Vacances en famille... ou presque [feat. Moran Powell, Arena Weasley & Fabian Prewett]

Les vacances d'été venaient à peine de commencer pour le plus grand plaisir de la jeune Abbot qui n'aurait pas eut à supporter plus longtemps certaines choses auxquelles elles doit se réduire à l'école. Finit les études, finit les restrictions de sorties lors de ses nuits d'insomnie et finit les prises de tête avec cette chère McKinnon avec qui ça part toujours en bataille. Ça c'est des vacances, elle se l'imaginait jusque ce que ses parents viennent lui annoncer un départ en croisière avec le reste de la famille. Ce n'est pas qu'ils étaient hyper impatients à cette idée, étant souvent en désaccord avec d'autres mais c'était une façon de renouer légèrement. Un point de vue bien plus positif que celui Maddison qui avait directement rechigner à cette idée. Certainement par un manque de motivation à l'idée de croiser des têtes qui lui seront insupportables : ca gâcherait décidément tout. Mais il fallait croire que c'était bien décidé et rapidement, les Abbot avaient déjà mis les pieds sur le grand bateau, s'étaient installés dans les cabines et avaient rejoins le reste de la famille.
Lorsqu'ils étaient remontés, Maddison avait repéré Moran dès le départ et s'était dirigée vers lui après avoir saluer son oncle et sa tante, sourire aux lèvres. Jusqu'à ce que la tête rousse d'Arena apparaisse à son tour à ses côtés, ce qui ne laissa plus qu'un sourire en coin à Maddison qui continue tout de même sa route jusqu'au duo. Ce n'est pas que la présence d'Arena dérangeait mais c'était assez spécial entre les deux cousines depuis quelque temps , au grand malheur de certains. Maddison se stoppe à leur niveau, embrasse son cousin sur la joue tout en l'enlaçant par le coup, brièvement. Puis elle se tourna vers sa cousine, prit un peu sur elle et lui fit à son tour la bise sur sa joue, déposant sa main sur son épaule pour donner un minimum d'échange physique avec elle. C'était déjà un début. Maddison ne savait plus trop s'exprimer avec elle, et réciproquement.
-Comment ça va vous deux ? Ca fait pas longtemps !
Elle leur sourit, prête à débuter ces vacances ... Qu'est cela qui pourrait être mauvais si ce n'est qu'il y aura toute sorte de sorciers dont des né-moldu ? Et la clic qui s'en suit : génial ! Et une tête brune bien connue là-bas au loin qui s'approche du trio, c'est bon signe ou pas ?
-Sérieusement ?! S'exclame-t-elle d'une voix basse mais assez fort pour qu'on l'entend.

La croisière d'été. Je trouvais ça génial, comme idée. D'autant plus que j'avais l'occasion de recroiser mes amis de Poudlard, ceux que je je n'allais peut-être plus voir puisque j'avais terminé ma scolarité là-bas, ou alors très peu. J'avais eu les résultats de mes ASPICs il y avait peu de temps. Trois Optimal, pour les Défenses Contre les Forces du Mal, les Sortilèges et la Méta, Effort Exceptionnel en Potions, Botanique et Soin aux Créatures Magiques, et Acceptable en Étude des Moldus et Histoire de la Magie. Ça allait. Ni de Piètre, ni de Troll. J'avais été étonné de ma note en Histoire de la Magie, mais après tout j'avais bien travaillé cette année. Il faut dire que le décès de mes parents avait donné un but à ma vie. Un gros mal pour un petit bien.

J'avançais lentement sur le pont, les mains dans les poches et quelques mèches de cheveux dansant avec le vent marin. Ça faisait du bien d'être loin de tout ça. À la rentrée, j'allais attaquer mes études pour être Auror. J'avais postulé à l'École Supérieure de Magie, encore fallait-il que je sois pris. Et si oui, j'avais hâte de savoir quel Auror allait être mon tuteur. J'espérais qu'on allait bien s'entendre. Je me demandais surtout à quoi il ou elle allait ressembler. Un vieux tout grognon mais d'un niveau impressionnant ? Une dame charismatique aussi chaleureuse qu'une banquise polaire ? Ou bien une jeune super sympa avec qui j'allais bien m'entendre ? J'émis un petit rire en m'imaginant tous ces scénarios aussi improbables que censés. J'avais hâte d'y être. Et si je n'étais pas pris dans la filière que je voulais, et bien... Je ne sais pas.

Je tournai la tête et aperçus Moran. Mon visage s'éclaira d'un grand sourire et, à grande enjambées, je me dirigeai en sa direction. Ça faisait un peu plus de 2-3 semaines qu'on ne s'était pas vu, à cause des ASPICs et des révisions. Mais je comptais bien remédier à ça. Avec plaisir, je constatai qu'Arena était également présent avec lui. Cousine de mon beau-frère, on s'entendait vraiment bien. Et puis là... J'aperçus une tête blonde. Maddison. C'était une blague ? Celle-ci sembla me repérer également et étouffa un juron dans sa barbe. Tant pis. Mes amis étaient là, je n'allais pas les éviter juste parce qu'une garce amochait le paysage. Tout sourire, j'arrivai à leur hauteur et serra la main de Moran tout en lui donnant une petite tape sur l'épaule.

« Moranounet ! Ça fait plaisir de te voir. Tu vas bien ? »

Puis, je me tournai vers Arena et lui fis la bise en la serrant dans mes grands bras, puis lui chuchotai à l'oreille, taquin :

« Tu devrais surveiller ton cousin, un peu. Molly va devenir folle sinon. »

Puis, je regardai Maddison et lui présentai un vague « Salut. » avant de me tourner de nouveau vers Moran et Arena.

« Ça fait plaisir de vous voir ici ! »

J'espérais que la Serpentard n'allait pas me chercher des noises, ou bien elle me trouver tout de suite...

Citation :: • 500 mots - 2 dragées - Sans le nom du perso - 2 dragées -

COTÉ DU BIEN

Les vacances, enfin !

Moran ne savait pas s’il les attendait autant que le retour de Merlin dans le monde des sorciers, mais en tout cas, ça s’en approchait dangereusement. Oui, il avait toujours espoir que le grand sorcier qui ressemblait à son goût à Dumbledore revienne d’entre les morts. Mais bon, ce n’était pas demain la veille. Les parents du garçon étaient comme toujours surchargés de travail et l’avaient juste accompagné sur le pont pour saluer le reste de la famille avant de repartir pour Londres. Même si, connaissant Arthur, il risquait de se retrouver bloqué sur le pont à force de trop parler à tout le monde. Maddison fut la première à venir et Moran lui lança un grand sourire en l’enlaçant. Il ne l’avait quitté que depuis une semaine ou deux, mais ce n’était pas grave. Comme pour la Serpentard, il salua tout aussi chaleureusement Arena, et allait leur demander comment elles allaient mais sa cousine Abbot prit les devants, comme bien souvent : « Moi ça va super, j’ai hâte de me faire dore la pilule dehors » lui répondit-il en souriant, « et toi ? ». Moran était de dos et ne vit pas Fabian arriver. Il ne se retourna qu’à la réflexion de sa cousine.

« Fabinooooooooou » lança-t-il, plus humiliant qu’il ne pouvait l’être. Le garçon lui rendit sa tape sur l’épaule, souriant, sans réaliser la froideur avec laquelle l’ancien Gryffondor s’adressait à sa cousine Maddison. « Je vais super bien » lui dit-il avant de murmurer à voix basse à l’attention du garçon : « j’ai volé une bouteille de scotch à mon père, elle est dans ma valise. Faut fêter dignement ta sortie de Poudlard mon vieux ». Il lui lança un sourire complice avant de se retourner vers Arena et Maddison, l’air de rien. Nul besoin que tout le monde soit au courant qu’ils allaient être déchiré dans leur chambre.

Arthur et Honora décidèrent qu’il était tant pour eux de partir et après un au revoir bien sommaire de la part du garçon, les deux adultes descendirent du bateau. Il était toujours agacé de n’avoir pu négocier que deux semaine sur ce rafiot, alors que pour certains ils allaient y passer l’été. Ses parents étaient à ses yeux beaucoup trop méfiants, il y avait une armada d’Auror pour maintenir l’ordre et la sécurité. D’autant plus qu’il était majeur, et qu’il trouvait qu’il était de son droit de faire ce qu’il désirait. Mais ses parents et plus particulièrement sa mère (qui avait, hélas, le plus d’autorité) avaient été catégoriques. Si Moran avait passé l’âge de bouder, il leur avait accordé depuis cette décision un regard venimeux à chaque petits-déjeunés. « Combien de temps vous restez, vous ? » demanda-t-il à la petite assemblée, malgré tout souriant. Ils commencèrent tous à s’avancer pour aller à l’ombre parce que le soleil mine de rien, tapait fort sur leurs têtes. Il y avait beaucoup de monde, les gens semblaient contents d’être là. Moran l’était tout autant. Ça allait être de bonnes vacances.

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