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MELINE&LYL' ♫ J'ai tant besoin de toi petite soeur ... tant besoin de te confier ma peine et mes larmes ...

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MessageSujet: MELINE&LYL' ♫ J'ai tant besoin de toi petite soeur ... tant besoin de te confier ma peine et mes larmes ... MELINE&LYL' ♫ J'ai tant besoin de toi petite soeur ... tant besoin de te confier ma peine et mes larmes ...  129196351Ven 26 Avr 2013 - 12:17

MELINE&LYL' ♫ J'ai tant besoin de toi petite soeur ... tant besoin de te confier ma peine et mes larmes ...  Tumblr_m3pzq0E3vW1r5g67po1_500

Journée difficile. Ailleurs, Lyleïa regardait passer les heures sans faire attention à plus rien. Elle était fatiguée. Vraiment fatiguée. Elle se sentait lasse jusqu'au plus profond d'elle même, elle avait l'impression d'être au ralenti, et l'effort qu'elle devait déployer pour ne serais-ce que garder les yeux ouverts était colossal. Alors écouter en cours ? Non ça ne risquait pas. Lorsqu'elle sorti du cours de Sortilèges et Enchantements, la jeune fille se tourna vers Edelweiss sa meilleure amie et lui demanda de quoi parlait le cours au juste. Elle vit la grimace d'Edel' et comprit que même sans le montrer sa meilleure amie s'inquiétait. Ca voulait dire qu'elle était dans un état asse critique pour ne pas arriver à garder sa carapace de glace pour donner le change. Et ça signifiait aussi qu'il était temps pour elle de s'éclipser. Ce qu'elle fit. Elle manquerait les derniers cours de la journée mais ce n'était pas trop grave c'était Histoire de la Magie, personne ne se rendrait compte qu'elle n'était pas là. Comme une ombre, la jeune fille se rendit au quatrième étage vers les vieilles salles inutilisées et après avoir bien regardé qu'il n'y avait personne, elle posa sa main sur une des portes de bois et murmura quelques mots. La porte s'ouvrit révélant, non une vieille salle de classe abandonnée mais une magnifique salle de danse presque neuve. Des miroirs s'étalaient sur les murs, des posters magiques ou non de danseurs s'étalaient sur les murs, le sol en bois était propre et il y avait aussi des barres de bois horizontales près des miroirs. Des barres de danse classique. Lyleïa ferma la porte derrière elle et respira l'odeur qui résidait dans cette pièce. Elle et Emmeline avaient passés des années entières à construire cette salle pour qu'elle soit parfaite et elle lui manquerait quand elle partirait de Poudlard. Se dirigeant vers un petit coin intime séparé par un paravent, Lyleïa récupéra ses affaires de classique délaissant celles de salon et se changea. Des collants et un justaucorps a bretelles fines noirs, un cache coeur et une jupette légère rouge bordeaux et des pointes noires aussi. Aucune envie de ressembler à un bonbon rose aujourd'hui, elle avait les idées sombres.


Devant les miroirs elle se fit un rapide chignon qu'elle attacha avec un ruban rouge sombre et alla mettre la musique dans un vieux gramophone que Méline et elle avait réussit à ensorceler en seconde année. La première musique qui passa fut Poupée de Cire, Poupée de son de France Gall. Amusée par la référence, Lyleïa eu un petit sourire et écouta le début de la chanson avant de se mettre à danser. Et quand Lyleïa dansait, c'était comme si le monde s'arrêtait de tourner, retenant son souffle pour l'admirer. Elle avait la beauté et la grâce d'un cygne, la légèreté virevoltante d'une plume emportée par le vent. Ses mouvements étaient fluides et précis, et elle dansait encore et encore enchaînant les mouvements sans prendre le temps de reprendre son souffle. Arabesques, développé, saut de biche, elle s'amusait sur la musique qui lui ressemblait si bien. La danse permettait à Lyleïa de s'évader dans un autre monde, un monde qui lui appartenait à elle seule. Un jardin secret. Et quand elle dansait, toutes ses émotions s'évacuaient; il n'était donc pas rare de voir le masque de glace s'évaporer et de la voir pleurer. Ce qui était le cas en ce moment là. Les larmes roulaient, silencieusement sur ses joues comme des pierres précieuses. La musique finit par s'arrêter et Lyleïa avec elle. Son souffle était court, sa respiration saccadée, son front couvert de sueur. Elle tremblait de fatigue mais elle se sentait plus détendu. Du moins jusqu'à ce que la prochaine chanson ne passe. Celle là, la princesse russe ne s'y attendait pas et elle l'anéantie.


Les paroles se gravèrent dans l'esprit et dans le coeur de Lyleïa. Maman ... pourquoi est-ce qu'elle n'en avait pas elle hein ? Pourquoi la sienne était partie ? Pourquoi l'avait-elle abandonnée ? Elle aurait tellement eu besoin d'elle. Tombant à genoux la jeune fille enfoui son visage dans ses mains et pleura longtemps. Chaque parole de cette musique la détruisait un peu plus, elle n'arrivait plus à bouger, ni à respirer. Soudain la fureur la prit. Elle arracha le ruban de ses cheveux, enleva ses pointes et les balança contre le miroir qui se fêla lui révélant son reflet, brisé, les larmes ravageant son visage pâle et cerné par la fatigue, ses longs cheveux longs emmêlés et son regard fiévreux et éteint. Soudain, un autre reflet se surperposa au sien alors que la musique s'arrêtait. Lyleïa se redressa et se retourna surprise. - Meline ... murmura t-elle d'une toute petite voix. Emmeline. Sa jumelle. Son double. Sa soeur d'âme. Alors Lyl' la laissa venir jusqu'à elle en secouant la tête. - Pourquoi ? murmura t-elle brisée. Emmeline n'ignorait rien de la vie de la jeune fille pas plus qu'elle même n'ignorait des choses de la vie de la bleu et bronze. Et savoir que Meline était là apaisait Lyl' plus qu'autre chose. - Excuse moi ...

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MessageSujet: Re: MELINE&LYL' ♫ J'ai tant besoin de toi petite soeur ... tant besoin de te confier ma peine et mes larmes ... MELINE&LYL' ♫ J'ai tant besoin de toi petite soeur ... tant besoin de te confier ma peine et mes larmes ...  129196351Sam 27 Avr 2013 - 19:45

   J'ai tant besoin de toi petite soeur ... tant besoin de te confier ma peine et mes larmes ...
 



Emmeline était adossée contre le mur, visage inexpressif et tenue impeccable, comme toujours. Rien ne changeant de d'habitude, il était impossible de lire en elle. Et pourtant, intérieurement, elle n'en menait pas large. A côté, les autres Serdaigle discutaient tranquillement, et les Serpentard commençaient à arriver pour leur cours commun d'histoire de la magie. Bertram semblait ne pas lui porter attention, bien. Elle ne se sentait pas de lui faire face après la nuit passée dans la salle commune...
Fermant les yeux, la jeune Serdaigle attendit tranquillement l'arrivée d'un visage connu et rassurant, dont la simple vue la rassérénait.


~~♫~~


Les paroles du professeurs lui paraissaient comme une chanson sans âme : impossible d'en capter la moindre nuance. Impossible de se concentrer sur le cours, Emmeline était bien trop troublée pour cela. Pour une raison, et pas n'importe laquelle.

Lyleïa n'était pas là.

Constatation qu'elle était forcée de faire, alors que dix minutes après le début du cours, la place de sa plus grande et plus sure amie était vide. Jetant un nouveau coup d'œil furtif vers le lieu de tous ses tourments, Emma serra les dents, inquiète. La meilleure amie de Lyleïa elle-même ne semblait au courant de rien. Ce n'était pas dans les habitudes de la Serpentard de sécher les cours, non, ce n'était pas normal. Emma la connaissait trop bien pour ne pas s'inquiéter un minimum.


~~♫~~


Ne pas s'inquiéter un minimum? Non, s'inquiéter, tout court. Cinq minutes de plus, et pas de trace de Lyleïa. Emmeline se repassait en boucle son petit-déjeuner, le matin même : la blonde avait une expression si lasse, si fatiguée, si porteuse d'un fardeau trop lourd pour une personne seule... Contrairement à leur habitude, elle n'avait pas capté son regard ni échangé avec elle quelque discussion invisible. De loin, Emma n'avait rien pu faire, mais elle avait sentit que quelque chose n'allait pas.
Et ce retard inhabituel l'assurait dans son émotion de ce matin : Leïa allait mal, d'une façon ou d'une autre.
Emmeline fixait le professeur parlant, sans le voir, sans l'entendre. Elle était toute plongée dans sa réflexion. Tant pis. Elle ne trahissait pas son devoir en résolvant ce problème. Parce que son premier devoir était de soutenir Lyleïa du mieux qu'elle le pouvait.
Emmeline prit sa décision.


~~♫~~


Emmeline marchait d'un bon pas. Elle avait du feindre un mal de tête pour s'éclipser du cours, mais connaissant son sérieux le professeur n'avait pas suspecté son mensonge, ni ses véritables motivations. Elle se dirigeait donc vers l'aile des salles abandonnées qu'un certain nombre d'élèves préférait éviter à cause des rumeurs courant sur un esprit frappeur se jouant des quelques fous s'y risquant... En vérité, c'était juste un sortilège de protection raté d'Emma qui avait provoqué ces fausses rumeurs, alors qu'elle n'était qu'en deuxième année.
Un plis inquiet barrait le front de la jeune Serdaigle. Elle était délibérément en train de sécher un cours. Elle, Emmeline Vance, élève modèle faisant passer ses devoirs avant tout le reste! Mais... elle pensait vraiment que quelque chose n'allait pas, quelque chose de grave qui requérait qu'elle agisse contre ses principes, exceptionnellement.
Enfin, elle s'arrêta, devant une porte banale d'apparence. Et pourtant... Sortant sa baguette, la brune murmura quelques mots inaudibles, et après que la poignée ce soit illuminée, ouvrit la porte.....

..... Avant sa vue, ce fut son ouïe qui la plaça en état d'alerte maximale. La musique s'éleva jusqu'à ses oreilles si sensibles, la chanson si belle, si touchante, vibrante... Et se superposant à la voix de Romeo, des pleurs, déchirant tout espoir que son inquiétude soit vaine.
Emmeline ouvrit la porte lentement, comme pour essayer de ralentir le temps, pour ne pas avoir à faire face à une Lyleïa assez triste pour briser d'elle-même sa carapace de glace. Lorsque ce fut fait, elle ne put qu'assister à une scène qu'elle n'était pas prête d'oublier, une scène qui brisa le cœur d'Emma plus que rien ne l'avait fait jusqu'alors.

Habituellement, son regard était toujours premièrement attiré par le piano, dans le coin. Mais là, elle se focalisa toute entière sur le jeune fille recroquevillée contre elle même sur le sol. Une longue chevelure blonde décoiffée, et des sanglots qui reflétaient toute sa souffrance trop longtemps contenue. Emmeline ne pouvait se détourner de cette vue terrible en tout points, comprenant qu'elle s'était laissée abuser.
Oh comme elle se sentait indigne d'être l'amie de Lyl. En cet instant, elle était incapable de bouger, trop honteuse, se sentant coupable de ne pas avoir compris avant cela les tourments que subissait Lyleïa. Cette chanson, et l'état de Lyl, lui faisaient comprendre que lorsqu'elle lui avait dit que ses cauchemars avaient cessés, elle avait mentit. Et elle l'avait cru. Non! Elle n'aurait pas du, enfin! Pourtant, elle la connaissait presque par cœur, presque comme si elles étaient faites de la même matière.

Emmeline assista à la crise de Lyleïa comme si elle n'était pas vraiment présente. Elle voyait le miroir se briser, elle voyait les pointes valser, mais au ralentit. Physiquement, elle était comme figée. Intérieurement, elle vivait un véritable ouragan, mettant les pièces du puzzle en place pour deviner que Lyleïa souffrait à cause de cette chanson qui lui rappelait sa mère et les cauchemars qu'elle subissait nuit après nuit. Ainsi Emmeline avait-elle faillit en ne voyant pas ce qui aurait du lui crever les yeux.
La fin de la chanson la ramena finalement à la réalité. Emmeline ressentait la souffrance de sa sœur d'âme comme si c'était la sienne. Elle s'approcha sans un mot, son visage reflétant toutes ses émotions contradictoires. Avec Lyleïa, pas de faux semblants.

« Il n'y a rien à excuser, Leïa. »

Emmeline rejoignit la ballerine brisée, n'hésitant même pas avant de la prendre dans ses bras d'un geste instinctif comme pour tenter de prendre un peu de sa peine, d'apaiser son esprit...

Autour d'elles, une nouvelle musique commençait. L'oiseau et l'enfant , comme pour illustrer leur étreinte. Quant à savoir qui était l'enfant et qui était l'oiseau, c'était impossible...

« Pleure autant qu'il le faut. Parle moi jusqu'à ne le plus pouvoir, laisse moi partager ton fardeau, ma sœur. » Elle s'était jurée de toujours protéger Lyl' et son cœur sensible. Elle voulait l'aider, être celle sur qui elle se reposerait sans craindre d'être trahie; parce que c'était ainsi qu'elle-même la considérait. Emmeline n'avait jamais été habile des mots, elle ne savait pas comment exprimer ce qu'elle ressentait en cet instant, ni que dire ou faire pour aider Lyleïa. Mais elle ferait tout son possible pour l'aider à surmonter cette épreuve. « Je ne peux hélas pas répondre à ta question, même si je donnerais tout pour en être capable. » Emmeline se sentait si inutile. Elle n'avait jamais vu Lyl dans un tel état malgré leurs longues années d'amitié. Elle n'avait jamais été menée à consoler quelqu'un, ni à être elle-même dans une telle situation. Que faire?




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Dernière édition par Emmeline Vance le Jeu 4 Juil 2013 - 11:42, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: MELINE&LYL' ♫ J'ai tant besoin de toi petite soeur ... tant besoin de te confier ma peine et mes larmes ... MELINE&LYL' ♫ J'ai tant besoin de toi petite soeur ... tant besoin de te confier ma peine et mes larmes ...  129196351Sam 27 Avr 2013 - 20:34

MELINE&LYL' ♫ J'ai tant besoin de toi petite soeur ... tant besoin de te confier ma peine et mes larmes ...  Tumblr_m897s4mKeK1qi0d7lo1_500_large

Lyleïa allait mal. Elle avait commencé une lente descente aux Enfers et pour ne pas y entraîner ceux qu'elle aimait, pour les protéger de ce poison qui coulait lentement dans ses veines à elle, alors elle leur avait menti. Mais les mensonges ne protègent pas, ils détruisent seulement. Et plus ils sont profonds, plus ils détruisent longuement, à petit feu avant de faire en sorte que la personne s'éteigne totalement. Lyleïa aurait du le savoir. Mais elle n'avait cherché qu'à protéger ceux qui lui étaient chers. Ils étaient si rares; ils étaient ses trésors. Elle devait veiller sur eux. Elle n'avait fait que son devoir. Mais la peine, la douleur, la rage, la haine sont des poisons encore plus virulents que les mensonges. Et Lyleïa les portaient tous en elle. Et parfois elle ne pouvait pas le garder pour elle. D'où le miroir brisé. En se regardant par cette fêlure, la petite fille brisée qu'elle était en ce moment même, croisa un regard bleu. Un regard cobalt qu'elle connaissait par coeur maintenant.

//FLASH BACK// Six ans en arrière. Lyleïa avait onze ans. Elle était curieuse comme tout de découvrir ce magnifique château que sa maman lui avait décrit dans les histoires qu'elle lui racontait quand elle n'était qu'une toute petite fille. Avant sa mort. Pourtant, elle était la première de sa famille a y mettre les pieds, ses parents étant russes tous les deux. La jeune Serpentard s'avança dans les couloirs de pierre, s'amusant à se perdre sans aucune peur. Pourquoi avoir peur ? Il ne pouvait rien lui arriver de mal ici. Et puis elle était une Romansky, la peur ne faisait pas parti de son vocabulaire ni des émotions qu'elle devait ressentir. Son père le lui avait toujours enseigné. Elle ne devait pas avoir peur. Jamais. La peur paralyse le corps et empêche le cerveau de réagir et c'est à ce moment là que la Mort survient. Lyleïa connaissait ces paroles par coeur et elle s'efforçait de les appliquer. Ce n'était pas facile pour une petite fille de onze ans, seule dans un grand château obscur. Un bruit fit sursauter la petite fille qui se retourna brusquement. Mais ce n'était qu'un chat qui avait fait grincer une armure. Un tout petit chaton noir aux yeux d'or. Lyl' sourit et se baissa. - Kir tu m'a fais peur boule de poils, fit elle à son chaton en le prenant dans ses bras. Elle le grattouilla derrière les oreilles, juste à l'endroit qu'il préférait et eu un petit rire en l'entendant ronronner de plaisir alors qu'il se blottissait un peu plus contre lui. C'est alors qu'un bruit attira l'attention de la petite vert & argent qui releva la tête. C'était différent de tout ce qu'elle avait entendu jusqu'ici. Ca ressemblait ... à du piano. Intriguée la fillette s'avança, son chaton dans les bras. Une porte était entrouverte menant à une vieille salle de classe inutilisée depuis longtemps. Sur l'estrade, un piano. Et sur le siège face au piano, jouant une mélodie que Lyleïa reconnaissait comme le Clair de Lune de Beethoven, une petite fille aussi brune que la jeune Romansky était blonde. Elle semblait concentrée et pourtant les notes s'élevaient dans les airs dans une douce mélodie harmonieuse et apaisante. Lyl' l'écouta jouer avant de s'approcher d'elle. La petite fille finit son morceau et la regarda de ses grands yeux bleus si semblables à ceux de Lyleïa, quoique plus clairs. Elle ne parla pas. Lyleïa non plus. Elle choisit de s'asseoir près d'elle et posa les mains sur les touches blanches et noires regardant la petite fille brune comme pour demander son accord. La petite inconnue et elle échangèrent un bref regard et commencèrent à jouer un morceau à quatre mains, envoûtant l'espace au point qu'on avait l'impression que le monde retenait son souffle pour les écouter. A la fin du morceau la petite fille brune se tourna vers Lyleïa. - Emmeline, se présenta t-elle d'une voix claire, musicale. - Lyleïa, répondit la Serpentard d'une voix douce. Les deux petites filles échangèrent un regard complice et jouèrent un nouveau morceau à quatre mains. Elles ne savaient pas. Non elles ne savaient pas encore que cette rencontre là bouleversera leur vie entière. Elles ne savaient pas que chacune d'entre elle venait de trouver en l'autre, sa parfaite moitié comme des jumelles séparées à la naissance et se retrouvant enfin. Elles ne savaient pas encore. Mais elles apprendraient. Elles apprendraient que pour elles, les mots confiance et amitié venaient de prendre un tout autre sens. //FIN FLASH//

Six ans après, elles étaient toujours là. Dans cette même pièce qui avait vu naître l'amitié indestructible qui les liait aujourd'hui même. Mais c'était une Lyleïa brisée, détruite par un passé qu'elle n'arrivait pas à surmonter, hantée par des fantômes qui ne lui laissaient aucun répit, qui se trouvait au centre même de cette pièce, bercée par l'étreinte rassurante de cette soeur qu'elle avait trouvée en Emmeline. - Pleure autant qu'il le faut. Parle moi jusqu'à ne le plus pouvoir, laisse moi partager ton fardeau, ma sœur, murmura alors Emmeline. Alors Lyleïa s'accrocha à son amie comme une presque noyée s'accrochait à la dernière bouée de sauvetage qui pourrait la sauver. Elle s'accrocha à elle comme si elle avait peur d'être entraînée pour de bon, comme si elle avait peur de ne pas réussir à survivre. Elle pleura longtemps, entendant vaguement la voix de sa jumelle, si lointaine, si faible par rapport à ces sanglots qui la submergeaient, secouant son corps fin, bloquant sa respiration, lui donnant presque des hauts le coeur. Les secondes, les minutes passèrent puis une heure entière s'écoula avant que Lyleïa ne reprenne un temps soit peu la maîtrise d'elle même. Sa respiration s'apaisa, ses sanglots se tarirent, ses larmes cessèrent de couler. Elle resta encore de longues minutes dans les bras de Meline, respirant son parfum qui l'apaisait puis elle se calma totalement et se redressa. Essuyant les dernières traces de larmes elle tenta de sourire, en vain. - Merci, murmura t-elle à sa soeur jumelle. - Comment ça se fait que tu sois là ? demanda t-elle soudain. Tu aurais dû être en cours ... fit elle en se rappelant qu'elles avaient cours ensembles.

Elle eu un faible sourire à la réponse de Emmeline. - Je suis désolée de t'avoir fais manquer un cours, s'excusa t-elle avant de soupirer. Elle s'entoura de ses bras, serrant fort comme si elle avait mal ou froid et baissa le regard. - J'ai menti Meline ... a toi, a Vita, a tout le monde ... Ils n'ont pas disparus ... Ils sont encore plus forts qu'avant ... chaque nuit Ils reviennent me hanter ... je suis épuisée et si lasse ... je ne comprends rien ... pourquoi je ne me souviens pas hein ? Pourquoi je ne me rappelle pas le visage de ... son visage ? murmura la jeune fille hésitante, butant sur les mots. J'ai essayé Meline ... j'ai essayé d'oublier, de tourner la page ... mais ... j'y arrive pas ... c'est trop dur ... j'ai tellement besoin de savoir .. j'ai besoin de la venger ... je sais que je n'y arriverais pas autrement ... je n'arrive pas à faire mon deuil alors que ça fais douze ans Meline ... douze ans qu'elle est morte ! Je n'ai jamais oublié ! Sauf ça ...

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Et le temps c'était arrêté. La porte refermée, et leur monde avait pu éclore, ce monde si particulier qu'elles avaient mis des années à construire, un monde à leur image qui les maintenait hors du temps et de l'espace; comme seules dans l'univers avec leurs peines et leurs rêves pour seule compagnie. Lyleïa et Emmeline étaient plus que des jumelles, elles étaient complémentaires, d'âme, d'esprit, de cœur, de tout ce qui pouvait l'être. Une relation basée sur un apprivoisement mutuel, comme deux animaux farouches qui étaient lentement et inconsciemment devenus dépendants pour survivre.
Emmeline serrait le corps frêle de Lyleïa comme si elle risquait de se briser à tout instant. Les minutes filaient sans qu'elle n'en ait conscience, toute chamboulée par les pleurs déchirants de Lyleïa qui agissaient comme des aiguilles plantées dans la chaire tendre de son cœur. Oh comme elle s'en voulait, terriblement. Elle se sentait coupable de ne pas avoir réagit avant, elle qui croyait que rien ne lui échappait. Mais au final, elle avait inconsciemment laissé Lyleïa dans une descente aux enfers plus dure que jamais, car seule, infiniment seule. Mais cela ne se reproduirait plus. Elle devait lui faire comprendre qu'il n'y avait pas de fardeau qu'elle ne puisse supporter si c'était pour elle.

Emmeline se perdit à son tour, submergée par toute cette douleur trop longtemps refoulée. Sans doute que quelques larmes de la brune vinrent rejoindre celles de Lyleïa, elle était trop profondément touchée pour se retenir. La perte d'un parent était de ce qu'il y avait de plus terrible, sa propre mère lui en avait déjà parlé, avec pour la première fois de l'émotion dans la voix... Alors elle voulait bien la croire, lorsqu'elle voyait Lyleïa. Comme si le destin déjà trop cruel s'acharnait contre elle, l'assaillant de cauchemars terribles. Emmeline aurait eu envie de crier à celui qui tirait les fils du destin qu'il choisisse une autre victime, elle peut-être, s'il le voulait. Cela ne l'aurait pas dérangé de souffrir à la place de Lyleïa, de subir mille maux si cela avait pu l'épargner de tout ceci... Mais le destin était sourd à ses suppliques. Si cruel. Emmeline ne pouvait accepter l'injustice de ce monde. Mais elle ne pouvait rien faire. Rien. Rien.

La tentative de sourire de Lyl et ses sanglots enfin apaisés la firent revenir peu à peu à un état d'esprit utile : elle devait se montrer forte pour compenser la faiblesse de Lyleïa en cette période sombre de sa vie. Emmeline essuya discrètement ses yeux humides. Elle ne pouvait se contenter que de lui servir d'épaule pour déverser sa peine, elle devait agir pour l'aider à résoudre l'énigme de ces cauchemars, du message qu'ils envoyaient... Parce qu'il devait bien avoir un sens, quelque part. Rien n'arrivait au hasard, une logique, même si elle était minime, existait. C'était gravé dans le sang de chacun.

La question de Lyleïa lui permit de retarder le moment fatidique ou elle devrait trouver quoi dire à Lyl... elle avait peur de ne pas avoir de solution. Peur de la décevoir. Peur de ne savoir comment apaiser cette souffrance qu'elle ressentait presque comme si elle était sienne.

« Une portée disparue m'a menée à partir à sa recherche, laissant de ce fait un si passionnant cours derrière moi. » dit la brune avec un semblant d'ironie pour tenter de détendre Lyl... rien qu'une instant. Qui ne tente rien n'a rien, disait le proverbe.

« Je t'ai déjà dit que tu n'as pas à t'excuser pour ça. Ce n'est rien. » Mensonge. Elle culpabilisait déjà d'avoir séché ce cours pour la première fois de sa vie, mais ce n'était effectivement rien à côté du soutien qu'elle devait apporter à Lyl'. Son premier devoir était de la protéger, même si c'était d'elle-même.

Emmeline écouta le discours de Lyleïa dans un silence presque religieux, l'esprit en ébullition, cherchant désespérément quoi lui dire pour lui redonner l'espoir. Croyant sincèrement Lyleïa lorsqu'elle lui avait apprit que ses cauchemars avaient cessé, Emma avait aussitôt stoppé ses recherches. Elle en avait pourtant passé du temps, dans la bibliothèque. "Perte de mémoire due à un traumatisme, une vision trop choquante. Souvent présente chez les enfants." Quelques éléments glanés de ci de là l'avaient convaincu que lors de cette nuit terrible, Lyleïa avait vu chez l'assassin quelque chose de si affreux qu'elle n'avait pu l'accepter. Ainsi avait-elle du le refouler au fond de sa mémoire pour ne pas être obligée de faire face à une vérité trop dure. Mais il semblait que le temps d'affronter ses démons arrivait. Et Emma serait là pour l'aider à supporter ce qui allait obligatoirement arriver : ses souvenirs.

« Nous trouverons un moyen de les chasser et de les expliquer. Il y a une explication logique à ceci, je le sens. Je suis sûre qu'il existe un moyen, magique ou non, de te faire retrouver la mémoire. »

Mais lequel? Emma baissa la tête, honteuse de son inutilité. Si seulement elle avait continué ses recherches... Elle releva les yeux, soudainement déterminée. Se lamenter n'aiderait en rien. Elle devait prendre des initiatives, guider Lyl dans sa quête de vérité. C'était comme de chercher à tâtons une aiguille dans le noir, ce serait long, délicat, mais elle y arriverait. Parce que Lyleïa n'était pas seule, parce que Emmeline lui donnera toute la force dont elle aura besoin pour faire face.

« Ces douze ans, tu les a passés dans l'ignorance. C'est cette ignorance, ce point d'ombre qui t'a empêché d'avancer. Il faut donc que nous le résolvions pour que tu puisses te faire à celle douleur sans y sombrer. » Car non, elle ne pourrait sans doute jamais faire disparaître sa tristesse, mais avec le temps, beaucoup de temps, alors elle pourrait s'y habituer en quelque sorte, et voir qu'elle avait encore toute une vie à découvrir; avec des personnes qui seraient toujours là pour la soutenir, comme ses cousins, comme elle....

« Je ne peux pas répondre à ta place. Mais je vais t'aider à y arriver, sois-en certaine. »



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MessageSujet: Re: MELINE&LYL' ♫ J'ai tant besoin de toi petite soeur ... tant besoin de te confier ma peine et mes larmes ... MELINE&LYL' ♫ J'ai tant besoin de toi petite soeur ... tant besoin de te confier ma peine et mes larmes ...  129196351Mar 7 Mai 2013 - 22:46

MELINE&LYL' ♫ J'ai tant besoin de toi petite soeur ... tant besoin de te confier ma peine et mes larmes ...  Tumblr_m3pzq0E3vW1r5g67po1_500

Dans les bras de Emmeline, Lyleïa laissa échapper toutes les larmes qu'elle retenait alors. Elle avait tant besoin de ça, de ce réconfort, de cet amour, de cette chaleur que Meline lui apportait et que personne d'autre n'aurait pu lui offrir. Personne ... sauf sa mère. Mais Meline était là. Elle était son ancre, son repère, celle qui arrivait à la stabiliser. Elle était la seule à savoir le faire, la seule à pouvoir le faire. Même ses cousins ne pouvaient rien faire quand Lyl' pétait un câble. Parce que c'était tellement rare et tellement violent. Un cyclone que rien ne pouvait arrêter. Et puis finalement, la tempête s'apaisa, se calma. Pour le moment, il n'y aurait aucune explosion mais ce n'était pas dis que Poudlard soit remué par la tornade Lyleïa avant la fin de l'année. - Une portée disparue m'a menée à partir à sa recherche, laissant de ce fait un si passionnant cours derrière moi, répondit Emmeline d'un air faussement désinvolte dans le but de faire rire son amie. Défi réussi puisqu'au travers de ses larmes, la russe eu un bref sourire. - T'aurais pas dû ... je suis désolée ... murmura t-elle penaude. - Je t'ai déjà dit que tu n'as pas à t'excuser pour ça. Ce n'est rien. la rassura sa jumelle d'un air tendre.

Et Lyleïa finit par tout lui avouer. Les cauchemars qui n'étaient jamais partis, l'ignorance qui la rendait folle petit à petit, mêlée à une colère trop grande, trop puissante, trop violente pour elle qui préfère pourtant la douceur. Le tout entremêlé de sa peur, de sa fatigue, de sa lassitude, de son désespoir, de ce deuil qu'elle n'avait jamais fini. Une descente lente et douloureuse aux Enfers. - Nous trouverons un moyen de les chasser et de les expliquer. Il y a une explication logique à ceci, je le sens. Je suis sûre qu'il existe un moyen, magique ou non, de te faire retrouver la mémoire, fit Meline d'une voix rassurante mais déterminée. A nouveau un petit sourire apparut sur les lèvres de Lyl' qui savait bien que sa jumelle ne resterait pas en dehors de l'histoire. Elle n'aurait jamais dû essayer de l'en écarter, pas plus qu'elle n'aurait dû le faire avec Vitali ou Thaumas. Ils méritaient de savoir. Tous autant qu'ils étaient. Mais ça faisait douze ans. Douze ans que sa mère était morte. La jeune Romansky ne comprenait pas pourquoi elle n'arrivait pas à faire son deuil, à tourner la page comme par exemple Vita' ou Thaum'. Pourquoi elle était si ... faible. - Ces douze ans, tu les a passés dans l'ignorance. C'est cette ignorance, ce point d'ombre qui t'a empêché d'avancer. Il faut donc que nous le résolvions pour que tu puisses te faire à celle douleur sans y sombrer. Lyl' se mit à réfléchir aux paroles de la Serdaigle et hocha la tête. Ouai cette explication pouvait suffire ... pour le moment. - En fait j'ai déjà commencé ... j'en pouvais plus l'autre jour, j'ai craqué aussi ... enfin c'était il y a un mois ... c'est Vitali qui m'a trouvée ... en plein milieu de la nuit ... alors on a fait des recherches .. et on a trouvé une potion. Une potion de mémoire. Vita' m'a aidée à avoir tous les ingrédients ... elle devrait être bientôt finie, il fallait un mois pour la préparer ... mais j'en peux tellement plus que même ça, ça ne m'aide pas à tenir .. je voudrais juste que ça se termine ... comprendre enfin ... répondit la jolie blonde le regard rivé vers le miroir fêlé et son reflet brisé. ... comprendre pourquoi moi je suis si différente ... qu'est ce qui ne va pas chez moi ? murmura t-elle si bas qu'elle crut ne pas s'entendre elle même.

Puis elle regarda Emmeline avec une nouvelle lueur dans les yeux. - Joue pour moi Meline s'il te plaît ... Fais moi danser ... réclama t-elle presque suppliante. A sa grande joie mais sans trop de surprise, son amie accepta et Lyl' se leva pour récupérer ses chaussons qu'elle mit. Elle se plaça ensuite au centre de la pièce, ferma les yeux, laissa la musique de Meline l'emporter. Quand les notes s'élevèrent dans les airs, musique douce et cristalline, la septième année commença à danser. Ses gestes d'abord un peu tendus se firent fluides, ses pas se firent légers, ses mouvements gracieux mais ses yeux demeuraient clos. Lyleïa n'était plus vraiment là, elle s'était perdue dans un autre monde. Un monde entre réel et irréel, entre vérité et imaginaire, un monde qui n'appartenait qu'à elle. //FLASH// - Un pas sur le côté et croise tes bras chérie ... fit Iryn Romansky d'une voix douce en montrant le geste. - Comme ça maman ? demanda la petite Lyleïa âgée de cinq ans à peine. Iryn sourit et corrigea la position de sa fille avant de reprendre place près d'elle, lui remontrant le mouvement. Lyl' la suivit puis abandonna et regarda sa mère danser. - Tu danse si bien maman ...chuchota t-elle ses grands yeux bleus écarquillés d'émerveillement. - Tu pourras danser aussi bien plus tard ma petite fleur mais pour cela il faut de l'entraînement, de la volonté et un brin de talent ... Mais je sais que tu y arriveras sans problème ... // FIN FLASH// De l'entraînement et de la volonté. Si douze ans auparavant, Lyleïa ne possédait que la volonté aujourd'hui elle avait aussi l'entraînement et le talent. //FLASH// Lyleïa dansait devant le miroir de sa grande chambre. Elle essayait de se souvenir des pas de danse de sa mère, de se rappeler les mouvements parfaits. C'est alors qu'elle entendit un bruit et un petit !plop! se fit entendre. La petite fille âgée d'une dizaine d'années se retourna vers son elfe Winny. - Monsieur est rentré Mademoiselle ! fit la petite elfe d'un ton pressé. Lyleïa réagit au quart de tour et sauta hors de ses demi-pointes et de son tutu pour passer d'autres vêtements et cacher ceux là. Son papa lui avait interdit de danser. Ca lui rappelait trop sa défunte femme et il serait très en colère si il voyait que la petite fille avait désobéi à son ordre. //FIN FLASH// L'interdiction, le secret, les mensonges. C'était tout ça qui avait commencé à séparer le père et la fille. Lyleïa s'en voulait d'avoir menti et désobéi à son père. Mais elle aimait tant danser. //FLASH// Lyleïa mit la musique et ferma les yeux. Elle attendit d'avoir le rythme en elle puis se mit à danser. Ses gestes étaient doux mais affirmés, ses pas gracieux et précis. Elle avait seize ans et elle était si douée. Elle le savait. Pourtant elle dansait toujours en secret. Elle ne voulait pas faire de peine à son père. Quand la musique s'arrêta, un sourire s'épanouit sur ses lèvres et elle ouvrit les yeux. C'est alors que dans le miroir, elle vit derrière elle son père qui la regardait. Brusquement l'adolescente se retourna. - Papa ? Mais qu'est ce que tu fais ici ? paniqua t-elle. - Tu m'avais promis Lyleïa, murmura Andreï Romansky. Lyleïa s'aperçut alors que le visage de son père était baigné de larmes et son regard hanté. Son coeur se déchira et elle fit un pas en avant. - Papa ... papa je suis désolée ... pardonne moi ... mais je ne peux pas m'arrêter ... tu ne peux me demander ça ... me demander d'arrêter de danser c'est comme me demander d'arrêter de respirer ... je ne peux pas ... ça fait parti de moi ... papa ... papa je suis désolée ... expliqua l'adolescente en tentant de retenir ses larmes. Andreï regarda sa fille un long moment. Puis il tourna les talons et disparu pendant une semaine.//FIN FLASH//

Il y avait tant d'émotion dans les gestes de Lyleïa. Tant de colère, de chagrin, de douleur. Tant de douceur, de tendresse, d'amour. Tant de beauté, tant de fragilité. La musique se fit plus lente, plus diffuse. Lyleïa dansa jusqu'à la dernière note puis elle se laissa tomber délicatement sur le sol. Allongée sur le dos, les joues baignées de larmes, elle ouvrit les yeux et admira le ciel étoilé qu'elle et Meline avait fait apparaître à la place du plafond. Elle regarda les constellations, la brillance des étoiles fluorescentes, le calme du ciel. Elle senti plus qu'elle ne vit Emmeline s'allonger près d'elle. Sans regarder elle tendit la main et prit celle de sa jumelle, entrelaçant leurs doigts. Les deux jeunes filles restèrent là très longtemps, silencieuses. Lyleïa ne pensait à rien. Elle était trop épuisée, physiquement et mentalement. - J'ai peur Meline, avoua t-elle finalement. Oui Lyleïa avait peur. De son passé, de ce qu'il recelait comme secrets si sombres, de son avenir, de ce qu'elle pourrait devenir si elle continuait dans cette voie là, à ne rien faire, ne rien dire, essayant de ne rien ressentir. Oui Lyleïa Romansky avait peur. Et pour la première fois, elle l'avouait réellement sans détour et sans pudeur.

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