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A cure for life (Razvan)

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Svetlana Vassiliev

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MessageSujet: A cure for life (Razvan) A cure for life (Razvan) 129196351Ven 26 Juil 2019 - 18:14

« Ne vous inquiétez pas, nous sommes bientôt arrivés. » Un regard assassin lui fit aussitôt détourner les yeux. Svetlana pourrait hurler de douleur mais elle se mordait la joue pour empêcher le cri de franchir ses lèvres. La peur aussitôt coulait dans ses veines et animait son regard d’acier. Foutu éruptif. D’après son manuel d’étude, la corne de ces créatures est remplie d’un fluide particulièrement explosif lorsqu’il est injecté dans un matériau, vivant ou non. Et, jusqu’à preuve du contraire, elle était un être vivant et cette bestiole lui avait injecté ce liquide en éraflant sa jambe dans un mouvement de panique.

Svetlana était dans la ménagerie magique avec Adam lorsqu’une bande de sorciers alcoolisés sont venus les rejoindre et avec leurs bruits et leurs baguettes, ils ont effrayé l’éruptif qui, sous la panique, est sorti de son enclos. Grâce à ses talents de poursuiveuse, Svetlana avait évité la bête avant qu’elle ne la piétine mais elle n’a pas été suffisamment rapide. La preuve… « Surtout, pas de mouvement trop brusque. Ca pourrait faire exploser la blessure. » indiqua un autre sorcier à leurs cotés, répondant au nom de Arthurius. Heureusement qu’il y avait une brigade sur place au cas où. Un apprenti médicomage la portait avec une grande précaution. Mathis. « Vous avez un nom mademoiselle ? Nous devons prévenir vos proches. » dit-il doucement en entrant dans Sainte Mangouste. La jeune soviétique se mordit la joue d’autant plus fort. Son souffle s’était légèrement accéléré. Elle devait desserrer les dents pour parler et contrôler sa douleur. Après un léger temps, elle répondit enfin. « Je suis majeure. Pas besoin. » L’apprenti hocha la tête en pénétrant dans une des salles d’urgence, suivi par Arthurius dont la baguette était toujours pointée sur sa blessure, l’empêchant surement d’exploser.

Mathis la déposa avec douceur sur le lit. « Un medicomage ne devrait pas tarder. Respirez. » Svetlana posa le bras sur ses yeux et inspira profondément par le nez. Ca faisait un mal de chien. Elle était concentrée sur sa douleur afin de la maitriser, de l’oublier. « C’est ça. » souffla l’apprenti en prenant son pouls. Le noir lui faisait du bien. Ne rien voir. Même son ouïe s’était quelque peu réduite afin de la mettre dans une bulle protectrice. Svetlana eut un petit rire intérieur. Depuis son entrée à Poudlard, elle adorait les potions, la botanique, connaitre les propriétés des ingrédients et des plantes et son attention était particulièrement concentrée sur les soins curatifs. Aider, soigner. C'était ce qu'elle voulait faire. Mais bien rapidement, son père lui fit comprendre qu'elle travaillerait à ses cotés dans la finance, avec son frère. Depuis qu'elle s'était enfuie, son intérêt pour le domaine hospitalier s'était accru. Elle voulait aider les gens, qu'importe leurs origines. Elle avait même emprunté un livre sur la médecine moldue. Et aujourd'hui, la voila sur un lit d'hôpital. Le destin... Il n'avait pas fini de lui jouer des tours.
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MessageSujet: Re: A cure for life (Razvan) A cure for life (Razvan) 129196351Sam 27 Juil 2019 - 21:36

Razvan n'avait pas beaucoup de travail, en ce moment, tout à fait curieusement. Il déambulait beaucoup dans les chambres de ses patients pour y faire les soins habituels. Et comme il y avait peu de monde, en cette période de vacances scolaires, les médicomages en avaient profité pour poser leurs congés. Si le roumain n'était pas seul, on pouvait dire facilement que l'effectif avait été réduit de moitié. Seul le service de maternité de désemplissait pas. Occupé à recoudre un homme qui s'était coupé dans son vivarium à animaux sauvages - on repassera sur la moralité de la chose - le médicomage eut une autre bataille à mener, dans le même genre. Sur un brancard, comme une sommation du destin, arrivait Svetlana Vassiliev, la même qu'il avait bloqué aux Trois Balais, la même qu'il devait ramener chez elle. Il suspendit son mouvement comme s'il s'agissait d'une apparition soudaine du Seigneur des Ténèbres, et son esprit préoccupé fut ramené à la réalité dans la seconde qui suivie par son patient qui continuait de lui parler de son alligator à pointes dorées. Razvan fini bien vite sa blessure pour s'approcher de sa nouvelle patiente, la jolie russe qui avait une plaie boursouflée sur la jambe. Il su de suite ce dont il s'agissait pour avoir eu un cas similaire la semaine d'avant. La ménagerie magique du cirque Arcanus faisait des dégâts. "Bonjour, Miss Vassiliev" la salua-t-il de sa voix chaude, "je ne m'attendais pas à ce que l'on se revoit en de telles circonstances". Malgré la bonhomie de son ton, Razvan était profondément préoccupé. Non pas par la plaie, qu'il allait soigner sans grand problème, mais plutôt par l'attitude qu'il devait adopter. La soviétique savait des choses sur lui : elle savait qu'il était un membre d'un groupuscule terroriste, elle savait qu'il devait la forcer à rentrer chez elle. Comment agir normalement alors qu'elle savait tout cela ? Le roumain avait sous-estimé l'ampleur de ce qu'elle savait sur lui lorsqu'il l'avait quitté, par une froide soirée à Pré-Au-Lard. Et maintenant, il se devait de faire face à ses démons. Svetlana ne l'intimidait pas en soit, ce qui l'intimidait, c'était le poids de ce qu'elle savait sur lui. Et s'il avait jeté un excellent sortilège de désillusion à son bras pour faire disparaître l'hideux spectre qui le rattachait aux mangemorts, le tatouage demeurait présent. Et comme un serpent dansant, il avait l'impression qu'il entortillait son bras maintenant que la jeune femme était là, comme pour lui rappeler, brusquement et froidement, qu'il avait une mission, à la base. Mission qu'il n'avait pas respecté pour honorer son code personnel de conduite, sa moralité et sa conscience. Cette situation lui donnait la nausée mais il n'avait pas le temps de s’apitoyer sur lui-même. Les éraflures de corne d'éruptifs faisaient souffrir le patient, qui risquait en plus de voir sa jambe arrachée à chaque mouvement brusque : "Il me faut plus d'espace" fit-il au brancardier d'un ton presque autoritaire, "emmenez-là dans la pièce d'à côté, je doute qu'elle veuille être observée". Alors qu'ils bougeaient le brancard, il fit un signe de tête à un autre médicomage pour l'informer qu'il s'occupait de ce cas-là. Une petite discussion avec Svetlana ne ferait sans doute pas de mal. Il suivit le brancard dans la pièce d'à côté et somma les brancardiers de s'en aller. Il pouvait reprendre la relève seul. En Roumanie, il avait souvent vu des blessures horribles et malheureusement pour lui, il n'avait pas de collègues pour l'aider. En tout cas, plus depuis que sa femme était décédée.
Razvan jeta un sortilège à la jambe de la jeune femme pour immobiliser celle-ci et éviter tout mouvement brusque de provoquer une explosion. Il se dirigea silencieusement vers les étagères en choisissant ses fioles. "Ce n'est pas une blessure très grave, Miss Vassiliev" lui fit-il dans la langue de la jeune femme, avec son léger accent roumain, "d'ici une heure, vous devriez être sur pied, tenez". Il lui tendit une potion bleue turquoise, un peu épaisse et lui fit un geste silencieux pour l'enjoindre à la boire. Elle aurait la jambe endormie et il pourrait se concentrer dessus sans risquer de lui faire mal ou pire, de lui exploser son membre.


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MessageSujet: Re: A cure for life (Razvan) A cure for life (Razvan) 129196351Dim 28 Juil 2019 - 17:38

Cette voix. La jeune russe souleva son bras de son visage pour contempler d’un air ahuri la silhouette qui lui faisait à présent face. N’était-ce pas celui qui était venu la cherche au Trois Balais ? Celui qui avait été chargé de la retrouver par ses parents ? Certainement mangemort au vu de l’affiliation de son père avec la cause de Voldemort ? Razvan ? Un homme tel que lui serait médicomage ? « Moi non plus. » répondit-elle les dents serrées non pas de colère mais de douleur. Tant de questions se posaient dans son esprit mais elles s’envolaient bien vite, emportée par cette vague déferlante de douleur. Elle ne pouvait se concentrer tranquillement. D’ailleurs une nouvelle brulure soudaine la fit se redresser tandis qu’elle retenait autant qu’elle pouvait un hurlement, serrant les lèvres tout en se mordant la langue.

La voix douce avec laquelle Razvan s’était présenté se transforma en un ton autoritaire à l’encontre du brancardier. Elle sentit qu’on la soulevait légèrement et elle vit le plafond immaculé de Sainte Mangouste bouger, franchir le seuil d’une porte, le brancardier la fit éviter jusqu’au lit tout aussi immaculé que le reste de l’hôpital puis, la porte se ferma. Ils étaient seuls. Alors, elle sentit sa jambe blessée être plaquée au lit, comme si des sangles invisibles s’enserrées, la retenait prisonnière. Les lèvres pincées, Svetlana inspira profondément tant elle avait mal, fermant les yeux pour se concentrer et réduire cette douleur en tentant de l’oublier.

Les paupières closes, elle l’entendit s’éloigner quelque peu et perçut des petits tintements de verre. Pas une blessure grave ? Au moins, cela eut le don de réduire son état de panique. Et le fait qu’il utilise sa langue natale, comme l’autre fois, l’apaisa. Son ton était également moins froid, plus posé. Sa voix s’était rapprochée. « Tenez ». Haletante, elle ouvrit les yeux et saisit rapidement la potion qu’il lui tendait. Lorsqu’elle la déboucha, une violente odeur lui fit tourner la tête avec une expression de dégout. Mais, bien vite, elle l’avala d’un trait. L’immonde liquide glissa le long de son oesophage et Svetlana sentit ses picotements parcourir son corps qui tracèrent un chemin jusqu’à sa jambe jusqu’à ce que la douleur se dissipe.

Alors, un soupir de soulagement franchit ses lèvres, son visage reprit quelques couleurs, quittant le blanc maladif pour retrouver cette teinte porcelaine semblables aux élégantes poupées anciennes et sa tête tomba sur l’oreiller. Elle regarda le romain observer avec attention sa jambe immobilisée et lui prodiguer les soins nécessaires. « Je ne m’attendais pas à ce que l’on se revoit ici. » dit-elle alors en réponse à sa première salutation d’une voix douce. Quel plaisir de reparler russe. Sa tête se pencha légèrement sur le coté tandis qu’un sourire ironique, moqueur mais guère méchant ornait ses lèvres. « Vous n’avez pas la tête d’un médicomage… sans vouloir vous offenser. » Elle regarda sa jambe qui était vraiment dans un sale état. « Ma dette s’agrandit » Svetlana avait un air songeur. Allait-il cette fois encore la laisser partir ou bien allait-il contacter sa famille ?
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MessageSujet: Re: A cure for life (Razvan) A cure for life (Razvan) 129196351Lun 29 Juil 2019 - 22:57

Razvan n'ayant pas de journées franchement chargées, être réquisitionné pour soigner une éraflure d'éruptif, ça le rendait presque heureux. Non pas pour la pauvre victime, dont il se souciait toujours, mais plutôt pour lui. Les éruptifs étaient des animaux particuliers dont il fallait absolument se méfier. Mais avec le cirque Arcanus, tout le monde ne prenait pas ses dispositions. Et surtout, la majorité des sorciers et des médicomages, n'avait pas vraiment été confronté à ces bêtes. Autant dire que le roumain, dans son pays, avait vu passer beaucoup d'animaux sauvages capturés illégalement et qu'il avait aussi dû soigner pas mal de sorciers - ou moldus ! - qui s'étaient frottés à la mauvaise créature. Soigner une éraflure d'éruptif, ça ressemblait surtout à un vieux souvenir. La jeune russe souffrait bien entendu le martyr, ce qui motiva d'autant plus Razvan à la faire porter dans la pièce d'à côté. Il suivit le brancard et invita le brancardier à les laisser. Le médicomage se disait, sans doute justement, que la Serdaigle se méfierait de lui. Tous les deux, seuls dans une pièce alors qu'il devait très justement la ramener chez elle, par ordre de son père... Et cela hantait quelque peu le roumain qui ne savait pas toujours très bien ce qu'il devrait faire. Soigner la jeune femme et la traîner de force chez son père serait moralement tout à fait honteux. Surtout qu'elle était majeure. Il lui tendit une potion anti-douleur en se rapprochant de sa jambe pour regarder les petites plaies qui avaient l'air sur le point d'exploser. Il jeta un deuxième sortilège pour stabiliser la blessure et elle sembla dégonfler légèrement. Bon. Au moins, elle n'allait pas exploser. Ou elle n'allait plus exploser. Il releva les yeux vers elle lorsqu'elle lui confia, dans sa langue, qu'il n'avait pas une tête de médicomage. Ce fut tellement inattendu que Razvan lâcha un rire somme toute très sincère. "Vraiment ? C'est pourtant ma vocation et mon métier depuis une dizaine d'année" lui fit-il la conversation en se levant à nouveau pour piller des scarabées et les ajouter dans une potion noirâtre, qui vira au violet délicat en quelques secondes. Il remua sa mixture, y ajouta quelques branches de sauge et laissa infuser quelques instants avant de prendre des linges propres pour le bandage de la jeune femme. "Votre dette ne s'agrandit nullement" répondit-il d'une voix égale en revenant vers sa jambe, "j'exerce simplement mon métier, conformément à mon serment". Revenu prêt de sa jambe, il coupa un morceau de linge qu'il imbiba avec quelques gouttes de la potion qu'il venait de préparer. Il tapota un peu la blessure tout en incantant un sortilège qui produisit une légère vapeur au dessus de la plaie. Le linge, toujours collé contre la blessure, laissait échapper également de la vapeur. Le roumain, tout simplement, se contentait d'aspirer autant qu'il le pouvait la matière explosive qu'il y avait dans cette éraflure. "Sinon" reprit-il, la voix toujours posée, "quel métier m'auriez vous donc attribué ?".


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MessageSujet: Re: A cure for life (Razvan) A cure for life (Razvan) 129196351Lun 2 Sep 2019 - 18:35

Le rire de Ravzan sonna agréablement à ses oreilles. Svetlana s'étonna de cette vocation pour le moins incompatible avec son travail de basse besogne. Elle le regarda piler des scarabées avec un air de dégout sur le visage. Elle n'allait pas devoir avaler ça ? Boire une potion n'était pas un problème, tant qu'elle ignorait les ingrédients, mais le voir faire était une tout autre histoire. Cependant, elle fut vite doublement rassurée, à la fois par ses paroles, affirmant que sa dette ne s'agrandissait point mais aussi en le voyant imbiber des bandages dans la nouvelle décoction. Le serment... Svetlana s'intéressait à la médicomagie. En vérité, c'était son orientation première avant que son père ne change la donne, préférant qu'elle fasse affaires dans la société de la famille, particulièrement puissante dans le domaine de la banque.

Mais depuis sa fugue, elle avait repris ses recherches sur le sujet. La question du mangemort l'a pris au dépourvu, aussi garda-t'elle le silence, le temps de la réflexion. « Je ne sais pas trop. » finit-elle par avouer. « Quelque chose de plus... de moins... » Svetlana, pour une fois, ne savait mettre des mots sur sa pensée. Elle s'agaçait elle-même. Son regard se porta sur ses gestes, habiles, précis. Elle était impressionnée. Admirative. Envieuse même. Elle aimerait être à sa place, plus tard. « Tout sauf ça. » finit-elle par dire avec un sourire en coin. Cet homme ne cessait de la surprendre.

Elle continua de le regarder, d'observer ses gestes, d'admirer son visage, ses mains. Son regard scrutateur ne se détachait pas de lui. « Vous savez - dit-elle soudainement - j'ai suivi votre conseil. » Les traits de son visage se détendirent tandis que la douleur et cette sensation désagréable à la jambe disparaissait. « J'ai écris à mon père. » L'enveloppe qu'elle lui avait envoyé comportait trois longs feuillets, recto verso, dans lequel elle exprimait sa tristesse de connaitre le destin tragique qui l'attendait, sa colère envers son père pour lui avoir caché ce funeste détail, pour l'avoir élevée dans la rigueur, une cage dorée, des obligations futiles au lieu de profiter de sa courte vie, pour l'avoir obligée à quitter le garçon qu'elle aimait pour rentrer dans le rang. Sa rancoeur était encore bien trop grande, elle ne pouvait lui pardonner, pas maintenant.

Sa réponse ne se fit pas attendre. Elle pouvait ressentir l'amour de son père dans cette encre légèrement tremblante. Mais il lui demandait toujours de rentrer, d'honorer la famille. Il lui promettait plus de liberté, mais la cage dorée ne serait que plus grande, pas ouverte. Soit. Elle continuera de lui donner des nouvelles. Mais elle ne pouvait rentrer. « Ça n'a pas changé grand chose, mais au moins il sait que je vais bien... ou presque. » dit-elle avec ironie en désignant sa jambe.

Une question lui taraudait l'esprit depuis qu'elle avait reconnu Razvan. Elle lui brulait les lèvres. « Je sais que c'et indiscret, peut être même malvenu de ma part - commença-t'elle avec prudence - mais comment un médicomage convaincu, fier d'avoir prêté serment de sauver des vies, peut-il travailler pour mon père. » Son regard se fixa sur lui. Elle avait dit son père pour ne pas dire mangemort car Svetlana savait très bien que son père était convaincu par ce Lord noir, ses actions, sa pensée. Son frère plus encore. Et les gens qui travaillait pour son père faisaient forcément partie de cette organisation.
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MessageSujet: Re: A cure for life (Razvan) A cure for life (Razvan) 129196351Mar 3 Sep 2019 - 19:01

Svetlana semblait étrangement hypnotisée par ses gestes. Son regard n'avait pas échappé à celui du médicomage, qui bien que concentré sur la plaie béante, oeuvre d'un éruptif en colère, prenait grand soin de vérifier par quelques coups d'oeils qu'il ne lui faisait pas trop mal. Les potions anti-douleurs étaient merveilleuses, mais elles avaient leurs lacunes que l'art des potions n'expliquait pas. Elles pouvaient autant marcher remarquablement sur certains individus comme échouer sur un autre, et c'était d'ailleurs quelque chose qu'il aurait facilement pu pousser en recherche de médecine s'il avait fait des potions sa spécialité. Ce qui n'était pas le cas. Razvan s'occupait surtout des blessures par sortilèges et des blessures moldues. Mais aujourd'hui, il était parmi les seuls présents pour s'occuper des urgences, et Svetlana était presque tombée sur lui. De toute façon, elle semblait n'avoir pas mal, donc la question ne se posait pas, heureusement. Tout concentré qu'il était, le roumain ne se disait pas que la médicomagie n'était pas quelque chose pour lui. Cela l'avait toujours passionné, depuis sa plus tendre enfance, comme un rêve fou à poursuivre et qu'il avait réalisé. Il ne voulait pas être médecin pour la gloire ou l'argent, il voulait être un médecin brillant qui guérissait des patients dans l'ombre, dans un village perdu en Roumanie profonde. Somme toute, il voulait rendre service. Et son idéologie personnelle le poussait également à vouloir faire ce service gratuitement, ce qui avait été le cas pendant des années. Jusqu'à ce qu'il arrive ici, dans ce pays, par dépit. On ne lui avait jamais dit qu'il n'était pas fait pour cela, au contraire. Cela faisait souvent sens dans l'esprit des gens. Mais la russe était différente. A sa manière, elle semblait perplexe, mais comment ne pas l'être ? Razvan était supposé la ramener chez elle, contre sa volonté à elle. La violence de sa mission l'avait sans doute conforté dans l'idée qu'il ne pouvait pas avoir pour vocation de soigner la population. Et pourtant ! "Ah, tout sauf ça" s'esclaffa-t-il gentiment, "je vois".

Point de jugement dans la voix du roumain, Razvan se contentait de sourire en continuant son travail. "La médicomagie vous intéresse-t-elle ?" finit-il par demander paisiblement, en continuant ses manipulations sur sa jambe meurtrie par une corne d'éruptif. Le médicomage était toujours ravi de voir des jeunes gens qui s'intéressaient à son domaine de travail. On ne pouvait exercer pareil métier que s'il s'agissait d'un désir profond, et réel. Ce n'était ni exempt de risques, ni de décisions difficiles. Il fallait autant de cran que de courage pour le faire, contrairement à bien d'autres métiers qui ne nécessitaient pas ce genre de qualités. Razvan, finalement, aurait difficilement pu faire quelque chose d'autre. Il n'aimait pas particulièrement l'attention. Mais il appréciait donner des conseils. Psychomage lui aurait peut-être été également. Il en avait dispensé à la jeune femme et elle mit ce sujet sur la table en lui parlant de son père. Le roumain releva un regard surprit vers l'étudiante qui avait, apparemment et étonnamment, suivi son conseil : "Vraiment ?" exprima-t-il sa surprise, "vous êtes soulagée ?". Il fallait dire que le père de la jeune femme se faisait tout de même moins insistant envers lui. Peut-être était-ce pour cela. Mais la mission tenait toujours, théoriquement.
Pourtant, dans cette pièce où ils se tenaient tous les deux, ils semblaient être dans une bulle d'où personne ne pourrait les tirer. Razvan n'aurait pas le courage de l'empoigner pour la livrer à son géniteur après l'avoir soigné. Conscience professionnelle ou personnelle, appelez ça comme vous le souhaitez. Le roumain, assit sur une chaise en face de la jambe de la jeune femme, était tranquillement en train de la lui bander lorsqu'elle lui posa une question qui le força à suspendre ses mouvements et à la regarder. Mmh. Il avait déjà survolé le sujet le soir de leur rencontre mais... Il était perdu. Qu'est-ce qu'il risquait à expliquer à une jeune femme l'étendu de ce qui lui plombait les épaules ? Pas grand chose, sans doute. "Je ne travaille pas personnellement pour votre père" fit-il d'une voix prudente. "Les amis de votre père" - préféra-t-il dire plutôt que d'employer le funeste mot de mangemorts ! - "menacent ma fille pour s'assurer de ma loyauté forcée. Voilà tout". C'était assez simpliste comme vision, mais c'était la vérité. On menaçait une enfant de cinq ans pour asservir son père. C'était abject, mais c'était leur philosophie, et il n'y pouvait strictement rien.


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MessageSujet: Re: A cure for life (Razvan) A cure for life (Razvan) 129196351Sam 7 Sep 2019 - 12:51

La bonne humeur de Razvan était déroutante mais communicative. Il se moquait de sa perplexité, s'esclaffant sans gène tout en lui prodiguant les soins nécessaires, avec une aisance fascinante. Alors, Svetlana se détendit et laissa les commissures de ses lèvres se relever doucement, petit sourire en coin sur son visage de poupée de porcelaine. Lorsqu'il lui demanda si la médicomagie l'intéressait, elle hocha la tête. « J'ai commencé à m'y intéresser à partir de ma troisième année. » expliqua-t'elle, plongeant dans ses souvenirs. Elle eut un petit rire. « Avec le Quiddtich, j'ai passé quelques séjours à l'infirmerie. J'ai été fascinée par le pouvoir de guérison de certaines potions, les onguents, les sorts. » C'est à cette période de Svetlana s'est petit à petit forgé une idéologie propre, loin des idéaux de sa famille. Chez les Vassiliev, on prenait la valeur du sang, on revendiquait le titre de Tsar, on cherchait l'excellence et la puissance à travers des postes dans le domaine financier.

Lana avait un destin tracé pour elle, et pourtant, à Poudlard, elle avait vu autre chose. Elle avait côtoyé d'autres gens, venant d'autres milieu et elle avait constater que leur valeur et leur puissance n'étaient pas liées à la pureté de leur sang ni à la noblesse de leur famille. Son père l'avait éduquée pour prendre sa suite, avec son frère, mais elle avait appris d'autres choses qui avait attisé son intérêt. Lorsqu'elle aborda le sujet de son père, Razvan parut surpris. Etait-elle soulagée ? Le regard dans le vague, la russe prit le temps de la réflexion.  « Ma conscience s'est un peu allégée, mais... le problème reste le même. » Elle ne pouvait pas rentrer. Vladimir voulait que sa fille suive le chemin qu'il lui avait tracé, le chemin qu'il estimait être le mieux pour elle. Il lui avait choisi un bon parti, la famille de son fiancé était noble et Thorfinn était un garçon intelligent. Elle ne manquerait de rien. Mais Svetlana avait gouté à l'indépendance, la liberté. Certes elle ne portait plus de robes nobles et hautes coutures, son rythme de vie était loin d'être aisé, elle travaillait pour vivre, mais elle aimait cette vie, simple.

Le geste du médicomage se suspendit tandis qu'elle lui posait la question fatidique. Il planta son regard dans le sien. Svetlana se mordit la lèvre inférieure mais ne baissa pas les yeux. Sa voix, finalement, lui apporta les réponses attendues. Le regard d'un bleu clair de la tsarevna se durcit. Comment pouvait-on faire cela ? Des menaces sur une enfant ? Leur barbarie n'avait donc aucune limite. Alors, elle comprit.

Son père était capable de tout pour la retrouver, quitte à employer les sbires d'une sombre organisation. Même si ses desseins sont dégradants, entre mariage forcé et taire ses pensées, au fond, il ne cherche qu'à la protéger. Si elle n'est pas avec lui, avec la famille, alors elle sera contre Voldemort. Razvan n'est pas bien différent, il fait cela pour protéger son enfant. Alors son regard s'adoucit. « Comment s'appelle-t'elle ? » demanda-t'elle d'une voix douce.

Elle avait également remarqué qu'il avait uniquement parlé de sa fille et non pas de sa famille. Cette enfant n'aurait donc plus de mère ? Svetlana ne put s'empêcher de penser à sa propre génitrice qui avait gardé une distance entre elles. Comment pouvait-elle la blâmer ? Elle savait que Svetlana mourrait avant ses trente-cinq ans. Quelle mère est capable de surmonter la mort de son enfant ? Les parents ne doivent-ils pas partir en premier ?

Enfin, les mains et la baguette du médicomage cessèrent de s'agiter. Sa jambe était bandée. « Vous faites un travail remarquable. » Svetlana était sincèrement admirative. Elle remua ses orteils et son sourire s'agrandit lorsqu'elle ne ressentit aucune douleur. « Voilà deux fois que vous me venez en aide. J'aimerai pouvoir faire quelque chose pour vous. »
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MessageSujet: Re: A cure for life (Razvan) A cure for life (Razvan) 129196351Mar 10 Sep 2019 - 21:09

Razvan était toujours ravi lorsqu'on lui confiait que l'on s'intéressait à ce qui définissait à peu près toute sa vie : la médicomagie. C'était, lui semblait-il, une branche d'études qui nécessitait une vocation autant qu'une passion. Ceux qui ne pratiquaient que pour l'argent, ou la reconnaissance de la société, ne méritaient pas d'être médecins. Car il fallait parfois avoir le coeur bien accroché, il ne fallait pas que la sensibilité soit un frein à l'examen d'un patient, et il fallait encore moins être tourmenté par ses échecs. Sans doute que ce dernier point était le plus difficile à admettre pour lui. Les regrets, Razvan connaissait. Il les avait expérimenté en Roumanie, à plusieurs reprises, et les morts qu'il n'avait pu empêcher le hantait par leurs présences dans son esprit torturé. Peut-être que Svetlana était passionnée, peut-être qu'elle n'était pas sensible - il en doutait - et peut-être qu'elle ne serait pas tourmenté. En fait, il n'en savait rien. Cerner quelqu'un sur des questions si précises méritaient du temps, de l'observation et beaucoup de conversation. On ne pouvait pas franchement dire que tous les deux avaient eu de telles occasions. "Ah, vous jouez au Quidditch" reprit-il, pensif, "l'un n'exclut pas l'autre, cela dit. Vous êtes peut-être juste davantage consciente des risques". Le Quidditch était un sport dangereux pour n'importe qui montait sur un balai. Razvan, lui-même, n'appréciait pas trop et valorisait des sports plus triviaux comme la boxe.
Cela dit, il n'avait jamais vraiment eu de comptes à rendre à personne. Orphelin quasiment de naissance, s'il s'était marié à sa sortie de Poudlard, il avait toujours été libre. Il avait suivi les études qu'il désirait - certes avec la femme qu'il aimait - et il avait fait ce qu'il voulait de sa vie. Razvan n'avait aucun impératif. Il avait vécu sa jeunesse comme il l'entendait là où sa patiente incongrue du jour ne pouvait pas rêver de cette chose que l'on appelle "liberté" au sein de sa famille. Il comprenait son besoin d'émancipation, et d'indépendance. Le roumain se trouvait triste de voir de pareilles inégalités entre les familles. Svetlana avait grandi dans une cage dorée là où lui avait grandi pauvre mais riche de liberté. Ce n'était pas la même vie. "Je me doute que c'est peut-être stupide, mais vous avez pensé à passer un marché avec lui ?" la questionna-t-il en commençant à lui bander la jambe. Il ne savait pas franchement si Vladimir était un homme de parole et sans doute que la jeune femme y avait pensé avant lui, si cela était faisable. Mais la question méritait d'être posée.

Et apparemment, il n'était pas le seul à se poser des questions.

Celle de l'étudiante, fort justement posée, le laissa circonspect devant l'impasse qui se posait devant lui. En parler, n'était-ce pas se trahir ? Svetlana savait déjà par déduction qu'il était un mangemort. En parler, n'était-ce pas prendre des risques ? Lesquels, elle gagerait davantage à entretenir une relation cordiale avec lui plutôt qu'à le faire chanter. Et de toute manière, quelqu'un s'occupait déjà de cela. Razvan était conscient que ce qu'elle lui demandait n'était pas anodin, et qu'en réalité, il ferait mieux de se taire. Mais le roumain ne perdait pas de vue que peut-être, il pourrait la convaincre de rentrer chez elle. Pour qu'enfin, cette nouvelle pression sur son épaule ne s'allège. "Mihaela" répondit-il en finissant de lui bander la jambe, l'air interdit. "On ferait n'importe quoi pour ses enfants, Svetlana, pensez-y la prochaine fois que vous écrirez à votre père, et utilisez-le à votre avantage. Il a déjà prouvé qu'il pouvait aller loin pour vous protéger" la conseilla-t-il en se levant enfin pour aller se rincer les mains dans un lavabo dans un coin. La jeune femme semblait ébahie par son travail, il l'entendit au sourire qu'il capta dans sa voix. "Il n'y a rien que vous puissiez faire, Miss Vassiliev" répondit-il, laconique, "vos remerciements sincères sont la seule véritable paye d'un médicomage convaincu".


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MessageSujet: Re: A cure for life (Razvan) A cure for life (Razvan) 129196351Sam 21 Sep 2019 - 10:35

Passer un marché ? Avec Vladimir Vassiliev ? Il y a de cela quelques mois, Svetlana n’y aurait même pas songé, pas une seule fois. Quand il lui avait demandé de revoir ses fréquentations, elle s’était inclinée. Quand il lui avait demandé de quitter ce garçon, ce sang-mêlé, Swann, elle l’avait fait, sans poser de question. Mais aujourd’hui ? La jeune femme demeura silencieuse le temps qu’il finisse de bander sa jambe.

Il semblait hésiter lorsqu’elle lui demanda le prénom de sa fille. Un petit sourire en coin étira ses lèvres. « Qui suis-je pour vous faire pression ? Alors que vous prenez soin de moi, que vous m’avez laissé une chance, la dernière fois. » Elle n’avait pas le droit. Elle s’interdisait d’user de tels subterfuges. Sa famille peut-être, mais pas elle.

Alors qu’il se rinçait les mains, son travail terminé, Razvan la laissa une nouvelle fois pensive. Il devait parler en connaissance de cause. Lui, devenu mangeront pour protéger sa fille, était bien placé pour parler de l’amour d’un père. Utilisez le à son avantage, disait-il ? Ces simples mots firent remonter son coté manipulateur, réfléchi. Il n’avait pas tort. Svetlana pouvait se servir de cela pour négocier, apporter ses conditions. Alors, elle pourrait y gagner beaucoup. Gagner sa liberté et retrouver cette famille qui lui manque.

En se redressant sur le lit, la russe posa délicatement le pied au sol et testa son équilibre. Aucune douleur. « Je ne remercie pas seulement le médicomage. » répondit-elle doucement. Elle le remerciait pour la dernière fois, pour ses mots, ses conseils. Une étrange sensation de vide submergea son coeur. Svetlana était presque triste que cette consultation touche à sa fin. C’était irréaliste. Mais l’histoire de cet homme la touchait. Ses conseils étaient avisés. Et elle aimait lui parler en russe. L’espace d’un instant, elle se dit qu’elle devrait apprendre quelques mots en roumain, pour lui donner le loisir de parler dans sa langue, lui faire plaisir.

Svetlana aimerait tellement faire quelque chose. Pour lui. Il le méritait. Être forcé d’oeuvrer pour la cause de Voldemort tout en ayant prêté le serment des Médicomages, être dans une telle dualité, cela devait être un enfer. Lentement, sa tête s’inclina. « Merci, Razvan. » dit-elle avec solennité. Un merci provisoire. « Je sais ce qu’il me reste à faire. » Sa décision était prise. Sa voix était ferme, assurée. Elle allait négocier avec Vladimir Vassiliev. Qu’avait-elle à perdre, de toute façon ?
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