Le paradis des bulles, ou comment ton frère réagirait s'il nous voyait là ! #Maxine

Le couvre-feu était tombé sur Poudlard depuis une vingtaine de minutes déjà quand Dylhan sortit de sa salle commune avec Maxine. Cette nuit c'était Pippa qui était chargé de la ronde de nuit. Tant mieux pour lui d'ailleurs, si jamais ils tombaient sur elle, y'avait fort à parier qu'elle les laisseraient en paix. Mais tous ne le feraient pas. C'est donc discrètement qu'ils montèrent au deuxième étage. Ils durent s'arrêter à plusieurs reprises, pour être sur de ne pas se faire prendre, mais au moins cela ajoutait un peu de piment à leur sortie nocturne. En haut de l'escalier du deuxième étage, le préfet tourna à droite et parcouru quelques mètres avant de s'arrêter devant une tapisserie derrière laquelle, il savait se trouver la salle de bain des Préfets. Il prononça le mot de passe approprié et pénétra après Maxine, dans la grande salle de bain aux nombreux robinets et bassins. Un grand bassin centrale avec une multitude de robinets qui desservaient, Dylhan en avait fait l'expérience, des savons de toutes les couleurs et de toutes les senteurs. De l'autre côté de la salle on trouvait des cabines d'essayages pour se changer. Le plafond rendait la pièce immense. Juste en face d'eux, un immense vitrail avec un sirène dessus qui se cachait la tête, mais Dylhan était sur de l'avoir déjà vue bouger une fois.
Il laissa la jeune femme observer tout ça un moment puis pris finalement la parole.
-"Génial non ?"dit-il avec un clin d'oeil vers sa copine.

Il était tard lorsque Dylhan et Maxine montèrent les escaliers magiques censés mener au deuxième étage. Bien plus tard que ne le permettait le règlement. Mais la jeune fille s’en moquait éperdument. Elle se trouvait avec le préfet de Serpentard, elle ne risquait strictement rien. Puis de toute façon, elle aurait pu suivre Dylhan jusqu’au bout du monde et ce, même si le règlement l’en interdisait.
Ce soir, il l’emmenait découvrir la salle de bain réservée aux préfets. Maxine qui pourtant était très difficilement impressionnable quand il s’agissait de salle de bain, ne put retenir une exclamation de surprise lorsque son copain la laissa entrer dans la pièce. Une gigantesque piscine s’étalait à ses pieds… surplombée d’une multitude de petits robinets dorés. C’était… magnifique, il fallait bien le reconnaitre. La jeune Orwell posa un baiser sur les lèvres de son prince charmant. « Incroyable ! Lâcha-t-elle avant d’aller tourner le premier robinet. D’énormes bulles violettes s’en échappèrent. Du deuxième coula une eau bleu turquoise et du troisième une fumée rose bonbon. Tout en se disant qu’il fallait absolument que Jeremiah fasse construire une telle salle de bain au manoir, Maxine retira ses vêtements pour se retrouver finalement en maillot de bain. Très légèrement gênée de se retrouver ainsi devant son petit ami, la jeune fille plongea dans la baignoire-piscine. Allez, viens Dylhan ! Rejoins-moi ! » lui lança-t-elle tout en effectuant quelques mouvements de brasse pour s'éloigner du bord.

Le paradis des bulles, ou comment ton frère réagirait s'il nous voyait là !

Il resta un instant à observer sa copine s'amuser avec les nombreux robinets différents. Lui-même avait fait la même chose, la première fois qu'il avait pénétré dans la pièce. Il fallait avouer que tout ça était du jamais vu et même si c'était la troisième ou quatrième fois qu'il y entrait depuis que la nouvelle années avait commencer, il en était encore émerveiller.
-"Ne nous noie pas sous la mousse !" lança-t-il pour plaisanter. Il était ravie de se retrouver seul avec Maxine. Préfet était certes un honneur mais ça demandait beaucoup de temps et il n'avait vraiment eu l'occasion de trainer avec elle en dehors des cours. Encore une fois , le souvenir de la "fête" rater dans la salle commune lui revint en mémoire. Ca avait été un vrai fiasco !
Maxine se changea en maillot de bain et sauta dans a piscine avant que Dylhan n'ait eu le temps de se rincer l'oeil.
"Allez, viens Dylhan ! Rejoins-moi ! "
Il n'en fallut pas plus pour le jeune qui se dévêtit ne gardant qu'un boxer en lycra comme maillot de bain. Aussotôt il plongea dans la piscine et rejoigna la jeune femme en quelques brasses parfaites. Avoir habité à Boston non loin de la mer aidait beaucoup.
Il rattrapa sa copine, la saisit par la taille, avant de l'immobiliser dans ses bras. Il comptait bien profiter de cette soirée tranquille avec sa Maxine.
-"Je préfère ce genre de soirée aux ronde de nuit, même avec Pippa comme partenaire" dit-il avec un clin d'oeil.

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La jeune fille passa les bras autour du cou de Dylhan.
« Tu faillis à ton rôle de préfet, tu le sais ça ? ajouta-t-elle d’un air malicieux avant de coller un nouveau baiser sur les lèvres du garçon. Dans cette salle de bain, ils étaient bien. Loin des regards réprobateurs de leurs frères respectifs, loin de l’ambiance malsaine de leur salle commune, personne pour les juger, ici, tout était parfait.
-Le beau Yordanov vient une fois de plus me rendre visite…» Un gloussement aigu retentit entre les murs de la salle de bain. Surprise, Maxine dérapa sur le fond de la baignoire et but une tasse d’eau savonneuse. Hoquetant et toussant, elle jeta un regard paniqué tout autour de la pièce, tachant de repérer l’intrus… Un coup d’œil au vitrail central et la jeune Orwell comprit. Une sirène coiffait sa belle chevelure blonde tout en regardant d’un œil lubrique son Dylhan en maillot de bain. Maxine, par pure politesse, lâcha un bonjour glacial. Elle espérait de tout son cœur que cette saleté de poisson allait vite prendre la poudre d’escampette dans un vitrail des toilettes par exemple, car dans le cas contraire, elle allait leur ruiner leur soirée…

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-"Tu risquerais de me faire culpabiliser " dit-il en rigolant. Si il avait été fier en recevant son insigne de préfet, il le voyait surtout comme un moyens de favoriser sa maison et au besoin d'exercer son autorité. il n'était certes pas un préfet juste et ne s'en cachait pas. Il essayait d'ailleurs de mener Philippa dans le même sens mais elle semblait tout de même garder une pointe de moralité et de justice.
La preuve était que la salle de bain des préfets était interdites à tout individus autres que les préfets. ENcore une fois, Dylhan avait fait ça loi et qu'un préfet d'une autres maison lui fasse un reproche et il lui montrerais qu'on ne cherchait pas des noises à un Yordanov.
"Le beau Yordanov vient une fois de plus me rendre visite…"
Le regard du préfet se porta immédiatement sur le vitrail de la sirène. Jusqu'à présent, il l'avait toujours ignoré, la laissant le matté sans vergogne. Après tout c'était qu'un vitrail, nettement moins réel, et il préférait de loin les personnes en trois dimensions qu'il pouvait palpé...
Maxine en revanche ne semblait pas décidé à l'ignorer. Elle regardait la sirène avec l'air de vouloir lui sauter dessus. Une vraie tigresse. Dylhan ne put s'empêcher de caché le léger sourire sur ses lèvres.
"J'aime quand tu souris pour moi"
Ok la situation lui échappait ! Ou pas ...

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J’aime quand tu souris pour moi ? Maxine croisa les bras, regardant tour à tour la sirène et son petit ami. Elle avait la sensation de nager en plein délire. Dylhan souriait, le bougre, visiblement amusé par la situation. Amusé ou flatté d’être ainsi l’objet de tant de convoitise. Mais la jeune Orwell ne voyait pas les choses ainsi. Se faire voler la vedette par un vitrail, plutôt mourir. Dylhan était son Yordanov et si cette pimbêche ne se tirait pas sur le champ, ce soir, il y aurait du sushi au menu.

« Et si tu allais te promener dans les vitraux de la salle de bain des professeurs ? Je crois que c’est l’heure à laquelle Dorkins prend son bain… Lança Maxine d’un ton froid, ressemblant cruellement à celui qu’employait Jeremiah quand elle entrait à l’improviste dans sa chambre à coucher.
-Non, le professeur Dorkins ne prend pas de bain le jeudi, minauda le poisson sans quitter Dylhan du regard. Elle agitait ses nageoires, faisant miroiter ses écailles argentées à la lumière des bougies. C’en était écœurant. Le jeudi, c’est Yordanov, gloussa la sirène. Un tête à tête avec mon préfet préféré, je ne manquerais ça pour rien au monde.»
Maxine fulminait. Elle jeta un regard plein de reproche au serpentard qui restait muait comme une carpe, un sourire idiot fixé sur les lèvres.

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Oui Dylhan était amuser par la situation. Après tout, il était un Yordanov. Si contrairement à son frère ainé, il ne passait pas d'une fille à l'autre en moins d'une heure, il ne se lassait pas des flatterie de la gente féminine, même celle d'un vitrail. Mais c'était la réaction de Maxine qu'il l'amusait le plus. Pour sur que si les rôles avait été échangé, il aurait fait sa fête au vitrail.
Il rattrapa la jeune femme, l'emprisonna dans ses bras, alors qu'elle faisait la moue en lançant un regard tueur au vitrail. Il sourit puis plaça sa copine entre le bord de la piscine (parce que ça ressemblais plus à une piscine qu'une baignoire) et lui et l'embrassa langoureusement pour lui faire oublier cette fichue sirène qui lui gâchait son rendez-vous. Sauf qu'elle arrêtait pas de roucoulé cette fichue poiscaille et ça ne détendais pas du tout Maxine.
Dylhan rompit l'étreinte, il sortit du bassin en prenant appuie sur le rebord, et l'eau ruisselant sur son torse chercha sa baguette dans ses vêtements.
Il se dirigea vers le vitrail qui le mattait toujours et d'un mouvement de baguette, un rideau apparut devant le vitrail. Satisfait il se retourna tout sourire et plongea gracieusement dans l'eau. Il rejoignit sa belle en quelques brasse parfaites, prêt à continuer ses baiser et ses caresses...

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