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« Dîtes moi que vous ne faites pas de piqures dans les fesses. » (Razvan) #Terminé

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MessageSujet: « Dîtes moi que vous ne faites pas de piqures dans les fesses. » (Razvan) #Terminé « Dîtes moi que vous ne faites pas de piqures dans les fesses. » (Razvan) #Terminé 129196351Mar 5 Fév 2019 - 21:40

« Mère, puisque je vous dis de ne pas vous inquiéter. » Mme Rosenberg était terriblement inquiète des évènements se déroulant dans cette partie du globe. « N’oublie pas que je suis aussi un sorcier. Ce genre de conflit n’impact pas tellement notre société. » Sa mère eut un sourire. « Bien sûr, mon petit sorcier, je n’ai pas oublié. » Elle n’était pas totalement rassurée mais au moins Wilhelm avait réussi à apaiser ses inquiétudes.

Mais maintenant, une autre épreuve l’attendait. Voilà plusieurs mois qu’il était en Angleterre, à vouloir écrire un deuxième livre, cependant il manquait encore des informations essentielles. Il devait retourner sur le terrain. Et qui disait voyage, disait vaccin. Par Merlin, il détestait les hôpitaux. Il avait fait ses premiers vaccins de façon moldue mais en arrivant sur place, il s'était rendu compte que les sorciers aussi avaient leurs propres virus. Il s'était alors fait vacciner sur place mais aujourd'hui, il devait faire les rappels. Quelle plaie !

Ainsi, malgré le malaise qu’il ressentait pour les hôpitaux, Will se rendit à Sainte Mangouste, dans le cabinet d'un médecin... étranger d'après son nom... imprononçable d'ailleurs. Le jeune homme poussa un long soupir en s’installant dans la salle d’attente. En plongeant la main dans a poche de son manteau, ses doigts rencontrèrent un objet étrange auquel il ne s’attendait pas. Métallique d’après le toucher. Il le sortit, puis sourit. « Maman… quand comprendras-tu que nous avons de vraies amulettes. » Une médaille juive. Il se promit alors de lui ramener un talisman, un vrai, pas cette camelote que les temples religieux vendent à leurs disciples. Malgré tout, il la passa autour de son cou. Puis, son nom résonna. Enfin son tour.

D’un pas assuré, il se dirigea dans le cabinet entrouvert. « Dr Vagaresco ? Enchanté, Wilhelm Rosenberg. », salua-t-il poliment. Il referma doucement la porte derrière lui puis le regarda, un peu mal à l'aise. « Par contre, enlevez moi d'un doute, la jeune demoiselle de l'accueil m'a dit que vous aviez changé vos méthodes et que... Oh par bleu, dîtes moi que vous ne faites pas de piqures dans les fesses. J'en ai suffisamment eu dans mon enfance chez les moldus. »


Dernière édition par Wilhelm Rosenberg le Sam 27 Avr 2019 - 13:01, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: « Dîtes moi que vous ne faites pas de piqures dans les fesses. » (Razvan) #Terminé « Dîtes moi que vous ne faites pas de piqures dans les fesses. » (Razvan) #Terminé 129196351Mer 6 Fév 2019 - 15:04

Les journées de Razvan étaient clairement moins chargées maintenant qu'il était au Royaume-Uni. En Roumanie, il recevait à n'importe quelle heure du jour et de la nuit, mais grosso modo, il ouvrait à sept heures du matin pour finir à vingt-heure. Étant le seul médicomage et médecin sur cinquante kilomètres, il avait du travail, autant avec les moldus que les sorciers. Que ce soit l'homme qui s'était fait brûler la main par un Magyard échappé ou cette femme moldue qui se plaignait de son arthrose, notre homme soignait n'importe qui, n'importe quand, et gratuitement. C'était ce dernier point qui rendait son métier plus beau pensait-il sincèrement, cette simple volonté d'aider les autres. Être payé rendait son travail tellement hypocrite qu'il ne se sentait pas le courage de le faire dans son pays. A Sainte-Mangouste, il n'avait plus le choix, et avait dû restreindre son métier à ne soigner que les sorciers atteints par les sortilèges. Alors qu'il remplissait une feuille de soin pour une femme dans un lit, on l'appela : « Mmh ? » répondit-il en cochant les cases, appliqué sur sa tâche, « tu es demandé pour un vaccin ». Le roumain releva ses yeux vers une infirmière qui le regardait comme si c'était la chose la plus normale du monde et il lui répondit, incrédule : « Ça, je fais pas » ; « Oui mais ils sont surchargés en bas. C'est juste pour un rappel ». Elle accompagna ses paroles en lui donnant le carnet d'un certain Wilhelm Rosenberg, et Razvan finit ce qu'il faisait avant de sortir de la chambre pour descendre.
Le roumain descendit les étages sans lire encore son dossier, et arriva dans une salle qui servait de cabinet pour tout ce qui avait trait aux vaccins et diverses injections. Il appela son individu et lui tendit la main en souriant : « Vacaresco, mais c'est presque pareil » corrigea Razvan d'un ton badin en lui serrant fermement la main. Il l'invita à s'asseoir d'un geste et posa ses fesses dans le siège de bureau qui n'était pas le sien. « Ah, donc c'est moi qui doit vous suivre, maintenant » remarqua-t-il en fronçant les sourcils devant son nom inscrit à côté de celui, barré, de l'ancien médecin de l'aventurier Rosenberg. Il parcouru attentivement son dossier et constata bien vite qu'il voyageait de toute évidence énormément pour avoir autant de vaccins. Il ne sortit de son étude que lorsque son patient lui demanda s'il avait changé ses méthodes : « Je fais peu de vaccins en réalité » précisa gentiment Razvan, « mais vous devriez avoir l'habitude » souligna-t-il encore d'un air malicieux. La remarque sur la piqûre dans les fesses arracha un rire au médicomage qui secoua la tête sans répondre. Non, il ne faisait que dans le dos. Il signa divers papiers, en tendit d'autres à l'homme et se leva pour prendre ce dont il avait besoin sur le chariot placé à sa disposition dans la pièce. « Vous me semblez voyager beaucoup » lui fit-il la conversation en préparant ses aiguilles, « je peux vous demander ce que vous faîtes comme métier ? ». Le roumain se demanda si monsieur Rosenberg pourrait comprendre quelque chose à ses paroles tant son accent était fort. De toute façon, on lui avait déjà fait répéter plusieurs fois ce qu'il disait, alors, une de plus ou une de moins, le compte était à peu près similaire.

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Dernière édition par Razvan Vacaresco le Sam 16 Mar 2019 - 14:18, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: « Dîtes moi que vous ne faites pas de piqures dans les fesses. » (Razvan) #Terminé « Dîtes moi que vous ne faites pas de piqures dans les fesses. » (Razvan) #Terminé 129196351Dim 24 Fév 2019 - 21:14

Vacaresco ? Wilhelm regarda à nouveau l’écriture manuscrite de son dossier et effectivement, il avait confondu le c avec un g… Ecrit, en lettres capitales, le nom du médecin se voulait lisible mais il y avait cette légère courbure du c qui l’avait enduit en erreur. D’un regard, le jeune homme transmit ses plus plates excuses avant de s’installer. « Ah, donc c'est moi qui doit vous suivre, maintenant » Son froncement de sourcils n’était pas de bonne augure, si bien qu’il se mit à remuer sur son assise, mal à l’aise. Fichtre. « Je fais peu de vaccins en réalité » Double fichtre. « mais vous devriez avoir l'habitude » Pardi, il n’en aimait pas les piqures pour autant. Avait-il vraiment bien compris d’ailleurs ? L’accent de cet homme était fort. Coupé au couteau. Mais en tout cas, il lui semblait avoir compris l’essentiel. Parmi ses nombreux voyages, il avait l’habitude des accents et des langues étrangères.

Et puis, il se mit à rire. Et alors Will se détendit et se frotta l’arrière de la tête, légèrement gêné. « Ouf alors. Je crois que cette jeune femme a voulu me bizuter. Mais vous savez, c’est une pratique très courante chez les moldus. » Enfant, il en avait subi quelques unes. Wilhelm était à présent plus à l’aise. Bien qu’étranger, avec un accent guère compréhensible si on ne se concentrait pas un minimum, le Docteur dégageait une aura apaisante qui le mettait en confiance. Même lorsqu’il se mit à préparer les aiguilles, le jeune Rosenberg ne tendit pas une seule seconde. Et d’ailleurs, de façon très habile, il se mit à lui faire la conversation, abordant un sujet qui le tenait à coeur.

Vivement, il hocha la tête. « Oui. A ma sortie de Poudlard, j’ai pris le premier avion vers une destination inconnue. Et c’est tombé sur l’Egypte. En rentrant, j’ai signé un contrat avec une maison d’édition pour écrire un manuel d’egyptologie et sur les hiéroglyphes. » Il avait donné à la boite ses premiers parchemins et ils avaient été conquis par l’idée d’un manuel d’Histoire sur le sujet. Il n’en existait pas en Angleterre. Ce serait une exclusivité.

Son regard accrocha les traits durs du medecin. Un pays de l’Est assurément. Il roulait légèrement les R, non pas comme un italien ou un espagnol, le ton était moins chantant, plus rude. « Et vous, d’où venez-vous ? Si je peux vous poser des questions en retour. » Il est vrai que souvent les médecins posaient des questions afin de meubler la conversation ou faire diverger l’esprit le temps de la consultation, mais Wilhelm avait une curiosité débordante. « C’est juste qu’avec les temps qui courent, je ne pensais pas que des personnes étrangère voudraient venir chez nous, en Angleterre.  »
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MessageSujet: Re: « Dîtes moi que vous ne faites pas de piqures dans les fesses. » (Razvan) #Terminé « Dîtes moi que vous ne faites pas de piqures dans les fesses. » (Razvan) #Terminé 129196351Sam 2 Mar 2019 - 12:31

La médicomagie c'était sans doute une vocation plus qu'autre chose pour Razvan. Bien avant même qu'il ait manifesté ses talents magiques, le roumain savait qu'il voulait être médecin. Soigner les moldus ou les sorciers lui importait peu s'il pouvait au moins redonner le sourire à certains. Et le garçon avait tôt fait de manifester des talents en la matière. Il aurait pu adorer cela mais être incroyablement nul. Ce n'était fort heureusement pas le cas, sinon il n'aurait pas sa place à Sainte-Mangouste. Mais lui, autant que sa femme, étaient fais pour être médicomages et c'était tant mieux pour tout le monde. Ses études supérieures s'étaient déroulées sans accroc particulier, les jeunes mariés s'entraidaient admirablement bien et réussissaient toujours leurs examens avec des notes similaires.  Et il fallait dire qu'ils travaillaient plus que de raison, alors même que certains partaient pour s'amuser. Eux, plus matures et adultes déjà, se contentaient de travailler ensemble avec une efficacité incroyable. Lorsqu'ils s'étaient installés à Tureni, ils n'avaient bien entendu eu aucun problème pour leur clientèle. Moldus, sorciers, cela importait peu. Ils soignaient quiconque avaient besoin d'eux, et Razvan avait même été jusqu'en Hongrie pour suivre un ancien patient récalcitrant à l'idée de se faire soigner par quelqu'un d'autre. A Sainte-Mangouste c'était différent et sans doute était-ce aussi pour cela qu'il détestait profondément cet hôpital. Lui-même n'avait jamais travaillé dans un hôpital dans son pays, il travaillait dans un cabinet à domicile. Chez lui, il pouvait se lier d'amitié avec les gens, il pouvait avoir de bonnes conversations avec eux. Ici, tout semblait plus froid, plus impersonnel. Plus anglais, en somme. Notre homme avait même des difficultés jusqu'à avoir une conversation simple avec ses collègues. C'était comme s'il y avait un incroyable mur entre lui et les autres, qui n'était pas dû à la barrière de la langue. Car maintenant qu'il était ici depuis quelques années, le roumain s'en sortait admirablement bien dans la langue de Shakespeare. « Oh je sais » répondit-il, souriant si profondément qu'il avait des rides expressions qui apparaissaient aux coins de ses yeux, « pour en avoir fait les frais certaines fois... Ce bizutage là n'est pas bien méchant, reconnaissons-le ». Il rangea ses papiers tout en se levant, l'oreille toujours attentive aux paroles de son patient inquiet à l'idée de se faire faire un vaccin : « En tout cas, que vous aimiez ou non, vous avez au moins le courage de venir. Certains font mine d'ignorer leurs vaccins avant leur tour du monde et ils ont tendance à le regretter à un moment donné » commenta-t-il.

Dans un coin du bureau, une infirmière lui avait préparé toutes ses affaires et toutes ses aiguilles. Razvan en avait trois à lui faire. Il pensait bien arriver à détourner son attention pour la première, mais il se demandait bien comment s'y prendre avec les deux autres. Pourtant, notre homme redoublait généralement d'ingéniosité en la matière, puisqu'il avait toujours plusieurs vaccins à faire à des enfants qui avaient l'âge de sa fille. Être parent seul avait le mérite de l'aider dans son travail, de manière détournée mais non moins efficace. L'entente du mot "Egypte" lui fit relever la tête. Razvan ne connaissait pas grand chose du monde à part la Roumanie et l'Angleterre. Et il adorait entendre les aventures de ceux qui, contrairement à lui, avaient la chance et le courage de voyager. Il avait entendu de jolies histoires de la bouche d'Octavius, et se demandait désormais si celles de son patient seraient du même acabit : « Vraiment ? Vous avez étudié les moldus égyptiens, ou les sorciers ? » demanda-t-il, toujours affairé à préparer ses aiguilles. Le médicomage se rapprocha de Wilhelm et souleva son tee-shirt pour le piquer dans le dos : « J'ai connu quelqu'un qui adorait voyager, tout comme vous ! » fit-il la conversation, « et vous avez bien du courage d'oser partir de chez vous ainsi ». Sur le dernier mot, il enfonça délicatement l'aiguille pour administrer le premier vaccin. « Et voilà ! Plus que deux ! » claironna-t-il, satisfait de lui-même. La question de Monsieur Rosenberg lui attira un sourire triste, qu'il ne pouvait voir puisqu'il était dos à lui : « Mmh Roumanie. Si vous voulez savoir, c'est plus euhm... Sécurisé ? En Angleterre. Les soviétiques sont doués pour instaurer un climat dangereux. En définitive, je suppose que le monde va mal ! ».


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Dernière édition par Razvan Vacaresco le Sam 16 Mar 2019 - 14:19, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: « Dîtes moi que vous ne faites pas de piqures dans les fesses. » (Razvan) #Terminé « Dîtes moi que vous ne faites pas de piqures dans les fesses. » (Razvan) #Terminé 129196351Dim 3 Mar 2019 - 20:25

Comme pouvait-on aller de pays en pays sans faire ses vaccins. Wilhelm, avait dû mal à envisager la chose. Il fallait se protéger, tout de même non ? Il ne tenait pas à attraper une de ces vilaines maladies, incurables. Aussi hocha t-il vigoureusement la tête lorsque de le Médicomage déclara que les sorciers finissaient par le regretter, appuyant ses dires. Et puis, arriva le sujet de l’Egypte. Son amour, son grand amour. Et le jeune homme fut ravie de ne percevoir aucun jugement dans le timbre de sa voix. En ces temps de crainte et de guère pour la pureté du sang, Wilhelm n’osait plus dire qu’il était né moldu. Cependant, il se sentit rapidement en confiance avec ce Vacaresco. «  Les deux. Je suis né moldu, j’arrive donc à concilier les deux mondes. » Son regard pétillait. On voyait qu’il aimait vraiment cela. « Mais j’avoue que ces dernières année je me suis essentiellement tourné vers le coté sorcier. Mon éditeur aimerait que j’écrive un deuxième tome sur les hiéroglyphes pour les étudiants confirmés. » Et il lui mettait une sacré pression. Wilhelm devait absolument le faire sortir de sa tête. Sans plaisir, sans envie, sans aventure, il serait incapable de fournir un travail de qualité.

Puis le docteur se confia à son tour. Ainsi donc il avait un ami voyageur aussi. « Oh, vous devez entendre de beaux récits de voyage alors. » C’était toujours un plaisir d’écouter ce genre d’histoire, ces périples parfois rocambolesques, teinté de dangers et parfois aussi d’expériences particulièrement grisantes et de frasques. « Et vous avez bien du courage d'oser partir de chez vous ainsi » Wilhelm sentit à peine la piqure. Aucune douleur. Cependant, ce fut l’injection en elle-même des bactéries protectrices qui fut plus désagréable. Il grimaça légèrement. « Vous piquez vraiment très bien docteur, je n’ai presque rien senti. » Il fit quelques rotations d’épaule pour décontracter le dos et faire passer ce liquide, plus gênant qu’autre chose.

Puis, l’homme se livra à son tour. Roumanie donc… il avait visé juste avec l’accent des pays de l’Est. « Vous savez, ce n’est qu’une question de courage… » Oui, il fallait se lancer, à un moment ou à un autre mais surtout… « Moi, c’est la curiosité qui m’a attirée dans ce pays. Depuis tout petit, je collectionne le livre sur le sujet. C’était des livres moldus, évidemment. » Et aujourd’hui, le pays ne cessait de l’intriguer. Il n’avait pas fini de révéler ses mystères. « J’ai un ami aussi qui a voyagé dans les pays de l’Est. Il a adoré… Il faudra que j’y aille un jour. » Mais cela devra resteront secret, surtout pour sa mère. Encore trop de mauvais souvenirs, horribles, indélébiles. « Qu’importe la destination, seule compte le voyage, l’aventure, l’adrénaline… Les récits de votre ami ne vous ont pas donné envie de partir ? » Curiosité un jour, curiosité toujours. Mais il ne pouvait s’en empêcher. Cet homme… il avait envie d’apprendre à le connaitre.
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MessageSujet: Re: « Dîtes moi que vous ne faites pas de piqures dans les fesses. » (Razvan) #Terminé « Dîtes moi que vous ne faites pas de piqures dans les fesses. » (Razvan) #Terminé 129196351Jeu 7 Mar 2019 - 15:08

Etudier diverses formes de sorcellerie, cela n'avait jamais vraiment intéressé Razvan qui avait, pour ainsi dire, toujours connu cela. Il n'avait certes pas voyagé comme Wilhelm Rosenberg ou Octavius qu'il avait rencontré quelques années plus tôt, mais il avait grandi dans des zones où les sorciers étaient... Inventifs. De ce fait, il n'avait jamais été vraiment surprit par ce qu'il voyait, qu'il considérait comme étant dans le paysage naturel. Il avait cru comprendre toutefois, en arrivant au Royaume-Uni, que ce n'était pas trop le cas ici. Se côtoyaient certes des anglais, des gallois, des irlandais et des écossais, mais ils avaient sensiblement la même méthode, la même base magique. Cela n'avait pas manqué d'étonner notre homme, qui, bien qu'il ne fut guère cultivé concernant les cultures magiques et moldues, savait qu'il existait parmi les celtes d'autres manifestations magiques qui n'avaient rien à voir avec celle, majoritaire d'Europe et des Etats-Unis. En soit, les gaéliques avaient leurs propres coutumes et il n'avait jamais vu personne s'y intéresser... Ni même y faire attention ou les utiliser. C'était comme si tout avait simplement disparu et que tout le monde s'était mit au pas. Cette étrange harmonisation de la magie le laissait quelque peu circonspect,  mais il devait bien reconnaître à son patient voyageur qu'il avait au moins le mérite de s’intéresser à ce qui ne lui ressemblait pas. "Je vois" commenta-t-il distraitement tout en s'affairant sur ses aiguilles. Lui-même avait autant grandi entouré de sorciers que de moldus, et ne comprenait donc pas le problème de certains avec ceux qui n'avaient pas la chance d'avoir des pouvoirs. Sa mésaventure en Roumanie lui restait en travers de la gorge, même des années plus tard, à cause de toutes les conséquences néfastes qu'elle avait entraîné. Car en effet, il ne se trouverait pas dans ce pays dont il ne comprenait pas les coutumes si les russes ne s'étaient pas décidés à le rechercher pour l'envoyer en Sibérie... Au mieux. "Je pense qu'écrire un ouvrage clair sur les hiéroglyphes soit légèrement plus compliqué" donna-t-il son avis tout en s'arrêtant pour réfléchir à la chose. Il se figurait mal comme des gens comprenaient ces symboles : "Cela dit vous avez dû trouver des choses intéressantes sur les sorciers égyptiens. Je suppose qu'ils n'avaient rien à voir avec les sorciers modernes, n'est-ce pas ?" demanda Razvan, sincèrement intéressé par la chose.

"J'en ai entendu, en effet !" répondit-il joyeusement à la question sur les récits de voyage. Il aimait bien entendre les aventures des autres comme lui n'en faisait jamais et ne désirait pas en faire. Le roumain n'avait pas la même volonté que tout le monde de découvrir de beaux paysages, de parler de nouvelles langues. A dire vrai, il ne désirait pas non plus une vie oisive, simplement une vie paisible, où il pourrait être ancré dans ses habitudes comme un homme sédentaire de plusieurs décennies de plus. Notre homme le piqua délicatement avant de répondre à l'interjection de son patient : "Si j'avais pu, je ne serais certainement pas parti" répliqua-t-il d'une voix paisible, mais cependant sage. Car il suffisait d'attarder un peu son regard sur ses traits pour voir qu'il s'agissait d'un homme qui n'était certes pas vieux, mais avait tout de même du vécu. Il revînt et désinfecta un autre endroit du dos de Monsieur Rosenberg, car le pauvre homme n'en avait pas encore fini avec lui : "Je vous assure que piquer des enfants vous apprend être le plus délicat possible" lui affirma-t-il en lui administrant le second vaccin. Car il avait manqué de se faire arracher l'aiguille de la main une fois qu'un petit bonhomme avec un caractère de cochon avait décidé de ne pas se laisser piquer contre une maladie sorcière très commune en Roumanie, mais fatale. S'en était suivie de pourparlers pendant vingt minutes pour que le gamin accepte de se laisser piquer sans essayer de tuer son médecin traitant. Il continua d'écouter son patient lui parler de son amour pour l'Egypte avec un léger sourire. Cette passion pour les cultures étrangères, s'il ne la partageait pas, il la comprenait cependant tout à fait. Et c'était amusant de constater ainsi leur flagrante différence : "Vous avez trouvé des points communs entre vos expériences là-bas et vos livres pour enfants ?" questionna sérieusement le sorcier, en se détournant pour prendre la troisième aiguille. Il décida d'attendre un peu avant de le piquer pour la troisième et dernière fois. Lorsque son patient se décida à lui faire part de sa volonté d'aller en Europe de l'Est, Razvan grimaça : "Ce n'est vraiment pas une bonne idée dans le contexte actuel" lui recommanda-t-il plutôt à la prudence, "surtout pour un sorcier". La question qui suivit le laissa silencieux pendant quelques secondes. Notre homme se contenta de regarder son patient tout en réfléchissant à la réponse. Avait-il envie de partir ? Oui. Mais pas pour aller à l'aventure, ça non. Razvan avait simplement le mal du pays et il voulait rentrer chez lui : "Non, j'aimerais juste rentrer chez moi" dit-il maladroitement en le piquant une dernière fois.


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MessageSujet: Re: « Dîtes moi que vous ne faites pas de piqures dans les fesses. » (Razvan) #Terminé « Dîtes moi que vous ne faites pas de piqures dans les fesses. » (Razvan) #Terminé 129196351Jeu 25 Avr 2019 - 19:13

Peut être devait-il cessé d’assumer le pauvre médecin avec ses histoires. Après tout il avait certainement autre chose à faire. « Je pense qu'écrire un ouvrage clair sur les hiéroglyphes soit légèrement plus compliqué ». Surpris, Wilhelm se retourna pour fixer l’homme en blouse blanche. « Cela dit vous avez dû trouver des choses intéressantes sur les sorciers égyptiens. Je suppose qu'ils n'avaient rien à voir avec les sorciers modernes, n'est-ce pas ? » Le médecin avait cessé de s’affairer pour se concentrer pleinement sur leur conversation. Qui l’eue cru ? Wilhelm lui-même était surpris du tournent de cette situation. Il se contenta de hocher la tête avec vigueur et entrain, avec un sourire et un regard pétillant.

Et il le lui rendit bien lorsqu’il affirma avoir entendu d’autres récits de voyages. Wilhelm avait l’intime conviction que tout le monde pouvait aimer l’histoire. Il suffisait d’un bon orateur, d’un récit ponctué d’anecdotes, nombreuses. Et de l’humour, surtout. Mais les mots du médecin l’intriguèrent. Il ne serait pas parti ? « Vous avez été forcé de partiiiiiiiir. » Cette fois-ci, il sentit le produit s’insinuer dans ses veines, brulant, piquant, désagréable. « Pas agréable celui là… pas votre piqure, je n’ai rien senti, mais le produit…. » Il avait une sensation désagréable. Mais ni une, ni deux, le médecin enchaina.

Cette fois ci, Wilhelm était un peu plus tendu mais le docteur Vacaresco sut le détendre. Il avait l’habitude avec des enfants. Quand on sait gérer des enfants malades, on peut tout faire. Et le malin détourna une fois encore la conversation sur son hobby, lui faisant oublier l’aiguille, la piqure, jusqu’à l’endroit même où il se trouvait. Des différences ? « J’ai essentiellement étudié l’aspect sorcier mais… » Wilhelm eut un sourire béat. « J’ai eu le même coup de coeur que quand j’ai ouvert ce genre de livre pour la première fois. Et j’ai beau y retourner, encore et encore, je reste émerveillé. » Il y un rire. Il n’était pas bien différent d’un enfant.

Mais le rire mourut progressivement lorsque le médicomage lui contrindiqua un séjour dans les pays de l’Est. « Surtout pour un sorcier ». Wilhelm soupira. Dans le monde sorcier, il était une tare, pour certain sorciernaliste, extrémiste, pour les moldus, en tant que juif aussi, il avait été persécuté. Ou était sa place alors ? Rentrer chez soi… « Ou que je sois, j’ai l’impression qu’on ne m’acceptera jamais vraiment totalement. » Il grimaça une fois encore. Trois piqures… malgré la douceur du médecin, c’était quand même une épreuve.

Roulant des épaules pour se détendre, Wilhelm remit correctement son t-shirt et il put faire de nouveau face à cet homme de l’Est. A présent, il pouvait mieux le contempler, voir les traits durcis de son visage, ceux d’un homme qui a vécu. « Merci pour votre accueil, docteur. Malgré les piqures, ce fut un réel plaisir de converser avec vous. » Wilhelm, dans sa naïveté et sa candeur, espérait recroiser cet homme en dehors du cadre médical. Cette conversation avait été particulièrement intéressante. En se relevant, il tendit une main avec un franc sourire. « Vous rentrerez chez vous. Ayez confiance. On a tous une bonne étoile. » Wilhelm aimait le croire. Il restait optimiste. Toujours. « Et j’espère vous recroiser dans un cadre plus… agréable et moins médical. ».
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MessageSujet: Re: « Dîtes moi que vous ne faites pas de piqures dans les fesses. » (Razvan) #Terminé « Dîtes moi que vous ne faites pas de piqures dans les fesses. » (Razvan) #Terminé 129196351Ven 26 Avr 2019 - 13:38

Razvan était capable de tenir une conversation. Longtemps. Il en avait l'habitude et il savait qu'avec certains patients réfractaires, c'était mieux pour eux. Ça les rassurait, leur faisait penser à autre chose. Le roumain veillait à ce que la conversation ne soit pas artificielle, à ce qu'elle soit réelle, quitte à y passer du temps. Il s'arrêtait souvent de faire ce qu'il faisait pour se concentrer sur la conversation, reprenait pendant un blanc. La voix chaude du médicomage avait cela de bon qu'elle endormait souvent les esprits, de même que sa gentillesse naturelle que n'importe qui pouvait saisir aisément. Notre homme faisait exactement cela avec Wilhelm Rosenberg. Il ne souhaitait pas le brusquer et désirait encore moins l'inquiéter. Pour lui qui faisait des piqûres presque tous les jours, il n'en recevait presque jamais. Ses rappels de vaccins, ça faisait un moment qu'il devait les faire. Ceux qui donnaient des conseils étaient souvent les premiers à ne pas les suivre, et en cela il était tout particulièrement excellent comme il fumait énormément. Mais bon. En piquant l'aventurier, celui-ci sembla avoir mal et Razvan fit une grimace. Tant pour ses paroles que pour le produit qu'il venait de lui injecter, qui était sacrément coriace : « C'était le pire » le rassura-t-il gentiment. Mieux valait que le premier fasse mal pour que les autres passent pour un pincement, n'est-ce pas ? Technique approuvée par la moitié des gosses de Tureni en tout cas.
Il continuait d'écouter le jeune homme tout en s'affairant de son côté pour continuer de le piquer. « Jolie passion » commenta le roumain en retirant la seconde aiguille. La seule passion qu'il avait outre celle de son métier, concernait son pays. Il se sentait bien incapable de s'intéresser aux autres cultures et aux autres Nations, sans doute était-ce parce qu'il était trop fermé d'esprit... Ou qu'il avait eu l'habitude de vivre renfermé au sein de la même population et des mêmes habitudes. C'était tout autant possible ! Quoiqu'il en soit, il ne rêvait que de partir d'ici. Les patients de Sainte-Mangouste avaient quelque chose d'incroyablement impersonnel qui empêchait le médecin de tisser des liens avec eux. Il ne suivait pas de dossiers en particuliers, il était souvent appelé en urgence. En Roumanie, petite ville l'oblige, il connaissait tout le monde. Ici, il se sentait déraisonnablement perdu. La confidence de son patient lui fit relever ses yeux sombres sur son visage beaucoup plus clair, qu'il analysa, sans pourtant pouvoir en retirer de conclusion parfaite : « On finit toujours par trouver un endroit où l'on est accepté, je suppose » préféra-t-il la voix de la sagesse. Razvan retira la dernière aiguille et le laissa rabaisser son tee-shirt. Il se dirigea derrière son bureau, pour signer un papier et remplir quelques cases, sans toutefois ignorer le patient qui le remerciait et... le réconfortait ? Pour être honnête, il ne savait pas très bien comment réagir. « Mmh » fut tout ce qu'il trouva à répondre à Monsieur Rosenberg, et il lui tendit un papier : « A donner à la secrétaire de l'entrée en sortant », puis élargissant son sourire, « bonne journée, Monsieur Rosenberg ».


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