Les maux sont moins néfastes au bonheur que l'ennui. (Libre)

NEUTRE

« Salut tout le monde, dit-il joyeusement en entrant dans la salle commune de poufsouffle, y a personne, c'est pas grave. » William s'assit dans le canapé et alluma le feu pour réchauffer la pièce et se sécher après avoir fait une balade sous la pluie. Il commençait à s'ennuyer et personne n'était là, la plus part de ses amis étaient en train de faire leur devoirs, étaient à la bibliothèque, et lui, était tout seul sans avoir aucune idée de quoi faire. Un livre était posé sur une table, alors il le commença et se força à lire un peu pour passer le temps mais il était inintéressant, l'histoire d'un sorcier qui rencontrait une moldue dont il tombait amoureux mais sa famille refusait qu'il la revois. D'un ennuie terrible pour lui, l'amour et William, ça fessait deux. Il était pas très doué et n'aimais pas vraiment ça.

Enfin quelqu'un entra, mais, c'était simplement un jeune qu'il connaissait de loin, venu chercher un livre pour l'histoire de la magie, la pire matière, suivie par le chat de Will. « Coucou mon minou, et le chat se coucha sur le fauteuil, d'accord toi aussi tu m'abandonne. » finit-il en s'écrasant dans le canapé, désespéré, par cette pluie qu'il voyait par la fenêtre et par tout les élèves qui arrêtent pas de travailler pour les examens de fin d'année. « AAAHHHH … !!! cria t-il pour sortir de son ennui, en espérant que quelque chose arrive enfin, au même moment que quelqu'un venait de rentrer dans la salle commune. Tiens, enfin quelqu'un, encore venu pour récupérer un livre ? » demanda t-il en savant en avance la réponse.

Quelle journée. Je n’en pouvais plus… Je n’attendais qu’une chose, retourner dans la salle commune et m’étendre comme une larve et ne plus bouger. Mais non, il avait fallu que tous les professeurs nous donnent des montagnes de devoirs en vue des examens. On aurait pu penser justement qu’avec l’arrivée des examens tant redoutés, les professeurs auraient été plus indulgents avec nous mais que nenni. Dès que la sonnerie avait retentit, j’avais filé à la bibliothèque et y étais resté tout l’après-midi. D’habitude, cela ne m’aurait pas dérangé mais en ce moment, la moindre pause était une bénédiction. Je terminais mon énième parchemin avant de ranger à la hâte mes affaires et de filer. Le trajet jusque la salle commune fut rapide et je ne m’étais pas attardé non plus à flâner. Bientôt, je me vautrerais dans un des fauteuils et ne bougerais plus jusqu’à l’heure du repas. Par chance, la salle serait vide et ceci malgré le mauvais temps persistant. En passant devant les dernières fenêtres avant les sous-sols, je jetais un dernier regard dehors afin de voir si la pluie tombait toujours. Je lâchais un soupir avant de continuer mon chemin. Dès que le passage s’ouvrit, je m’y faufilais avec précipitation. Me dirigeant vers le canapé, je m’aperçus au dernier moment que celui-ci était occupé. Je me laissais tombé sur un fauteuil à côté et regardais mon camarade dont je n’avais pas soupçonnais la présence avant de vouloir m’installer. « Désolé de te déranger, je ne t’avais pas vu ! » Je fermais les yeux quelques instants savourant le calme de la salle commune vide (ou presque).

NEUTRE

Contrairement à ce qu'il pensait, le nouveau venu n'était pas juste venue chercher quelque chose pour travailler, pour lui ça devait être la fin du long journée. Nicholas était de la même année que William, seulement il ne se fréquentaient pas spécialement tout les deux, de simple connaissances. Celui-ci s’effondra dans le fauteuil à côté, où se trouvait plutôt le chat de William avant qu'il cri, s'excusa et ferma les yeux. S'excuser, pourquoi ? Le jeune poufsouffle était une bénédiction pour William, même s'il était sans doute là pour se reposer.

« C'est pas grave, dit-il a son compagnon, et puis c'est la salle commune de toute façon » Et ainsi le silence revins, ce qui bien sûr allait faire péter les plombs à Will, il regarda le garçon qui semblait s'être endormis. Haberfil soupira quand une idée lui venu à l'esprit, il eus un grand sourire. Il prit un parchemin qui traînait, découpa des petits morceau pour en faire des boulettes, et pour rigoler un peu, visa la tête de Nicholas. Il lança une boulette qui atterrit sur une de ses paupière « Trop fort, dix points. » dit-il en levant le point.

J’étais assis tranquillement dans mon fauteuil, profitant un maximum de ce moment de détente après la journée que je venais de passer. Mon passage en Cinquième Année s’avérait plus compliqué que je ne l’avais prévu. Et mes parents étaient sur mon dos à longueur de temps, d’après mon courrier, pour que je fasse de mon mieux. Et selon eux, faire de son mieux équivalait à travailler d’arrache-pieds pour obtenir mon année et accéder à l’année supérieure. Mais pour le moment, je ne voulais en aucun cas penser à tout ça, hors de question. Alors je me concentrais sur ce qui se passait autour de moi, je pouvais sentir le chat se baladait sur le dossier du canapé à côté de moi, tout en entendant les paroles de son camarade s’évanouir. Il imagina dans sa tête, celle que le chat ferait s’il tombait du canapé et à cette pensée, il ne put s’empêcher de sourire. Au moment où l’idée que mon camarade m’avait abandonné seul dans mon canapé, je reçus un projectile en pleine face, sur ma paupière. J’ouvris brusquement les yeux en me redressant maladroitement. « Il s’est passé quoi ? » demandai-je tout à coup, surpris. En face de lui, le garçon souriait à pleine dent. Ça n’allait pas se passer comme ça. « Hé, mais c’est toi ?! Tu vas voir… » J’arrachai grossièrement un bout de parchemin de mon sac avant de le rouler en boule. Je jetai sournoisement la boulette de papier sur mon camarade avant de me cacher derrière un coussin que j’utilisai comme bouclier. « Touché, point pour moi ! » criai-je derrière mon coussin en deux rires.

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En faite, Nicholas n'était juste en train de se reposé et Will eut l'air un peu idiot quand celui-ci se réveilla lorsque la boulette atterrit dans son œil fermé « Il s’est passé quoi ? demanda-t-il, rien, tu parles de quoi ? » dit-il le sourire aux lèvres. C'est alors que son camarade répliqua en sortant une un bout feuille de son sac pour l'envoyé sous forme de boulette à son tour. Enfin un peu d'action, William était heureux, enfin il se passait quelque chose de sympa de se château sans vie.

La bataille commençait dans la salle commune de Poufsouffle, il se mit de l'autre côté du canapé pour se protéger et envoyé ses projectiles mais fut rapidement à cours de munitions lorsque qu'il envoya tout d'un coup. Un vase remplit d'eau était posé sur une table derrière lui, alors il le prit discrètement et déclara « Rends-toi t'es cerner » avant de ramper derrière le canapé pour arriver par surprise à côté de son camarade et l'asperger. « Ah … un blaireau tout mouillé » cria-t-il en sautant sur place en rigolant et tapant dans ses mains. Humour ?

Apparement William ne s’était pas préparé à ma riposte. Et voilà qu’on entame une bataille se lançant des projectiles de papier. La salle commune avait des airs de champs de bataille et était minée de toutes nos boulettes. Chacun caché derrière son canapé, qu’on utilise comme bouclier. Je dois avouer que ça fait du bien de penser à autre chose que tous les examens en cours. Bien que je ne sois qu’en Quatrième Année, on n’a quand même des examens… Moins important que ceux des Cinquièmes ou Septièmes année mais quand même. Un moment de détente appréciable.
Je me perds un peu dans mes réflexions que son attaque massive de boules de papiers me surprend et je m’écoule derrière le canapé. Et je l’entends me dire de me rendre. « Et si je refuse ? » je réplique alors que je viens tout juste de me remettre à genoux toujours à couvert. Soudain, je me retrouve mouillé des pieds à la tête. Par Saint Georges, qu’est-ce qui s’est passé ? En tournant la tête, je le vois qui rigole en sautant partout. Il ne perd rien pour attendre celui-là. Par Merlin, merci que j’écoute en cours de Sorts et que j’ai déjà feuilletais en entier mon bouquin. Je tire ma baguette de ma poche et la pointe sur lui en me relevant sur mes pieds. « Aguamenti ! » je lance le sort, avant de déclarer triomphant « L’arroseur arrosé, mon pote ! » Il l’a bien cherché celui-ci.

- Oh la la mes enfants, mais qu'est-ce que c'est que ce bazar ?!!

La grosse voix du sympathique Moine Gras résonna sous les voutes de la salle commune de Poufsouffle. Le fantôme de la Maison lévita jusqu'aux deux garçons passant à travers Williams qui ressentit une souffle glacé à la fois semblable et différent de ce qu'il venait de subir en se faisant asperger.

- Vous voulez que j'aille prévenir Pomona ? menaça-t-il en secouant son gros doigt translucide. Dépêchez-vous de ranger tout ça, et ça restera encore nous.

Le Moine Gras n'était pas un fantôme particulièrement autoritaire, et il ne disputait jamais les enfants qui rendaient sa maison si joyeuse et pleine de vie. Mais mettre un tel désordre, c'était tout de même un peu exagéré.

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Nicholas se retrouva trempé de la tête au pied, cela amusait bien William qui avait le sourire au lèvres, mais le répit ne fut de courte durée quand il fut à son tour aspergé d'eau par un sort d'aguamenti, ce qui effaça le sourire de son visage. « Alors là, il prit son aire sérieux même s'il était mort de rire à l'intérieur de lui, se forçant à le contenir, à préparer sa vengeance, tu vas voir toi si je sort ma baguette toi, ça va plus être pareil ! » dit-il avec un rire qui était en train de sortir de force. Le jeune poufsouffle dirigea sa main en direction de la place habituelle de sa baguette et se fixa avec une tête un peu perplexe, Elle est où ma baguette ?

Et oui, le jeune Haberfil l'avait oublier prêt de lac, un vrai tête en l'air. Quand il voulu partir en courant, il eut à travers son corps comme un vent qui lui glaça le sang, c'était le Moine Gras, lui d'habitude si gay était vraiment pas content du bazar que les deux jeunes avait mit dans la salle commune. « Oups, dit-il d'un air innocent, on se dépêchent tout de suite, dit-il en rigolant et ramassant vite les boulettes. Je doit aller au toilette salut ! » dit-il en courant pour récupérer sa baguette.

Voilà qui lui en bouchait un coin à ce William. Et du coin de l'oeil, je le fixais toujours, maintenant, je m'attendais à tout. Sauf que après quelques minutes, rien. Surpris, je le regardais qui semblait essayer de trouver sa baguette... mais n'avait pas l'air de la trouver. Et malgré moi, un petit rire s'échappa de ma bouche sans que je ne puisse le retenir et à dire vrai, je ne voulais pas. Est-ce que ça signifiait que j'avais gagné ? Je m'apprêtais à célébrer comme il se doit quand une voix résonna dans la salle commune... Pendant un quart de seconde, je suis devenu blanc comme une licorne avant de retrouver constance et d'apercevoir le fantôme de notre maison flottait dans l'air. Il avait toujours été sympathique et accueillant mais là, c'était différent. Et alors que je laissais mon regard se baladait autour de moi avant de regarder mes chaussures, je remarquai que nous avions mis un sacré bazar. Je comprenais l'attitude du Moine Gras, il y avait de quoi se fâcher. Je ne savais plus où me mettre... Je n'avais pas la capacité de certains de mes amis à répondre au tac-au-tac ou un talent dans la même branche. Non, je n'avais jamais eu de réels ennuis de toute ma scolarité (sauf peut-être la fois où....). Lorsque le fantôme mentionna le nom de notre directrice de maison, j'aurais juré entendre ma mère me hurlait dessus pour que je range et je m'exécutais dans la seconde. Après le plus gros ramassé, je jetais un regard pour savoir où se trouvait mon camarade mais quand je relevai la tête, je voyais ce dernier filait par la porte... Merci mec, maintenant, je me retrouvais seul face au Moine Gras, prêt à me sermonner...