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Fuck Gender Roles | SUJET CLOS

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MessageSujet: Re: Fuck Gender Roles | SUJET CLOS Fuck Gender Roles | SUJET CLOS - Page 2 129196351Lun 23 Oct 2017 - 14:36

Fuck Gender Roles


Dans le flot des manifestants, tu ne voyais pas grand-chose aussi te contentais-tu de suivre la foule, scandant à qui mieux mieux tantôt un slogan, tantôt un autre, ça n’avait plus de différence maintenant.
Tu enviais un peu Marlene qui, du haut de son perchoir, bien que s’accrochant à ton bandana comme si elle s’accrochait à la vie tout en faisant balancer la tête d’une manière assez inconfortable, devait avoir une vue imprenable sur le "million de manifestants" comme elle le disait si bien. Toutefois, tu devais te contenter de faire la mule car proposer d’échanger les rôles aurait été une idée bien saugrenue quoiqu’en accord avec les revendications de la manifestation car soyons francs, n’était-ce pas toujours les hommes (ou plutôt dans ton gars, les garçons) qui prêtaient gentiment leurs épaules et se vrillaient le dos pour que ces dames puissent avoir meilleure vue.

Marlene n’en avait pas fini avec cette lubie d’organiser un tel rassemblement sur le Chemin de Traverse malgré les temps qui courraient. Et tu avais beau lui intimer d’un « chuuuuut ! » aussi discret qu’inutile de se taire, elle continuait d’évoquer et Grindelwald et surtout l’autre monde.
- Bah je sais pas trop, lui répondis-tu sans pour autant être certain qu’elle t’entende. Il devait avoir de bonnes raisons. Au début … ajoutas-tu amèrement en repensant à tout ce que l’on vous avait enseigné sur le pire mage noir de l’histoire. Mais comme Marlene prônait aussitôt la paix et le vivre-ensemble, tu oublias bien rapidement les noires pensées des crimes commis pour le plus grand bien. Peut-être que la cohabitation sera un jour possible. Après tout, que ce soit ta mère et ton frère ou mon père, ils ont bien réussi à vivre en apprenant qu’un autre monde exis…tait…
Tu te tus lorsque tu vis un hippie s’approcher de vous deux. Avec son air totalement zen (mais pas très net, il fallait bien l’avouer), tu étais certains qu’il avait abusé des champi moldus. Et pendant un instant, tu eus peur qu’ayant surpris votre conversation, il vous fasse une remarque perchée. Mais non. Il se contenta de partager son pétard avec Marlene qui, avant même que tu puisses protester, accepta l’herbe de bon cœur. Il tira une grosse bouffée avant de toussoter, se rendant compte, dans sa candeur, que ce n’était pas du tabac qu’elle venait d’inhaler. Et comme si déjà les effets lui montaient à la tête, elle eut la bonne idée de te faire partager aussi ce plaisir. Les mains occupées à la tenir pour ne pas qu’elle tombe, tu ne pouvais que secouer la tête pour empêcher la cigarette de toucher tes lèvres. Tu t’exclamais vivement :
- Marlene ! Non ! Non, je veux pas ! Mais rien n’y faisait et comme votre duo tanguaient bien trop et allait bientôt finir les fesses sur les pavés, tu t’avouas vaincu. Bon aller, une petite taffe, c’était rien, non ?

Comme ta camarade, tu toussas et toussas. Tu n’avais jamais tiré sur un pétard mais tu étais certain d’une chose : il devait être sacrément corsé celui-là. Tu eus soudainement très chaud et pris le col de ton t-shirt que tu agitas pour faire un peu d’air. Déjà Marlene tenait des propos incohérents mais tu étais trop préoccupé par ton propre état pour t’en soucier. Jusqu’à ce qu’elle te saisisse aux poignets et te lève les bras en l’air, les agitant au rythme d’une chanson reprise par l’ensemble des manifestants vous entourant. Ainsi balloté par le flow, tu fus soudain pris d’un haut-le-cœur. Tu n’aurais jamais dû tirer sur ce pétard, ça non.
- Marlene … T-tu peux descendre s’il-te-plait. Je me sens pas très bien, là …
©️ GASMASK


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Marlene McKinnon*

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ORDRE DU PHÉNIX
La meilleure défense, c'est l'attaque

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MessageSujet: Re: Fuck Gender Roles | SUJET CLOS Fuck Gender Roles | SUJET CLOS - Page 2 129196351Mar 24 Oct 2017 - 13:47

Marlene avait toujours eu des idées tranchées sur tout sujet si bien qu’on pouvait parfois la soupçonner de fantasmer sur un monde qui ressemblerait plus à une McKitature qu’à autre chose. Peut-être était-ce pour cette raison qu’elle s’interrogeait ainsi sur Gellert Grindelwald et le bien fondé de ses premières actions ? Elle était contente que Ewan agrée ses propos sur le vivre-ensemble (sinon sans doute aurait-il pris le risque qu'elle lui tire les cheveux de rage). Un grand sourire éclaira son visage tandis qu’il parlait de cohabitation et que des images de paix se révélaient dans son esprit qui n’était pourtant encore embrumé par aucun stupéfiant. Elle revoyait son moldu de frère le nez toujours collé contre la vitrine de la boutique de quidditch, lui qui était pourtant un garçon perdu à qui on reprochait de ne plus s’extasier de rien, et cela lui décocha un rire bienheureux. Sa mère avait toujours été bien plus méfiante à l’égard du monde sorcier. Moïra McKinnon, bien plus terre à terre que sa fille et heureusement pour la survie de l’intéressée, percevait mieux les dangereux regards que quelques sorciers dardaient vers elles sur le quai 9 3/4. Elle avait pleuré le jour où des pouvoirs magiques s’étaient révélés chez sa fille et avait encore pleuré le jour où elle avait reçu un hibou pour rejoindre la prestigieuse école. Le deal entre la mère et la fille avait été que Marlene ne s’y rendrait que pour apprendre à contrôler la sorcellerie qui coulait dans ses veines. La jeune fille était, pour cette raison, obligée de potasser pour des examens moldus pendant les vacances d’été. Et si elle-même ne savait pas encore à ce stade de son existence le métier, ni même le monde, dans lequel elle s’épanouirait plus tard ; il allait sans dire qu’elle était bien plus douée pour toute matière sorcière qu’elle ne l’était pour n’importe laquelle des matières moldues. Aussi Marlene était-elle plus sceptique concernant la définition du vivre ensemble quand cela concernait sa mère. Il lui semblait parfois que l’intéressée aurait préféré qu’elle soit aussi moldue qu’elle et que toutes deux vivent dans la béate ignorance de cet autre monde. Son coeur battait une mélodie un peu plus triste qu’elle n’exprima pas et, fort heureusement, on glissa bientôt un peu d’herbe à fumer au coin de ses lèvres.

Elle pouffa de rire devant les protestations de son ami quand elle lui en proposa à son tour. « Je te jure qu’elle est pure Ewan ! Ma tata est aromathérapeute et en fume tout le temps, elle me dit que c’est très bon pour la santé ! Même que mon arrière grand mère a vécu jusqu’à cent ans grâce à ça il paraît ! » ne s'arrêtait plus la jeune fille tandis que son fier destrier s’agitait comme un baudet en menaçant de la flanquer par terre. Enfin il céda ce qui la fit rire aux éclats. « T’es le meilleur Ewan, tu dis tout le temps oui ! » le félicita-t-elle comme s’il s’agissait de la plus grande qualité humaine qu’on puisse avoir. Marlene qui était certes plus habituée que le garçon a fumé de l’herbe continua à tirer sur la feuille roulée depuis son perchoir en profitant de l’heureuse opportunité que les policiers qui encadraient la pacifique manifestation soit autrement occupé. Elle n’aurait jamais osé faire une pareille action l’année passée mais il lui semblait, tandis qu’elle grandissait, que les lois n’étaient pas toutes bonnes à être suivies. Elle avait lors de sa cinquième année quelques fois enfreint le règlement de leur école et il lui semblait qu’aucun mal n’en était survenu. « Hear me singing, Loooooord, Kumbayaaaa ! Oh, Loooooord ! Kumbayaaaa ! » continuait-elle à chanter en agitant ses bras d’un côté et de l’autre et en faisant tanguer de plus en plus dangereusement son meilleur ami dont elle ne percevait pas qu’il se sentait moins bien qu’elle. « Mais si tu te sens bien Ewan, c’est Kumbayaaaa qui entre dans ton coeur, laisse-le entrer, laisse-toi pénétrer par la paix et l’amour et chante avec nous ! Oh, Loooooord ! Kumbayaaaa ! ».

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MessageSujet: Re: Fuck Gender Roles | SUJET CLOS Fuck Gender Roles | SUJET CLOS - Page 2 129196351Sam 4 Nov 2017 - 15:12

Fuck Gender Roles


Oh ça oui, elle était pure, cette herbe. Tu n’avais pas besoin de t’y connaître pour t’en rendre compte. Mais tu n’étais pas sûr que ce soit un prétexte suffisant pour tirer sur le pétard que Marlene s’efforçait tant bien que mal de te refiler.
Et pourtant, alors qu’une petite voix en toi te murmurait que c’était mal et que tu ne devais pas accepter, tu te laissas faire, très certainement parce qu’il y avait plus de risque pour toi et pour Marlene que vous vous étaliez au sol et finissiez piétinés par la foule à cause de l’agitation de la jeune griffonne. Et au moment où tu tiras sur le joint, que tu sentis l’épaisse fumée envahir tes poumons, tu compris que c’était une mauvaise idée. Une très mauvaise idée, quand bien même Marlene t’y encourageais en criant que tu étais le meilleur car tu finissais toujours par accepter. Mais ça non, tu n’étais pas certain que ce soit une bonne chose. Surtout pas dans cette situation-là.
Bien sûr tu toussas. Mais rien n’y fit et tu eus même l’impression de te sentir plus nauséeux après. Elle devait être incroyablement bien coupée cette herbe pour que tu la sentes déjà monter au cerveau alors que tu venais à peine d’en ingérer la fumée. Tu ne te sentais vraiment pas très bien et tu avais peur autant pour toi que pour ta meilleure amie de ne plus être capable de la soutenir plus longtemps. Alors, suppliant comme si tu te trouvais à l’article de la mort (ce qui, disons-le, n’en était pas très loin), tu demandas à Marlene de descendre.

Mais ….

Apparemment, la drogue n’avait pas les mêmes effets sur elle. Marlene avait toujours été d’une insouciance remarquable mais il semblait que l’herbe soulignait plus encore ce trait de caractère. Visiblement très relaxée par le pétard sur lequel elle continuait d’ailleurs de tirer, elle ne voulait pas s’inquiéter pour toi.
« Mais si tu te sens bien, c’est Kumbayaaaa qui entre dans ton coeur, laisse-le entrer, laisse-toi pénétrer par la paix et l’amour et chante avec nous ! Oh, Loooooord ! Kumbayaaaa ! »
Une chose était certaine, ce n’était pas Kumbaya qui était entré dans tes poumons et te montait à la tête à un tel point que tu en étais devenu aussi rouge que le blason de ta camarade.
« Non, Marlene, j-je … je veux pas chanter, parvins-tu à lui dire avec très peu de conviction. J’ai besoin d’aiiiiiiiiir … Tu commençais à tituber et forcément, tu percutas malencontreusement un autre manifestant envers qui tu t’excusas avec une voix lancinante. Pardon Monsieeeeur, j’ai pas fait exprèèèèès … »
Difficile de dire si ce fut ton air placide, tes yeux vitreux ou les mouvements erratiques que tu faisais pour tenter de garder l’équilibre alors que Marlene était toujours sur son perchoir qui inquiétèrent le garçon à peine plus âgé que vous qui te demanda alors :
« Ça va, mon gars ? T’as pas l’air bien. »
« Non, je plaaaaaaaaneuh … lui répondis-tu avec un sourire béat sur le visage. Marlene, je plaaaaaaneuh youhouuuuu … »
« Ça c’est Kumbaya qui te remplit d’amour, mon gars. Il est en toi, te convainquit le hippie en te donnant une tape sur l’épaule, ce qui te fit chanceler dangereusement. Heureusement, tu te rattrapas à temps. »
« Kumbaya ? Marlene, t’as entendu ? Kumbaya est en moooooi … KUMBAYAAAA, MY LOOOOOORD, KUMBAYAAAA … commenças-tu à chanter avec le reste de la foule. »
Étrangement, tu ne t’étais jamais senti aussi détendu. Ce n’était vraiment pas la peine d’en faire tout un foin, de cette herbe. Ah qu’elle te faisait du bien !
©️ GASMASK


Citation :
Désolé de la réponse un peu tardive No

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