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Ces secrets qu'on ne saurait garder w/Alexis

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Dexter Walsh

Dexter Walsh


COTÉ DU BIEN
On n'emporte avec soi que le bien qu'on a fait.

COTÉ DU BIENOn n'emporte avec soi que le bien qu'on a fait.
| HIBOUX POSTÉS : 69
| AVATARS / CRÉDITS : Adam Levine by squirrel's garden|| Sig by sirencharms | icons by ethereal & renegade
| SANG : Mêlé


Caractéristiques du sorcier
| EPOUVANTARD : La mort d'un de ses proches
| PATRONUS : Border Collie (forme animagus également)
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MessageSujet: Ces secrets qu'on ne saurait garder w/Alexis Ces secrets qu'on ne saurait garder w/Alexis 129196351Ven 4 Juin 2021 - 0:42

Comme tous les mercredis soirs, Dexter était accoudé au comptoir du Tsarducks Coffee, à l’heure où sans doute les braves gens étaient couchés. Dexter faisait pourtant partie des braves gens, mais le sommeil et lui, ça avait toujours été compliqué. Depuis du moins la septième année à Poudlard, il ne se souvenait pas d’une seule nuit sereine, à dormir d’une traite, ou plus de cinq heures. Heureusement, il avait appris à fonctionner comme ça, à occuper ses insomnies en faisant tout ce que Cecil ne faisait pas par exemple. Ou à réfléchir sur des affaires non résolues. C‘était peut-être ça, au fond, qui l’empêchait de dormir du sommeil du juste. Le fait que son cerveau ne s’arrêtait jamais, jamais de tourner. Pendant un temps, il avait cru que c’était la faute de ses addictions. Et puis, elles s’étaient arrêtées, mais pas ses pensées trop nombreuses. Tout le temps essayer de tout relier, de tout arranger. Voilà qui aurait dû l’épuiser, mais c’était finalement tout l’inverse.

Alors oui, tous les mercredis soirs, Dexter venait au Tsarducks Coffee. L’endroit avait l’avantage d’être plutôt calme, surtout en fin de nuit, mais suffisamment agité pour ne pas lui donner l’impression qu’il aurait aussi bien fait d’être chez lui. Alors Dexter en profitait pour réfléchir, le regard plongé dans son whisky qu’il buvait avec une certaine lenteur. C’était que la boisson n’avait en réalité que peu d’intérêt une fois débarrassée de son alcool. Comme à chaque fois, Dexter y avait glissé 2 gouttes de la préparation de sa potionniste, qui neutralisait les effets dévastateurs de pareil breuvage. Pourquoi prendre de l’alcool dans ce cas ? C’était que les on-dits étaient puissants, et aussi destructeurs qu’une crise de beuverie en plein milieu du Chemin de Traverse. De peur que les gens se posent des questions en présence d’un Auror qui sifflait de la limonade, donc, Dexter prenait toujours un Pur-Feu, avec sa petite touche personnelle. Ce qui lui valait la réputation de personne qui tenait extrêmement bien l’alcool, évidemment.

Un regard amical à la serveuse, qu’il appréciait sans bien savoir pourquoi, et Dexter retourna à la contemplation de sa boisson. Ses oreilles étaient à l’affut bien sûr, plus encore ici. À dire vrai, cela ne faisait que quelques mois que Dexter investissait cet endroit. Depuis qu’un homme cruel sous un masque bien juvénile y avait réfléchi ses plus sombres desseins. L’Auror arrivait après la guerre, bien sûr, mais sans se l’expliquer, son instinct protecteur le poussait à revenir, inlassablement. La foudre ne frappait jamais deux fois au même endroit, disait-on. Rien n’était plus faux que ça. Dexter avait déjà vu la même famille souffrir de divers drames. Le même lieu être dévasté. Les mêmes coeurs être déchirés. Aussi, comme une sentinelle silencieuse, Dexter veillait sur le Tsarducks Coffee depuis ce sombre jour de janvier où ils étaient venus y arrêter Aethelwold Goodfellow. Comme pour se repentir, ou peut-être prévenir un autre pire qui risquait d’arriver.

Mercredi soir donc, calme olympien ou presque. Dexter en était à son deuxième faux whisky, en train de penser à cette affaire extrêmement bizarre survenue dans un quartier moldu, déroutante même. La marque des Ténèbres au-dessus d’un quartier en ruines, et un étrange mangemort acharné sur un nain de jardin. Ca n’avait aucun sens. Aucun sens. Ca n’était pas la première fois qu’on rapportait à Dexter cet homme au masque en forme de tête de chien, au comportement psychotique et sans aucun modus operandi, totalement dénué de la moindre logique. Dexter ne l’avait jamais affronté, et n’arrivait pas à cerner, à comprendre. Le problème de l’imprévisible et du chaos, c’était qu’il pouvait surgir n’importe où. Même là, ici, par cette porte. Mais ça n’était pas le chaos qui attendait Dexter, ça non. C’était une distraction qui viendrait sans nulle doute l’éloigner de ses pensées qui ne menaient à rien, et peut-être était-ce pour le mieux. À trop tourner autour du sujet, on en oubliait la vue d’ensemble. Ou d'apprécier, simplement, les choses de la vie.
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MessageSujet: Re: Ces secrets qu'on ne saurait garder w/Alexis Ces secrets qu'on ne saurait garder w/Alexis 129196351Lun 7 Juin 2021 - 17:34

Ça faisait plusieurs fois qu’il hantait ses pensées. Lui, cet inconnu aux traits rigides et fermés. Elle ne l’avait jamais vu qu’avec son Don, l’avait peint quelquefois. Mais, ce qu’elle préférait, c’était de noircir sa silhouette avec le plus intense des fusains. Victime d’insomnie et dopée au café le plus noir possible, Alexis Calloway retranscrivait ce visage qu’elle ne connaissait nullement. Après tout, ce n’était pas la première fois, ni la dernière par ailleurs, que la petite Peintre était confrontée à de telles choses. Ce qui naissait sous ses traits experts, n’avait pas vraiment d’explications. Ou alors, la minuscule sorcière américaine ne se donnait pas le loisir de les atteindre. Elle peignait, rendait au monde ou non, ses couleurs originelles. Étant donné, que la palette en était infinie. Autant ne pas s’en priver. Il émergea encore, de ce bouillonnement artistique, quelque chose de divin. Le faciès, auquel, la main frêle donna un dernier regain d’énergie sembla vibrer.

L’homme, bien que droit dans sa stature, semblait vouloir évoluer dans cette pièce. Se sortir de ce médium originel et primal. Sortir de cette enveloppe, dans laquelle, il semblait pour autant être étriqué. Noircissant ses lèvres avec le fusain, l’ancienne étudiante d’Ilvermorny eut une pensée révélatrice. Si, ce n’était pas la première fois, qu’il était représenté ainsi sous ses prunelles grises, c’est qu’il se devait d’exister. Qu’elle devait le trouver. Et qu’il, en plus, d’avoir sa tête en premier plan. Le membre de la gente masculine, possédait un acolyte. Plus flou, en arrière-plan. Mais bien présent. Lui aussi, semblait exister dans le cœur et l’âme de cet illustre homme qu’elle ne connaissait pas. Regardant la lourde horloge présente au-dessus de son Atelier, et qui était souvent en manque de piles ou carrément à l’arrêt, la petite brune constata que la nuit avait drapé son linceul sombre sur le tout Londres.

A l’heure où certains ou certaines dormaient du sommeil du juste, la microscopique Artiste se dit qu’il était temps d’œuvrer pour rencontrer celui qui avait été le sujet de cette toile, qu’elle venait d’achever. Rajoutant alors, sur l’immense parchemin noirci de fusain, une sorte d’insigne. Ça aussi, elle n’avait pu se tromper. Même si son Don était imparfait, ce dernier était assez efficace pour lui montrer certaines choses. Les plus évidentes. Celles qui étaient d’autant plus vraies. Enfilant à la hâte, une brassière noire, un jean déchiré et parsemé de tâches de couleurs encore indistinctes et une veste en jean, bien trop grande pour elle, l’Artiste lilliputienne se retrouva en dehors de son Atelier, en moins de temps qu’il n’en fallait pour le dire. Faisant claquer ses grosses bottes à lacets sur les pavés, son parchemin roulé dans l’une de ses mains.

Son errance la conduisit jusqu’au Londres sorcier, en ce Mercredi soir bien entamé. Les yeux gris tentaient d’enregistrer chaque passant, qui pourrait lui sembler être celui qu’elle cherche. En arrêtant certains dans leur progression, à laquelle la petite Peintre eut un simple grommellement comme seule réponse. Bras croisés sous sa poitrine, comme une petite enfant qui n’aurait pas trouvé son cadeau tant désiré, la microscopique sorcière allait rendre les armes. Se retournant, car elle avait entendu le carillon de l’établissement à côté duquel, ses pas l’avaient mené. Et là, à travers la vitre, elle le vit. Celui qui était à jamais immortalisé par ses traits. Identique à ce que le génie créatif avait sorti. S’engouffrant à la suite d’un couple, elle apparut devant le géant. Car, même assis, c’était l’impression qu’il donnait. Un Géant inflexible.

- C’est vous ! Je vous ai trouvé ! S’exclama la petite Artiste enfin soulagée. Et s’asseyant avec un soupir devant lui. Et de faire glisser le grand parchemin devant lui, avec un grand sourire ravi. Je ne vous mens pas, regardez !

Pauvre homme qui ne devait pas s’attendre à voir débarquer une petite tornade, impatiente à ce qu’il se fasse sa propre opinion. Au vu de son air quelque peu rigide et emprunté, il était certain qu’il allait la prendre pour une folle. Qu’il se rassure, il n’était pas le seul à penser cela sur cette terre … Et, il ne serait sûrement pas le dernier. Essoufflée, comme si elle avait gravi l’Everest moldu, Alexis Calloway planta son regard gris dans celui de son interlocuteur. Attendant son verdict, sur ce que son Art avait pu entreprendre. Après tout, c’était ce qui l’avait faite se rendre jusqu’en ce lieu. Qui visiblement, était un établissement où se vendaient des boissons. La petite ex Serpent-Cornu venait de s’en rendre compte.

- Qu’est-ce que vous me conseillez ? Qu’est-ce que vous buvez Monsieur, dont je ne connais pas encore l’identité ? Un petit sourire rempli de douceur. Parce que si elle arrivait à dérider ce bel interlocuteur, cette fin de soirée en serait encore d’autant plus plaisante.
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MessageSujet: Re: Ces secrets qu'on ne saurait garder w/Alexis Ces secrets qu'on ne saurait garder w/Alexis 129196351Dim 27 Juin 2021 - 16:40

Dexter Walsh n’aimait pas les choses qui sortaient de l’ordinaire. Curieux pour quelqu’un qui évoluait dans un monde de magie, peut-être, mais c’était là sa normalité, si on y réfléchissait. Du moins, ce qu’on lui avait appris à Poudlard relevait de la normalité pour lui. Et c’était moins souvent des aptitudes magiques que des comportements farfelus qui le désarçonnaient complètement, surtout de la part d’un homme si peu fantaisiste qu’il parvenait même à passer à côté de certaines formes d’humour. La présence quotidienne de son frère, pourtant, aurait pu un peu le dérider - et c’était d’ailleurs le cas, quand on comparait le Dexter d’aujourd’hui à celui d’il y avait quelques années. Sans dire qu’il était devenu un modèle de tolérance envers l’extravagance, au moins avait-il un peu moins de préjugés envers ceux qui dépassaient un peu les bornes de la bienséance. Et peut-être était-ce le monde qui devenait fou, mais en ce moment, ça n’était pas les exemples qui manquaient.

Comme ce soir d’ailleurs. Dexter était donc à tremper ses lèvres dans son alcool qui n’enivrait pas quand une minuscule silhouette entra en trombe dans le café - scène qu’il observa via le miroir en face de lui, en bon Auror attentif qu’il était. Elle débordait d’une énergie que Dexter n’avait plus à cette heure de la soirée et, silencieusement, il plaignit presque la personne qu’elle semblait vouloir rejoindre. Une seconde plus tard, il comprit que c’était lui. Superbe. Un coup d’oeil rapide lui confirma ce qu’il savait déjà : inconnue au bataillon. Mais lui, hélas, ne l’était plus depuis quelques mois déjà, et cette notoriété nouvelle était une chose avec laquelle il avait un peu de mal à composer. Devenir sous-chef des Aurors, c’était accepter d’être une figure publique. Entre le devoir et l’humilité donc, voire la peur de mettre en danger ses proches, Dexter avait donc du faire un choix. Le devoir l’avait emporté, et ainsi était-il fréquemment exposé dans ce torchon qu’il déplorait tant, entre autres. Donc, Dexter pensait que la jeune femme survoltée venait voir le sous-chef des Aurors pour quelque affaire que ce soit, mais n’eut pas le temps d’en placer une que déjà, sous son nez, une extravagance à laquelle il n’était pas prêt.

Dexter avait l’habitude de voir ses traits dessinés, ne serait-ce que parce que son frère avait un certain talent à ce sujet et qu’il lui arrivait de le prendre pour modèle. Mais de se voir dépeint par une personne inconnue, ça n’était pas la même chose. Interloqué par la situation, le sourcil gauche de Dexter se leva - comme souvent lorsqu’il cherchait à comprendre - et son cerveau commença à explorer toutes les pistes. Un regard sur elle lui donna quelques indices. Sa tenue n’était pas convenable, du moins, reflétait un certain style de vie bohème. Tout était trop large, ou trop serré, et elle était tâchée de peinture - pas besoin d’être Sherlock Holmes pour comprendre, donc, son activité. Ses pupilles étaient étrangement dilatées. Poudre lunaire ? Possible. Dexter détestait avoir à faire aux drogués, pour des raisons évidentes qu’il n’évoquait jamais. Bon, que faire de ces informations ? Faisait-il face à une espèce de groupie en plein trip qui aurait vu son portrait dans la Gazette et… Quelque chose clochait. Dans ce qu’elle disait, dans son timbre de voix, son excitation. Dans son accent aussi, que Dexter devinait être étranger bien qu’il n’ait jamais réellement voyagé.

Tout en elle évoquait l’agitation, alors qu’il était toujours d’un calme olympien - et comptait bien le rester, malgré les quelques signaux d’alarme qui s’étaient allumés dans sa tête. Aussi, Dexter ne dit rien, attendit que la jeune femme daigne lui en dire plus. Et ce fut alors qu’elle lui donna une information capitale alors qu’elle lui demandait conseil sur la boisson. Ainsi, elle ignorait son identité ? Soit c’était un beau mensonge, soit elle avait trouvé ce dessin et... Par Godric, elle-même avait l'air de dessiner, comme le prouvait ses doigts noircis fraîchement de fusain. Alors quoi ? « Vu votre niveau d’excitation, je bannirai le café, l’alcool, ou les deux en même temps. » commença-t-il en éludant sa question sur sa propre boisson. « Par contre, si vous pouviez me servir quelques explications… » continua-t-il en poussant à nouveau le dessin vers elle, d’un geste posé bien qu’il brûlait d’impatience de savoir. « Vous dites m’avoir trouvé. Pourquoi me cherchiez-vous ? » Il en avait beaucoup d’autres, des pourquoi. Mais vu l’état de la demoiselle, mieux valait y aller étape par étape.
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