Les lettres de la St-Valentin - SUJET COMMUN

PERSONNEL

Dumbledore regardait d'un regard bienveillant la horde d'élèves qui se bousculaient dans le grand couloir afin de pouvoir ouvrir les petits casiers que chaque élève s'était vu aménager à l'occasion de la St-Valentin. Depuis quelques jours déjà, Poudlard se drapait d'une ambiance excitée, stressée, heureuse, impatiente. Il appréciait de passer cette période de l'année loin de son bureau. Il aimait profiter de chaque instant auprès de ses chers élèves. Parfois, il passait a travers eux et à d'autres moments, il préférait une vision plus globale en se postant en hauteur comme il l'était aujourd'hui. Il s'était placé pas tout à fait au centre pour ne pas dévier l'attention des enfants sur autre chose que sur le grand événement du jour. Son regard se déplaçait d'un élève à l'autre, il voyait des mines réjouies, d'autres plus déçues. Un tel panel d'émotions lui faisait oublier son âge avancé. Il vivait les espoirs et les rêves de ses jeunes avec eux alors que chacun regardait si les lettres tant attendues sont présentes ou non.

HJ:

PRÉFET POUFSOUFFLE

Jyn n'aimait pas la St Val'. Ça vous étonne ? Nan, admettez que ce n'est pas très étonnant. La jeune fille était à peu près autant intéressée à l'idée de mélanger sa salive à celle d'un autre dude que de taper dans un cognard, c'était dire l'intérêt. Quand on lui avait dit qu'il y avait un casier à son nom dans la grande salle, elle avait été outrée. Outrée qu'on l'associe à ça, vraiment. Elle avait même jeté un regard blasé à Zéphyr - elle s'était rabibochée avec lui entre temps. "Truc nul" fit-elle en haussant les épaules, alors qu'elle se dirigeait quand même vers son casier pour l'ouvrir d'un air agacé. Une lettre. Une seule, dorée, on pouvait entendre les anges chanter derrière - si si - et elle leva un regard pour regarder son camarade Serdaigle. Une partie d'elle avait envie de brûler la lettre.

CAPITAINE SERDAIGLE

Graham trouvait la st-Valentin très marrante, c'était le moment où tous les élèves étaient en mode guimauve et un moment propice pour faire des blagues. Son début d'année n'avait pas été très facile, et retrouver sa routine, ses habitudes lui faisait du bien. Il se souvenait que l'année précédente, à cette même période, il était en faux couple avec Louisa pour rendre complètement dingue Adam, ca avait été une période rythmée à laquelle il avait pris beaucoup de plaisir. Il voyait tous les élèves regroupés en troupeau dans le grand hall, tout excités de voir s'ils seraient les grands élus de quelqu'un d'autre et si leur petit casier était rempli ou non. il se prêta au jeu en rigolant. Et là, dans son casier, il y avait 5 lettres ! Whaouh, dis donc il est populaire le garçon. En même temps, il était beau gosse, sympa, attirant, bref, le gars parfait.

SERDAIGLE

La Saint-Valentin. Ah oui, quelle riche idée que de célébrer une fête débile au nom du l’Amour avec un grand A et de les associer à des martyrs qui étaient morts au nom d’une religion tout aussi bête. La Saint-Valentin, quand on creusait, c’était des traditions ridicules, un prétexte pour vendre des pauvres fleurs qui n’avaient rien demandé à personne et pour installer une gêne certaine chez les gens pas très doués avec la gente opposée. Et le moins qu’on puisse dire, c’était que Zéphyr n’était pas doué, mais alors pas du tout. Pour quelqu’un qui aimait tout maîtriser, sur ce terrain là, il semblait que son frère avait hérité des facilités côté séduction et lui, du reste. Bon, il préférait ça que l’inverse, mais quand même. On en reparlait du bal ? Non, on en reparlait pas, surtout que Jyn maintenant avait arrêté de le bouder et franchement, c’était presque un miracle. Zéphyr haussa donc les épaules en réponse au mouvement de sa meilleure amie, mais s’abstint de tout commentaire, histoire de ne pas remuer la baguette dans une plaie à peine cicatrisée. Il ne recevait jamais de lettres de toute manière, ça n’allait tout de même pas commencer aujourd’hui…

Ah, si. Quatre lettres, dont une terriblement parfumée, l’attendaient dans son casier. Le rouge lui monta aux joues si vite qu’il était assorti au blason des Gryffondor. Mais... qui, bon sang? Suspicieux, il regarda alentours et croisa le regard de Jyn. « Je vois qu’il y a des gens qui ont gâché leur encre… » balança-t’il à la galloise d’un air blasé en repliant les lettres pour former un tas, et ne pas montrer clairement qu’elles étaient étonnamment nombreuses. Jyn aussi en avait reçu une. Et pas de lui, ça allait de soi, et puis quoi encore ? Il n’avait pas envie de retenter le diable, hein. Pourtant, en posant son regard sur l’enveloppe dorée qu’elle tenait, Zéphyr sentit le monstre vert de la jalousie s’emparer de lui. Ca venait de qui ?

J’avais le sourire fendu jusqu’aux oreilles. Rien de moins. Les joncheruines voletaient dans mon ventre, j’étais en amour par-dessus la tête et pas du tout gêné de le crier sur toutes les tours. Je sortais avec la plus belle nana du château – une princesse égyptienne à l’accent déroutant et d’une douceur comme je n’en avait jamais vu (et pas que ses lèvres). Ses paroles avaient le don de m’apaiser. Elle était gé-ni-a-le. Merveilleuse, parfaite. Je lui avait préparé une superbe journée pour la Saint-Valentin, une lettre, évidemment, voire deux, puis des jonquilles (honeydukes n’avait plus de rose), puis des friandises, puis d’autres chocolats. Je les lui donnerais, un peu partout au courant de la journée. Ensuite, comme gribouillé dans la lettre, je lui avais prévue une soirée romantique au sommet de la tour d’astronomie. Je m’étais pratiqué pendant des jours pour maitrise le sortilège qui permet de faire des petits feux dans un bocal, pour nous garder au chaud et nous éclairer. J’avais demandé à ma mère d’envoyer une courte-pointe par hiboux pour notre petit pic-nic. J’avais aussi prévu passer aux cuisines. Je voulais une offrir une journée parfaite à ma copine parfaite. Qu’elle me fasse tout plein de bisous aussi…m’enfin, j’étais bien à l’heure aux casiers et j’espérais qu’elle arrive vite, je voulais voir son visage lorsqu’elle ouvrirait sa première lettre et lui offrir le bouquet jaune que je tenais, et p-t’être aller faire dans un placard… J’ouvris mon casier et y trouva une lettre – je la renifla pensant qu’elle sentirait le parfum de ma nana, mais non, je fronça les sourcils – j’enfonça ma main une deuxième fois et, « beuuuuurk » la deuxième lettre était pleine d’empestine, visqueuse, gluante, puante. Je coula un regard outré à Jyn – c’était nécessairement elle – « mais je me suis excusé!!!! » j’hurle en secoua ma main dégueulasse pour tenter d’y décoller le truc odorant. Elle était pas possible. Gâcher cette journée parfaite pour une erreur du passé.

Peeves regarda d'un air enthousiasmé les élèves se presser autour de leurs casiers. Une si belle occasion, il était hors de question de la laisser passer. Plus tôt dans la matinée, alors que les élèves étaient en cours, ainsi que les professeurs, il était venu fouiner dans le coin et il était avait préparé aux élèves bourrés de sentimentalisme et débordant d'hormones une surprise qu'ils auraient du mal à oublier. Certaines lettres déposées dans un casier furent transférées dans un autre, certaines lettres cachaient sortilèges, et autres plaisanteries qui feraient regretter probablement aux étudiants leur sentimentalisme". Soudainement; un troupeau d'élèves débarqua dans les couloirs et ils semblaient tous ravis des lettres et des attentions qu'ils avaient reçus. Il attendait de voir l'effet que sa petite farce aurait sur les demis-humains. Il observait la scène avec un énorme sourire aux lèvres et des yeux qui pétillaient de malice. A l'heure actuelle, un serpentard pro sang-pur venait de faire une déclaration enflammée à un pauvre petit Poufsouffle né-moldu. Une fille venait de se déclarer à son meilleur ami plutôt qu'à sa cible potentielle. Tout cela promettait une folie comme il les aimait...
HJ:

SERDAIGLE

Quatre lettres, donc. Si c’était une blague, elle était de mauvais goût. Mais voilà, Zéphyr ne pouvait pas ne pas les ouvrir, parce que c’était tout de même une tradition sociale au sein de l’école, et qu’il fallait jouer le jeu s’il ne voulait pas passer encore une fois pour le snobinard de service. Alors qu’il s’apprêtait à en choisir une, Monsieur Reginald le magnifique loser, avec ses fleurs jaunes ridicules, ne put s’empêcher de faire son intéressant. Le voir se débattre avec la lettre gluante amusa follement le Serdaigle, qui retint à peine un sourire. Jyn aurait donc fait un coup pareil sans lui en parler ? Etonnant. Mais au moins, il n’en était pas la cible et à ce moment précis, il se félicita d’avoir recollé les morceaux avec elle avant cet instant fatidique. Qui sait ce qu’elle aurait pu lui réserver. « S’excuser ne veut pas dire être pardonné. » déclama-t’il de son ton pédant en se rapprochant un peu de Jyn, pas tant pour la défendre que pour simplement faire front avec elle, avec sa belle phrase toute faite. Reginald méritait clairement sa lettre dégoûtante, parce que ce qu’il lui avait fait l’était tout autant. Non mais !

« Petite cachottière va… » s’amusa-t’il finalement en tournant le dos au Poufsouffle. Autour de lui, il y avait une sorte de fébrilité qu’il associa immédiatement aux côtés hormones de ses camarades, sans se douter que la farce à venir allait certainement lui retomber sur le coin du nez, qu’il avait fort joli. D’un air détaché, il choisit une lettre et l’ouvrit en feignant de n’en avoir rien à faire, alors que pourtant, son petit coeur s’emballait.

1-3 - L’enveloppe parfumée dévoila une carte de Saint-Valentin complètement kitsch, avec des paillettes et compagnie. Faisant une petite moue réprobatrice, Zéphyr la retourna et eut la surprise, non seulement de ne découvrir aucun texte, mais aussi et surtout de lire la signature de l’expéditrice. Jyn. Quoi ? Gêné comme jamais, rouge comme un Crabe de Feu, Zéphyr hésita sur la marche à suivre. C’était une blague, forcément une blague. Jyn n’aurait jamais fait ça. Jamais. « Bien joué, Jynette… J’ai compris la leçon. » dit-il d’un air qui se voulait sarcastique mais en fait, pas du tout. Le pauvre garçon ignorait que l’esprit frappeur de Poudlard avait lancé un sort à la carte, qui laissait apparaître le nom de la personne que notre coeur avait envie de lire.

2-4 - Une enveloppe bleue, toute simple, avec une belle écriture féminine dessus. Zéphyr était emballé... jusqu’à l’ouvrir. Avec un bruit violent, le contenu lui éclata en pleine tête, et son visage comme ses cheveux furent recouverts d’une encre aussi noire que le coeur de la personne qui avait osé faire ça ! Interloqué, Zéphyr resta les yeux grand ouverts, figé comme par un Petrificus Totalus. Derrière lui, la voix de Olie Livingstone, sa partenaire outragée du bal, lui parvint. « C’est pour cacher le visage de la honte ! Car j’espère que tu as honte, Bloom ! » s’offusqua-t’elle avant de déguerpir. Su-per.

5-6 - L’enveloppe était froissée, et Zéphyr se demanda bien qui pouvait être l’auteur si négligé de cette missive. Commençant à lire le parchemin, le Serdaigle fut estomaqué par le nombre de fautes au kilomètres que contenait ce message dégoulinant d’amour. Était-ce une illettrée, ou une enfant de 5 ans qui avait écrit ça ? Bien vite, il vérifia les pattes de mouche en guise de signature. Soupirant, Zéphyr se retourna et tendit la lettre à Reginald. « Tiens, je crois que c’est à toi. » Il lui décocha un sourire narquois, sa marque de fabrique, ne pouvant s’empêcher une remarque. « Si tu veux, je te la corrige avant que tu ne l’offres à ta jolie fleur du dessert. » La faute était si appuyée que c’en était honteux.

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'Le dé ' : 2

Fall under the spell of somebody. Accompagnée de son poète de bois blanc, la jeune serdaigle tentait de se souvenir encore et encore de cette phrase, l'écorcher serait terrible. De si beaux mots détruits, comme beaucoup d'autres, par son accent encore bien prononcé. Il lui semblait, pour autant, que si celui-ci brisait des mots, il pouvait aussi être créateur de liens, plus forts les uns que les autres. Comme la musique, il lui avait permis de rencontrer des gens extraordinaires à son arrivée au Royaume-Uni : le sorcier du parc, Zéphyr, Barty, Matilda ou encore... Reggie. Il fallait le dire, ce garçon qui était devenu son ami plus rapidement qu'un éclair de feu était récemment devenu son petit-ami. Elle en rougissait à chaque fois qu'elle y pensait. Une jeune fille sentimentale, se demandant comment un garçon aussi adorable avait bien pu s'intéresser à elle. Plus le temps passait, plus elle appréciait chaque facette de sa personnalité et plus elle avait envie de le prendre dans ses bras. Sashet avait beaucoup réfléchit à cette journée spéciale : la Saint-Valentin, et avait décidé d'écrire une lettre, même si sa grammaire n'était pas la meilleure, sa sincérité, elle, avait été couchée sur le papier telle des notes de musiques sur une partition. La serdaigle n'avait pas dormi de la nuit, trop impatiente de sauter dans les bras de son petit-ami, le plus drôle du château - il fallait le souligner, c'est grâce à ses blagues foireuse qu'il l'avait séduite. Le dos du poufsouffle lui apparaissait au loin, son coeur battait des trombes, elle arriva discrètement (juste à temps pour l'entendre pester contre Jyn) et posa ses mains sur ses yeux. « Devine qui c'est ! » chuchota-t-elle joyeusement à son oreille avant de déposer un baiser sur sa joue. « Joyeuse Saint-Valentin ! » déclara-t-elle tout sourire. La réponse lui parvenant, elle ouvrit son casier à moins d'un mètre de celui de Reggie, deux lettres s'y trouvaient et il lui semblait qu'il ne s'agissait pas du tout du parfum qu'il portait habituellement. Qui avait bien pu lui envoyer cela ? Elle ouvrit la première.

1, 2, 3 - Une belle enveloppe parfumée à l'eau de Cologne, parfum somme toute classique, enfin qui lui paraissait commun depuis qu'elle était arrivée à Poudlard. Un odeur qu'elle jugeait légèrement trop forte et qui contrastait avec la légèreté et la sensibilité de la demoiselle. Elle l'ouvrit pour trouver une lettre bien moins belle que son emballage, moins poétique. En outre : "Tu nous cassent les oréyes avec ton acent." Très classe. Surtout quand même les yeux de Sashet peinait à lire. Elle fut froissée tout aussi tôt et jetée au fin fond de son casier, espérant que Reginald n'est pas eu le temps de lire par dessus son épaule.

4, 5, 6 - Un bas de parchemin plié en deux, déchiré grossièrement, inondé de tache d'encres. Sashet le déplia, non sans peur en voyant du coin de l'œil l'état dans lequel se trouvait Zéphyr. Elle reconnut l'écriture nette et précise de celui qui s'acharnait à la martyriser verbalement depuis son arrivée : Regulus Black. La jeune femme tiqua à la lecture de "Ô ma belle fleur de Lys". Est ce qu'il se moquait d'elle ?

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'Le dé ' : 6

PRÉFET POUFSOUFFLE · Sujet: Re: Les lettres de la St-Valentin - SUJET COMMUN Ven 26 Mar 2021 - 20:41

Jyn avait toujours son air austère quand cet abruti de Diggo était dans les parages et elle ne se fit pas prier pour avoir un regard suffisant ET un petit soupir de bufflonne. D'ailleurs, Zéphyr lâcha une petite phrase à l'attention du blaireau et la jeune femme lui jeta un regard entendu. Il avait bien raison d'être aussi intransigeant, na ! Pour autant, elle n'était pas coupable de la lettre visqueuse du blaireau mais elle prétendit l'être en gonflant le torse comme si elle allait participer à un combat de poules. "L'originalité c'est plutôt un truc de Serdaigle, m'enfin, j'étais inspirée" fit-elle. Tu parles ! Jyn venait d'ouvrir son casier pour découvrir une lettre dorée. Elle la tournait entre ses doigts, le coeur légèrement emballé malgré elle, lorsqu'un bruit de ballon éclaté la fit sursauter et elle se tourna vers Zéphyr qui avait la gueule noire d'encre et la bouche de Jyn forma un gros "O" de surprise. Derrière eux, Olie Livingstone revendiquait son exploit : "T'ES QU'UNE VIEILLE GOULE" s'écria Jyn en se précipitant vers la jeune fille...

PAIR | Jyn fait tomber Olie par terre et se met à califourchon sur elle pour lui enfoncer la lettre dans la bouche. Pas de chance, il s'agit d'une beuglante qui se met à hurler dans la cavité buccale de la gamine et Jyn ne pige rien à ce qui est dit. Mais apparemment, c'était la voix de Dave Goujon.

IMPAIR | Jyn fait tomber Olie par terre et se met à califourchon sur elle pour lui enfoncer la lettre dans la bouche. Peeves étant le spécialiste des blagues qui ne font rire que lui, il a glissé une vieille bombabouse dans la lettre dorée qui était destinée à Jyn. Aussi, alors qu'elle essaie de la lui enfoncer dans la bouche, cette dernière lui explose entre les mains et autant elle qu'Olie, se retrouvent couvertes de ce liquide verdâtre et malodorant.

Sujet: Re: Les lettres de la St-Valentin - SUJET COMMUN Ven 26 Mar 2021 - 20:41

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'Le dé ' : 2

Sujet: Re: Les lettres de la St-Valentin - SUJET COMMUN