrouvez un semblant de communication et cela te réjouis.
Alors que ta main est toujours sur sa joue, Lyleïa pose son front contre le tiens et tu ferme les yeux, savourant ce contact. Elle te parle doucement, te dis que tout va bien se passer, que tu dois avoir confiance en elle. Si elle savait. Si elle savait depuis quand tu as confiance en elle...
-J'ai confiance en toi, depuis le jour ou je t'aie vue Lyleïa. Mon coeur, mon âme, mon esprit et même mon corps t'appartiennent alors ta confiance tu imagines bien que je l'ai. Mais je ne peux pas m'empêcher de m'inquieté. Mais je ferais plus d'effort à l'avenir, je te le promet."
Quand elle te propose de danser avec elle tu souris et tu l'attrape par la taille. Ses mains trouve facilement l'accès à ton cou, et elles se placent derrière vos bloquant tout les deux dans une étreinte. Vos corps collés sont le reflet de l'amour qui passe par vos yeux.
Tu place ta tête près de son oreille et tu lui dis "je t'aime".

Lyséïa ◘ Et l'éternité ne sera plus qu'un grain de poussière face à notre amour incandescent ... WMQ0LS5

La colère est encore là. L'incompréhension. Les remords. L'agacement. Tout se mélangent et s'entremêlent et vous ne vous comprenez pas. Tu arques un sourcil quand la discussion vire sur ton père. Bien sur que tu lui en veux de t'avoir forcé la main avec les fiançailles avec Rohan mais tu sais qu'il essaye de faire ça pour ton bien, pour que tu ne sois pas seule et perdue si jamais il devait lui arriver quelque chose; il n'a pas compris que tu étais assez grande pour te démerder mais à part ça il reste ton papa. Mais tu t'agaces sur autre chose. Parfois entre Rohan, ton père et Lysandre t'a l'impression d'être un trophée, un morceau de viande que des loups se disputeraient. Ton beau français s'offusque quand tu lui dis ça. Tu secoue la tête. - Ce n'est pas ce que j'ai dis Lys. Tu n'est pas ce genre d'homme. Ni Rohan ni mon père en général. Mais en l'occurrence, en ce moment c'est l'impression que j'ai. Je dois me partager entre tout le monde, pour que personne ne soit lésé et je n'arrive plus à m'y retrouver ! Ecoute ... je t'aime Lysandre et je voudrais qu'on cesse de se disputer à cause de tout ça. Je sais que ce n'est pas facile à encaisser mais je te jure que ça va se terminer. C'est promis.

Tu te sens soudain lasse, épuisée, à l'ouest. T'as envie d'aller te coucher mais tu sais que si tu pars maintenant, quelque chose se brisera définitivement entre vous et c'est pas ce que tu veux alors à l'inverse tu lui proposes une danse. Il s'approche de toi, te dis qu'il a confiance en toi et vous commencez à danser, enlacés dans les bras l'un de l'autre, sous la douce voix de Ange. Il te murmure un "je t'aime" et tu souris. - Je sais, tu murmures. Moi aussi je t'aime. Vous restez là longtemps, blottis l'un contre l'autre, à vous voler des baisers et à rire doucement, profitant de ce moment de réconciliation.

Lyleïa dans tes bras, il ne te faut plus longtemps pour retrouver ta sérénité.
Tu t'en veux de cette dispute, tu sais parfaitement que tu étais en tort. Mais d'un côté, il fallait tout cela sorte. C'était une des forces de votre couple, les multiples réconciliations. Les disputes laisse des traces mais permettent aussi de progresser et c'est bien ce que tu compte faire. Tu as toujours faits confiance à Lyleïa mais tu as découvert qu'il te fallait progresser vis à vis de la jalousie et de la possessivité que tu avait envers la jeune femme.

Elle te murmure à son tour son amour pour toi et ton coeur fait un bon, comme si c'était la première fois que tu l'entends de la part de ta copine. Tu te souviens parfaitement de ton père qui t'avais expliquer une fois que l'amour ne valait le coup d'être vécut que si il était présent et sincère tout les jours. Il était rester avec toi assis sur ton lit, toi, la tête poser sur sa poitrine. Sa femme, ta mère vous avait rejoins et alors qu'ils pensaient que tu dormais, ils avaient passé un long moment à se regarder, leur seul contact étant leur mains qui se joignaient sur ta tête.
A cette époque, tu ne savais pas ce que signifiait ce regards entre tes parents mais aujourd'hui tu avais parfaitement compris ce qu'il avait signifier à l'époque.

Emportée pas l'amour, tu voles un baiser sur les lèvres de Lyleïa et vous rester la à profiter l'un de l'autre, vous réconciliant petit à petit. Vous dansez toujours mais tu resserre Lyleïa plus fort contre toi, et tu poses ton front contre le siens, vos lèvre toujours plus proches.
Soudain, tu te souviens du cadeau que tu gardais pour elle. Tu prévoyais de le lui donner bien plus tard, pour la Saint-Valentin mais en y reflechissant, tu te dis, que le moment est bienvenue pour ça.

Tu te dégage doucement des bras de ta serpentarde.
-"Suis-moi, j'ai une surprise pour toi." tu lui dis tout en gardant le mystère. Sa main toujours dans la tienne, tu te diriges avec elle vers la salle commune de Gryffondor. Vous prenez votre temps, pas pressée, profitant de chaque secondes ensemble.
La serpentarde te questionne tout au long du chemin, mais tu souris et la laisse "patienter" avec sa meilleure amie, Dame Curiosité !
Arrivée devant la salle commune de Gryffondor, tu la laisses devant le portrait et t'eclipse rapidement pour aller chercher le cadeaux dans ta malle. Tu n'as aucun mal à le trouver tellement il était précieusement cacher.
Tu reviens en peu de temps, une petite boite dans la main. Tu sais que ce que tu vas lui offrir, va marquer un tournant dans votre relation, mais après cette dispute c'est le bienvenue. La boite contient deux chevalière, marquée des initiales Sirlan. Sur l'une d'elle, tu as faits ajoutée des petite émeraude pour souligné le S de la bague. Celle-ci est destiné à Lyleïa, l'autre c'est la tienne.
Tu reviens et tu lui présente la boite légèrement moins confiant que tout à l'heure.
C'est n'est pas des fiançailles, cela serait malvenue étant donnés les circonstances mais une chevalière et un bijoux de famille. En lui offrant une des tiennes (ou plus précisément la tienne puisque la deuxième sans les émeraudes était celle de ton père) tu lui signifie que que même dans les circonstances actuelle, même si vous ne pouvez pas vous voir tout les jorus, pas vous embrasser, vous êtes un !

Vous êtes bien là dans les bras l'un de l'autre, à vous voler des baisers. Comme si vous étiez enfermés dans une bulle dont personne ne pouvait pour tirer. Sauf que soudain, Lys s'écarte de toi pour te regarder. Une surprise ? Tu as horreur des surprises, tu ne sais jamais à quoi t'attendre. Ok c'est le but des surprises mais t'aimes quand même pas ça. Pourtant tu le suis. Tu le suivrais à l'autre bout du monde, tu le suivrais même en Enfers les yeux fermés tant que tu es avec lui. Il vous fait monter jusqu'à l'aile des Gryffondors. Il te laisse là pour aller chercher quelque chose dans son dortoir et toi, tu entame une discussion avec la Grosse Dame qui se révèle une personne charmante. Ou presque. Quand Lysandre revient, elle râle qu'il lui enlève la seule personne ayant une conversation plus poussée qu'un simple mot de passe et ça te fait rire. Tu embrasses ton lion qui te tend un écrin. Le genre d'écrin qui peut contenir une bague. - Lysandre ? tu t'enquiers, surprise. Tu te demande à quoi il joue. Il te montre l'écrin que tu n'ose pas prendre et l'ouvre. Tu y vois alors deux chevalières très belles, l'une avec de petits émeraudes et les deux avec un S. Et tu te doute que ça ne signifie pas "Serpentard" mais qu'au vu de leur ancienneté, elles doivent appartenir aux Sirlan depuis plusieurs décennies. Tu plaques une main sur ta bouche. Lys' je ... Des larmes apparaissent dans tes beaux yeux bleu-vert. Elles sont magnifiques, tu murmures enfin. Et tu le laisses te passer la chevalière avec les émeraudes à ton annulaire droit, la gauche étant occupée pour le moment. Tu la regarde. Comme une promesse tacite. Un engagement entre vous deux, indestructible. Avec un sourire rayonnant tu passes une main sur sa nuque pour le rapprocher de toi et l'embrasser avec passion. Merci mon amour. Je te promets que bientôt, très bientôt, il ne restera plus que toi et moi. Entendant du bruit dans les couloirs vous vous séparez. Le bal est fini. Il faut que j'y aille. Je t'aime Lysandre Sirlan. Tu l'embrasses une dernière fois puis tu files telle une ombre blanche invisible et silencieuse.