SUJET COMMUN - Invasion de Niffleurs

NEUTRE

C'était une belle journée, le soleil dans le ciel illuminait tout Poudlard et les élèves en profitaient pour la plus part dans le parc. William, lui était tranquille au bord du lac couché sur le ponton avec les pieds dans l'eau réchauffée par ce même soleil, il bronzait tandis que d'autre jouait au ballon, certains révisait pour les examens. Pour une fois il n'étais pas en train de faire l'abruti, il était calme et avait enlevé son maillot trempé de sueur après s'être amuser avec son amie. Il commençait même à s'endormir malgré le soleil qui était en train petit à petit de le brûler au niveau de torse.

Au bout d'un petit moment, il fut réveillé par des cris d'horreur. Tout le monde courait, allait dans le les sens, ils se sauvaient, pourquoi ? Des niffleurs s'étaient invité dans l'après-midi des élèves et ils n'étaient pas tous très sympathique. En regardant à côté de lui, Will vu un petit niffleur qui était en train de gratter dans sa poche et en sorti une mornille avec sa bouche. « Oh te mignon, dit-il tout gentiment, mais c'est à moi » finit-il en étant moi amical. Il pris sa baguette et fit voler au-dessus du niffleur, qui commençait à se sauver, la pièce pour qu'il essaye de l'attraper.

Le temps qu'il se réinterresse à son amie, la jeune femme avait disparue. Il la chercha des yeux et il la vit essayer d'empêcher son frère Thomas, d'étriper un gryffondor. Pour sa part, il préféra rester les bras croisés. De toute façon face au gamin rouge et or, Thomas ne risquait pas grand chose. Il fut sortis de ses pensées par sa cousine qui arrivait au pas de course. "Je sais pas, encore un ignorant sang-de-bourbe à tout les coups" lui répondit-il. "on ferait mieux de pas rester la" continua-t-il en s'apprêtant à récupérer Lyleïa pour déguerpir.
Il n'avait pas fait un mouvement dans sa dircetion, qu'une bande de petites poufsoufle arrivèrent vers lui en criant à l'aide. L'une d'elle une petite brune le percuta dans sa frayeur. "Tu pourrais pas faire attention ?" Mais avant qu'il ait pu continuer sur sa lancée, les niffleurs qui poursuivait les jeunes filles arrivèrent sur eux. Il lança un regard vers Fluvia. Ils auraient du partir des qu'ils en avait eut l'occasion. Il saisit sa baguette et essaya d'assomer un maximum de niffleurs.

— Tu peux les entendre, mes prouesses ! Promis, aujourd'hui, chaque but que je marque, je te le dédie, comme ça tu seras au courant de tout ! se marra Bertram avant d'attraper le livre que Sue gardait bien serré sous son bras, de toute façon, rien ne peut être plus saoulant que ton bouquin : Anthologie des enchantements au XVIIIe siècle ? Sérieusement, Wilson ! C'est le week-end, il fait beau, et...
— Il y a une bataille d'eau près du lac ou on se fait envahir par des moldus ? s'enquit alors Sue, interrompant Bertram qui n'avait pas spécialement fini, mais tourna cependant la tête vers l'endroit d'où provenait le bruit. C'est à cet instant qu'une Serpentard jaillit de nulle part et bouscula Sue au passage.
— Excuse-toi, Blackstone ! exigea Bertram avec colère, avant de se tourner vers son amie, tu vas bien ? Ce sont des Niffleurs, je ne sais pas ce qu'ils font là... mais j'espère que tu ne portes rien de brillant ! rigola-t-il en ôtant de lui-meme la vieille montre en or que son grand-père lui avait léguée, pour la fourrer dans sa poche. Il connaissait bien ces petites bêtes, et les savait inoffensives pour qui ne portait pas d'or ou de métal brillant... ce qui n'était pas le cas de Daisy Blackstone, maintenant aux prises avec une petite bête bien décidée à lui piquer ses chaussures.
— Tu l'entends, Sue ? Comme la grande Daisy Blackstone a peur d'une simple petite... bon sang, Blackstone ! hurla-t-il tandis que la Serpentard s'acharnait contre le Niffleur, mais c'est quoi ton problème ! s'égosilla-t-il en poussant Daisy loin de la pauvre bestiole qui gisait dans son sang. Il entendit vaguement derrière lui la Serpentard rendre son déjeuner, mais ne s'occupait plus que du Niffleur, qui respirait avec difficulté, il est vivant, il faut l'amener chez Hagrid, ou trouver le Professeur Brûlopot ! décréta le Serdaigle en soulevant délicatement le Niffleur.

« Non mais regardes Desiderius... » Nessie-l’instoppable était bien partie pour repartir dans une nouvelle rasade bien imagée du doxy blanc comme ses fesses qui s’la coulait douce au soleil. Etait. Avant de se faire agresser par sa harpie boutonneuse de jumelle, qui l’envoya directement se jeter dans les bras puissants d'la plus douce des brutes de l’école. « Elmyyyyyyyyyyyr ! Mara a encore été méchante avec moiii ! Alors qu’elle avait promis d’rester avec moi ! » Se lamentât-t-elle d’une voix de Nessa battue. « Dis, tu m’prêtes ton génie que j’me ramasse pas comme une crotte de dragon pour mes BOUSES… euh, BUSES ? » Elle se marre. Et c’est à ce moment-là que le monde rose bonbon –ou plutôt violet hippie- de Nessa est troublé par une marée de hurlements stridents. La punition divine des boules de Merlin qui punissaient ses pensées impures… Elle poussa une exclamation joyeuse.

« Alleeeeeeeeez, oui qu’tu m’aideras à réviser hein ? L’autre idiot de Daisy arrêtait pas de m’déconcentrer avec sa chemise à moitié déboutonnée hier, j’peux pas bosser avec lui… Allez, on s’fait une course contre les niffleurs en échange ! Steplaît steplaît steplaît. » Et après la voix, les yeux de Nessa battue. Certifiés 100% pur MacFusty.

Mais c’est alors qu’un niffleur portant des lunettes passa à côté. « HEY !!! C’pas à toi ça !!! R’viens là !! » Elle vocifère en direction du niffleur, en oubliant Elmyr, et les BUSES, et Mara et… pas Derius.

C’est ainsi que Nessa MacFusty se mit à courser un niffleur en criant des obscénités à rendre fière Mara, et en battant des bras comme un dragon bourré.

Avec un cri de victoire, elle se jeta sur la bête, trébucha, la manqua de deux brins et plaqua magistralement bien l’herbe du parc de Poudlard.
Tête la première.
Aïe. Ouch. Raté.

Son cousin hésita, mais, très vite, lui et Fluvia n'eurent d'autres choix que de rester sur place en adoptant une attitude de défense. Des Jaunes, au dégoût de l'héritière, les entourèrent. Une troisième année percuta même Rohan. Puis... Fluvia cessa de réfléchir pour se concentrer sur le petit troupeau qui les chargeait.
Les sorts fusèrent de sa baguette. Dans la panique, peu atteignirent leur cible, mais elle parvint à stupéfixer deux niffleurs qui s'écroulèrent devant elle. Il était moins une.
Le reste des créatures fut abattu par son cousin, et le dernier s'enfuit sans demander son reste.

▬ Ouf, fit Fluvia en se recoiffant. Tu as géré, cousin ! Sans toi, nous serions en mauvais état !

Elle le prit par les épaules et lui colla un bisou affectueux sur la joue. C'était sincère, mais c'était aussi pour la petite blaireaute, qui regardait Rohan avec un regard un peu trop mièvre à son goût. Et oui, Fluvia avait le luxe de pouvoir être proche avec Rohan.

COTÉ DU BIEN

Luzia courait, regardant en arrière pour vérifier que les niffleurs ne les rattrapaient pas. Elle percuta donc de plein fouet un Serpentard qui n'était autre que... le beau Rohan !

▬ Tu pourrais pas faire attention ?

Le souffle court, l'Espagnole s'excusa, le rouge de sa course cachant le rose de ses joues que colorait l'émotion. IL lui parlait !
▬ Désolée, mais les niffleurs...

Nul besoin de terminer sa phrase, les faits suffisaient amplement. Le regard bleu de Rohan se détourna d'elle pour voir les créatures arriver. De suite, il s'arma. L'autre blonde ne semblait pas savoir quoi faire mais finit par l'imiter. Luzia se posta près d'eux, un peu en retrait, la baguette à la main. Pêle-mêle, elle lança des sorts pour ralentir leur progression. Rohan et l'autre Serpentard assommèrent plusieurs créatures, et la dernière, prenant conscience de son infériorité, eut tôt fait de fuir.
La jeune fille souffla de soulagement. Ils avaient eu chaud.

▬ Tu as géré, cousin, minauda la blonde. Sans toi, nous serions en mauvais état !

Cousin ? Luzia percuta. Claro, la blonde n'était autre qu'une Avery... La troisième année se retint de lui décocher un regard noir lorsqu'elle fit une bise à Rohan. Pfff... Merci de lui rappeler qu'il était inaccessible.

Spoiler:

Au départ, Sirius avait été de bonne volonté. Il avait vraiment voulu réunir les niffleurs pour les ramener dans leur enclos. Mais... Les créatures, enthousiasmées par l'idée de se promener en totale liberté dans le parc, avaient pris la fuite et étaient déjà loin. Beaucoup trop loin. Et si Remus s'échinait encore à vouloir réparer l'étourderie de Peter, Black avait abandonné l'idée.
De toute façon, les niffleurs étaient éparpillés sur la pelouse, déjà repérés par les élèves. La plupart réclamaient des caresses, mais d'autres, ayant vu des objets brillants, devenaient des furies. Sirius, errant avec ses amis parmi les autres élèves, était mort de rire. Personne ne faisait attention à eux.

Et tant mieux, parce que le garçon avait une idée. Il contemplait la pagaille avec l’œil malicieux d'un chenapan qui n'avait pas dit son dernier mot. Il s'approcha d'un Poufsouffle qui lançait une mornille à un niffleur - et dont Sirius croyait se souvenir qu'il s'appelait William. D'un mouvement de baguette, il jeta un sort qui atteignit le postérieur du niffleur qui se cambra sous le coup, avant de se retourner vers Haberfil, les yeux plus noirs que le nom de famille de Sirius. Oubliant la pièce de monnaie perdue dans l'herbe, la bête se dirigea dangereusement vers le Poufsouffle, et Sirius en profita pour s'éclipser et devenir spectateur de la suite...

Spoiler:

Bon, il faut avouer, une évasion de Niffleurs, c'est pas trop le genre de trucs qui fait particulièrement peur à Eanna. Elle qui a l'habitude de dé-gnomiser le jardin chez son père, c'est pas vraiment ces adorables petites bête qui vont l'effrayer. Puis au pire, une morsure de Niffleurs, c'est pas bien méchant. Du coup, la Poufsouffle trouva toute cette agitation plutôt amusante. La violence de certaines élèves l'était beaucoup moins. Non mais franchement, depuis quand on a besoin de sa baguette pour maîtriser une bestiole comme ça ?

Soudain, à quelques mètres d'elle, elle vit un Gryffondor jeter un sort à une des bête qu'un de ses camarades de maison essayait d'éloigner, pour qu'il se retourne contre lui. Indignée, elle s'écria "Hey !" à l'intention du Gryffondor. "T'as rien de mieux à faire, tête de goule ?". Oui, la jeune fille était peut-être en première année, son langage n'en était pas moins fleuri, surtout lors qu'elle voyait un gugus s'en prendre à quelqu'un de sa maison.

Dominus Fortunae a écrit:: Pandora Foltête : Le niffleur arrivant face à elle n’est pas de première jeunesse. Attiré par la brillance de la reliure du livre, il tente de charger mais manque son coup et s’assomme sur un arbre voisin.

La Serdaigle ne peut s'empêcher de sursauter lorsque le petit niffleur se cogne contre l'arbre d'à côté. Plaquant ses mains devant sa bouche afin de cacher sa surprise, Pandora se laisse tomber au côté du vieux niffleur inconscient, lui flanquant de légères tapes sur la tête afin qu'il reprenne ses esprits. Néanmoins, dans cette précipitation elle n'a pas pris le temps de ranger son livre, si bien que d'autres niffleurs plus jeunes et vifs s'attaquent à l'ouvrage, rendant la gamine folle de rage. « — RENDEZ-MOI ÇA ! C'EST LE LIVRE DE LA BIBLIOTHÈQUE ! MRS PINCE VA ÊTRE FURIEUSE ! » Hurle-t-elle en se débattant de toutes ses forces pour récupérer son manuel.

Merde, merde, merde ! L'idiot d'pote de c'serpentard à deux noises vient d'me dénoncer ! Et dire qu'j'aurai presque pu passer inaperçu ! J'aurai dû m'mettre à courir tiens ! Rejoindre un Gryffondor plus âgé qui aurai pu m'aider un peu... Mais non Owen, t'as fais l'con mon vieux ! Ce mec sans cervelle est en train d'me soulever d'une seule main... J'regarde mes jambes qui s'balancent dans l'vide, et j'avoue que l'idée d'lui placer mon pied là où il faut me traverse l'esprit un instant... Mais j'abandonne vite l'idée parce que j'veux rester en vie. Du coup, j'tente la meilleure des méthodes... "J'crois qu'il y a un malentendu mec ! J'y suis pour rien dans l'histoire ! J'ai tout vu, y'avait un pauvre pigeon au d'sus d'ta tête, et l'con il t'a laché un caillou dessus !" J'marmonne le plus sérieusement possible, quand une fille de sa maison raboule et lui ordonne de m'lâcher. Enfin quelqu'un d'intelligent chez les verts et argents tiens ! "Ouais, écoutes ta copine, fais moi descendre !" J'lance en souriant.

NEUTRE

William s'amusait bien, tranquille, malgré l'invasion des niffleurs, il n'avais pas bouger d'un poil. Le seul niffleur qui s'était aventurer jusqu'au poufsouffle, il l'avait distrait un peu plus loin avec la mornille que le petit animal avait voulu lui voulais. Il fini par la laisser tomber devant lui et le regard dans les yeux. D'un coup, ce petit être eut un petit sursaut et se fixa, son regard changea et il ne fit même plus attention à la pièce qui était à présent dans l'herbe, les yeux noirs il prit une vitesse folle en direction de William, qui eut une de ses peurs rien qu'en le voyant venir comme une furie vers lui et tomba dans le lac.

Le temps de sortir de l'eau le niffleur était devant lui et il eut à peine le temps de l'éviter pour ensuite se sauver à pieds nus et torse nu n'ayant pas la temps de prendre ses affaires. Se retournant pour regarder derrière lui, il vu le vue, il était encore là, plein d'énergie en direction de William. « AAAAAHHHHH !!! IL A LA RAGE !!! » gueula t-il en courant dans tout les sens et bousculant tout le monde sur son chemin ne regardant même pas où il allait, tout le monde y passait, les filles, les garçons, les jeunes, les plus grand, les groupes et les solitaires.

« Pardon, pardon, excusez-moi, mais poussez-vous bon sang » finit-il par dire en poussant un garçon plus jeune que lui qui était en train de soulever un autre encore plus jeune tout en le menaçant. Le quatrième année fini par ce prendre une énorme douleur dans le pied à cause d'une pierre qui se trouvait là « Ahhhhhhhh … » cria-t-il plus en cris de douleur que de détresse et s'écrasa contre deux serpentard plus âgés, une fille et un garçon en train de s'embrasser. En se relevant, William avait l'air bien malin uniquement en short trempé avec le pied défoncé, en regardant de plus près, il cru reconnaître le garçon qu'il lui semblait s'appeler Rohan. « Désoler, c'est en parti ma faute » dit-il.

CAPITAINE SERPENTARD

Les yeux noirs de colère, je serrai un peu plus mon emprise sur le Gryffondor alors qu'il m'inventait une excuse rocambolesque pour se décharger de sa responsabilité dans cette histoire. J'allais vraiment le massacrer, lorsqu'une voix me stoppa net dans mon élan.
« Thomas, arrête ! fit Lyleïa en posant sa main sur mon poignet. Tom ! Tom ! Tu vas le tuer ! »
D'abord surpris, je gardai ma main fermement accrochée à la cravate du Gryffondor. Je sentis mes joues s'empourprer et ma détermination se volatiliser.
« Arrête. Ce n'est qu'un gosse, poursuivit-elle, son regard rivé dans le mien. Et on a d'autres problèmes sur les bras.
— Ouais, écoute ta copine, fit le Gryffondor qui profitait de la situation, fais moi descendre !
— Ouh, toi, ferme-la... » dis-je la mâchoire serrée, les yeux plissés.
Mais j'obéis à Lyleïa et relâchai le sale petit bouseux qui retomba sur ses pieds. Histoire de me faire bien voir par la jolie blonde qui me faisait rêver, je fis mine d'épousseter les épaules d'Owen avec un faux sourire sur les lèvres. Puis je m'excusai avant de tourner les talons. Lorsque je vis Lyleïa s'éloigner, je me retournai de nouveau vers Owen et dans ma bonté, je lui balançai une noise... Que les niffleurs repérèrent aussitôt. Au bout de quelques secondes, le petit merdeux se retrouva assailli sous une horde de créatures qui souhaitaient par tous les moyens récupérer la petite pièce brillante. Ça t'apprendra à t'attaquer à un Avery.

Elle décrocha rapidement ses précieux bijoux pour les ranger loin des regards avides des niffleurs, dans la poche de sa cape ; puis s'occupa de ranger ses affaires dans son sac en profitant que l'attention des bêtes était concentrée sur la Serpentard... Si le refus de la MacFusty la déçue, elle n'en laissa rien paraître -même si elle aurait vraiment aimé voir la tête de Black et Potter se faisant agresser par la sauvageonne. Peut-être que ça aurait eu le mérite de leur mettre du plomb dans la cervelle. Quoique, il y avait trop de vide là-dedans, ça aurait été trop lourd à porter pour eux.

« Tant pis. Mais si jamais tu te lasse d'être assaillie de toute part par leur faute, et changes d'avis... tu sais ou les trouver. » Mais c'est alors que deux niffleurs mécontents décidèrent de récidiver et venger leurs camarades. Malgré sa reconnaissance, Emma ne comptait pas rentrer dans un combat -elle était censée réviser, pas se battre contre des créatures magiques malades mentales. « Nous ferions mieux de partir avant qu'il n'y ait trop de dégâts... Aïe !! » elle fut coupée lorsqu'un garçon, comme un boulet de canon, la bouscula et la fit tomber lourdement sur le sol. Eh oui, même Emmeline Vance ne pouvait pas défier les lois de la physique en tombant gracieusement ! Elle pinça ses lèvres, plus décidée que jamais à s'esquiver.

« C'est décidé, je rentre ! Avec ou sans toi Lily, si tu veux bien m'excuser... » Relevant son menton et ramassant la fierté qui lui restait, la petite se releva et avec un dernier signe de tête pour Lily -pas pour la MacFusty, elle était trop occupée à se battre pour sa vie- et s'en alla d'un pas décidé, baguette en main et sac sur l'épaule vers l'entrée de l'école.... C'était sans compter sur tous les niffleurs qui se trouvaient entre elle et son but. Et son bon cœur.

Emmeline ne put s'empêcher de ralentir le temps de lancer quelques stupefix en direction des agresseurs du manuel de Pandora.

Dragées :

Alors que le Parc résonnait des cris des élèves et des rugissements des niffleurs, Hagrid, le garde-chasse de Poudlard revenait d'une expédition dans la forêt. Il su de suite qu'il se passait des choses anormales et s'en alla à grands pas avertir le Professeur Brûlopot qui s'activait dans une des serres en compagnie du Professeur Slughorn. Tous deux, penchés sur des jeunes pousses de valériane, n'avaient pas fait attention à ce qu'il se passait à l'extérieur. Aussitôt, les trois membres du personnel s'élancèrent à l'assaut du parc, stupéfixant les niffleurs. Hagrid s'en alla dans sa remise pour en sortir ce qui ressemblait à un bloc d'outils métalliques, qu'il agita à la grande force de ses bras pour attirer les autres niffleurs. Ces derniers se précipitèrent vers le demi-géant qui, tel un berger, les mena vers leur enclos. Les niffleurs stupéfixés furent ramenés au bercail par des sortilèges de lévitation.
En quelques instants, le calme était revenu sur les pelouses verdoyantes de Poudlard. La surprise des élèves, toutefois, n'en était pas moins grande...

Spoiler:

Au moment où Lyleïa posa sa main sur le poignet de Thomas, il sembla se calmer. Elle foudroya le Gryffondor du regard alors qu'il l'encourageait à le lâcher en l'appelant sa "copine" mais elle se concentra de nouveau sur le jeune homme qui semblait vraiment furieux. Mais il le lâcha. Il épousseta même ses épaules comme pour dire "tu vois j'suis un mec bien finalement". Lyleïa le lâcha mais serra un instant son bras pour lui dire qu'il avait bien fait. Puis elle s'éloigna pour retourner vers Rohan et Fluvia qui semblait secourir des petits. Ca ne leur ressemblait pas mais bon .. - Alors, on joue les baby-sitters ? lança Lyl' moqueuse envers ses deux meilleurs amis. Elle aimait bien les taquiner. Ils la connaissaient eux. Ils savaient qu'elle n'était pas que la Reine des Glaces que tout le monde semblait voir. Soudain il y eu du bruit et Hagrid et deux professeurs se précipitèrent pour ramener les niffleurs qui rentrèrent dans leur enclos. Lyl haussa les épaules puis se tourna vers ses amis. - Bon, fini. On continue de prendre le soleil ? proposa t-elle en souriant doucement.

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