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This chosen life • Harold

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MessageSujet: This chosen life • Harold This chosen life • Harold 129196351Jeu 20 Déc 2018 - 0:16

« Ms Minchum, Mr Abelard est très en colère. Le sortilège de Bloclang se réactive subitement dès que le malheureux tente de boire quelque chose. J’ai essayé de le calmer, mais il est agité et aucun de mes contresorts… » Tempearance Minchun éleva subitement sa main aux longs doigts fins pour faire taire le jeune homme blême, qui tentait péniblement d’attirer son attention.

Le chignon qu’elle portait serré s’était défait au fil des heures, des contrariétés, des courses à travers les innombrables couloirs de Sainte-Mangouste, aux chevets de ces malades sans visage qui défilaient sous ses yeux fatigués. Tout s’enchaînait si vite, le temps semblait se compresser et le sol se dérober sous ses pieds, elle se sentait nauséeuse et fiévreuse, comme au bout d’une nuit à abuser du whisky Pur Feu. Ses longues mèches blondes et ondulées, évadées de la pince qui tentait vainement de les retenir, cascadaient en désordre sur ses épaules et lui chatouillaient le nez tandis qu’elle grattait frénétiquement un parchemin. Jetant sa plume à la fin de sa phrase griffonnée, elle enfouie le papier dans la main du médicomage trépignant dans son échine.

« Essayez ça.
_Mer Filez, maintenant. »

Sitôt ses instructions données, celles-ci s’échappèrent de son cerveau fumeux. Il était presque vingt heures. Elle avait promis juré qu’elle serait rentrée sur le coup des dix-neuf heures, et avait pressé Harold d’en faire de même dans l’espoir, fugace et un peu fou, de passer une soirée complète à ses côtés. Le Ministre était probablement retenu lui-aussi, car elle n’avait pas reçu de mot de sa part, pas même d’excuse plate de la part de Vicky Bones.

Elle n’en était pas contrariée, ni même déçue, mais la situation lui pesait plus lourdement sur les épaules qu’un troupeau d’éruptifs. Mari et femme avaient toujours été fort occupés par leurs activités, mais les responsabilités nouvelles d’Harold pesaient de tout leur poids dans la balance.

Tandis que Tempearance entamait la remontée d’une allée pour rejoindre son bureau et ses affaires, elle aperçut du coin de l’œil une infirmière se précipiter à sa rencontre.

Encore une heure de perdue.

Quand elle s’échappa enfin de Sainte-Mangouste, elle aperçue un photographe qui campait un peu plus loin. De la Gazette ? Du Sorcier du soir ? Elle n’aurait pas su le dire, et ne traîna pas pour le découvrir. Sa dernière rencontre avec un journaliste avait été plutôt… Râpeuse. Questionner de façon insistante et incisive sur leur garçon, par un gratte-papier qui en savait bien trop à son goût sur les occupations d’Abe pour être honnête, l’avait poussé dans ses retranchements. Elle l’avait chassé de l’hôpital en menaçant de le « transformer en goule si vous osez encore une fois mentionner mon fils ». D’une nature calme et composée, elle avait regretté ses mots instantanément et avait justifié ce débordement par la fatigue. Soucieuse de ne pas reproduire ce genre d’écart, elle prit soin de ne pas regarder dans la direction du journaliste. Rabattant le col de sa longue et élégante robe de sorcier, elle dissimula tant bien que mal son minois fatigué et pressa le pas.

Elle transplana une fois à l’abri des regards pour se rapprocher de son domicile, qu’elle rejoignit à grandes enjambées pressées. Sitôt à l’intérieur, ses épaules se détendirent et son visage s’ouvrit, un soupir de soulagement passa également la barrière de ses lèvres. La maison.

« Harold ? » Appela-t-elle d’une voix douce. Elle se débarrassa nonchalamment de sa cape puis extirpa de son sac un petit paquet cadeau constellé d’éclats argentés, qu’elle déposa précautionneusement sur la table basse.  

À l’intérieur se trouvait un miroir à double sens, mais pas n’importe lequel… Il était ouvragé et vieux de plusieurs années, car c’était celui qu’ils avaient utilisé dans leur jeunesse, à l’époque de leur rencontre. Ils s’en servaient alors pour se voir et se parler le soir, très tard, à la lueur des bougies et presque en secret, quand bien même les études et leurs occupations les séparaient (déjà). Une fois installés ensemble ils avaient naturellement délaissé ces petits objets, puis un jour Tempearance avait accidentellement marché sur l’exemplaire de son époux tandis qu’elle poursuivait un petit Abe s’amusant à jeter des sorts au chat de la maison… Par sentimentalisme, elle avait conservé les morceaux brisés, sans jamais rien en faire. Ce n’est que récemment qu’elle avait ressenti le besoin de le faire réparer…
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Ministre Harold Minchum

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COTÉ DU BIEN
On n'emporte avec soi que le bien qu'on a fait.

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Caractéristiques du sorcier
| EPOUVANTARD : Le chaos
| PATRONUS : Un Berger allemand
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MessageSujet: Re: This chosen life • Harold This chosen life • Harold 129196351Jeu 20 Déc 2018 - 12:51

Quatre jours. Plus que quatre jours et le chef de la communauté magique allait enfin profiter de ses quelques jours de répits. Les affaires du moment étaient intenses et ses rendez-vous s’enchaînaient. Heureusement qu’il était bien assisté, entre sa secrétaire dynamique et ses conseillers aux arguments pertinents. Le Ministre avait la tête pleine des nouvelles mesures à appliquer, pleine des critiques auxquelles il faisait face chaque jour. Etre à cette place n’était pas une mince affaire et certains ne s’en rendaient pas compte. Il fallait prendre du recul, tout le temps, savoir garder la tête froide et garder une certaine distance entre ce qui était dit et la réalité des choses. C’était une véritable épreuve psychologique et physique que d’être à la tête de cette communauté de sorciers, surtout en temps de guerre. Harold ne se souvenait plus le jour où il avait passé un moment tranquille chez lui, entouré de sa femme et de son fils. Avant son élection, quand bien même les époux Minchum ne se voyaient pas souvent du fait de leur travail, la vie lui avait semblé bien plus paisible. À présent, le lourd fardeau des responsabilités pesait un peu plus sur ses larges épaules. Mais c’était le prix à payer pour garantir la sécurité de chacun.
Il regarda discrètement sa montre. Vingt heures. Le sorcier soupira discrètement et se concentra un peu plus sur la réunion dernière minute qu’il y avait en cours. Il avait promis à Tempearance de rentrer pour dix-neuf heures, et le voilà qui était encore au Ministère une heure après. Il n’avait pas pu la prévenir, cette réunion étant tombée soudainement sur lui comme un sortilège informulé. En effet, son ami Bartemius avait proposé une nouvelle juridiction qui engendrait vraisemblablement un débat houleux chez les subordonnés : l’utilisation et la légalisation des Sortilèges Impardonnables. Harold n’était pas forcément pour, mais il n’était pas contre non plus. En temps de guerre, tous les moyens étaient bons pour la gagner. Même s’il fallait user de la violence. Les Mangemorts profitaient de la faiblesse des Aurors qui, contraints par la loi, pouvaient à peine répliquer si ce n’était par des sorts défensifs. En autorisant la pratique des Sortilèges Impardonnables, ceux-ci auraient ainsi un plus large éventail pour contre-attaquer.
— Je reste sur ma position, vociféra Adam Curtis, directeur du Département des Accidents et Catastrophes magiques en posant violemment son poing sur la table, légaliser les Sortilèges Impardonnables serait une aberration, une perte de notre humanité ! Nous devons…
— Allons bon Curtis, vous allez les laisser tuer votre famille sous vos yeux sans rien faire ? répliqua le chef du bureau international des lois magiques avec ironie.
— Ce n’est pas ce que j’ai dit ! réagit l’interpellé en lui lançant un regard noir. Simplement que…
Et ses phrases se noyèrent dans un tourbillon de paroles lancées au hasard, chacun voulant prendre le dessus sur l’autre. Harold lança un regard à son ami Bartemius qui regardait la scène sans rien dire. Il était tard, tout le monde était fatigué de cette journée et n’était plus capable d’émettre le moindre argument pertinent. Il était l’heure de mettre fin à cette réunion inefficace.
— Il suffit ! tonna sévèrement Harold.
Le silence se fit aussitôt dans la salle qui rassemblait les Directeurs de Départements et les chefs de service tandis que tous les regards se tournaient vers le Ministre. L’homme charismatique prit le temps de tous les regarder avant de poser ses mains à plat sur la table.
— J’annonce la fin de cette réunion. Nous la reprendrons demain à 14h, dans cette même salle. Minchum jeta un coup d’œil à Vicky qui s’empressa de le noter sur l’agenda ministériel. Je compte sur vous pour prendre vos dispositions. Le chef du gouvernement se leva en même temps que la porte principale s’ouvrit. Rentrez chez vous mesdames et messieurs. La journée sera longue demain.
Et il partit pendant que certains en faisaient de même. Le Ministre pressa le pas, monta dans la première cage d’ascenseur qui passait par là avant de rejoindre l’Atrium. Bientôt chez lui. Il allait bientôt retrouver la chaleur de sa cheminée et le confort de son canapé. Une fois dehors, il vérifia que personne n’était aux alentours avant de transplaner. Direction leur manoir à Londres.
Lorsque ses pieds touchèrent à nouveau terre, il se trouvait devant la porte d’entrée. Aussitôt, un sentiment de bien-être s’empara de son corps. Il allait retrouver sa femme, son fils étant encore à Poudlard. Voilà bien trop longtemps qu’ils se rataient l’un l’autre, trop pris par leurs responsabilités. Il voulait retrouver leurs moments à deux. Mais la lumière était éteinte, constata le Ministre en entrant à l’intérieur. Elle avait dû avoir un empêchement puisqu’il n’avait reçu aucun hibou de sa part. Tout comme il en avait eu un ce soir aussi… Tant pis, il l’attendrait. Déposant son manteau sur le dossier d’une chaise, il marcha en direction de son bureau pour déposer ses affaires. Il voulait penser à autre-chose qu’à cette réunion qui avait été un désastre.
Soudainement, il entendit la porte s’ouvrir et se refermer, et la voix de sa femme prononcer son prénom. Son regard s’éclaira et un sourire fendit son visage. Il sortit de son bureau et la vit là, dans le salon, juste à côté de la table basse. Elle était toujours aussi belle.
— Ma chérie… murmura-t-il simplement.
Réduisant rapidement la distance qui les séparait, Harold l’attrapa par la taille et l’embrassa tendrement sur les lèvres avant de replacer une mèche de ses cheveux derrière son oreille.
— Décidément, nous avons tous deux un problème sur la ponctualité, souffla-t-il non sans sourire. Tu as passé une bonne journée ? s’enquit-il en s’affalant sur le canapé, face au feu, avant de remarquer le présent qui était déposé sur la table basse. Il fronça les sourcils. Qu’est-ce que c’est ?
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