Ne me laissez pas seule - PV Darya et Delph

Lillias avait mal à la tête. Elle se sentait faible. Elle n'arrivait pas bien à savoir où elle était, ni quelle heure il était. Elle n'était même pas sûre de savoir quel jour on était. Elle essaya d'ouvrir les yeux mais c'était trop dur. C'était comme si on l'avait droguée pour qu'elle s'endorme. Elle ne bougea pas de sa place. Elle se contenta de se reposer avant de faire face aux autres. D'habitude, les filles la réveillaient lorsqu'elle restait trop longtemps au lit. Ce n'était pas son genre de faire ma grasse matinée pourtant elle sentait le soleil qui chauffait son corps. Alors pourquoi était-elle encore dans son lit ? Pourquoi n’avait-elle pas reçu d’oreiller pour se venger de toutes les fois où elle avait fait le cirque tôt le matin ?

Elle finit par ouvrir difficilement les yeux. Le blanc les agressa dès l'instant où elle regardait autour d'elle. Elle pouvait oublier la noirceur de sa chambre, les couleurs chaudes de leurs couvertures, la boiserie de leurs lits. Elle était allongée dans un lit d'hôpital et pas ceux fait pour les patients à court terme. Elle n'avait pas souvent été à l'infirmerie mais elle savait que la partie du fond était destinée à ceux qui restaient plusieurs jours de suite. Elle ne comprenait pas ce qu’elle faisait là. Elle n’avait pas eu de blessure ni rien qui l’obligeait à venir se soigner. Elle allait très bien. Elle ne faisait même pas de quidditch encore donc elle ne pouvait pas s’être blessée à l’entrainement.

Elle essaya de se relever mais les forces lui manquaient. Elle retomba aussitôt sur le matelas. Mme Pomfresh la vit et vint la voir tout de suite. Elle l'aida à se poser contre ses oreillers. Elle lui donna également une potion contre le mal de tête. L’infirmière faisait très attention à chacun de ses gestes, comme si elle avait peur d’aggraver son cas. Lillias fronça les sourcils. Elle n’aimait pas ne pas comprendre. Quand est-ce qu’on allait lui expliquer enfin ce qu’il y avait ?

Qu'est-ce qui s’est passé ?

Il semblerait que vous avez été victime d'une attaque. Vous ne vous souvenez de rien ? De personne ? Vous allez rester quelques jours ici pour vous reposer. Je vous dirais quand vous serez libre.

Lillias essaya de réfléchir à la nuit passée. Non elle ne se souvenait plus de rien. Un grand trou noir avait pris la place de sa mémoire. Une démangeaison vint l'embêter dans des réflexions. Automatiquement, elle se gratta le bras jusqu'au sang. Elle jura et regarda de plus près. Elle recula d'un coup sa tête cachant au plus vite sa peau sous sa manche. Elle avait bien lu le mot inscrit à même sa chair. Des brides de la soirée la frappèrent. Elle pouvait voir des personnes s'éloigner, l'un avec sa baguette près de son corps. Elle savait pourquoi elle venait de se faire attaquer... Elle bougea ses jambes de façon à attraper ses genoux de bras et posa sa tête dessus, des larmes coulant sur ses joues.

Je m'étais couché tôt la veille, excédé par les cours chargé et les révisions intense qu'on s'imposait. Certain révisait tard dans la nuit, moi je passais mon après-midi à ça. Sinon, impossible de me lever le lendemain et à cette période de l'année et je peux pas me permettre de rater une seule heure de cours. Alors je sacrifie quelques heures à m'amuser pour me plonger dans les bouquins. J'étais la première a être monter dans le dortoir et pour âtre honnête, je n'ai pas entendu les autres se coucher. J'apprécie l'effort qu'elles font pour ne pas me réveiller. Qu'est-ce que je ferais sans elles ? Je me le demande parfois.
Une fois n'est pas coutumes je suis également la première à me lever. Enfin pas tout à faits. Le lit de Lillias est vide. Sans doute est-elle au toilette. Je patiente parce que j'ai besoin d'y aller aussi, mais cinq minutes plus tard, je me lève pour aller toquer à la porte.
-"Lillias dépêche toi" dis-je en martelant doucement la porte des W.C A ma surprise, la porte s'ouvre tout seule et je remarque qu'il n'y a personne à l'intérieur. Bizzare ! Je me soulage rapidement persuadée, qu'elle ne doit pas être bien loin. Quand je reviens dans le dortoir, elle n'y est toujours pas. Je m'approche de son lit. Il n'a pas été défaits, et a en jugé par la fraîcheur de l'oreiller, La quatrième année, n'a pas passé la nuit ici. Lillias n'est pourtant pas du genre à découché. J'hésite à réveiller Delphi. si ça se trouve elle s'est simplement endormi dans la salle commune. NON ! Elle devait aller à la bibliothèque quand on s'est quitté hier soir. Mrs Pince l'aurait forcément réveillé pour l'envoyer se coucher. Je commence sérieusement à m'inquiéter.
Je m'approche doucement du lit de Delphinium et lui passe doucement une main dans les cheveux pour la réveiller.
-"Delphi" Murmurais-je. "Delphi" J'entends un petit gémissement et je sais qu'elle m'entends, même si ce'st yeux reste clos. "Lillias a pas dormi dans son lit. C'est pas normal ! Tu crois pas qu'il lui soit arriver quelques chose ?"
Finalement elle se réveille. Elle m'affirme qu'elle ignore ou elle est puisqu'elle s'est couché avant elle. Stratégiquement, on élimine les endroit ou elle ne peut pas se trouver. On attends voir si elle va revenir d'elle-même. On est à quinze minutes des cours quand on décide d'agir. Je reste dans le dortoir tandis que Delphi va checker quelques endroits. Le hall...La grande salle... Les douche du deuxième étages...La bibliothèque...Delphi reviens essoufflée les bras ballant, nulle part. J'ouvre alors grand les yeux en me rappelant la fois ou Dimitri c'était perdu dans la forêt environnant le manoir. Mon père avait en premier appeler les hôpitaux et les centres de polices. "L'INFIRMERIE !!! On a pas vérifié l'infirmerie. " Pourtant, j'espère me tromper. Si Lillias à passer la nuit à l'infirmerie c'est que y'a un truc grave ! On cours le plus rapidmeent possible. Maintenant je comprends ce que ressente les filles quand elles apprennent que je viens d'entrer à l'infirmerie. Le coeur battant que se soit grave, l'angoisse qui noue le ventre.
Quand j'entre, on se heurte à Mrs Pomfresh. "Tout vas bien qu'elle nous dit" Elle nous laisse quand même entrer et je vois Lillias en boule sur son lit. J'ai mal au coeur soudainement. Elle n'a pas l'air blésser, mis à part psychologiquement. Je regarde Delphi avec un regard inquiet. On s'approche et je pose ma main sur le rebord du lit pour ne pas l'effrayer. Elle sait qu'on est là et si ça blessure est psychologique, ce que je pense, mieux vaut la laisser s'ouvrir d'elle-même.

dragées:

Delphi courait dans le parc du château, elle courait vite, car de l'autre côté du parc, Danny l'attendait et lui faisait de grands signes. Dans une dernière accélération, elle fut enfin près de lui, juste à quelques pas, et tandis qu'il ouvrait grand ses bras avec un immense sourire et des yeux amoureux, Delphi sauta, fermant les yeux, prête à être réceptionnée par les solides bras de Danny Brokedale, lorsque...
« - Delphi ? Delphi !
- Mmhhh, fit Delphi, pas décidée à émerger de son merveilleux rêve.
- Lillias a pas dormi dans son lit. C'est pas normal ! Tu crois pas qu'il lui soit arriver quelques chose ? La jeune Chase ouvrit les yeux tout d'un coup, pour plonger dans les prunelles anxieuses de sa meilleure amie, Darya. Une vague de honte et de culpabilité l'envahit lorsqu'elle la vit éplorée et inquiète, tandis qu'elle-même rêvait du petit ami de la blonde. Quelle piètre amie elle faisait. D'un coup, elle tourna la tête vers le lit propre de Lillias, pas défait.
- C'est quoi cette histoire ? Lil découche jamais !.. constata-t-elle, sceptique. Sortant du lit, elle s'habilla en vitesse tandis que Darya et elle pensaient stratégiquement. Au bout d'un long moment, et avant le début des cours, les deux filles décidèrent de passer à l'action. Après un rapide passage par la salle de bain, Delphi fila dans les couloirs à la recherche de Lillias, se démêlant les cheveux avec ses doigts dans la panique.
- Hey ! T'aurais pas vu Lillias ? Lillias, la gryffondor, tu l'aurais pas vue ? apostrophait-elle des élèves au fur et à mesure de sa recherche, mais personne n'avait vu Lillias. De plus en plus inquiète, Delphi sentit son estomac se nouer. On ne disparaissait pas comme ça à Poudlard ! Poudlard était un endroit sûr et sécuritaire, où chaque chose était contrôlée. Alors où diable était passée Lillias ? Essoufflée, Delphi revint au dortoir chercher Darya.
- Je ne l'ai trouvée nulle part, personne ne l'a vue ! C'est incroyable, j'ai cherché partout pourta...
- L'INFIRMERIE !!! On a pas vérifié l'infirmerie, coupa Darya, et les deux filles se précipitèrent.
Mrs Pomfresh intercepta les deux élèves, et leur indiqua où elles pourraient trouver Lillias. Et effectivement, elle la trouvèrent : assise sur son lit, en train de pleurer. Doucement, les deux filles s'approchèrent, et Darya posa sa main sur le rebord du lit. Delphi, elle, s'assit au pied du lit, et murmura ;
- Hey, Lil... Comment tu te sens ? »

Lillias se renfermait un peu plus sur elle-même. Les quelques pauvres images qui revenaient envahissaient son esprit. Elle n’arrivait pas à retirer ses souvenirs de ses pensées. Les larmes continuaient de couler sur ses joues. Elle n’essayait même pas de les retenir. Elle n’en voyait pas l’intérêt. Elle n’y pensait même pas à vrai dire. Elle sentait la brûlure sur son bras. Elle ne se rappelait même pas qu’on lui avait ça. Comment ? Avec un couteau ? La magie ? Elle était incapable de s’en souvenir. Pourtant, vu la tête de la blessure, c’était quelque chose d’inoubliable. Elle ne pouvait pas effacer la douleur comme ça. Alors pourquoi rien d’autre ne revenait ? Pourquoi devait-elle rester qu’avec un tiers des réponses ?

Elle entendit des bruits de pas autour d’elle, mais ne releva pas la tête. Elle ne savait pas qui ça pouvait être mais le deviner pleinement. Il n’y avait que quelques personnes qui auraient pu remarquer son absence avant le début des cours. Pourtant, elle n’était pas sûre d’être contente de les retrouver. Elle ne voulait pas craquer devant elles et elle était incapable de faire autrement. Elle ne voulait pas qu’elles s’inquiètent mais elle ne voulait pas rester seule. Elle ne pourrait pas surmonter ça sans elles. Elle ne pourrait pas faire face. Mais elle n’en avait pas envie. Elle aurait voulu rester dans cette position, en sécurité, à l’infirmerie. Sa liberté était détruite. Elle ne pourrait plus se promener tranquillement dans les couloirs sans vérifier sans arrêt si on la suivait. Elle regarderait chaque visage pour essayer de reconnaître qui lui avait fait ça sans jamais trouver parce qu’elle ne s’en rappelait pas.

- Hey, Lil... Comment tu te sens ?

Lil commença à se pencher d’avant en arrière. Que répondre à une telle question ? Elle avait bien entendu l’inquiétude dans sa voix, mais elle semblait lointaine. Elle se coupait de tout contact avec les autres. Elle se sentait partir dans la souffrance. Se sentirait-elle mieux ainsi, loin de tout ? Le matelas se pencha un peu plus vers le bas tandis que l’un d’entre eux s’asseyait sur le lit. Elle ne savait toujours pas combien de gryffondor étaient autour d’elle. Elle ne voulait pas le découvrir. Elle devrait alors se battre pour effacer cette peur.

- Je… Je ne sais pas.

Elle allait mal, mais le dire ne ferait que renforcer cette impression. Sa voix était faible à côté de celle de Delphi. Elle arrêta de bouger et releva doucement la tête juste pour voir qui était là. Il n’y avait que la gryffondor et Darya mais cela lui réchauffa un peu le cœur. Elle posa son menton sur ses genoux et ferma de nouveau les yeux.

- Je ne me souviens de rien… Juste de deux personnes, des livres… D’une douleur… Rien de précis.

Elle déglutit avec difficulté en rouvrant les yeux. Elle regarda en face d’elle pour éviter leurs visages. Elle préférait se perdre dans la vision du mur blanc en face. D’habitude, c’était elle qui venait réconforter Darya alors qu’elle passait la nuit à l’infirmerie. Elle aurait tout donné pour que ce soit encore vrai, pourquoi que ce ne soit pas elle dans ce lit.

Sujet: Re: Ne me laissez pas seule - PV Darya et Delph