◮ EVENT ST VALENTIN — maxine orwell et marius rey

ADMINISTRATEUR

EVENT — St Valentin

HJ :

14 février 1979, 20h00, dans une vieille salle inutilisée.
Maxine Orwell et Marius Rey avaient tous les deux reçus le même parchemin sur lequel était inscrit « Grâce au courrier du cœur, trouvez votre âme sœur » ainsi qu’un lieu de rendez-vous et une heure bien précise. En l’occurrence pour eux, ce lieu s’avérait être une salle inutilisée.
A l’intérieur de la salle, tout avait été prévu pour que la soirée soit romantique. Un chemin en pétales de roses indiquait la route à suivre et une table pour deux personnes avaient été dressée au centre. Sur la table, deux assiettes blanches reprenant le contour d’une rose, des couverts en argent, des verres à vin (qui ne contiendraient rien d’autre que du jus de cerises, évidemment), un bouquet de roses rouges bien kitsch et des bougies, le tout sur une nappe rouge épaisse. Au-dessus de la table tombaient des confettis en forme de cœurs et une jolie musique classique, tout droit sortie d’un tourne-disques, les faisait virevolter en rythme.
Un elfe de maison avait été attribué à chaque couple. Son rôle : servir les élèves tout en étant le plus discret possible pour ne pas les déranger durant leur dîner. L’elfe qui avait été choisi pour servir Maxine et Marius s’appelait Dydy et s’était orné pour l’occasion d'une toge en crêpes au sucre.
Au menu, cuisses de crapauds grillés à l’ail et au persil, filet de Sharak aux petits légumes et en dessert, un seul cheesecake aux fruits rouges pour deux.
De quoi passer une excellente Saint-Valentin… Ou peut-être pas.

Quelle potion allait séduire Maxine (lancer numéro 1) et Marius (lancer numéro 2) ?
IMPAIR – Jus de cerises
PAIR – Potion euphorisante

Le membre 'Le Maraudeur' a effectué l'action suivante : Lancer de dés

#1 'le dé ' : 3

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#2 'le dé ' : 2

Après l'empoisonnement d'Halloween, Marius n'avait pas encore envie de se retrouver avec des patients sur les bras. Cette fois-ci, pour la St Valentin, il se tenait près. Près à voir ce qui se passe vraiment et pas juste subir la vague. Voir et pouvoir identifier, voire même, prendre un échantillon de poison et analyser le tout à tête reposer. Il avait reçu une carte, sur son lit, d'un kitsch affolant. Après avoir eu la nausée pendant au moins dix minutes à cause du suave parfum de rose, il se vit attribuer une salle... Cela ne pas présager un bal... Ni même un collectif... ça puait la soirée en tête à tête... Mince, il n'avait pas pensé à ça... c'est vrai que c'était plus stupide pour une St Valentin, de tomber sur la salle remplie de couple libidineux, mieux était l'intimité d'une salle isolée. D'un coup de patte rageur, Marius balança la carte contre un mur.
Il se rasa de près son duvet naissant, voulut se coiffer, mais après une vingtaine d’échec, décida de ne pas se coiffer. Il avait d'abord opté pour y aller en habit de cours, mais après tout, il n'allait pas faire déshonneur à la demoiselle qui aller venir. Dans le doute où cette demoiselle ne viendrait pas bien habiller, ou ne viendrai pas, il opta pour une chemise blanche, un gilet noir sans manche, pantalon noir. Il ressemblait plus à un garçon de café, qu'a un jeune homme allant à un rendez-vous. Après avoir descendu les escaliers, riant et renchérissant à quelques blagues passablement paillardes -quoi que les Rosebeefs ou les élèves de Poudlard étaient très coincé à ce niveau-là et manquaient cruellement d'originalité. Il descendit les escaliers, d'un pas lent. Il était curieux de voir qui il aurait en face et en même temps, il était un peu nerveux par le contexte général de la rencontre. Saint-valentin... Ce n'était pas lui qui, séduisant l'empereur, se vit arrêter pour avoir essayé de convertir ce dernier, puis rendant la vue à la fille de son geôlier, se fit quand même décapité ? C'était plutôt bizarre de célébrer ceci comme fête des amoureux. Marius faillit retourner à la salle commune pour l'écrire sur son papier de "livre à lire". Mais la vision de la queue d'élève bloqué par l'énigme de la porte lui fit rebroussé chemin. Tant pis pour la légende dorée.
En suivant le chemin de pétale, il arriva devant la porte, visiblement en avance. Il frappa à la porte et rentra. Kitsch. Absolument kitsch. Marius tourna les talons et partit. Finalement il retourna devant la salle, ouvrant la porte, retint son réflexe biliaire de pourrir le tapis et ses chaussures. L'odeur des roses était la pire idée au monde. Il rentra, restat debout un petit instant, détaillant l'horreur qu'il avait sous les yeux. Rose, rouge, confetti, ils avaient eu l'extrême audace de mettre "les musiques classiques les plus romantiques". Il ressortit de la pièce, blême. Pour y re-rentrer. Il apparut, dans un coin, un elfe de maison. Il lui sourit gentiment et la salua d'un signe de tête. Il se mit à faire quelques pas, regardant à droite, à gauche et tomba sur la tourne disquée. Il se savait proche d'une ancienne salle de musique, l'envie profonde de sortir prendre d'autre vinyle que cette chose cul cul la praline fut très tentante, mais il était trop tard. Au loin, derrière un Franz Liszt mielleux, allait sonner 20h00. Il opta pour aller faire la discussion avec l'elfe de maison, mais cette dernière s'était volatilisée. Il se retrouva tout penaud, a côté de la table. Il resta debout et feignit de s'intéresser à l'appareillage des murs en attendant la demoiselle qui allait venir.

La jeune fille enfila sa robe puis admira son reflet dans le miroir. Ainsi, elle était parfaite. Parfaite pour Dylhan. Cette soirée de Saint-Valentin allait être magique. Depuis la réception de l’invitation, elle n’avait pas croisé une seule fois son petit ami. Elle ne savait donc pas réellement à quoi s’attendre pour cette soirée. C’en était on ne peut plus excitant…

A vingt heures moins dix, la jeune Orwell quitta son dortoir pour se rendre dans une des vieilles salles de classe du quatrième. Ce soir, il régnait une étrange ambiance dans les couloirs de Poudlard. Des élèves, tirés par quatre épingles semblaient errer dans les escaliers à la recherche de leur âme-sœur. Mais Maxine, elle, traçait sa route, déterminée et pressée de retrouver son Yordanov. Devant la porte de la salle, la jeune fille fut surprise de trouver deux fioles. Elle en saisit une et la vida d’un trait, laissant la cerise envahir son palais. Puis, elle poussa la porte… Passé un bref instant de stupeur, la jeune Orwell ramena dignement sa longue chevelure par-dessus son épaule. Certes, la décoration de la pièce manquait de classe, mais on ne pouvait dire qu’elle manquait de romantisme. La seule véritable ombre au tableau était l’absence de Dylhan. En vérité, il y avait bien un Dydy, mais celui-ci n’avait pas le charisme de l’original, même s’il portait admirablement bien la toge en crêpe sucrée. Maxine pinça les lèvres lorsqu’un jeune homme, sans aucun doute l’auteur de cette invitation, se retourna vers elle.

« Bonsoir… Lança-t-elle froidement mais poliment à l’adresse du garçon. Elle s’approcha de lui, tendant délicatement sa main droite dans sa direction. Maxine Orwell, enchantée de faire votre connaissance. »

Ce jeune homme lui était inconnu. Elle ignorait ce qu’il voulait ou attendait d’elle. Mais les vieilles habitudes ont la peau dure et ce n’était pas maintenant que la jeune Orwell allait oublier les bonnes manières. Elle avait reçu de ses parents une éducation exemplaire, elle se devait d’y faire honneur.

HJ: Je ne sais pas si tu as remarqué, si c'est fait exprès ou non, mais tu n'as pas bu la potion euphorisante ^^

La jeune fille qui rentra dans la pièce était... Froide. Même si le geste de rabattre ses cheveux devant ses épaules étaient un geste passablement sexué, il y avait quand même l'idée de se cacher derrière. Attendait elle quelqu'un d'autre pour être autant de marbre ? Dans tous les cas, la demoiselle était agréable à la vue et polie. Soigné, élégante, coiffé, polie, froid et strict... Eh bien, la soirée allait être d'un ennuie profond. Marius lui rendit un sourire radieux, lui prit la main et se présentat :

"Marius Rey, enchantez."

Il y eut un blanc. Un blanc gênant. Marius leva les yeux au ciel, poussa un léger soupir puis se lança, sachant qu'il devrait surement faire la discussion pour deux, passer pour le type idiot et un peu lourd, mais tant pis.

" Je n'ai aucune prétention à vous faire la cour, mademoiselle, je tiens à vous rassurer. "

Au moins, cela était fait. Il lança un regard autour de la pièce, cherchant vainement de l'aide, mais rien. Il mit ses mains dans sa poche, gardant un sourire léger, bien que l'ambiance fût au plus bas.

"Je vous rassure aussi, je n'ai pas choisi la musique. Elle est tout bonnement... Assortie à la pièce. J'aurai opté pour quelque chose de plus... Raffiné. J'ai l'impression d'écouter une mauvaise compilation des tubes Romantiques... Je vais chercher un vinyle si vous voulez, il y a une vieille salle de musique à côté. " Litz s'acheva et la douce voix de la Callas envahit l'espace, sur un air de Puccini (exactement, Madame Butterfly : Un bel di vedremo). " Je pense que, si c'est l'Adio de la Traviata qui suit, vous êtes bonne pour repartir de la pièce les pieds devant. Romantique, ou plutôt dramatique dans ce cas, mais ça reste de sacrés drames ces opéras. Ils abusent totalement sur la musique, pire que sur la décoration dois-je dire. Mon invitation a changé de musique tient toujours. "

Il lui lança un nouveau sourire, chaleureux, légèrement amusé, plein d'espoir surtout de faire écho dans tant de rigidité. Super la soirée, il aurait dû retourner bouquiner au lieu de rester là. Il s'approcha de la table, prit un des verres remplis de liqueur rouge et le descendit d'une traite. Zut, ce n'était pas du vin, ivre, il aurait mieux supporter la situation. C'était du jus de cerises... Avec un arrière gout. Un arrière gout entêtant, qui donnait la langue râpeuse... Puis pateuse. Des griottes ? Non, cela avait un gout plus... Herbeux ? ... Et les griottes donnent la langue rapeuse par leurs acidités... Pas pateuse... Il fronçat les sourcils et posa le verre. Il tira une chaise et s'assit. Il continua de réfléchir un instant, calmement, oubliant totalement la présente de la demoiselle. Il prit son verre, fit tourner les quelques gouttes qui resté au fond. Le reposa. Tapota sur la table, le reprit, le sentit, avant d'esquisser un petit sourire.

" Je crois que je viens de boire quelque chose qui n'est pas du jus de cerises... "