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Félicitations pour cette nouvelle trahison (Basilius) - TERMINE

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Morfin Carrow

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MANGEMORT
L'homme n'est libre que de choisir sa servitude.

MANGEMORTL'homme n'est libre que de choisir sa servitude.
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MessageSujet: Félicitations pour cette nouvelle trahison (Basilius) - TERMINE Félicitations pour cette nouvelle trahison (Basilius) - TERMINE  129196351Lun 21 Mai 2018 - 3:50

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« Stupide sang de bourbe. Qu’est-ce qui t’as pris d’aller assister à un match de FoudeBeaule avec un cognard dans ton manteau ? » Le ton de Morfin était acerbe. On pouvait lire sur son visage sa colère et sa haine pour les gens de son espèce « Et en plus il fallait que tu le laisses s’échapper, devant une foule de 30 000 personnes? » ajouta-t-il en s’approchant du jeune homme qui était encore étudiant à Poudlard, à Poufsouffle d’après son dossier. La maison des moins que rien « À cause de toi, j’ai du mobiliser l’intégralité de mes oubliators. J’ai dû faire appel au bureau des aurors, à la brigade des tireurs d’élites en renfort  pour nous aider à effacer la mémoire de tous ces gens. J’ai du PERSONNELLEMENT, m’approcher de centaines de moldus pour effacer leur mémoire risquant la contamination». Les oubliators étaient quotidiennement au contact des Moldus pour effacer toute trace de magie de laquelle ils avaient été témoins. En tant que chef du service des oubliators, Morfin - que les moldus répugnaient autant qu’une véracrasse-,n’était que très rarement sur le terrain. Que lors de graves catastrophes comme celle-là. Il participait à la formation des oubliators, il coordonnait leurs actions, il assurait les relations avec les autres départements et services du Ministère  mais se tenait toujours le plus loin possible des moldus. « Il s’agit d’une violation grave du code du secret magique international.  À cause de ta stupidité, on aurait pu se retrouver avec une chasse aux sorcières de Salem bis.» Faire la leçon à ce petit sang moisi était la partie la plus réjouissante de sa journée et il s’en donnait à cœur joie. «Accio Baguette.» Prononça-t-il avec arrogance en rangeant sa baguette dans un tiroir et en lui tendant un papier qui venait de lui arriver par l’intermédiaire d’une de ses notes volantes que l’on s’envoyait à l’intérieur du Ministère. «Ta convocation devant le Mangemageot. En attendant, tu as interdiction d’utiliser la magie, et ta baguette t’es confisquée. Je serai l’avocamage général dans cette affaire. Chargé de défendre les intérêts du Ministère et de la Communauté Magique Internationale et je peux t’assurer que je ferai en sorte que tu sois expulsé de Poudlard , que tu oublies l’existence de la magie et que tu retournes à ta place chez ces fous de Moldus.. » Il laissa échapper un petit rire strident, avant d’ouvrir d’un geste de la baguette la porte de son bureau pour inviter le  jeune fauteur de trouble à sortir.  Une fois le jeune homme sorti, il pointa sa baguette sur sa tête pour y extraire de sa mémoire la pensée de la scène d’effacement de la mémoire d’un stade entier.  Ce petit bout de souvenir dans une fiole valait de l’or et il s’empressa d’aller le porter au Secrétariat du Mangemageot.

Lorsqu’il quitta le Mangemageot il croisa son père qui abordait un sourire radieux « Morfin. Je dois rentrer en audience. Il paraît que cela a été une grosse journée pour toi. Tiens regarde page 3, de quoi te remonter le moral » lança-t-il d’un air jovial en lui lançant la gazette du sorcier avant de disparaître dans la salle d’Audience. Qu’est-ce qui pouvait rendre son père si joyeux ? L’adoption d’une nouvelle loi remettant à leur place les sangs moisis ? Impossible avec ce sang de bourbe de Ministre. Curieux, il ouvrit la gazette à la page 3, regardant avec stupeur le titre et la photo de son frère. Basilius Carrow promu chef de l’organisation du commerce international. Très vite, la stupeur laissa place à la colère. Qu’un sang de bourbe gâche sa journée ce n’était pas suffisant. Il fallait évidemment que le paria de la famille fasse des siennes. « FILS DE TROLL !!! » pesta l’aîné des Carrow. « Excusez-moi Père, vous ne méritez pas cette insulte mais cette bouse de dragon... » Ajouta-t-il comme si son père pouvait encore l’entendre.  Le fils prodige était furieux. Il était furieux de voir qu’il n’était plus le seul membre de la famille à avoir un poste de chef de service au sein de ce Ministère. Furieux de voir que son père était fier de celui qui avait pourtant humilié la famille en étant réparti à Gryffondor. Furieux de voir qu’il avait réussi à obtenir un meilleur poste que lui. Car oui, il fallait bien le reconnaître, directeur de l’organisation du commerce international était un poste plus haut gradé que celui de directeur du service des oubliators. Il était jaloux. Jaloux que son frère lui vole la vedette. Son père n’avait même pas pris le temps d’écouter comment il avait humilié le sang de bourbe responsable de l’incident du stade, tout ce qu’il avait trouvé le temps de lui dire c’était de lire le journal. Oui, Ollander Carrow était fier et pour une fois pas de l’aîné, mais du Cadet des Carrow et ça il ne le supportait pas.  

Une note volante tournait autour de l’héritier des Carrow qui finit par l’attraper. « N’oublie pas de féliciter ton frère. Je suis si fier de lui. Ton père ». Furieux, il froissa la note et la jeta au sol avant de pointer sa baguette dessus « Incendio. ! » Le féliciter ? Le féliciter ? Tout ça parce qu’il suçait la baguette de cet escroc de sang de bourbe de Ministre. Il ne devrait y avoir aucune fierté. Mais puisque le patriarche voulait que l’héritier à féliciter son cadet, l’héritier allait s’exécuter. Ce que père veut, fils fait !

Morfin quitta le niveau deux pour se rendre au niveau 5. Il connaissait très bien le département de la coopération magique internationale où il avait travaillé pendant des années. D’abord au bureau des lois magiques puis à la section britannique de la confédération internationale des sorciers qu’il dépassa pour arriver devant le bureau du chef de l’organisation du commerce international. Sans prendre la peine de frapper, il ouvrit la porte se retrouvant face à son frère assis à son bureau, occupé à parler à sa secrétaire. Cette dernière était de dos et avait l’air plutôt jolie. Carrow oblige, il ne put s’empêcher de reluquer ses courbes charmantes.

(1025 mots)


Dernière édition par Morfin Carrow le Sam 4 Aoû 2018 - 4:21, édité 4 fois
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MessageSujet: Re: Félicitations pour cette nouvelle trahison (Basilius) - TERMINE Félicitations pour cette nouvelle trahison (Basilius) - TERMINE  129196351Lun 21 Mai 2018 - 11:59

Être consacré Directeur de Service était quelque chose que beaucoup de monde attendait. Surtout lorsque cela se faisait de la bouche même du Ministre. Basilius Lance Carrow était devenu un des plus jeunes directeur de l'histoire de ce service, il maîtrisait couramment quatre langues, passait soit son temps au Ministère soit en déplacement, et enfin, la récompense était là. Depuis qu'il était entré au Commerce, il n'avait respiré que pour être un jour assit à cette place. Ses envies autoritaires et son besoin tout naturel de dominer quiconque l'avait tôt désigné comme le futur directeur, quand bien même de nombreux diplomates étaient plus vieux et aguerris que lui dans son service. Il avait mouché avant eux la flamme et il s'en sentait particulièrement fier. Il ne comptait plus les nuits blanches qu'il avait passé dans son bureau à travailler sans arrêt, le nombre de rendez-vous qu'il avait organisé et auxquels il était allé, le nombre d'excellents rapports qu'il avait rédigé et le nombre de contrats signés qu'il avait posé ici sur le bureau de son ancien supérieur. Et cela était maintenant son bureau. Il n'avait jamais fait cela pour que sa famille soit fière de lui, il avait toujours œuvré pour sa propre personne, égoïste et enfant terrible. Adolescent traumatisé, enfant mal-aimé, il avait eu besoin de se trouver un but à sa sortie de Poudlard, sa douce cousine Cassandra l'y avait aidé, jusqu'à sa triste mort. Cette cousine dont il avait été si proche et ce neveu dont il ne l'était plus l'avaient forgé plus qu'il ne l'admettra jamais. Son fauteuil était tourné vers la vitre tandis qu'il observait pensivement la vie au dehors. Il méritait ce poste plus que quiconque. Il avait donné sa vie au Ministère, il soutenait le Ministre - qu'il avait par ailleurs en parti financé pendant sa campagne - il était un ami de Bartemius Croupton. Tout son monde tournait autour du Ministère et Basil n'était pas certain que tous les employés puissent en dire autant. Il évitait sa famille comme la peste et ne se destinait pas à en créer une. Il fréquentait des dizaines de femmes différentes et ne songeait pas à jurer fidélité à une seule. Tout ce qui comptait pour lui, c'était la renommée du Ministre et leur Institution. Andromeda finit par pénétrer dans le bureau par quelques coups toqués à la porte, et Basilius étendit un sourire sur son visage en se retournant lorsqu'elle arriva à son bureau. Sans guère se lever, il étendit le bras pour se saisir de six dossiers, chacun d'une couleur différente, pour faciliter l'imprégnation de son assistante. La reniée de la famille Black était une femme qui faisait bien son travail, qui était organisée et qui, surtout, veillait sur la porte de son bureau comme un dragon protège son œuf. Il avait particulièrement apprécié lorsque Lucius Malefoy avait été renvoyé à sa place parce qu'il n'avait pas de rendez-vous avec lui. Il détestait ce garçon et la jeune femme pouvait entendre cela. "Bien, vous allez me faire un rapport sur le dossier 554 sur les œufs d'occamy au Brésil" fit-il en relevant vivement ses yeux courroucés de voir quelqu'un entrer sans frapper. Il n'eut aucune réaction à la vue de son aîné et se contenta de continuer comme s'il n'était pas là : "Je pense que Felipe n'est pas très à l'aise là-dessus, il a confondu les oeufs d'occamy avec ceux de serpencendre, vous imaginez. Ensuite, je veux que vous envoyez une note de service à Arthur Weasley, j'ai ici quelque chose qui devrait intéresser son département et pour finir, je veux que vous classiez tous les dossiers de la semaine dernière selon qu'ils sont clôs, ou toujours en cours dans leur ordre de priorité. Par ailleurs, je ne veux pas que quelqu'un d'autre à part Arthur ou le Ministre ne rentre après cet entretient. Après cela, vous serez libre de partir, je vous remercie". Andromeda quitta la pièce comme elle était venu et Basilius attarda vaguement son regard sur elle, avant de reposer les yeux sur son frère. "Quelle joie de te trouver ici" lâcha-t-il sans pourtant paraître joyeux. Il ne se leva pas plus qu'il l'invita à s'asseoir et sortit de la poche de sa cape une boîte à cigarette des années 40. Une fois sa clope allumée entre ses lèvres, il jeta négligemment la boîte comme s'il avait eu en main la chose la plus inutile qui soit.

Le bureau de Basilius était tout ce qu'il y avait de plus impersonnel, tout comme son appartement à Londres. Il n'y avait là aucune photo, rien qui puisse dire que le bureau lui appartenait, si ce n'était la plaque avec son nom sur sa porte. Ses papiers, depuis qu'Andromeda travaillait pour lui, étaient parfaitement classés selon son bon vouloir et son bureau impeccablement rangé. Il appréciait particulièrement de ne plus crouler sous les dossiers. Maintenant qu'il était directeur, il passait encore moins de temps à Londres qu'avant. Il était constamment en train de rencontrer ses homologues, particulièrement allemand, espagnols et français, desquels il parlait couramment les langues. Il expulsa de ses lèvres une rasade de fumée pour observer Morfin : "Que me vaut l'honneur de ta présence ici ?" lui demanda-t-il d'un ton profondément désintéressé et flegmatique. Morfin avait toujours été le frère qu'il avait le plus détesté, conscient que c'était celui qui menait la danse auprès de Merrick qui, au moins, savait parfois lui montrer de l'attention et du soutient. Lorsque le petit Basilius Carrow était puni, ce n'était pas Merrick qui se réjouissait de la punition du cadet mais bien l'aîné et cela, il ne l'avait pas oublié. Eternel déçu de l'attention paternelle, il avait été particulièrement surprit de recevoir ce jour-là, une note de service de la part de son père qui lui signifiait qu'il était fier de lui. Il méritait bien cela après ce que son bourreau de père lui avait fait subir, n'est-ce pas ? Un peu d'attention qui ne soit pas malsaine, pour une fois. L'homme violent qu'était Ollender Carrow avait bien plus influencé son fils que quiconque pourrait l'imaginer. Il avait finit par haïr profondément toute sa famille, avec un bémol terrible pour son géniteur et son frère Merrick. Son géniteur bénéficiait sans doute de l'espoir encore candide de l'homme de trente-six ans qui désirait, pour une fois le rendre fier. Quand au second frère, il n'était pas totalement détesté uniquement parce qu'il avait su lui tendre parfois la main. Mais Morfin était un tout autre type d'animal que tout opposait à son frère.

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MessageSujet: Re: Félicitations pour cette nouvelle trahison (Basilius) - TERMINE Félicitations pour cette nouvelle trahison (Basilius) - TERMINE  129196351Jeu 24 Mai 2018 - 5:10

Félicitations pour cette nouvelle trahison (Basilius) - TERMINE  Be011a999b845aae7dc5c1bcf07d0b1c


Les yeux de l’héritier des Carrow quittèrent les courbes avantageuses de la jeune secrétaire pour croiser ceux de son frère. Ils restèrent à se fixer l’un et l’autre quelques instants, sans qu’aucun ne se décide à saluer l’autre et Basile finit par rompre le silence en poursuivant sa conversation avec sa secrétaire comme si jamais son frère n’avait franchi le seuil de la porte de son bureau.C’est ça, vas-y, fait l’homme trop occupé pour prendre le temps de saluer ton aîné. Essaye d’avoir l’air important, peut-être que tu arriveras à te convaincre toi même. À cette pensée, Morfin qui n’avait pas quitté son frère du regard laissa apparaître un sourire en coin. Sourire qui fut chassé par une grimace à la seconde où son frère prononça le nom d’Arthur Weasley. Si vous voulez son avis, cet homme-là mériterait une thérapie avec une équipe entière de psychomages de Sainte Mangouste pour soigner son obsession des moldus. Morfin fuyait ce « mudsucker » comme la dragoncelle.  Leurs rapports se limitaient à des échanges de notes interministérielles sur des dossiers qu’ils avaient en commun, chaque fois qu’un détournement de l’artisanat moldu avait causé une violation du secret magique international et nécessité l’intervention d’un oubliator.  Lorsque son frère invita sa secrétaire à disposer, Morfin se frotta les mains, curieux de voir si la jeune sorcière avait un visage aussi séduisant que ses fesses. Lorsqu’il reconnut Andromeda Tonks, il ne put s’empêcher de lui jeter un regard aussi noir que son nom de jeune fille. Si son regard avait été un sortilège, il aurait été sans conteste un éclair vert mortel. Alors qu’elle passa à côté de lui pour quitter la pièce, il fit un pas sur le côté de plusieurs mètres pour ne pas toucher celle dont le sang et le corps étaient totalement souillés par un sang de bourbe. Celle qui avait porté en elle le péché suprême. Les insultes lui brûlaient les lèvres, mais il se retint, car pour l’heure il était venu jouer avec son frère. Elle, il la gardait pour le dessert.  Alors qu’elle quittait la pièce, un silence glacial vint tenir compagnie aux deux frères l’espace de quelques secondes. Un silence brisé par Basile.« Quelle joie de te trouver ici » lança-t-il sur un ton très neutre en s’allumant une cigarette.  « Que me vaut l'honneur de ta présence ici ? » ajouta-t-il après avoir recraché la fumée de sa cigarette.

Alors qu’on ne l’avait pas invité à s’asseoir, Morfin s’avança vers les fauteuils qui se trouvaient devant le bureau de son frère et s’y installa confortablement, prenant même la liberté de déposer  ses pieds sur le bureau de son frère, écrasant au passage quelques parchemins sur lesquels il était probablement en train de travailler «Je venais voir Nikolaï Ivanova, et j’ai eu la bonne surprise de te trouver assis à son bureau » répondit-il d’un ton nonchalant. La maîtrise du sarcasme était une qualité qui chez les Carrow se transmettait de père en fils et dont même Basile avait hérité. «Cela pourra, mon cher Basilius...., te faire l’effet d’un stupefix, mais je suis venu pour te féliciter.» Morfin savait pertinemment que son frère avait horreur qu’on le nomme par son prénom en entier et prenait un malin plaisir à insister sur ce prénom. «Je suis très fier de toi Basilius, tu marches sur mes pas.... et plus vite que Merrick.... je ne l’aurais pas cru.... ! » Il marqua une légère pause, le temps de gratifier son frère d’un sourire aussi hypocrite que lui. « Enfin, le pauvre n’a pas la chance d’être le grand ami de son excellence Bartemius Croupton »  ajouta-t-il avec dédain comme pour signifier à son frère qu’il devait son poste à ses relations et non à son talent. «Mais qu’importe ! Père est tellement heureux. Je l’ai croisé dans les couloirs du département de la justice Magique et il était on ne peut plus fier. C’est d’ailleurs lui qui m’a appris la nouvelle, tu comprends j’ai tellement de travail que je n’ai pas le temps de lire la gazette....enfin tu verras bientôt ce que c’est que d’être chef.... » Il marqua une nouvelle pause pour observer le regard de son frère. «Enfin, je ne veux pas te démoraliser... alors je te disais que père est on ne peut plus fier. Je crois qu’il en a oublié l’affront que tu nous as fait en allant  Gryffondor. » Ollander Carrow avait, grâce à sa carrière, pardonné à son fils sa répartition, mais Morfin lui ne le pardonnerait jamais. C’était l’honneur de toute sa famille qu’il avait sali. C’était SON honneur qu’il avait sali «En parlant d’affront, j’imagine que tu as hérité avec le Poste de ta secrétaire. Si j’étais à ta place, je ferais d’elle un elfe de bureau, mais au regard de ton passé de traître, je ne peux que te conseiller de la virer... ou cela pourrait finir de salir ton image. »

(821 mots)
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MessageSujet: Re: Félicitations pour cette nouvelle trahison (Basilius) - TERMINE Félicitations pour cette nouvelle trahison (Basilius) - TERMINE  129196351Jeu 24 Mai 2018 - 23:34

Le passé était quelque chose de bien étrange.

Diaboliquement présent dans notre vie de tous les jours mais pourtant bien disparu. Le présent devenait passé instantanément et disparaissait automatiquement. Pourtant, d’une manière ou d’une autre, il était toujours là. Le passé honteux de Basilius pouvait bien avoir disparu depuis des années, il restait toujours présent dans les têtes des personnes qui accordaient à celui-ci autant d’importance. Morfin Carrow était un homme qui lui accordait vraisemblablement beaucoup d’importance. Sa rage de voir son frère envoyé à Gryffondor n’avait pas échappé à celui-ci, qui avait fait profil bas pendant toute sa scolarité, comme pour se racheter. Basil était apparut comme l’enfant sang-pur solitaire de la fière maison de Godric. Oh, il avait ses amis. Mais il veillait à ne pas leur parler, à ne pas les fréquenter devant n’importe qui. Finalement, il n’était lui-même avec Aaron et Carolyn que dans la salle commune. En dehors, il restait avec Bartemius, ou avec sa cousine. Ou il était seul. Contrairement à ce que beaucoup de gens pouvaient penser - y comprit son propre frère, peut-être - Basil Lance Carrow était un garçon très très vif d’esprit. Très intelligent, et calculateur. Aussi n’avait-il fait aucun faux pas dans sa scolarité. S’il ne s’était pas illustré au Quidditch, étant atteint d’acrophobie, il avait été préfet, puis préfet en chef. Avec Raven Fawkes qui plus est. Cette femme lui donnait des sueurs froides et ce n’était pas parce qu’elle était -hum - jolie. Et une fois encore, le passé interférait entre eux. Il détestait Raven pour le passé qu’ils avaient ensemble et elle le haïssait pour les mêmes raisons. Le passé encore, se dressait entre lui et son frère et c’était tout. Cela sera toujours ainsi. Mais il n’en avait rien à faire, puisque le mot famille ne signifiait rien pour lui.

Sa famille, il se l’était créé avec des amis. Ses amis de collège, qui d’ailleurs s’étaient mariés et lui avaient demandé d’être témoin. Et dont il était le parrain du fils de Carolyn et son ex-époux. Ses frères, son père, sa mère… Que des gens dont il partageait le sang mais non l’esprit. Il le détestait profondément. “En effet, j’étais venu pour la même raison. Voilà une grande tristesse que Nikolaï nous ai quitté” répondit-il, railleur. Son sourire mesquin s’affaissa légèrement lorsque son pitre de frère décida de l’appeler par son odieux prénom. Il détestait son prénom pour des raisons bien simples. Il représentait tout ce qu’il abhorrait : la grandeur grâce au nom, la noblesse grâce au sang, la supériorité grâce aux mythes. Basil s’appelait lui-même Basil et se présentait en ces termes. Ses amis l’appelaient comme cela, les femmes qu’il fréquentait également. Mais Morfin ne jouait pas dans la même cour, il jouait dans la cour de la grandeur, de la noblesse et des mythes. Serrer la mâchoire, fut la seule réaction qu’il obtint de lui. “Il serait bien difficile de marcher sur tes pas alors que je t’ai déjà devancé, mon frère” lui répondit-il en appuyant sur leur lien de parenté qui en réalité, ne les liait en rien. “Ce que tu n’as peut-être toujours pas compris, Morfin, c’est que pour réussir, il faut savoir s’entourer des bonnes personnes, réagir au bon moment et ne pas rater le wagon. Peut m’importe que j’ai mérité ce poste ou non, le fait est qu’aujourd’hui, j’y suis” expliqua-t-il d’un air rébarbatif. Mais son aîné minaudait, se prenait sans doute pour ce qu’il n’était pas. Basil l’observa en inspirant une grande bouffée de fumée, comme pour chercher un calme qui n’était pas un trait de caractère répandu dans sa famille. Morfin sera toujours un cafard pour un Ministre, pour Bartemius, et maintenant, pour lui-même. Mais le diplomate était intelligent, et fin. Il n’allait pas clamer ainsi sa supériorité, alors qu’il savait que l’oubliator en était pleinement conscient. C’était d’ailleurs pour cela qu’il était là, non ? Pour essayer de retrouver un peu de crédibilité ? Un rictus étira les lèvres du plus jeune pendant quelques intenses secondes avant de disparaître. Quelle avait dû être sa réaction première en voyant sa promotion ? Une insulte ? Un regard noir, peut-être ? Il essayait de l’inquiéter mais Basilius avait toujours fourni plus de travail que quiconque au Ministère. Morfin ne s’en rendait pas compte et devait avoir de lui, la vision oisive d’un cadet simplement doué de son nom : “Ne t’en fais pas pour moi, je suis habitué à me coucher à une heure ou deux heures du matin pour me lever à cinq, je ne doute pas qu’il s’agisse là de tes horaires, n’est-ce pas ?” demanda-t-il d’un air radieux. Le bureaucrate était un homme acharné dans son travail comme un Bartemius Croupton. Il avait vécu pour cela, et il vivait encore pour lui. “En tout cas, si tu as finis, je te serais gré de partir. D’ici deux heures, je dois me rendre à Madrid” le somma-t-il de finir comme s’il était l’individu le plus insignifiant qu’il ai croisé de sa vie.

Mais non, il continuait, éternel être ennuyant dans son bureau qui ne le méritait pas. Basil se mit à fixer sa cigarette pendant quelques secondes tandis qu’elle se consumait entre ses doigts. Fumer était son échappatoire, son moyen de décompresser face aux stupides individus qui l’entouraient. Il fumait en présence de la plupart de l’humanité, en réalité. Sa naturelle supériorité s’exaspérait facilement du manque d’intelligence de la majorité. “Andromeda ?” s’esclaffa-t-il sincèrement devant la naïveté de l’individu qui lui faisait face, “bien sûr que non”. Le bureaucrate se leva pour se poster à la fenêtre et regarder au dehors : “J’ai embauché Andromeda moi-même avant d’être promu. Embaucher une traître est quelque chose de bon sur un dossier ne le sais-tu pas ? Peut-être que tu devrais essayer, des fois que tu vises plus haut…”.


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Morfin Carrow

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MessageSujet: Re: Félicitations pour cette nouvelle trahison (Basilius) - TERMINE Félicitations pour cette nouvelle trahison (Basilius) - TERMINE  129196351Dim 29 Juil 2018 - 3:20

Félicitations pour cette nouvelle trahison (Basilius) - TERMINE  Be011a999b845aae7dc5c1bcf07d0b1c


Champion invaincu du Club de Duel de Poudlard, Morfin avait toujours adoré cet art. Si, à ses yeux, rien ne pouvait égaler les duels, il y avait une chose qui pouvait les surpasser, une joute verbale avec son cadet. Il prenait un plaisir malsain à le rabaisser, l’humilier et le manipuler. La vérité c’est qu’il ne lui avait jamais pardonné de ne pas avoir honoré ses ancêtres lors de répartition à Poudlard. Il ne lui avait jamais pardonné et il ne le lui pardonnerait jamais. Même dans un moment de célébration comme celui-ci, Morfin ne pouvait s’empêcher de venir rabaisser son frère. Il commençait évidemment par le féliciter de façon très hypocrite. Il commençait par lui dire à quel point, il était fier de le voir marcher sur ses pas. Mais le cadet des Carrow n’était plus si docile que dans son enfance et ne se laissait plus faire. “Il serait bien difficile de marcher sur tes pas alors que je t’ai déjà devancé, mon frère”. La baguette de Morfin et même son revers le démangeaient. Comment osait-il parler de la sorte à son aîné ? Le pire dans tout ça, ce qui énervait le plus Morfin, c’est que son frère avait raison. Hiérarchiquement, Basile et Morfin occupaient un poste au même grade, un poste de chef de bureau d’un département. Mais il fallait reconnaître que l’organisation du commerce magique internationale était bien plus réputée que le quartier général des oubliators. C’était probablement ce qui blessait le plus Morfin. La vérité c’est qu’il avait peur. Il avait qu’à partir de ce jour, le fils prodige aux yeux de leur père ce ne soit plus lui, mais son frère qui, jusqu’à présent, avait été la honte de la famille. Morfin se surprit à feindre d’ignorer la remarque de son frère plutôt que de s’emporter. Il n’allait tout de même pas le laisser gagner la partie si facilement. Alors évidemment, il se devait de lui notifier qu’il ne devait sa promotion en rien à son talent, mais sinon à ses amitiés avec Croupton. Et puis, pour finir de lui rappeler qu’il lui était toujours supérieur, il lui exposa rapidement qu’il travaillait tellement, qu’il n’avait pas le temps de lire le journal et qu’heureusement le père avait été là pour lui apprendre la nouvelle. “Ne t’en fait pas pour moi, je suis habitué à me coucher à une heure ou deux heures du matin pour me lever à cinq, je ne doute pas qu’il s’agisse là de tes horaires, n’est-ce pas ?En tout cas, si tu as fini, je te saurais gré de partir. D’ici deux heures, je dois me rendre à Madrid” Partir ? Certainement pas. Il n’allait pas partir comme ça. Il n’allait pas partir sans lui avoir dit deux mots sur sa mudwhore de secrétaire. “ En parlant d’affront, j’imagine que tu as hérité avec le poste de ta secrétaire. Si j’étais à ta place, je ferais d’elle un elfe de bureau, mais au regard de ton passé de traître, je ne peux que te conseiller de la virer... ou cela pourrait finir de salir ton image. ” En réalité, Morfin se moquait bien de la réputation de son frère, mais le fait est que la réputation de son frère nuisait à SA réputation et ça il ne pouvait absolument pas l’accepter. Andromeda Black avait trahi sa famille. Elle avait trahi la famille de Morfin (Oui, du sang Black coule dans ses veines!) et cela il ne lui pardonnerait jamais. Dire qu’il avait un instant envisagé de fiancer son fils avec cette traînée. Heureusement que Mc Nair avait été plus rapide. C’était lui qui avait eu à souffrir de l’affront et non pas les Carrow. La rupture des fiançailles avait jeté quelque peu l’opprobre sur la famille Mc Nair. Le patriarche peinait à trouver une nouvelle fiancée pour son fils et pour Morfin le meilleur calcul avait été de proposer à Mc Nair sa fille et de redorer le blason par un mariage avec une famille descendant également de Phineas Nigelus Black “Andromeda ? bien sûr que non. J’ai embauché Andromeda moi-même avant d’être promu. Embaucher une traître est quelque chose de bon sur un dossier ne le sais-tu pas ? Peut-être que tu devrais essayer, des fois que tu vises plus haut…”. A ces mots, Morfin faillit s’étouffer. Ce qu’il disait n’avait aucun sens surtout venant de lui. Il se leva à son tour et s’approcha à quelques centimètres de son frère. “ Je crois que je n’ai pas été assez clair Basilius. Tu vas virer cette mudwhore immédiatement ou c’est moi qui me chargerai de la faire disparaître du paysage. Il ne s’agit plus d’un jeu entre nous pour savoir qui gravira le plus vite les échelons de ce Ministère.... mais de la réputation de notre famille et tu l’as déjà assez salie comme ça à Poudlard. Je ne te laisserai pas la salir davantage. C’est clair? ”. Son regard était aussi noir que le jour où son frère avait été envoyé chez les lions. Il marqua une courte pause avant d’ajouter. “ Oh, et pour revenir à ce petit jeu... sache que tu as perdu d’avance. Si je n’évolue plus, c’est parce que je l’ai choisi. Je me refuse à évoluer vers un poste qui m’obligerait à travailler directement avec cette imposture de Ministre au sang moisi ! Contrairement à Malefoy, je n’avale pas de basilics et je me bats pour mes idées. Un jour je serai Ministre de la Magie et j’instaurai le retour aux traditions et au respect de la pureté du sang et toi, je te trouverai sûrement une place dans mon cabinet.... ” Il marqua une légère pause de quelques petites secondes pour créer un peu de suspense, avant d’ajouter “ pour le récurer ...”. Faisant clairement comprendre qu’il ne parlait absolument pas de son cabinet ministériel mais de ses toilettes.

(978 mots)

Ps: Désolé pour le délai de la réponse... en plus c'est pas top....
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MessageSujet: Re: Félicitations pour cette nouvelle trahison (Basilius) - TERMINE Félicitations pour cette nouvelle trahison (Basilius) - TERMINE  129196351Dim 29 Juil 2018 - 19:40

Le petit Basilius Carrow avait bien dû se forger une carapace et un caractère, à son entrée à Poudlard. Vilain petit canard, il avait enduré les pires méchancetés, avait affronté la tête haute les plus violents sévices. Il avait trouvé du soutient chez sa douce cousine. Et en sortant de l'école, il n'était plus le même. Plus froid, plus calculateur. Ces terribles traits de caractère avaient été renforcés par l'École Supérieure et le décès tragique de sa cousine en couche. Il s'était trouvé un travail, et avait donné sa vie pour lui, fait annulé ses propres fiançailles, pour lui. Basilius s'était marié avec le Ministère le première jour où il avait mis un pied dans l'Atrium, et son père, l'austère Monsieur Carrow, l'avait si bien compris qu'il ne l'avait pas freiné. Aujourd'hui, il était directeur, un heureux, et fier, directeur de Service. Il voyageait, rencontrait du monde, fréquentait plusieurs femmes. Basil vivait sa vie comme il l'entendait, avec une pointe de sauvagerie dévastatrice. Le profil qu'il offrait à son frère, d'ailleurs, tandis qu'il regardait au dehors de la vitre, était éblouissant d'indifférence. "Et qui es-tu pour me donner des ordres ici, Morfin ?" attendit-il qu'il eut finit sa première tirade, "tu n'as pas plus de pouvoir ici qu'ailleurs, si nous sommes du même sang, nous ne sommes pas pareils, nous ne nous fréquentons pas. A quand remonte au juste, notre dernière conversation amicale ?". Il appuya férocement sur le dernier mot et sortit une autre clope de sa poche. Son addiction était dangereuse, mais il était un homme qui depuis bien longtemps, aimait jouer avec le feu. Basil d'ailleurs, ne le regardait même pas s'invectiver contre lui, ou contre le Ministère. Il se fichait de ce qu'il pensait de leur Institution car contrairement à lui, il acceptait les opinions diverses. Que l'on aime, ou non, le Ministère, cela ne le regardait pas. Le trentenaire travaillait pour lui, tout comme le presque quarantenaire et le reste de leur famille. L'immense majorité des sorciers travaillaient pour cette Institution. Et beaucoup, oh, beaucoup ne l'aimaient pas. Il entendait les conversations de bureaux, les notes de service perdues, les chuchotements dans les ascenseurs. Il n'était pas stupide. "Que tu le veuilles ou non, tu es à la botte du Ministère. Tu bosses pour lui, tu te fais payer par lui, tu joues au roquet ambitieux grâce à lui. Point.". Lorsqu'il évoqua sa place dans les toilettes, Basilius s'esclaffa et souffla la fumée de ses poumons. Ce n'était pas là un rire joyeux, et encore moins un rire moqueur. Ce n'était pas non plus un rire jaune. Ce n'était qu'un son qui venait ponctuer ce qu'il venait de dire, comme la réponse désabusée de quelqu'un qui sait déjà tout. Avec une incroyable clairvoyance, il se contenta de répondre : "Non, puisque je serai mort".
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MessageSujet: Re: Félicitations pour cette nouvelle trahison (Basilius) - TERMINE Félicitations pour cette nouvelle trahison (Basilius) - TERMINE  129196351Ven 3 Aoû 2018 - 2:17

Félicitations pour cette nouvelle trahison (Basilius) - TERMINE  Be011a999b845aae7dc5c1bcf07d0b1c


Morfin avait toujours été le parfait héritier des Carrow. Il était devenu la véritable copie de son père. Il  était, peut-être, encore plus sadique que lui. Rien n’avait plus d’importance aux yeux de Morfin que la pureté de son sang et la noblesse de ses ancêtres. Il connaissait l’arbre généalogique familial par cœur. Il se complaisait à raconter à qui veut bien l’entendre, ou ne veut pas d’ailleurs, la renommée de tel ou tel ancêtre ou encore son lien de parenté avec telle ou telle famille du registre des 28 sacrés. Il ne perdait jamais une occasion pour rappeler qu’il était un descendant direct de Teignous Nott.  Alors évidemment, la répartition de Basilius chez les Gryffondor avait été pour lui un véritable affront. Toute sa famille avait toujours été à Serpentard. Aucune autre maison n’était possible. Il ne lui avait jamais pardonné de ne pas avoir supplié le choixpeau de l’envoyer à Serpentard. Il ne lui avait jamais pardonné non plus d’avoir rompu ses fiançailles et de n’avoir toujours pas produit un nouvel héritier pour la famille Carrow. Rien n’était pire aux yeux de Morfin que le déshonneur familial.  Aujourd’hui, Basilius avait fait honneur à sa famille en devenant, à son tour, chef de service. Pour une fois, Morfin aurait dû être fier de lui. Pour une fois, il avait honoré sa famille. La vérité, c’est que Morfin était jaloux. Il avait toujours été le préféré du paternel, et aujourd’hui c’est pour le fils pathétique que les yeux du père brillaient. Basilius avait toujours été que déception pour leur père. Quant à Merrick, il était le deuxième jumeau, celui qui était dans l’ombre du premier, le suiveur. Morfin avait toujours été  le préféré du patriarche. Il n’avait jamais connu la concurrence avec ses frères, et il ne pouvait pas le supporter. Voilà pourquoi, il était venu aujourd’hui humilier son frère. Mais très vite, ce qui n’était que de la jalousie avait pris un autre tournant lorsqu’il découvrit que son frère avait pour assistante l’indésirable numéro 1, la plus grande des traîtresses à son sang : Andromeda Tonks. La famille Black l’avait reniée. En s’affichant avec elle, c’était l’honneur des Carrow que Basilius remettait en cause, et il ne pouvait pas l’accepter. Voilà pourquoi, il ordonnait à son frère de la virer immédiatement. "Et qui es-tu pour me donner des ordres ici, Morfin ? Tu n'as pas plus de pouvoir ici qu'ailleurs, si nous sommes du même sang, nous ne sommes pas pareils, nous ne nous fréquentons pas. A quand remonte au juste, notre dernière conversation amicale ?". Vraiment ? Il osait lui demander qu’il était pour lui donner des ordres ? “ Je suis ton aîné ! Je suis l’héritier de la famille Carrow. Je veillerai jusqu’à ma mort à la réputation de notre famille ! ”.  Comme pour clore le sujet,  Morfin était revenu à autre chose, à cette petite compétition entre les deux frères. Lui signalant qu’il avait perdu d’avance.  Lui rappelant qu’il pourrait avoir évolué dans ce Ministère, mais qu’il refusait de travailler plus près d’un sang impur.  Il ne répondit pas à la remarque de son frère sur le fait qu’il travaillait à la botte du Ministre, qu’il travaillait pour lui. Non ! C’était faux. Il ne travaillait pas pour lui ! Il travaillait pour le seigneur des ténèbres. Le Lord avait besoin d’agents infiltrés pour obtenir des renseignements. Sans le seigneur des ténèbres, il aurait déjà démissionné. Il ne pouvait évidemment pas dire ça à Basilius. Il serait capable d’aller le dénoncer immédiatement à son ami Croupton ! Contrairement à Morfin, Basilius n’avait aucun sens de la famille. Il préféra donc continuer son discours, en lui indiquant qu’un jour il serait Ministre de la Magie, et qu’il rendrait à ce Ministère ses lettres de noblesse. Évidemment, il termina par une petite pique à l’égard de son frère en lui disant qu’il lui trouverait bien une place dans les toilettes, tout en se dirigeant vers la sortie.  Alors qu’il s’apprêtait à ouvrir la porte pour sortir, la voix de son jeune frère retentit et lui glaça le sang. "Non, puisque je serai mort ". Les paroles de son frère lui avaient fait l’effet d’un stupefix. Il resta quelques minutes là, immobile, la main sur la poignée. Il avait parfaitement compris l’insinuation de son frère. Dans ce futur, si Basilius était mort, Morfin en serait l’assassin. Dans sa quête de pouvoir, Morfin, aurait éliminé la tâche sur son honneur, son frère. Les mains de Morfin sont gorgées de sang. Il a déjà tué. Mais son propre frère ? Malgré cette haine, cette rancœur pourrait-il vraiment tuer son propre frère ? Lui pour qui rien n’est plus important que la famille ? A cet instant, il était saisi d’un doute. Il voulait se dire que non. Que c’était son frère et qu’il l’aimait. Après tout, oui, il aimait Basilius même s’il ne le lui montrait pas. Mais il savait aussi qu’il serait prêt à tout pour sauver son honneur.  Tuer son frère, en serait-il vraiment capable? Il chassa ces pensées de sa tête avant d’ouvrir la porte. " Au revoir, Basilius.” lâcha-t-il d’une voix quelque peu meurtrie avant de claquer la porte.
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(863 mots)

Ps: Soit tu veux nous livrer le ressenti de Bas', soit je ferme Pig
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Basil avait tant souffert dans son enfance sous les coups de sang de son père, et sous les mauvais coups de ses frères, qu'il n'avait qu'une vision partielle et profondément pessimiste de la famille. Il fut un petit garçon gentil, désireux d'avoir de l'attention de la part de son père. La seule attention qu'il avait reçu avaient été des corrections. Violentes, mauvaises et sadiques. Pendant ce temps, ses frères se moquaient de lui, le dénonçaient même lorsqu'il était innocent. Il détestait sa famille, profondément, et ne pouvait s'empêcher d'étendre cette haine. Le bureaucrate pensait sincèrement qu'ils le haïssaient tous de la même manière. C'était si logique. Si incroyablement parfait. Il avait été la tâche sur un mur délavé. Pourquoi ne pas la nettoyer ? Si Morfin voyait son fantasme comme un futur plausible, il ne faisait aucun doute au plus jeune qu'il serait rayé de la carte. Cela ne lui faisait pas peur, il n'avait jamais eu peur de la mort. Combien de fois, après tout, avait-il essayé de se suicider dans le plus grand des secrets ? Son incompétence était outrageante. Son aîné sembla se statufier à l'entente de sa phrase et son petit frère l'observa, sa cigarette toujours fumante entre ses doigts. Il s'attendait à une réponse, quelque chose qui lui indique qu'il avait raison. Mais Morfin n'en fit rien, il sortit de son bureau comme s'il n'avait rien dit. Devant aussi peu de réaction, Basil expira sa fumée et continua de regarder par delà la vitre. Il ne savait pas encore à quel point ce futur qu'il avait envisagé était proche de lui, prêt à l'étouffer avec ses gluants tentacules.

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