D'un grand geste, je poussa le principal perturbateur de mes nuits: Mon chat, Mystic. Après un feulement furieux, il alla se cacher sous mon lit. A coup sur, dès que je poserais un pied sur le sol, je recevrai une fraction de seconde plus tard un coup de griffes. Même si je fais pratiquement tous les jours, mon chat s'obstine à essayer de me griffer alors que je pose un coussin devant l'endroit où je vais poser mon pied. Trois, deux, un! Je quitte mon lit en courant et dévale les escaliers.
-Nouveau record ? Me demande ma mère.
-Hein?
-Ne t'ai-je pas déjà dit de dire Hein?! S'exclame la voix glaciale et sévère de mon père.
Je m'excuse et vient m’asseoir pour déjeuner. J'avale mon petit déjeuner en écoutant mon père commenter son journal, "...membres d'Ordre du Phénix" "tués par le Seigneur des..."je n'y fait pas trop attention mais mon rêve est de devenir une résistante contre le "Lord". Bien sur je ne parle jamais de cette vocation à mes parents, ils n’emmèneraient directement à St Mangouste, l'hôpital des sorciers.
- Ton train part à onze heure chérie... M'avertit ma mère
- Oui, oui...
"Mon train" veut dire mon billet de sortie pour ce manoir sinistre vers... Poudlard! La meilleure école de sorcellerie à mon goût. Il était 7h36 ce qui me laissait... trois heures et vingt-quatre minutes! Je montais dans ma chambre lorsque j'entendit ma petite sœur me chuchoter :
- Noaa je peut emprunter ton rouge à lèèvres ?
Je cherchais l'endroit d'où provenait sa voix lorsque je la vit entre les lattes des escaliers. Elle devait se trouver dans sa chambre car celle-ci se trouve en dessous des marches.
- Non! lui répondis-je fermement.
- Allez heu! Sinon je dit à papa que... Commença-elle à dire
- Chut! l'interrompis-je. Tu dis ce que je sais à quoi tu pense et tu ne reverra plus Millie!
Millie était le nom que ma petite sœur Katy avais donné à sa poupée-doudou. Elle l'affectionnait plus que tout au monde. Sa poupée était loin du magnifique: un œil en moins, à peine six cheveux sur son crâne et une robe tachée de différents vernis (du jaune, du bleu, du vert mélangé à du rouge,...). Elle cachait sa poupée car un objet n'était pas sencé être aimé chez les Sang-Pur.
- D'accord ! Cette conversation n'a pas eue lieu. répondit Katy, sa voit mêlée de peur et de supplice.
Je repartit sereinement et m'affala sur mon lit. J'entendit le bruit régulier d'un coup de bec contre ma fenêtre. Je leva ma tête pour voir à quel hioux avait-je à faire. En le voyant, je suis sure d'avoir à faire avec un hibou de chez Gringotts. Je lui ouvrit la fenêtre et ni une ni deux il se précipita à l'intérieur de ma chambre, et se posa sur mon bureau. Je ferma la fenêtre et m'approcha du hibou. Je le libéra de son paquet. Il partit sans demander son reste, curieuse que je suis, je n'attendit pas une seconde avant d'ouvrir mon paquet. Il était plutôt petit mais quand je l'ouvrit, je découvrit la plus belle chose que j'eu vu. Dès que je le posa sur mon poignet, il s'enroula autour de celui-ci.
C'était un bracelet qui une fois le tour de mon poignet, sur à peu près dix centimètres, il y avait un Vif D'or...



Une lettre était jointe au paquet, je reconnu tout de suite l'écriture propre et soignée de mon grand-frère James.

Chère petite sœur,
Je n'ai malheureusement pas pu me libérer de mon travail à Gringotts pour ton départ à Poudlard et donc je ne pourrais pas te dire au revoir en face. Tu peut prendre ce bracelet pour une compensation de mon absence. Que tu sois à Serpentard comme moi ou à Poufsouffle, mon jugement à propos de toi seras le même: Tu es ma sœur et je te souhaite une vie remplie de bonheur.
Maintenant je sais que tu as grandit et je me rappelle t'expliquer pourquoi les chats voient la nuit.... Je ne suis pas nostalgique! Non non... Mon chef arrive... Je te souhaite une merveilleuse année à Poudlard!
Ton grand frère
PS: Je compte sur toi pour m'écrire dès ton arrivée à ton dortoir!
rePS: Jette un coup d’œil au troisième tiroir, dans l'emballage de Suçacide.

Je pense que si j'aurais dû définir mon humeur, j'aurais dit "...". Je courut vers l'ancienne chambre de mon frère, bousculant ma sœur au passage, lisant un grand point d'interrogation sur son visage. J'ouvrit en grand l'armoire-à-bricole de James. Je tirais un tiroir, et pris une clé dans un sachet de Suçacides, puis, toujours en pyjama, je me précipita vers la porte qui menait au grenier monta les escaliers. J'enfonça la clé dans un coffre ancien.

Il s'ouvrit tout seul et dévoila ce que j'attendait depuis le départ de mon frère : Ses parchemins qui contenait toutes les informations sur Poudlard, mais pas n'importe lesquelles! Il s'agissait de tous les passages secrets que renfermait le château, tous les mots de passe pour y accéder. Je les pris tous et me promis de les étudier dès que j'en aurais l'occasion. Je redescendit dans ma chambre et je les fourra dans ma valise. Je jeta un coup d’œil à l'horloge. Il me restait deux heures et quelques. Je me rendit dans la salle de bain, me déshabilla et pris une longue douche bien chaude, me lava les cheveux, puis enfila mon peignoir, me sécha les cheveux,...

Après m'être habillée, je sorti un sifflet de ma valise, ouvrit ma fenêtre et souffla dans l'objet. Un son doux mais fort en sorti, puis se transforma en une magnifique mélodie, destinée à appeler ma chouette. Je m'éloigna de la fenêtre et ouvrit la cage de l'animal. Quelques instants plus tard, ma chouette était dedans. Edelweiss (ma chouette) et Mystic (mon chat) s'entendaient à merveille. J’emmènerais les deux au château.

Après avoir vérifié trois, quatre fois que je n'oubliais rien, je descendit après un petit: "Locomotor Barda!" de ma mère C'est vrai quoi! A quoi ça sert d'être sorcière si on ne peut pas utiliser des sorts pour faciliter la vie de tout les jours?! Donc après, être descendue, j'entendit mon père se disputer contre ma mère.
Mon père passa devant moi, son journal froissé dans sa main. Comme je le détestait! Grrrr.... Si il n'était pas un Sang-Pur, je lui aurait répondu comme je le fais si souvent avec les autres...

-Qu'es ce qui t'arrive ma vieille? me dis-je à moi même, Tu es comme les nés Moldus et les Sang-Mélés! Toi qui rêve de l'égalité!
Après m'être dit des injures, je partit combattre...Mon chat! Je vous jure c'est impossible de l'attraper sauf avec...
-Accio Mystic! de ma mère

Je regardait l'heure passer puis peut à peu, je m'endormit...

- Driinnngggg!! Hurla ma sœur détestée à mes oreilles, C'est l'heure! Tu t'en vas et moi je...
Je venais de lui mettre ma main sur sa bouche.
- Tais-toi. Lui dis-je calmement malgré mon envie de l'étrangler.
Ma mère et mon père avaient toujours leur visage de marbre. Il avaient mis leur cape de fourrure, prêts à partir. Je me leva, saisit ma cape des mains de Windy, l'un de nos elfes de maison. Mon père attrapa ma main et d'un coup, je sentis une très désagréable sensation au niveau du nombril, puis j'eus l'impression de tourbillonner à toute vitesse... : Mon père venais de transplaner avec moi... J'ouvrit les yeux...

Sur un train rouge, il crachait beaucoup de fumée, après l'avoir détaillé, je regarda autour de moi. Ma mère était à côté de ma petite sœur, plus loin, j'apercevais un groupe d'ados de mon âge, accompagnés de quelques parents, je les entendaient rire d'ici. On ne riait plus beaucoup au manoir depuis que James était partit... Je m'en fiche! Maintenant je part de ce vieux manoir! Enfin libre!

- Au revoir Noaa...
Katy venait de me serrer dans ses bras. KATY VENAIT DE ME SERRER DANS SES BRAS!! J'en eu le souffle coupé. C'était aussi rare que de voir un hippogryffe rose traverser le ciel! Je lui rendit son câlin, et lui déposa un baiser sur sa tête. Je crois qu'elle va me manquer en fait. Pffffffff..... Je change d'avis trop vite je trouve.
- Au revoir ma chérie, tu vas me manquer, me dit ma mère.

Je sentait que son ton était sincère, pour une fois. Elle me déposa un baiser sur mon front puis me glissa discrètement une lettre dans ma main. Je la glissa dans une poche de ma cape, puis je me dirigea vers mon père.
- Au revoir. Me dit-il simplement.
Légèrement tendue, je me glissa à l'intérieur d'un wagon, coup de chance, il était vide. Je posa ma valise sur un siège, puis je jeta un coup d’œil vers mes parents. Le sifflet du train retentit. Je fit un bref geste de la main à mes parents, et j'envoya un baiser volant en direction de ma sœur. Je sentit mon estomac se nouer. Je vis disparaître le quais sur lequel mes parents se tenaient il y a quelques instants. Je libéra Mystic de sa cage, il bondit et alla se placer pile à l'endroit où je m'était assise.
Je le pris dans mes bras, il ne protesta même pas, ce qui était très rare. J'entendit la porte du wagon coulisser...
- On peut s'installer là ? Me demanda un garçon, accompagné d'autres personnes
- Bah...He...
Je n'eu pas le temps de répondre qu'ils s'étaient déjà assis, sans s'arrêter de parler. De peur que Mystic ne blesse quelqu'un, je le replaça de force quand sa cage. Je sentis des regards sur moi, mais dès que je tourna la tête, tous les adolescents était en pleine discussion.
- Qui veut des sucreries ?! Suçacides, Dragées surprises de Berthie Crochu, Fizwizbiz ! Brailla une femme poussant un chariot rempli de bonbons.
Je n'en voulais pas, et même si j'en avais pris, je n'aurais pas pu les manger tellement mon estomac était noué. Tous les autres sorciers en prirent, énormément pour certains.
- Tu en veut ? me demanda un des adolescents, tous les autres me regardaient, un sourire aux lèvres.
- Oui, merci. Lui répondis-je.
Je pris le bonbon qu'il me tendait, et l'avala d'une bouchée, malgré mon estomac noué. Tous me regardait encore, et là, je compris, mais trop tard.
Je venais de m'endormir.
Deux heures après m'être assoupie, je me réveilla enfin, la colère en moi. Ils étaient partis. Je me jurais alors de me venger. Ils comprendront leur douleur.

- Miaoouu...
Je venais d'entendre un miaulement que je reconnaîtrais entre mille: celui de mon chat. Mais ce n'était pas un miaou parmis d'autres. Celui-ci était suppliant. Je me retourna lorsque je le vit, dans un seau, il était retenu par un poid, accroché à sa queue, sous l'eau, à peine la tête en dehors. Il respirait difficilement. Je le libéra d'un coup de baguette, l'eau partie, mais lui s'écroula, à demi-mort.

- Non, non, NON! Hurlai-je, hors de moi.
Je pris mon chat dans mes bras, puis je me leva d'un coup, bien décidée à punir ces hooligans. Je passa dans chaque wagon, furibonde.

- Comment ça va? S'exclama le jeune homme blond qui m'avait donné le bonbon à cause duquel je m'étais endormie quelques heures plus tôt.
- Moi bien mais VOUS AVEZ FAILLIT TUER MON CHAT! Hurla-elle
Elle put voir la surprise sur le visage des assassins, mais ils s'attendaient à ce qu'elle dise "Surprise ! C'était une blague!" mais cette phrase n'était pas au rendez-vous.
- Aha aha aha. Tu crois pas qu'il s'est juste mouillé ?! Pouffa un autre.
Tous les autres pouffèrent à leur tour, ne prenant pas au sérieux ce qu'elle venait de dire.

-Incarcerem! Hurlais-je, encore plus en colère que avant. Silencio! ajoutais-je;
Tous les sorciers présents furent ligotés par des cordes, la peur dans les yeux et incapable de faire sortir un son de leur gorge. Je tremblais. Je me sentais puissante, face à eux, ligotés comme de misérables momies. J'avais un large sourire victorieux. Mais avec ça, je ne serais juste que punie. Et envoyée à Serpentard. Oh non pas Serpentard! Je n'arrêtais pas de trembler. Trembler de rage peut-être.

Dans tous les cas, je pris la baguette de chacun d'eux, puis sortie du wagon "maudit", je semais les baguettes de mes ennemis, récoltant des points d'interrogations dans les yeux des premières, deuxième, troisième, quatrième, cinquième, sixième et septième années qui me voyais jeter par terre des baguettes de tailles et de formes différentes.

- Hum hum
La voix était glaciale et rauque, lorsque je me retourna, je vit un adolescent d'environ 14/15 ans. Il gonflait sa poitrine afin (sûrement) de me montrer son insigne de "préfet en chef".
- Oui ? Demandais-je, exaspérée.
- A qui appartient ces baguettes ? Me demanda-il.
- Alors, celle-ci c'est pour les sorts de protections, celle-ci c'est pour... Non sérieusement?! A ton avis ? Lui répondis-je, le ton le plus hautain que je pût.
Tous les élèves présents dans le wagon éclatèrent de rire. Le préfet rougi légèrement. Trois des sorciers présents se levèrent, en direction du préfet.

- Qu'es ce que vous voulez?! Demanda-il, le plus calmement possible.
- Je veux parler à cette fille, ça te dérange peut-être ? Dit l'un des trois garçon, d'une voix grave .
- Heu... Et bien...
Ne faisant que bafouiller, le préfet s'éclipsa, toujours sous les rires des adolescents. J'arborait un air victorieux et fier, mon chat toujours dans mes bras.

Les trois adolescents m'aidèrent à guérir Mystic, pendant que je leur racontais ma mésaventure. Pendant le reste du trajet, je discutas avec des adolescents plus avancés que moi en Magie. Lorsque un professeur venus nous demander qui avait ligoté les assassins, car ils n'avaient pas voulus dénoncer leur "agresseur", tout le monde dis que c'était lui-même. Ce qui était vraiment sympas de leur part. Quand le train arriva à sa destination, tous les élèves descendirent, mais je du prendre un autre chemin qu'eux, pour suivre un demi-géant.
- Premières années! Ici ! Criait-il
Nous le suivirent, jusqu'à des embarcations, je vit mes "victimes" blêmir à mon approche.
-Je peut venir avec vous ? Leur demandais-je le ton le plus désinvolte que je pu.
Comme ils me l'avaient fait, je m'assit à leur côtés, sans attendre leur réponse.
- Au fait, je me présente, Noalizza Dashwood, mes parents travaillent au Ministère, j'ai un frère lui qui est à Gringotts et une petite sœur qui exécute très bien ses chauves-furies. Et vous ?
Pendant la traversée du lac, je leur parlait, sans qu'ils ne répondent.

- Je suis vraiment désolée. Dit une des filles du groupe, Je ne voulait pas lui faire de mal. Me dit-elle.
Elle avait parlé d'un ton très sincère, malgré ce qu'elle avait fait, je lui pardonna immédiatement.
Je la détaillait de haut en bas. La jeune sorcière était brune aux yeux verts, la peau matte et les cheveux longs.
Arrivés à la terre ferme, nous marchèrent jusqu'au château. J'avais devant les yeux le plus grand des château, habité seulement par des êtres doté de pouvoirs magiques. Les grandes portes s'ouvrirent, sous nos grands yeux ébahis.

- Entrer, entrer... Ne rester pas sous ce froid voyons... Par ici! S'exclama une sorcière, surement un professeur, au chapeau et à la robe verte.
Tous les sixièmes années la suivirent jusque devant une autre grande porte.
- Ranger-vous bien ! Vous allez entrer dans la Grande Salle ! C'est là où ce passera votre répartition ! Et là aussi où vous mangerez matin, midi et soir ! Continua elle.
Les porte s'ouvrirent, dévoilant une Grande Salle magnifique, où était alignées quatre longues tables, et une autre grande table, où était regroupés plusieurs professeurs. Toutes les bancs à côté des tables étaient remplis de sorciers.

- Avancez vous par ici ! Nous guida la sorcière au chapeau vert. Dès que vous entendrez votre nom, vous viendrez vous placer sur ce tabouret, et vous poserez le Choixpeau magique sur votre tête !
J'avais une grosse boule au ventre. Mon avenir se jouait maintenant. Le Choixpeau chanta une chanson, définissant les critères pour appartenir à telle ou telle maison. Après sa chanson terminée, la sorcière appela tour à tour les élèves.
- Dashwood Noalizza!

Je me dirigea lentement vers le tabouret, je pris le Choixpeau, m'assis, et attendu. "Pas Serpentard ! Pas Serpentard !". Il me répondit, et j'en fut très surprise... "Tu as de très bonnes qualités, à ce que je vois, toute ta famille est allée à Serpentard... Intéressant, très intéressant..."
- Eh bien, tu iras à......