Soir de pleine lune, OXFORD STREET

Pour la première fois Ariena était en retard. Il restait moins du heure avant que la lune n'apparaisse dans le ciel étoilé. Elle devait se dépêcher de rentrée chez Jane, sinon elle risquait de muter dans la rue au milieu de tout ses gens. Et cela risquait fortement de finir en carnage, ce qu'elle ne souhaitait absolument pas.
Elle se dépêchai donc de rentrée, bousculant petits et grands sur son passage, sans même leur accorder un regard.
Elle entra en trombe dans la modeste maison et jeta violemment son sac dans le salon sans faire attention à rien. Jane l'attendait déjà, sur à l'entrée du salon l'air en colère, ou peut-être était-ce de la panique.
-"Tu es en retard !!" S'exclama sa tutrice "Tu sais bien qu'il faut que tu soit bien avant l'arrivé de la lune ! "
La jeune femme ne fit que soupirer. Bien sur qu'elle le savais. Elle ne vivait en qu'en fonction de ça depuis près de douze ans. elle ne risquait pas de l'oublier de si tôt. Et puis c'était pas sa faute, si cet imbécile de moldu avait bloqué tout le monde au milieu d'une rue bondé, ou elle n'avait même pas pu espérer transplanner. Elle s'abstint néanmoins de répliquer. elle était sur les nerfs, comme à chaque début de pleine lune. Ses cernes avait augmenter, ainsi que la fatigue qui les accompagné. Elle était plus susceptible, plus énervée, plus...agressive. Comme si le loup, commençait déjà à influer sur elle avant la pleine lune.

Elle descendit rapidement le double escalier qui devait la mener au gigantesque sous-sol ou se trouvait, officiellement l'abri anti-missile de sa tutrice. Officieusement c'était son abri anti loup-garou.
Jane fit joué les mécanismes de sécurité, une douzaine de sort de blocage et de résistance pour la porte en béton armé, rehaussée d'argent. La porte s'ouvrit d'elle même et Ariena n'en attendit pas moins pour entrer dans la pièce non sans un haut-le-coeur de dégout. Elle se dirigea vers le fond de la salle ou se trouvait un énorme mousqueton, gros comme un cornard, ou était accroché une multitude de chaîne en argent pur.
Avec l'aide de Jane, elle les accrocha à ses poignets et à ses chevilles afin de neutraliser au mieux le loup affamé et sauvage qui ne tarderai pas à arriver. La jeune femme commençait déjà à sentir des picotement à l'endroit ou étaient accrochées les liens d'argent, signe que la lune serait à l'heure, comme toujours. Une fois sur d'être correctement entravée, Jane s'éclipsa rapidement, et barricada la porte blindée, des sorts nécessaire. Pour la première fois depuis sa première transformation, c'était moins une !

Assise au fond de la pièce, Ariena attendait avec angoisse la première vague de douleur qui marquerait le début de cette infernale nuit. Chaque mois elle avait peur, chaque mois elle n'avait qu'en hâte, que cela soit finis et ce mois-ci n'étais pas différent des autres! pensa-t-elle. si elle savait ! Elle n'eut pas à attendre longtemps. Dix minutes à peine après la sortit de sa mère adoptive, elle se tordit de douleur, sur le sol, criant à s'en déchirer les cordes vocales.
Finalement affaiblis, la jeune femme laissa place à cette bête monstrueuse qui la terrorisait et qui hantait sa vie, depuis si longtemps.

HJ:

dragées:

La nuit fatidique que Greyback avait attendue avec impatience était finalement arrivée. Il avait planifié et anticipé cette nuit. Il était prêt, ils étaient tous prêts. Aux lieux les plus fréquentés de Londres, du côté moldu comme sorcier, lorsque la pleine lune allait s’élever dans le ciel étoilé, des attaques de loup-garous allaient avoir lieu. Cette nuit, le sang allait couler. La panique allait s’emparer des gens. Cette nuit, les gens allaient choisir leur camp.

Avec Farkas, il avait tout planifié en détails de l’attaque sur Oxford Street, la rue où habitait Ariena Blackwell. La nouvelle obsession de Greyback. Cette nuit, elle allait les rejoindre. En tout cas, il l’espérait. Les deux loup-garous avaient trouvé une cache près de chez la jeune femme. Une fois transformé, ils seront tous prêts d’où se cache la jeune femme pour subir ses transformations. Greyback voulait la libérer des chaînes qui la retenaient au sol, les chaînes qui l’empêchaient d’être un loup libre. À l’avis du loup-garou, aucun de ses semblables ne méritaient un tel châtiment, même si elle se l’imposait elle-même.

Dans la cave, les yeux rivés vers le ciel, Fenrir regarda la lune s’installée parmi les étoiles. Le moment qu’il attendait avec impatience chaque mois était maintenant arrivé. Greyback se transforma en silence, aucun son ne sortit de sa bouche. Après toutes ces années de transformation, il avait appris à taire la douleur de la transformation. Tranquillement, la silhouette de l’homme laisse place à celle d’un énorme loup musclé. Greyback hurla, le loup était de retour. Les crocs sortis, il se précipita en dehors de sa cache, Farkas à sa suite. Une fois à l’extérieur, Greyback renifla, l’odeur de la peur était répandue dans l’air, mais une odeur particulière frappa le loup. L’odeur de celle qu’il recherchait, celle d’Ariena.

Les loup-garous se dirigèrent tout droit vers la maison où s’était enchaînée la jeune femme. La porte était close, mais cela n’arrêta guère les deux frères. Ils n’étaient pas des loups chétifs, quelques coups de pattes et d’épaules, la porte se détacha d’elle-même. Sans avertissement, Greyback se précipita à l’intérieur et s’arrêta sur le seuil de la porte. Ariena n’était pas seule, l’odeur d’une autre personne était présente. Greyback se retourna vers la seconde personne, une femme s’y trouvait, la peur dans ces yeux y était visible. Tranquillement, il s’approcha de la femme, si celle-ci tentait de fuir, il sortait ces crocs et grognait. Il était mieux pour elle de se tenir tranquille et de ne pas bouger. Arrivé aux côtés de la femme, Greyback se mit à la renifler. Qui était-elle ? Savait-elle que se trouvait un loup-garou enchaîné dans sa maison ?

Greyback arrêta son museau sur le cou dans le cou de la jeune femme. Et planta ses yeux jaunes dans ceux de sa victime. Qu’allait-il faire d’elle ? Il n’avait pas pensé à ce qu’il allait faire si se trouvait quelqu’un d’autre sur son chemin. Simplement la blesser ? La tuer ? La contaminer ? Il y avait beaucoup trop d’options qui s’offraient à lui. Il regarda son comparse. Il ne devait pas s’éloigner de sa mission première non plus.

Spoiler:

Soir de pleine lune, OXFORD STREET

La jeune femme poussa un long cri de douleur qui se transforma en un long hurlement inhumain. La bête avait remplacé, la femme. Le loup, affamé, bougea quelque seconde avant de pousser ce qui ressemblait à un gémissement. Les chaîne qui la retenait prisonnière, lui brûlait tellement les poignets et les chevilles, que chaque mouvement devenait une véritable torture. Mais qu'était-ce comparée à la douleur de son estomac qui mourrait de faim. Le museau non loin de son bras, elle se mordit un bon coup afin de récolter un peu de sang. Malheureusement c'était loin d'être suffisant pour une louve de sa taille.
La bête n'avait qu'une envie, sortir, et se régaler d'un peu de chair et de sang frais. Elle bougea, tenta valeureusement de se libérer de ses chaînes, mais la douleur l'emporta, et elle se calma rapidement. Elle ignorait tout de se qui passait à l'extérieur, habitué à la solitude de sa cellule. Les loups-garou étaient par nature des bêtes sauvages aussi une fois la douleur passé, elle recommença à s'agiter, violemment mais rien n'y fit !

Un cri retentit dans la nuit et la louve s'agita plus fermement encore ! C'était les cris de reconnaissance typique des loups-garou. Cela signifiait qu'ils y en avait pas loin. Le loup voulait les rejoindre. Parce que oui, en ce moment seul le loup décidait ! L'humaine n'était plus en mesure de commander ni même de réfléchir. Il ne restait que les instinct animaux de la bête.
Elle entendit et elle sentit, que certains c'étaient rapprochés, de son logis. Guidés, par son instinct de vivre en meute, de vivre entourés de camarades, plutôt qu'en solitaire, comme elle l'était, elle poussa un cri strident pour signaler sa présence un peut plus bas. L'odeur se faisait d plus en plus forte, et l'excitation annihilait presque la douleur que les chaînes en argents imposaient. Elle s'agita, grognant, et sortant les cross, criant à la une pour tenter de rameuter ses comparses. Elle entendit à peine de cri de terreur de sa tutrice un étage plus haut, dont elle avait complètements oublié l'existence, si ce n'est un morceau de chair qui avait l'air bien goûtu.

Jane reculait lentement devant les deux énormes masses de muscles qui venait de défoncer la porte. Dehors elle entendu d'autres grognements et d'autres personnes qui criaient aussi de terreur ou de douleur. Les jambes tremblante, elle tentait de faire face, vaillamment, mais que pouvait-elle vraiment faire.
Ce qu'elle parvenait à se demander en ce moment c'était si c'était une attaque préméditer ou si c'était sa fille adoptive qui les avaient menés jusqu'ici ?
Elle sentit le souffle du plus gros des loups, dans son cou et su que sa dernière heure était venu. Si jamais elle survivait, elle n'aurait jamais le courage de sa fille adoptive, de vivre avec dans de telle condition. Non, si elle survivait, mais qu'elle était mordu, elle ferait en sorte de ne pas survivre plus longtemps. En silence elle maudit malgré elle le jour ou elle recueilli la jeune fille, orpheline, et soupçonnée. Elle avait été à l'époque vraiment décidée à tenter d'améliorer la condition de la jeune fille, même en sachant parfaitement dans quoi elle s'engageait. Elle pensait, qu'en l'élevant elle-même, en l'aimant quand une enfant de avait être aimé, elle parviendrait à contrôler le loup en elle. Jane se rendait compte seulement maintenant, que tout cela n'avait servi à rien. Les loups s'attiraient entre eux... Il ne lui restait plus qu'à prier pour que out se finisse vite !

dragées:

L’imposant loup-garou qu’était le mâle alpha n’eut pas besoin de décider du sort de la simple humaine que son incontrôlable compagnon lui assena un coup de griffes. L’humaine, les deux mains sur sa blessure qui se situait sur son torse, se recroquevilla dans un coin. Les blessures de loup-garous étaient des blessures extrêmement difficiles à guérir et même avec des sorts et des potions, les cicatrices ne disparaissaient jamais. Laissant la sorcière tranquille, il suivait son compagnon dans le sous-sol. Il regarda l’autre loup-garou s’assommer sur l’énorme porte et beaucoup plus réfléchi que son cadet, il n’essaya pas de la défoncer. En reniflant, il savait qu’il y avait de la magie et que cette dernière ne cédera pas sous les assauts des loup-garous. Sous leur forme de loups, ils ne pouvaient pas utiliser leur magie, mais il y avait bien quelqu’un dans cette maison qui pouvait le faire. Il hurla et se précipita de nouveau en haut des marches. Il aperçut l’humaine, toujours dans son coin, toujours consciente. À l’approche du mâle alpha, elle se mit à trembler. Aucune pitié, il l’agrippa par le cou et l’amena au sous-sol. La morsure n’était que superficiel, il ne voulait pas la contaminer ou encore la tuer, il voulait qu’elle leur ouvre la porte. Arrivé en bas, il lança l’humaine contre la porte blindée et lui grogna dessus.

Spoiler:

Soir de pleine lune, OXFORD STREET

Alors qu'elle fixait attentivement le plus gros des loups-garous, en retenant sa respiration, un cris puissant qui venait des profondeurs de sa maison, retentit agitant encore plus ceux qui se trouvait devant elle. Jane ne vit pas le coup venir, le plus petits, quand même très imposant, il la projeta d'un coup de griffe la blessant au passage à l'abdomen. elle s'effondra sur le sol, ses mains sur la plaie, pour tenter de diminuer le sang qui s'écoulait. Bon la blessure était grande et lui barrait tout l'abdomen, mais elle n'était pas si profonde. Elle s'attendait d'ailleurs, a une autre salve de coups, plus brutaux les uns que les autres, mais qu'and elle regarda à la place ou s'était tenu les deux loups, il ne restait que le vide. Tant mieux jugea-t-elle. Pour Ariena, elle avait tout sacrifiée, sa famille, ses amis et presque son travail. elle lui avait tout donnée, et l'avait toujours aimé. Mais en ce soir de pleine lune, elle n'était plus du tout sur que son amour pour elle soit plus fort que la peur qu'elle ressentait. Son répit fut de courte durée car le gros (méchant) loup était de retour et s'approchait d'elle. Il la souleva par le cou et la traina jusque dans le sous-sol ou commençait la porte blindée, qui la séparait d'Ariena. Elle l'entendait s'agitait de l'autre côté. Bien sur ! Les loups s'attirait, elle l'avait toujours su, mais elle avait toujours espérer que Ariena qui se détestait vraiment ne fréquenterait pas des loups qui vivait la pleine lune librement. Avait-elle déjà réussi à briser les chaines qui la retenait ? Le loup la déposa devant la porte et lui grogna dessus. Il avait beau parler des langues différentes ce soir, elle n'était pas stupide. Elle savait très bien qu'il voulait qu'elle ouvre la porte. Que pouvait-elle encore faire pour Ariena ? Etait-elle prête à se rebeller contre les deux loups pour elle ? Non ! Elle sortit sa baguette sous les grognements plus puissant des ses attaquants. De toutes façon, elle n'avait pas assez de force pour s'attaquer à eux, même à coups de sortilèges. Elle la pointa doucement vers la porte, sa main tremblant fortement et murmura les contre-sorts qui déverrouillait la porte. Elle n'avait pas le temps de déverrouiller le verrou simple de la porte qu'elle s'évanouit.

De l'autre côté de la porte la louve ne cessait de se débattre dans ses chaînes qui lui brûlait peau, à s'en arracher les poignets. Elle grognait, criait, répondait aux hurlements qui venait de l'autre côté. et surtout elle continuai d'avoir faim. Elle n'avait pas l'habitude de se nourrir durant les pleine lune, mais l'odeur du sang qui se faisait de plus en plus puissante, la rendait encore plus affamée. Agacer, ou plutôt énervée, elle s'approcha du mur ou était accroché le mousqueton qui maintenait les chaînes. Elle griffa le mur, donnait des coups dedans... elle devait à tout pris se libérer, rejoindre ses compagnons, manger, et pour la première fois, vivre comme elle devait vivre ! Libre ! Mais les chaînes, pâle reflet de la volonté de l'humaine restait obstinément accrochée au mur et à ses poignets.

Spoiler:

L’humaine avait bien compris ce qu’elle devait faire, après quelques sortilèges pendant lesquels on entendait les verrous se déverrouiller, elle s’évanouie. Greyback lui assena un coup de patte pour la tasser du chemin maintenant qu’elle était inconsciente. En plus de devoir libérer Ariena, il devait surveiller Farkas qui ne souhaitait que dévorer l’humaine. Il aurait bien laissé Farkas assouvir ses besoins de loup, mais cette humaine était importante, peut-être ils auront besoin d’elle encore dans le futur. Alors qu’il s’était retourné que quelques secondes, Farkas avait déjà pénétrer l’antre de la louve. Cette nuit, le loup qu’était Farkas était totalement hors de contrôle, tandis que Greyback savait se contrôler. Pourquoi cela était-il ainsi ? Peut-être parce que entre l’homme et le loup, il n’y avait que peu de différences, une âme pour les deux êtres. Greyback pénétra alors dans la cellule et ce qu’il vu était le cauchemar de chaque loup, elle était enchaînée, des brûlures aux membres causées par l’argent. Greyback se mit à renifler son environnement, comme de fait, les chaînes qui retenaient la bête qu’était Ariena étaient faites d’argent. Et la réaction qu’eut Farkas en touchant le métal ne vient que confirmer les soupçons du mâle alpha. Greyback s’approcha d’Ariena qui était toute petite aux côtés du loup qu’était Greyback, il la renifla passant son museau sur elle, appréciant l’odeur de la louve, déclenchant davantage son côté animal. Mais comment allaient-ils la défaire de ces chaînes sans risquer de se brûler mutuellement ? Ariena devait être libre. Elle devait profiter de cette lune comme ils en profitaient chaque mois.

Soir de pleine lune, OXFORD STREET

La louve vit la porte s'ouvrir et un loup, non deux, loups pénétrer dans sa cellule. Le premier était un peu plus grand qu'elle mais presque aussi fin. De toute évidence il était plus taillé pour la vitesse que la force brute. Elle reconnut immédiatement son odeur. Elle l'avait déjà croiser deux fois. La première seul l'humaine pouvait s'en souvenir puisque la louve n'existait pas encore. Mais la louve savait que un lien puissant les unissaient. La deuxième s'était aussi l'humaine qui l'avait rencontré, mais cette fois la louve avait réagit. Elle avait réagit à l'appelle discret que lui avait lancé le loup sous sa forme de jeune homme. Elle le vit s'approcher et elle se recula légèrement tandis qu'il la reniflait. Ne ressentant aucun danger, la louve se rapprocha elle aussi et se mit à renifler avec impatience. Elle bougea un peu pour se rapprocher et gémit de douleur. Puis le deuxième loup entra. Par sa taille et sa musculature, il rendait la louve à l'image d'un agneau innocent. De qu'il s'approcha la sauvagerie de la louve monta encore d'un cran. Elle avait rapidement senti qu'il s'agissait d'un mâle alpha. C'est d'ailleurs ce qui avait faits augmenter la sauvagerie de la louve. Ce n'était pas CONTRE lui, mais plutôt pour lui. Elle se laissa renifler encore une fois en profita pour renifler également son compagnon. Cette fois la conscience de la louve avait atteint un seuil que jamais elle n'avais atteint. La créature se sentait vivre véritablement. De quoi marquer l'humaine pendant plusieurs mois.

Greyback était aussi désemparé que Farkas. Il n’avait aucune idée comment libéré la jeune louve qui était enchaînée. Si seulement les chaînes n’avaient pas été en argent, il aurait été si facile de la libérer. Alors qu’il pensait à certaines solutions, son acolyte se dirigea vers la porte. Qu’allait-il faire ? Touché à l’humaine ? Il ne pouvait pas faire cela. Il allait peut-être en avoir de besoin pour libérer Ariena. Si l’humaine pouvait se réveiller bien sûr. Le mâle alpha grogna après Farkas qui rebroussa immédiatement chemin. Il lui montra les dents et Greyback lui répliqua en lui montrant les siennes. Que se passait-il donc avec le comportement impulsif de son jeune protégé ? Était-ce la présence féminine qui affectait autant Farkas ? Pourtant Greyback savait se contrôler lui. Et puis, ce dernier avec son comportement impulsif, n’aidait pas réellement Greyback à trouver une solution pour libérer Ariena. Et si d’autres loups se joignaient à eux ? Mais bon, tous les autres loups de la meute étaient préoccupés par les attaques qui se passaient un peu partout à Londres. Greyback regarda les chaines qui étaient attachés au mur. Tout était fait d’argent, même les loquets qui retenaient les chaînes au mur. Tout avait été bien pensé. Le loup commençait à perdre patience. Et s’ils attendaient au lendemain matin et kidnappait Ariena ? C’était une idée comme une autre. Mais il préférait profiter de la louve.

Soir de pleine lune, OXFORD STREET

L'odeur du sang qui envahissait petit à petit les narines de la louve la rendit encore plus agressive. Elle n'avait pas l'habitude de sentir du sang. Ce qu'elle sentait là, était alléchant et ennivrant. Elle n'avais jamais senti quelque chose d'aussi... doux et amère. L'odeur du fer ressortait nettement. ce sang la avait une odeur salé. La louve aurait même pu y prétendre un peu acide au gout.
Sauf qu'attacher elle ne pourrait jamais y gouter. Elle n'avait jamais gouté au sang, ni même à la viande cru! L'humaine n'avait jamais juger utile de se nourrir, de la nourrir de viande fraiche pendant les pleine lune. Alors la louve restait la attacher à se lamenter au même rythme que son estomac.

Elle vit les loups hésité devant l'argent présent dans la pièce. Pourtant elle sentaient encore un grand nombre de ses congénères à l'extérieur à eux tous, ne pouvait-il pas la sortir de la ? Etait-il vraiment aussi indifférent au sort de leur soeur ? Elle gronda légèrement pour montrer sa désapprobation. Hors de question, elle avait faim et elle avait mal la ou s'accrochait les menottes d'argents. Hors de question qu'il la laisse la ! Et pourtant que pouvaient-ils faire ? Elle n'était louve qu'une fois par mois. Reviendraient-tils le mois prochain dans le pire des cas ? Quoiqu'il en soit la louve avait respirer l'odeur des deux loups, elle les avaient gravée dans sa mémoire olfactive et elles ne les oublieraient pas . Mieux elle les reconnaitrait forcément !