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Quand je te regarde, j'ai des couinesouris dans l'estomac | SUJET CLOS

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MessageSujet: Re: Quand je te regarde, j'ai des couinesouris dans l'estomac | SUJET CLOS Quand je te regarde, j'ai des couinesouris dans l'estomac | SUJET CLOS - Page 2 129196351Mer 7 Mar 2018 - 14:11

La conversation filait bon train et Bertha Jorkins se trouva bientôt à ouvrir la bouche pour goûter des flocons de neige tandis que Peter ne pouvait que la couver de son regard le plus tendre. « On devrait apprendre à métamorphoser la neige en sucre glace en classe plutôt que tous les trucs stupides que nous demande cette vieille bique » lui répondit-il avec un petit rire amusé lorsqu’elle lui fit part de son désespoir. C’est que le maraudeur n’était pas dans les bonnes grâces de leur directrice de maison et entretenait une petite dent contre elle comme il ne se passait pas une classe sans que la sévère Professeur McGonagall lui remonte les chaussettes. Qu’est-ce qu’il aurait aimé qu’elle sache que lui aussi était un animagus, voilà une nouvelle qui l’aurait embouchée un coin, il en aurait parié tous ses bonbecs ! Son gobelet eut à peine le temps de toucher le muret comme Peter s’en était immédiatement saisi entre ses moufles et il ouvrit de grands yeux étonnés devant son contenu amoindri de quelques lampées goulues. Bertha qui était fine comme un fil de fer - c’est que la seule personne dont il pouvait dire qu’elle avait de ‘gros os’ était le garde-chasse de son point de vue - et ne semblait avoir trempé dans son chocolat chaud que le bout des lèvres, semblait partager sa gourmandise de diable. Son sourire se fit un peu plus pincé et il se trouva gêné de l’apprécier un peu moins à cause de cet incident. C’est qu’il ignorait encore à cet instant qu’il était fort salutaire que le gobelet qu’il venait de reposer sur le muret soit à moitié vide.

Le garçon qui était une vraie chochotte ne craignait pas spécialement le froid tout engoncé qu’il était dans ses bottes fourrées, sa cape, son écharpe, ses moufles et son bonnet ; mais il se redressa néanmoins pour observer avec un certain plaisir la sorcière en pleine démonstration de ses pouvoirs. Ses yeux brillaient tellement devant les sortilèges que ses camarades lançaient - et qui constituaient pour lui des exploits magiques - qu’il avait parfois l’air d’un véritable cracmol. Quoi que pour une fois, c’était plutôt Bertha qui avait l’air d’être une cracmolle. Rien ne se passa, pas un seul pet de paillettes ou de flammes ne sortit du bout de sa baguette. « Ah c’est tout ? » s’étonna-t-il un peu pris de court quand elle admit son échec. Ca lui apprendrait à boire tout son chocolat ne put-il s’empêcher de penser, mais le karma sembla aussi le frapper pour cette vilaine pensée. Une maladresse de la jeune fille renversa tout le fond de son gobelet sur la cuisse du garçon … et malheureusement un peu plus haut aussi. « AAAHHHHH ! » brailla-t-il comme si on lui avait amputé la jambe en bondissant sur ses deux pieds pour sauter de l’un à l’autre. « Chaud ! Chaud ! Chaud ! » s’agitait-il comme s’il était en feu pour se mettre des couches et des couches de neige sur le pantalon dans lequel il était étroit. « Bertha, je t’aime, mais ne regarde pas ! » lâcha-t-il sans faire exprès (mais peut-être était-ce ses derniers mots) et il baissa finalement sa braguette pour enfouir une grosse boule de neige dans son pantalon et hurler à cause du froid plus mordant finalement que la tiède chaleur de son chocolat. C’est que dans toute cette agitation, il avait oublié lui aussi, comme à son habitude, qu’il était un sorcier doté d’une baguette.

dragées:
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MessageSujet: Re: Quand je te regarde, j'ai des couinesouris dans l'estomac | SUJET CLOS Quand je te regarde, j'ai des couinesouris dans l'estomac | SUJET CLOS - Page 2 129196351Jeu 15 Mar 2018 - 13:05


Bertha n’avait jamais eu de problèmes avec les professeurs. Si les élèves ne la portaient pas spécialement dans leur coeur, elle avait suffisamment de malice pour se mettre les adultes dans la poche. Enfin c’est ce qu’elle pensait et même si certains enseignants lui demandaient parfois de baisser d’un ton dans ses bavardages, elle faisait vite oublier ces légers accrocs en brillant par ses notes. Alors lorsque Peter insinua que McGonagall était une vieille bique, Bertha se retint de la défendre. Après tout elles s’aimaient bien mais elle craignait de perdre la confiance du garçon - si jamais il en existait une entre eux. A la place elle lui adressa un semblant de sourire qui ressemblait beaucoup plus à une grimace qu’à autre chose. « Tu sais après ils seraient obligés de nous rajouter des heures de sport pour nous entretenir… » Car, à son humble avis, la gourmandise n’avait pas de limite et la moitié de l’école aurait finit bien vite dans un état de surpoids certain. « Puis on sait jamais, peut-être que les allumettes qu’on a transformé en aiguilles pendant la première année nous servirons un jour ? » Elle n’était certes pas très convaincue et peut-être encore moins convaincante mais Bertha Jorkins était traversé par un optimisme effarant et comptait bien profiter de ces rares moments.

La chance, plus que le talent, était sûrement avec elle et c’est alors qu’elle jugea l’instant idéal pour réchauffer les coeurs avec sa magie. « Bah ? » dit-elle tout en agitant sa baguette violemment dans le but de faire sortir le sort qui, peut-être, s’était retrouvé bloqué dans des conduits invisibles. Elle souffla sur le bout de bois et l’essuya avec un morceau de sa robe mais rien. Outrée d’avoir été ainsi ridiculisée, elle préféra faire profil bas. Comme le vent semblait avoir tourné et ne voulait plus la laisser tranquille, elle se retrouva dans une situation fort désagréable à la fois coupable et impuissante. « Qu’est-ce que je fais ? Qu’est-ce que je fais ? Qu’est-ce que je fais ? » répéta-t-elle terrifiée à l’idée qu’il garde les marques de la brûlure pour toujours. Elle ne savait pas où se mettre et se demanda s’il ne valait pas mieux fuir, après tout le destin lui envoyait des signes, non ? Et tandis que Pettigrow enfonçait sa main dans un endroit un peu trop intime pour elle, Bertha sortit une nouvelle fois sa baguette de sa poche. « Aguamenti ! prononça-t-elle toujours dans un état second. Mais au dernier moment et, surprise des mots du garçon -il venait de lui dire « je t’aime » après tout !-, sa trajectoire dévia et le jet d’eau prit la triste direction du visage de Peter. Bertha resta sans voix de sa bêtise sans pour autant détourner le regard comme il lui avait conseillé. Peter je suis vraiment désolée ! Vraiment vraiment désolée ! Est-ce que tu me pardonnes ? Est-ce que tu vas bien ? Dis moi que tu fais pas la tête, pitié dit-elle tout en avançant vers lui. Qu’est-ce que tu veux que je fasse ? Je vais chercher un adulte ? Je préviens James ? Sirius ? Dis moi ? » le supplia-t-elle de peur qu’il tombe dans les pommes ou que son corps finisse congelé d’une minute à l’autre.  
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MessageSujet: Re: Quand je te regarde, j'ai des couinesouris dans l'estomac | SUJET CLOS Quand je te regarde, j'ai des couinesouris dans l'estomac | SUJET CLOS - Page 2 129196351Mar 20 Mar 2018 - 10:53

Non contente de lui avoir brûlé la jambe - et surtout l’entrejambe - cette tortionnaire de Bertha flanqua encore un jet d’eau glacé en plein visage de Peter avec le bout de sa baguette. C’était terrible pour le maraudeur qui commençait à penser que la baguette de la sorcière avait dû être conçue pour faire mal à chaque partie de son corps (qui était certes une cible immanquable). Même lui ne se rappelait pas avoir jamais eu un niveau de magie aussi catastrophique que le sien et pourtant, l’année dernière, il avait échoué à faire apparaître un mouchoir en métamorphoses et avait fait explosé une pétarade aux oreilles de son camarade de devant ! Et tout occupé qu’il se trouvait présentement à survivre, elle l’assomma encore de mille questions, lui qui ne se souvenait que de ce qu’il mangeait n’eut suffisamment de mémoire que pour répondre à la dernière. Prévenir James et Sirius ? La méga honte ! Peter avait toujours préféré la manière dont s’exprimait la solidarité chez Remus. Il faisait au moins un effort pour essayer de ne pas rire (malgré la contraction de ses lèvres qui démentait souvent son sérieux) des situations grotesques dont était trop souvent victime le petit blond. « Non, non, je retourne au château » haleta-t-il en voulant se la jouer héros. Et cela aurait pu marcher s’il n’avait pas eu les larmes aux yeux comme cela. Mais il avait de la neige plein le pantalon et il sentait les gouttes d’eau qui lui pendaient aux sourcils et sur le bout du nez en train de se transformer en stalactites. Lui qui n’était déjà pas à l’aise avec son corps était bien gêné de le sentir si douloureusement. « Ce n’est pas … ce n’est pas contre toi hein - s’empressa-t-il de la rassurer comme il écourtait leur rendez-vous - était-ce un rendez-vous amoureux ? - comme le dernier des goujats - j’ai juste froid ! ». A cause d’elle ne précisa-t-il pas.

Et avant que l’hiver ne finisse de le transformer en statue de glace, il commença à s’éloigner d’un pas claudiquant en plein blizzard. Il était mort de froid et la pimentine de Madame Pomfresh lui paraissait tellement loin. Il hésita un peu et poussa un soupir blasé avant de se retourner vers la jeune fille. « Tu pourrais m’accompagner ? » souhaita-t-il corriger son attitude. La relation castratrice que sa mère entretenait avec lui donnait l’impression qu’il était toujours en tort et le poussait à s’excuser constamment avec les représentantes de la gente féminine. Il avait l’impression d’abandonner un chien au bord de la route … même si le chien était aussi dangereux qu’un pitbull et avait mis en péril toute sa future descendance. « Mais sans bulle de chaleur s’il te plaît ! » précisa-t-il immédiatement en levant les mains en signe de protection. D’ailleurs, cela aurait sans doute été plus sage que la jeune fille range juste sa baguette dans sa poche … jusqu’à la fin de sa vie !

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MessageSujet: Re: Quand je te regarde, j'ai des couinesouris dans l'estomac | SUJET CLOS Quand je te regarde, j'ai des couinesouris dans l'estomac | SUJET CLOS - Page 2 129196351Mer 11 Avr 2018 - 22:12

Elle ne comprenait pas. Il y avait forcément méprise, forcément un soucis avec sa baguette qu’elle avait bien envie de casser en deux sur le champ pour avoir osé lui mettre une honte pareille. Elle ne tarderait pas à la prochaine occasion à se rendre chez ce bon vieux Ollivander pour qu’il répare ce stupide bout de bois et la dédommage en conséquence. Elle se trouva là bien bête et ne sut réellement ce qu’elle devait faire. En plus, même si c’était lui qui avait toutes les raisons de lui faire la tête, elle se vexa qu’il veuille rentrer au château si vite alors qu’ils n’étaient ensemble que depuis quelques minutes. « Euh… ok. » ne put-elle s’empêcher de rager. Et son coeur se réchauffa un peu lorsqu’il se justifia et que par son excuse elle pu déculpabiliser. Pourtant, il lui restait toujours une dette à cause de sa maladresse et elle comptait bien se servir de sa carte « je te dois une boisson chaude » pour l’inviter à sortir à nouveau. Après une grande préparation psychologique et peut-être beaucoup d’alcool pour oser espérer qu’ils oublieraient tous les deux ce rendez-vous catastrophe.

Elle resta bouche bée comme la cruche qu’elle était tandis qu’il commençait à repartir en direction du château. Impossible de décrire le sentiment qui avait pris place dans son estomac mais elle était sûre d’une chose concernant son coeur : il battait à triste allure. Puis, il se retourna « comme dans les films » se permit-elle de rêver et avant même qu’il ait le temps de lui demander de l’accompagner, elle avait déjà franchi la distance, en trottinant timidement sur la neige, pour le rejoindre. « Avec plaisir, répondit-elle à sa demande persuadée qu’il était autant ravie qu’elle de rentrer à Poudlard à deux, c’est dommage pour les bulles de chaleur, d’habitude ça fonctionne bien ! Elle secoua la tête faussement triste de n’avoir pas pu exceller, t’es sûr que tu veux pas que j’essaye à nouveau ? »
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MessageSujet: Re: Quand je te regarde, j'ai des couinesouris dans l'estomac | SUJET CLOS Quand je te regarde, j'ai des couinesouris dans l'estomac | SUJET CLOS - Page 2 129196351Mar 17 Avr 2018 - 12:10

D’habitude ça fonctionne bien ? C’était toujours mot pour mot ce que disait le garçon quand il se plantait de mauvais coeur. Aussi demeura-t-il un peu sceptique face aux justifications de sa camarade bien qu’il préféra ne rien en montrer. Sirius aimait bien la qualifier d'idiote de plus alors si Sirius le disait ... Il acquiesça d’un air relativement absent et ne sembla se ranimer derrière sa coquille de glace que lorsque la jeune fille souhaita répéter la désastreuse expérience. « NON ! - hurla-t-il avant de reprendre d'une voix plus basse et confidentielle - Je veux dire, pas besoin, marcher me réchauffe déjà regarde, c’est une activité … vraiment … fantastique ». Il manqua de glisser sur une plaque de verglas, le pauvre qui avait déjà les pattes claudicantes, et se rattrapa au dernier moment à l’épaule de la brunette qui s’affaissa considérablement sous son poids. Ses jambes venaient de s'enfoncer de quelques centimètres de plus dans la poudreuse, elle en avait maintenant jusqu'aux genoux. Il se reprit avec un petit rire teinté de gêne et continua cette affreuse marche, il avait l’impression de sentir l’eau se solidifier à chacun de ses pas dans son caleçon. Il ne se souvenait pas avoir jamais passé un moment aussi affreux et pourtant, d’une manière bien étrange, il se sentait heureux en même temps d’être seul avec Bertha Jorkins. Il était rare qu’il ne soit pas fourré avec sa bande de copains et lorsque cela arrivait, la situation de se trouver seul avec une fille n’était jamais confortable … mais pas avec elle. Bien sûr, tout son corps se trouvait présentement dans l’inconfort, mais pas son coeur. Il y avait quelque chose de presque naturel dans le fait qu’ils se dirigeant tous les deux seuls vers leur école. Il souhaita exprimer cette pensée de la manière la moins maladroite dont il était capable. « C’était euh sympa de ta part en tout cas, de vouloir me réchauffer et aussi euh de m’avoir invité - commença-t-il bravement tandis que ses oreilles rougissaient à grande allure - mais euh la prochaine fois, on peut peut-être rester dans le château ? ». Il était maintenant rouge de la tête au pied et pas uniquement à cause des brûlures que sa camarade lui avait infligées. Peter, de sa manière la plus potache, venait belle et bien d’inviter Bertha Jorkins à se voir en tête à tête !

Des rires éclatèrent derrière eux et il eut le réflexe de tourner vivement la tête dans cette direction, de crainte de susciter une moquerie de la part de ses meilleurs amis plus que de n’importe qui. Fort heureusement, il ne s’agissait que d’une joyeuse bande de poufsouffles qui riait car l’un de leurs camarades venait de dévaler une pente givrée sur les fesses … pile poil à l’endroit où lui-même avait failli tomber. Il avait eu de la chance et reporta son attention, tendre et maladroite, vers la jolie brune. Ils parlaient de quoi déjà ?

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MessageSujet: Re: Quand je te regarde, j'ai des couinesouris dans l'estomac | SUJET CLOS Quand je te regarde, j'ai des couinesouris dans l'estomac | SUJET CLOS - Page 2 129196351Jeu 7 Juin 2018 - 19:51

Bertha n’était pas vexée des paroles de Peter. Oh non, Bertha Jorkins ne se vexait jamais, tout le monde le savait. Bertha Jorkins vexait les autres, les traumatisait, répandait d’horribles rumeurs sur eux mais jamais ô grand jamais l’inverse n’aurait pu se produire. Alors, lorsque Peter laissa échapper du fond de son cœur un hurlement et une excuse des plus bidons qui soit, elle n’en fit rien. Au contraire, elle trouva très mignon de sa part qu’il fasse en sorte d’embellir la réalité de la situation : elle avait fait n’importe quoi et s’était ridiculisée. Une nouvelle fois, elle se sentit rougir et à celui qui aurait osé dire qu’il s’agissait là de la faute de Peter, elle n’aurait pas su quoi répondre. Evidemment qu’il en était la cause.

Manquant de chuter il se rattrapa à elle et Bertha ne put qu’écarquiller les yeux tandis qu’elle que le bas de ses jambes disparaissaient dans la neige. Fort heureusement il réussit à se stabiliser. Elle l’aimait bien certes mais voyait mal comment elle aurait pu s’en sortir sans dégâts si jamais il lui était tombé dessus. Tout en continuant leur chemin vers le château, Bertha essaya maladroitement de faire en sorte que leurs doigts se touchent. Elle n’était pas certaine qu’il ait saisi l’idée ou, dans le cas où il s’en était aperçu, n’avait peut-être pas compris l’intention qui se cachait derrière. Elle entrouvrit la bouche prête à relancer une nouvelle conversation mais fut prise de court par Peter. Elle qui le connaissait plutôt timide ne se fit pas prier pour prendre cet acte de courage comme une déclaration à son égard. « Oui ! Oui oui, dans le château ! S’empressa-t-elle de répondre en hochant vivement la tête, tu veux qu’on se voit quand ? Ce soir ? Demain ? Lundi peut-être ? Quoique non, mardi j’ai un examen en métamorphoses, je risque de travailler lundi soir… Demain alors ? » Mais, tandis qu’elle s’imaginait déjà enlacée dans les bras de l’Homme de sa vie, elle se rendit vite compte qu’il n’était plus avec elle. Elle allait claquer des doigts pour réclamer son attention quand il se concentra de nouveau sur elle, ouf ! Elle n’allait pas avoir à jouer sa carte de l’autorité. « Alors ? » lui sourit-elle en soupçonnant qu’il ne l’ait pas écouté. Sur un malentendu elle aurait peut-être moins d’efforts à faire que prévu.

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MessageSujet: Re: Quand je te regarde, j'ai des couinesouris dans l'estomac | SUJET CLOS Quand je te regarde, j'ai des couinesouris dans l'estomac | SUJET CLOS - Page 2 129196351Dim 8 Juil 2018 - 10:41

Bertha Jorkins regardait Queudver en souriant et c’était quand même un joli brin de fille, se disait-il pensivement. Le voile de son regard se dissipa quand elle l’interrogea soudainement. Alors ? Alors quoi ? Le garçon se sentait aussi mal que lorsqu’il n’apprenait pas ses leçons de métamorphoses. Il offrit néanmoins à la jeune fille la même réponse qu’il avait l’habitude d’offrir à leur directrice de maison. « Euh … oui ? ». Le fait était que cette réponse ne marchait que très rarement avec les professeurs et qu’une boule d’angoisse avait pris l’habitude de se solidifier au fond de son estomac depuis toutes ces années. Le regard chocolat de la jeune fille l’inquiéta d’une autre manière pour la première fois et il conjura le grand Merlin de lui délivrer la réponse correcte à son interrogation. Il se laissa encore et autrement inspiré. « Je suis d’accord avec tout ce que tu as dit ! » ajouta-t-il piteusement.

La joyeuse bande de Poufsouffle continuait à avancer irrémédiablement dans leur direction et Peter ne se trouvait pas très à l’aise d’être seul avec sa camarade. C'est que le sorcier redoutait constamment que l’on se moque de lui et, son esprit redevenant celui de la survie, il jeta de chaque côté de son épaule des regards tantôt vers la petite foule approchant et tantôt vers le reste du chemin les séparent du château. « Faut qu’on avance tous les deux, j’en peux plus d’attendre ! » finit-il par souffler entre ses lèvres. Il attrapa sa camarade par le bras pour l’attirer dans la bonne direction mais trouva que celle-ci le regardait d’une bien étrange manière. Est-ce qu’il avait encore du chocolat sur le visage ?

hors-jeu:
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MessageSujet: Re: Quand je te regarde, j'ai des couinesouris dans l'estomac | SUJET CLOS Quand je te regarde, j'ai des couinesouris dans l'estomac | SUJET CLOS - Page 2 129196351Ven 27 Juil 2018 - 10:28

Tant pis pour lui s'il n'avait pas suivi, elle n'allait quand même pas rater une occasion pareille. D'autant plus qu'elle devait honteusement avouer qu'elle trouvait en Peter un charme particulier lorsqu'il était mal à l'aise. "Oui ?" Répéta-t-elle le cœur battant. Sentant qu'il avait peut-être besoin de se justifier, le pauvre se condamna dans sa relation à subir l'autorité de la Jorkins. Autorité qu'elle avait déjà bien tenté de mettre en place, on ne pouvait plus que souhaiter bon courage au garçon pour cette folle aventure qui l'attendait. "Parfaiiiiiit ! Couina Bertha sans se retenir, on peut se rejoindre dans la salle commune puis aller faire un tour dans le château... Je connais des endroits sympas... murmura-t-elle tout en réfléchissant aux petits couloirs intimes et souvent déserts où ils pourraient se rendre.

Elle allait lui demander quel était l'horaire qui lui correspondait le mieux -ou plutôt lui imposer celui de 20 heures et quart- quand il l'a pris de court. Se laissant traîner par le bras sur quelques mètres, elle ne put s'empêcher d'analyser plusieurs fois les mots du garçon. Fou ! Elle n'attendait qu'un signe de sa part aussi explicit pour sceller leur union. Voilà un moment déjà que son ventre se tordait étrangement à la moindre vue du garçon. "Peter attend ! Attend !" Lui dit-elle en retirant son bras de son emprise puis, ne lui laissant pas le temps de s'y préparer ou de se défiler, elle déposa vivement ses lèvres sur les siennes... enfin !
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MessageSujet: Re: Quand je te regarde, j'ai des couinesouris dans l'estomac | SUJET CLOS Quand je te regarde, j'ai des couinesouris dans l'estomac | SUJET CLOS - Page 2 129196351Lun 30 Juil 2018 - 9:30

Bertha pérorait déjà sur la multitude d’endroits où ils pourraient évoluer ensemble dans le château et malgré sa grande circonspection, le maraudeur ne pouvait s’empêcher de sourire un peu niaisement. C’est que ses relations avec la gente féminine étaient habituellement beaucoup plus complexes (forcément comme toutes les autres filles le rejetaient). La technique de Sirius consistant à toujours être d’accord avec les filles paraissait enfin faire ses preuves ! « Partout où tu voudras, vrai-ment ! » abusa-t-il encore de la formule magique qui marchait pour une fois très bien pour lui. Car tout ce qui lui importait pour le moment, c’était de se pelotonner tranquillement devant un feu de cheminée.

Mais Bertha tira encore sur son bras pour l’arrêter - un peu comme les grands mères moldues tirent sur la laisse trop courte de leur caniche - et le garçon se retourna vivement pour … recevoir son premier baiser. Pris de court autant qu’à bout de souffle, il ouvrit de grands yeux effarés, avant de le lui rendre à la façon de l’adolescent maladroit qu’il pouvait être son premier baiser. Lorsque leurs lèvres se décollèrent, ses joues se trouvaient bien rouges. Mais son regard était fier et son sourire béat. Aux côtés de la jolie Bertha Jorkins, il oublia un instant le regard des autres. Et même son égoïsme latent car il l’aurait bien invité à se pelotonner avec lui devant ce fameux feu de cheminée qui l’attendait. Alors c’était ça d'être amoureux ?

dragées:
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MessageSujet: Re: Quand je te regarde, j'ai des couinesouris dans l'estomac | SUJET CLOS Quand je te regarde, j'ai des couinesouris dans l'estomac | SUJET CLOS - Page 2 129196351

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