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ϟ la fiche de recensement

NOM – McLANE. Un nom typiquement écossais hérité d’ancêtres à l’histoire passionnante PRENOMS – ARTHUR. Bien que n’étant pas galloise, sa mère a toujours eu un faible pour les romans de chevalerie et la mythologie arthurienne. JOSEPH. Le prénom d’un de ses arrière-grands-pères DATE DE NAISSANCE – 9 MAI 1957. Un jour mitigé comme souvent en Écosse AGE – 19 ANS VILLE D'ORIGINE – PORTREE. L’île de Skye a toujours été le fief de sa famille et elle occupe une place très importante dans son cœur SANG – MÊLÉ depuis que ses parents se sont unis pour le meilleur et pour le pire ANCIENNE MAISON A POUDLARD – SERDAIGLE. La maison des érudits et des imaginatifs. Il aurait aussi pu finir à Gryffondor ORIENTATION – BIEN. L’existence de l’Ordre du Phénix risque de lui parvenir rapidement aux oreilles

« McLane ? C’est un gars bien, c’est sûr ! Qu’il pleuve ou qu’il vente, il était toujours de bonne humeur en arrivant à l’entrainement. Je crois qu’il prend la vie du bon côté. C’est un type souriant, qui a toujours le bon mot pour faire rire, ou du moins essayer. Parce que disons-le, ses blagues ne sont pas toujours du meilleur goût ! Mais il reste cool, ouais, c’est sûr. »

- Un ancien membre de l’équipe de Quidditch de Serdaigle

« Un garçon doué, à n’en point douter ! Ce n’est guère étonnant que le choipeau l’ait réparti à Serdaigle. Il a un don pour les sortilèges. C’était l’un de mes meilleurs élèves ! Et je ne dis pas ça parce que j’étais son directeur de Maison, croyez-moi. Il a toujours eu des facilités en cours. Sauf en métamorphose, au grand dam du Professeur McGonagall. Ma collègue n’était guère optimiste quant à son projet de devenir Auror mais McLane a su faire preuve de persévérance et d’un travail acharné pour réussir son ASPIC de métamorphose. Je suis sûr qu’il fera un très bon Auror ! »

- Professeur Flitwick, Directeur de Serdaigle

« Il essaye de le cacher mais vous savez, Arthur s’inquiète beaucoup pour ses proches. C’est quelqu’un de très protecteur. Il ne vous le dira pas, ne le montrera pas mais il essayera toujours de faire au mieux pour vous. C’est un grand-frère en or mais des fois, j’ai l’impression qu’il se flagelle pour rien … »

- Elliot, son petit-frère

« Je le sais bien, cela fait bien longtemps qu’il n’est plus mon petit garçon mais j’ai l’impression qu’il n’est plus le même. Lorsqu’il rentre à la maison, il ne parle pas beaucoup et je vois bien qu’il se force à sourire. Je ne sais pas ce qu’il se passe à l’École Supérieur de Magie mais en ces temps troublés, ça ne doit pas être facile d’être aspirant Auror. Je connais bien mon garçon. C’est un idéaliste et je sais qu’il s’inquiète, qu’il s’imagine des choses et qu’il a peur de ne pas être à la hauteur. Toutefois il ne dit rien, peut-être parce qu’il a peur de nous décevoir. »

- Helen, sa mère

« Vous savez, il m’arrive de regretter de m’être éloigner de ma famille il y a si longtemps. Lorsque je vois Arthur, je sens bien qu’il est amer et en colère. Ah ! Pour cela, il tient bien de son père ! Il a la fâcheuse tendance à se faire trop rapidement une idée définitive sur les choses et je crois qu’à cause de l’histoire familiale ainsi qu’aux récentes affaires qui secouent le pays, Arthur s’est forgé une image très négative au sujet de ceux qui prônent la pureté de leur sang. On n’en parle jamais car je vois bien que c’est un sujet sensible mais je sais qu’au fond de lui, il déteste ce genre de personnes et j’ai peur que ce soit en grande partie de ma faute. Pour lui, ce sont les sang-purs qui sont responsables du climat de défiance qui règne en Grande-Bretagne. Malheureusement, il ne comprend pas qu’en se comportant comme il le fait, il n’arrangera rien. Car même s’il a un sens aigu de la justice, il est bien trop expéditif dans ses jugements et cela lui jouera des tours dans le futur. C’est malheureux mais c’est certain. »

- Angus, son père et juge au Magenmagot

« Difficile de croire qu’il a du sang anglais dans les veines, vous pouvez me croire ! Il ressemble bien plus à Angus qu’à ma sœur. Un bon écossais, impulsif et fier ! C’est étonnant qu’il s’entende si bien avec mes fils, le contraste est saisissant ! »

- Amadeus Dearborn, son oncle

VOTRE PATRONUS – un LYNX aussi furtif que gracieux ce qui, pourtant, ne le caractérise pas tant
VOTRE EPOUVANTARD – son PETIT FRERE MACULÉ DE SANG. Cela remonte à un accident malheureux il y a plusieurs années de ça mais il n’arrive pas à se défaire de cette image traumatisante
VOTRE COULEUR PRÉFÉRÉE – le TURQUOISE de la mer des Hébrides bordant sa si chère île
VOTRE ANIMAL PRÉFÉRÉ – le LION sans que pour autant il n’en ait vu un en vrai
VOTRE PARFUM DE BERTIE CROCHUE PRÉFÉRÉ – si vous connaissez bien Arthur, vous savez forcément qu’il se damnerait pour un CARAMEL
VOTRE SORTILÈGE PRÉFÉRÉ – le sortilège du PATRONUS. En tant qu’apprenti Auror, il se doit de le maîtriser à la perfection et il ne cessera de s’ébahir devant la majesté de ce sort
VOTRE BOUTIQUE PRÉFÉRÉE SUR LE CHEMIN DE TRAVERSE – la BOUTIQUE D’ACCESSOIRES DE QUIDDITCH. A Poudlard, il était un poursuiveur plutôt talentueux mais à son grand dam, il ne peut plus pratiquer autant qu’avant
VOTRE SORCIER CÉLÈBRE PRÉFÉRÉ – cela lui importe peu. Le monde a porté de nombreux grands hommes et en portera encore beaucoup, pourquoi s’arrêter sur l’un d’entre eux uniquement ?

AUTRE CHOSE A AJOUTER ? – Arthur est hématophobe ϟ Il est le descendant d’un très ancien clan de sorciers écossais aujourd’hui quasiment disparu ϟ Son petit frère, Eliott, est encore à Poudlard et souffre d’une maladie rare ϟ Bien qu’à moitié anglais, Arthur est un très fier écossais ϟ Il parle couramment gaélique et a un accent relativement prononcé ϟ En tant que joueur de Quidditch, il est un fervent supporter de l’Orgueil de Portree, l’un des plus anciens clubs de Grande Bretagne. S’il n’avait pas entamé des études d’Auror, il aurait certainement tenté d’intégrer l’équipe.

RITA : Bien, installons-nous ici. Vous me paraissez être un sacré personnage ! Parlez-moi de votre job ! Je suis sûre que vous faites un métier formidable ! Laissez-moi deviner : vous sauvez des vies ? Non ? Une place au ministère peut-être ? Balayeur ?
« De mon job ?! Je n’irais pas jusque-là, » s’exclama Arthur, surpris que son interlocutrice soit si peu renseignée sur son invité. Passant une main dans ses cheveux, il s’expliqua. « Je viens de finir ma première année d’apprenti Auror. Donc non, je ne sauve pas encore des vies mais à termes, c’est ce pourquoi le Ministère voudra bien de moi. »

RITA : Parlons d’amour. Une personne dans votre vie pour vous aider à avancer ? Vous avez la tête de quelqu'un qui a souffert en amour... Racontez-moi tout. Je veux des détails croustillants ! C'était qui, c'était quand ?
Eh bien ! Cette Miss Skeeter savait passer du cocatrice au basilic ! Néanmoins sa question était précise, elle avait parfaitement cerné le garçon qu’elle avait en face d’elle et qui se renfrogna. « J’étais en couple jusqu’à l’année dernière encore, » avoua-t-il sans pouvoir regarder le visage jubilant de la journaliste. « Elle est restée à Poudlard alors que moi j’étais à Londres. On a pas tenu la distance, » développa-t-il en haussant les épaules. « Depuis, j’ai erré à droite, à gauche, dirons-nous. »

RITA : Quelle vie sentimentale trépidante ! On dit que nos choix futurs sont dictés par notre vie passée. Cela se confirme-t-il chez vous ? J’aimerais en savoir plus sur votre enfance et vos années Poudlard. Je veux du détail !
Arthur hocha la tête d’un air pensif. Si Eliott n’avait pas été attaqué par cette goule il y a bientôt huit ans, il n’aurait jamais développé cette volonté presque maladive de vouloir protéger les autres. « Aye. Disons que j’ai vécu une mauvaise expérience qui, d’une manière ou d’une autre, m’a fait prendre le chemin sur lequel je suis. Mais cela n’est pas le fait de mes études à Poudlard. J’étais très studieux, sans grandes histoires, vous savez. Il ne m’a manqué qu’un Optimal en Métamorphose. Ça a bien failli m’empêcher d’entrer dans le cursus pour devenir Auror mais bon ! si ça n’avait pas été le cas, peut-être serais-je devenu joueur de Quidditch. Les orgueilleux recrutaient, justement, quand je suis sorti de Poudlard. »

RITA : Quelle vie peu commune ! J’espère que vous ne comptez pas vous contenter de cela. Parlez-moi de vos projets, de vos rêves.
Face à cette question, l’écossais se prit le temps de réfléchir. Finalement, et d’un air plutôt grave, il répondit. « C’est assez difficile de penser à l’avenir quand on entend dans les journaux que des gens sont assassinés chez eux et qu’on est au bord du gouffre. Je souhaite simplement faire de mon mieux pour aider. Je me suis engagé dans une voie incertaine mais je suis pourtant certain d’avoir fait le bon choix. Je ne rêve pas de grandeurs, je veux juste être utile. Et ne pas mourir … »

RITA : Humhum. Quels projets étranges. Enfin, après tout c’est votre vie, vous en faites bien ce que vous voulez… Abordons le sujet qui fâche. Parlez-moi de politique. Quelles sont vos opinions, votre orientation ? Etes-vous plutôt magie blanche ou magie noire ? Oh ! N’ayez aucune crainte, tout ce que vous pourrez me dire concernant ce sujet restera entre nous, bien entendu. *tousse-tousse*.
Étranges, étranges, elle pouvait bien en penser ce qu’elle voulait, c’était le mieux qu’Arthur puisse faire en ces temps troublés. D’ailleurs Skeeter aborda un sujet ô combien sensible qui fit rire jaune le gaélique. « Je vais devenir Auror, Madame. Comment pouvez-vous seulement imaginer que je puisse soutenir la bande de tarés qui menace aussi bien les sorciers que les moldus ? Je vous l’ai dit, je souhaite que tout ça soit réglé au plus vite. Néanmoins, il ne m’appartient pas de critiquer les mesures prises par le Ministre et ses directeurs de départements. Ils font de leur mieux et Merlin sait combien cela doit être difficile. Je doute que quelqu’un d’autre puisse faire mieux. » Il se renfonça alors dans son siège, quelque peu échaudé par les insinuations de la journaliste.

RITA : Bien, j’imagine que ce n’est pas si grave au final. Laissons désormais de côté toutes ces choses compliquées que sont le travail et la politique. Pour conclure enfin... Vous avez peut-être entendu parler de ce conte moldu, dans lequel un génie sort d'une lampe et propose d'exaucer trois vœux. Si un tel génie se présentait à vous, que demanderiez-vous ?
« Aye, j’en ai entendu parler, » acquiesça-t-il avant de se prendre quelques secondes de réflexion. « Je demanderais qu’on en finisse avec toutes ces trolleries de Mage Noir. Mais dans un registre plus personnel, je voudrais qu’on trouve un remède à la maladie de mon frère et puis que mon père se réconcilie avec ma tante. »

Avez vous d'autres personnages, si oui dans quelle maison ? Où avez vous connu le forum ? Avez vous lu le règlement et vous engagez vous à le respecter : réponse + code du jour où nous sommes (bien caché dans le règlement !!)

Vous avez la possibilité de reserver les droits de votre avatar (personne ne pourra le prendre), rendez-vous dans la galerie des avatars. N'oubliez pas non plus de faire votre biographie RPG.
BIENVENUE PARMI NOUS, ET BON RP !

Il n’était pas encore dix heures lorsque je me levais ce matin-là. La maison était calme, j’étais le seul debout. La cuisine était baignée de lumière en ce bon matin de début août et par-delà les carreaux, on entendait le brouhaha du marché qui battait déjà son plein sur la petite place principale de Portree. On était dimanche et, de l’autre côté de la place, ma mère travaillait déjà dans le rustique pub moldu, préparant le service de ce midi. Je ne m’étonnais pas de ne pas voir Elliot debout. Il venait tout juste de sortir de sa semaine difficile aussi dormait-il encore. Toutefois, ne pas sentir l’odeur du café chaud et entendre le bruit des pages du journal que l’on tournait machinalement me surprenait. Que mon père ne soit pas encore levé était impensable. L’avait-on appelé en urgence du Ministère ? En entrant de la cuisine, la tête encore embrumée de rêves, je découvris une table comme laissée à l’abandon. Une tasse de café -un rituel qui était si cher à mon père- trônait là, à moitié vide. Le journal, jeté négligemment à ses côtés m’interpella. Tout laissait en effet penser que mon juge de père avait été appeler pour une affaire urgente. Intrigué, je me saisis de la Gazette qui titrait en gros : « Une bombe désamorcée en pleine Coupe du Monde. La catastrophe évitée de justesse. » Mon cœur s’emballa. Une bombe ? Où ça ? Comment ? Pourquoi ? Les mains tremblantes, je lisais l’article édifiant et terrifiant sur un attentat déjoué par miracle durant la finale de la Coupe du Monde de Quidditch, quelques jours auparavant. Les experts assuraient qu’une bombe au Feudeymon avait été placée sous les estrades dans l’objectif clair de faire le plus de victimes possibles. La bombe aurait été désamorcée quelques minutes avant l’explosion fatale, par un tier inconnu, avant que les forces du Ministère n’arrivent sur place. Putain ! J’y croyais pas. J’y étais à cette finale ! J’étais à des dizaines de mètres plus hauts que cette bombe avec toute ma famille et j’aurai pu y passer. On aurait pu tous y passer ! Véritablement sous le choc d’une telle nouvelle, je lâchais un juron et m’assis fébrilement.
- Que se passe-t-il ? fit une voix derrière moi, que je reconnus aussitôt comme étant celle de mon petit-frère. La bouche terriblement sèche, incapable de formuler un mot, je tendis à Elliot le journal qu’il s’empressa de parcourir. Putain, lâcha-t-il avec désarroi et indignation. Qui aurait pu vouloir faire autant de morts ? Sa question était candide, naïve. Je connaissais parfaitement la réponse et lui aussi. Bien qu’aucune marque n’ait été invoquée dans les cieux du stade, cet attentat avorté ne trompait personne.
- C’est ces inferi d’intégristes, rétorquais-je avec verve. Le Seigneur des Ténèbres et ses pantins ! crachais-je avec mépris. Après les Prewett, après les McLeon, voilà qu’ils voyaient plus gros. Beaucoup plus gros. Ce n’était pas simplement des traîtres à leur sang, comme ils les appelaient, ou des nés-moldus qu’il visait à présent. C’était toute notre société sorcière, du plus innocent des élèves de première année au Ministre de la Magie en personne. J’étais en colère, terriblement furieux contre notre administration et ses services qui étaient normalement fait pour nous protéger et pour qui, à terme, j’allais donner ma vie. On ne faisait rien pour nous protéger. L’article était clair : les aurors n’avaient rien à voir dans le désamorçage de la bombe. Rien du tout ! Bientôt, si les mangemorts menaient une attaque sur le Chemin de Traverse, il n’y aurait personne pour les en empêcher car malgré ce qu’en disait Croupton et sa politique de répression expéditive, rien ne marchait. Cet attentat en était bien la preuve. Je jurais une nouvelle fois en gaélique. Comment tout cela allait-il finir ? Et dire que je me casse le balai à l’école pour finir au service d’un Ministère incapable, m’indignais-je en serrant le poing et secouant la tête.
- Ca ne sert à rien de s’énerver. Ils ont raison, le pire a été évité, relativisa Elliot en reposant le journal sur la table. C’est l’essentiel. Maintenant, on va prendre un bon thé et commencer la journée comme un dimanche matin banal, non ? Sans attendre ma réponse, Elliot remplit une bouilloire qu’il mit sur le feu. Peut-être avait-il raison, finalement. Toutefois, en ce matin radieux d’août, je me sentais honteux d’aspirer à devenir Auror. Honteux et terriblement fataliste.  

Merci

Et ouais t'as vu, Rosa, ça fait des miracles la puberté
Wildo, je t'attends de pied ferme sur un terrain de Quidd