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T’es une cracmolle ou un niffleur ? | SUJET CLOS

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Sinistra Lowe

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COTÉ DU MAL
La méchanceté s'apprend sans maître.

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MessageSujet: Re: T’es une cracmolle ou un niffleur ? | SUJET CLOS T’es une cracmolle ou un niffleur ? | SUJET CLOS - Page 2 129196351Lun 28 Aoû 2017 - 13:39

Le Ministère et ses secrets, le Ministère et ses entrées farfelues, le Ministère et la guerre qu’il tentait tant bien que mal de mener. Il n’était guère compliqué de savoir pourquoi beaucoup de monde se retournait contre lui avec les temps qui courraient. Les employés même, étaient les premiers à dénoncer ses scandales et ses injustices. Le Ministère de la Magie créait ses propres monstres et ne s’en rendait pourtant pas compte. Si Kierán aimait bosser là-bas (en réalité, il aimait plus son travail que son lieu de travail), il ne lui serait aucunement difficile de se retourner contre lui pour quitter la frégate avant qu’elle ne coule. La proposition de sa sœur de vomir dans leur ascenseur de sa part aurait pu être tentante s’il n’avait aucun amour propre. Il ne répondit rien de plus qu’un sourire, amusé par l’idée. Non, il ne comptait pas vomir dans l’ascenseur, ni même dans les toilettes du personnel. La nouvelle aurait tôt fait de se répandre qu’un langue-de-plomb était en fait un être tout à fait normal, avec les mêmes taux limites d’alcoolémie que tout le monde. Enfin, peut-être que ceux de Kierán étaient un peu supérieur, la faute à la pratique et aux gènes.
Car oui, les langue-de-plomb étaient en fait des gens normaux : ils avaient une famille, des amis, des phobies, des passions. Comme tout le monde. Seul leur caractère particulier les différenciait du reste du monde, c’était en tout cas la conclusion qu’avait fini par tirer Graves à force de fréquenter ses collègues. Peut-être que leur mythe venait de là, peut-être leur mythe venait des secrets qu’ils devaient garder. Qu’importait ? Au moins, on le laissait tranquille. Mais son métier lui procurait au moins l’immense avantage de ramener encore plus facilement des filles dans son lit. Certaines un peu sottes pensaient qu’il allait leur dire quelque chose sur ce qu’il trafiquait dans sa salle. Plutôt mourir que de faire une telle chose. Le Ministère les tenait bien trop bien en laisse là-dessus. Oona se ramenait peut-être chez ses coups d’un soir comme le faisaient les idiotes que Kierán ramenait chez lui, il y avait fort à parier pour qu’elles soient toutes bien différentes d’elle. Guère choqué à l’idée que sa sœur s’adonne à de telles pratiques, il lui répondit simplement qu’elle « avait raison » et qu’il fallait en « profiter au maximum ».

L’Irlandais espérait seulement qu’elle agisse mieux avec les animaux de ses copains d’une nuit. Qu’elle traite Spartacus comme un moins que rien ne l’étonnait pas en soi. « Je ne sais pas, je préfère ne pas savoir » répondit-il à la remarque sur le steak. Kierán commençait à avoir les idées légèrement moins claires, la faute au troisième verre de jus de patate qu’il avait fini dans la foulée. Il posa son verre sur la table comme on pose son arme de guerre. Le « compliment » qu’il lui avait crédité sembla la vexer pendant une fraction de seconde, et il s’expliqua, guère animé par un quelconque remords. Sa sœur après tout, ne se gênait pas pour dire les choses qui fâchent : « Peut-être que savoir ta ressemblance avec lui te fera le respecter un peu plus » proposa-t-il innocemment en la regardant s’approcher des vinyles.

Quel piètre musicien ferait-il s’il n’avait pas de tourne-disque avec des vinyles pour passer le temps. Il en avait plusieurs piles, dont certains exemplaires qu’il avait récupéré à la barbe de sa sœur dans la maison familiale à Galway. Lorsqu’elle cita justement le groupe « Animagus » il se dit qu’elle allait le griller mais sans doute que le Poteen venait de lui sauver la mise. Comme quoi, il suffisait juste de faire boire son alcoolique de sœur pour ne pas l’entendre hurler après lui contre un vol. Apparemment, ils étaient tous les deux plus ou moins cleptomanes. « Un de mes groupes préféré, avec Gimol et Sarfunken » commenta-t-il alors qu’elle se mettait à chanter en lui demandant de faire de même. Il soupira, sourit mais ne réagit pas. Kierán aimait peut-être la musique, il ne chantait que lorsqu’il lui suffisait de fredonner un air, dans une des allées sombres et vide du Ministère. Néanmoins, l’entrain de sa sœur le fit au moins se balancer sa tête et faire taper son pied au rythme de la musique. « Down in the New Orleans » compléta Kierán sans pourtant chanter les paroles comme le faisait sa sœur. Le regard perdu sur la table basse, l’Irlandais ne pensait pas à grand-chose. Ou putôt, il pensait que ce n’était pas grand-chose de se refaire tout le déroulement de leur soirée, pour finir ici à se torcher une bouteille de Poteen et à chanter une chanson des Animagus. Il fut réveillé par l’oreiller qu’elle lui balança et qui manqua sa tête de justesse. « Tu cherches la guerre ? » demanda-t-il en prenant le coussin tombé par terre pour le balancer au visage de sa sœur qui lui, ne manqua pas du tout sa cible. Il y avait maintenant tant de grabuge dans le salon que Spartacus ne pouvait plus accepter d’en faire parti. La bestiole descendit des genoux de son maître pour quitter le salon. L’effet que les deux Graves avait sur le chien était en fait le même que celui qu’il faisait sur les individus lambda. A eux deux, ils les faisaient tous fuir.


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MessageSujet: Re: T’es une cracmolle ou un niffleur ? | SUJET CLOS T’es une cracmolle ou un niffleur ? | SUJET CLOS - Page 2 129196351Mer 30 Aoû 2017 - 10:51

Le poteen était un alcool redoutable et la cracmolle ne comptait plus les lampées qu’elle avait descendu les unes sur les autres. Le résultat de ce calcul qu’elle ne serait pas risqué à faire était par contre on ne peut plus clair : elle était complètement déchirée. C’est qu’elle avait festoyé avant de se faire arrêter et que son estomac ne contenait plus aucun aliment solide ni aucun liquide dont le taux d’alcool se trouvait en deçà du seuil des soixante-dix degrés. Alors bon. « Bien au contraire mon très cher ! » répondit-elle en français avec un accent à couper au diffindo lorsque Kierán suggéra qu’elle puisse respecter un être auquel elle aurait été susceptible de ressembler. Elle pouffa de rire en ne se souvenant même plus du réel sens de ses mots qu’elle avait sans doute un jour entendu de la bouche d’un froggy. C’est qu’elle ne se respectait elle-même pas beaucoup voyez-vous. Et sa triste position à moitié affalée sur la pile de vinyles qu’elle voyait double le confirmait tout à fait. Elle faisait défiler les cartons sous ses yeux sans même réaliser que ceux d’entre eux qu’elle aimait provenaient directement de leur maison - enfin c’était sa maison à elle maintenant - située dans les confins de Galway. Il y avait même des disques de Gimol et Sarfunken et elle trouvait cela tout à fait fantastique. « T’es peut-être qu’un sale enfoiré de sorcier mais t’as quand même de bons goûts dis donc ! » fit-elle tout à fait innocemment. Ces compliments quand elle était alcoolisée étaient généralement sincères mais à double tranchant. Il était très facile de déceler pour qui la connaissait un peu qu’elle souffrait durement de ne pas avoir hérité du gène sorcier. Mais elle ne se trouvait heureusement pas d’humeur agressive et sauta bientôt sur le canapé afin de rendre plus terrible encore le mal de crâne dont elle souffrirait le lendemain.

Oona pouffa de rire avec une joie indescriptible lorsque Kierán se mit à chanter et elle se mit même à l’applaudir comme s’il avait été aussi talentueux que Jick Magger lors du précédent Festi'Witch. « WOUHOUUUUU ! » hurla-t-elle comme une groupie en distinguant l’écho de sa voix crécelle se répercuter contre les murs heureusement insonorisés. Elle s’étouffa d’un nouveau rire. « C’est tellement vide chez toi qu’il y a même de l’écho mon p’tit kiki, si ça c’est pas super triste ! ». L’alcool l’avait très vite aidée, plus efficacement encore que tout le reste, à retrouver leur complicité de gamins et il n’en fallut pas plus pour qu’elle retrouve totalement sa confiance et ose lui envoyer un coussin. Elle manqua sa cible mais renversa à la place un verre vide que le chien évita en bondissant du sofa. « WOUHOUUUUU ! - reprit-elle en plaçant ses mains en porte-voix - Je suis l’âme vide de mon frangin et je cherche une jolie fille qui aime aussi les caniches ! Aidez-moi ! » le railla-t-elle. Elle n’eut cette fois pas le temps de rigoler de sa mauvaise blague et se mangea froidement un coussin revanchard qui la surprit tout à fait. Elle le garda bien en main pour lui filer un coup sur la tête mais, se laissant emportée par son mouvement de bras, bascula en même temps de l’autre côté du canapé. Elle avait fait une sacrée chute mais était tellement morte de rire qu’elle ne parvenait plus à se relever alors elle resta simplement couchée sur le tapis et déposa sa tête contre le confortable oreiller. La musique qu’elle avait pourtant mis à fond lui semblait plus lointaine tandis qu’elle commençait déjà à sommeiller en continuant à rigoler. Spartacus, comme pour confirmer leur ressemblance, vint s’allonger sur le tapis dans la même position qu’elle et observa fièrement son maître en tirant la langue.

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MessageSujet: Re: T’es une cracmolle ou un niffleur ? | SUJET CLOS T’es une cracmolle ou un niffleur ? | SUJET CLOS - Page 2 129196351Mer 30 Aoû 2017 - 20:42

Kierán était un garçon très doué dans tout ce qu’il entreprenait, globalement. Il saisissait vite les choses, les techniques, assimilait rapidement les informations, anticipait généralement les actions ce qui lui avait valu d’être un très bon gardien de Quidditch. Ainsi, à Poudlard, il n’avait jamais eu de problèmes en cours. Il réussissait généralement son sortilège dans les premiers coups et était très bon dans les exercices théoriques. Rien ne lui posait problème, pas même l’art nébuleux tel que la divination. Pourtant, s’il y avait bien quelque chose qui posait soucis à Graves, c’était l’apprentissage des langues, ce qu’il n’avait pas eu à Poudlard. Les langues, on pouvait s’y mettre à l’école supérieure. Il avait essayé mais non, il bloquait. La seule matière sans doute pour laquelle il ait éprouvé des difficultés au point d'en avoir une aversion totale. Il parlait l’anglais, cela lui suffisait. Quelques mots de gaélique aussi, merci les origines et l’enfance à Galway. Mais pour le reste, les langues étrangères étaient pour lui un véritable mystère. Aussi, lorsque sa frangine lui répondit dans une autre langue que celles qu’il maîtrisait à peu près, il n’osa pas lui demander ce que cela signifiait. Non seulement par fierté, parce qu’il assumait mal de ne pas savoir maîtriser les règles de grammaires et autres monstruosités des autres langues, mais aussi parce qu’il soupçonnait Oona d’avoir lâché ça sans savoir ce que cela voulait dire. Elle pouvait très bien l’avoir insulté que ni lui, ni elle ne le saurait. De toute façon, elle comme lui commençait à être un peu pompette et le compliment accompagné de l’insulte dont elle le crédita le fit plus rire qu’autre chose.

La fierté de Kierán avait soit tendance à s’effondrer soit à être à son paroxysme lorsqu’il buvait. Elle était en mouvement constant. Cette fierté se montrait coriace sur les langues étrangères, mais sur les insultes, elle s’écrasait minablement. Il n’avait pas l’esprit assez clair pour saisir présentement le mal-être de sa sœur vis-à-vis de son absence de pouvoir, bien qu’il sût pertinemment qu’elle vivait mal sa condition. C’est que les deux Irlandais réagissaient bien différemment avec le même taux d’alcoolémie. Là où la personnalité d’Oona explosait au visage de ceux qui étaient autour d’elle, Kierán était encore plus calme et blasé que d’habitude. Que sa sœur l’applaudisse face à la simple phrase qu’il avait seulement prit la peine de chantonner le fit sourire et il se pinça l’arcade du nez parce que mini-Graves était un phénomène de foire. Il sourit simplement au surnom ridicule qu’elle lui donna et il se dit qu’il devait garder cela en tête pour la prochaine fois où ils seraient sobres, afin qu’il l’appelle « Nana » partout où elle irait. « Maintenant que tu glandes chez moi, je vais encore plus galérer à ramener des filles. Elles ne me croiront pas quand je dirai que t’es ma sœur ! » s’exclama-t-il en dramatisant légèrement la situation, parce qu’il n’était en fait pas compliqué pour lui de ramener quelqu’un. Pour couronner sa réponse, il lui envoya un coussin à la figure. La pauvre n’eut pas le temps de répliquer qu’elle tomba du canapé, morte de rire. Loin de venir l’aider parce qu’il songeait plus à maîtriser son rire, il se contenta de se lever pour s’approcher. Elle était désormais à moitié entre le monde réel et celui du rêve, tandis que son clébard avait déjà choisi le monde duquel il souhaitait faire partie. Voir cette scène ridicule le fit sourire et il prit la couverture qui était sur son canapé pour la déposer sur les épaules de sa frangine qui allait finir par avoir froid, comme ça. Il était cinq heures du matin. Arriver pour une fois à l’heure au Ministère serait une bonne chose, d’autant plus qu’il fallait qu’il décuve un peu, parce qu’il voyait trouble. Si ça se trouve, il a mit la couverture sur son Cavalier King Charles et non sur Oona. Jamais il n’avait eu autant de difficulté à cuisiner que ce matin-là.

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