Sujet: Noël en famille ♌ FRANK Jeu 3 Déc 2015 - 18:24
FRANK & DOWEY
❝ Noël en famille ❞
— Dowey Spencer Junior, pour la dernière fois, nous sommes en retard ! j'entends ma mère me crier depuis le salon, excédée. Ce soir, c'est Noël. Et comme tous les Noëls depuis que Maman et Papa se sont séparés (bon okay, depuis deux Noëls), on va chez mon oncle Lewyn, le frère de ma mère, et sa femme Augusta. Avant le divorce, on alternait, un coup avec les Londubat, chez nous ou chez eux, et un coup chez les Spencer, avec la mère de mon père, et mon oncle qui vit en Australie. Mais depuis, Cora et moi on passe le réveillon avec les Londubat, et la journée du 25 avec Papa, chez Mamie Spencer. Enfin bref, peu importe. Ce qui importe, là, c'est que je ne sais vraiment pas si c'est une bonne idée d'innover avec une robe de sorcier couleur aubergine, ou de m'en tenir à la très classique et très chic robe noire. Pour tout vous dire, j'hésite à mort, et ça fait plus de deux heures que je passe de l'une à l'autre sans parvenir à me décider, tellement je me dis que j'ai envie d'être beau parce que c'est Noël, et que l'aubergine ça me va trop bien, mais que d'un autre côté c'est peut-être un peu osé, alors qu'au moins avec la robe noire je ne risque pas de faire de faux pas, mais je la portais déjà l'an dernier, du coup je sais pas s'il vaut mieux jouer la carte de la sécurité, ou alors jouer le tout pour le tout et oser la couleur. Parce que j'vous l'ai pas dit, mais cette année, mon cousin Franky nous a prévenus, il nous ramène une surprise. Et à en croire Augusta, la surprise elle pourrait bien être blonde aux yeux bleus, et entrer bientôt dans la famille et tout, sauf que nous, on l'a jamais vue cette surprise, même si on sait que Frank la prépare depuis plusieurs mois maintenant. Maman l'a vue, parce que la surprise travaille aussi au Ministère, mais elle ne la connaît pas, parce que c'est vraiment ce soir qu'apparemment Frank nous la ramène et nous la présente, son Alice. Résultat, ben j'ai envie de faire bonne impression vois-tu, parce que d'habitude on s'en fiche, pour Noël y'a que ma mère, ma soeur, mon oncle, ma tante et Franky, bref, la famille, c'est tranquille. On reste entre nous. Du coup cette année, c'est un peu la première révolution qui se passe à Noël depuis que Papa et Maman ont divorcé, et c'est clairement plus excitant, ce qui explique pourquoi je vais mettre la robe aubergine. — Tu tiens vraiment à ce que je vienne te chercher ?! Non, en fait, la noire. Si ça se trouve, Alice n'aime pas l'aubergine. Mais peut-être que la noire est trop passe-partout, et du coup elle ne me verra pas. Ah, quelle bouse ! — Cinq minutes ! je m'égosille en me tortillant pour me débarrasser de ma robe aubergine pour me retrouver à tourner en rond dans ma chambre, en caleçon, hésitant mortellement entre les deux vêtements étendus côte à côte sur mon lit. J'entends ma mère qui râle en bas. — Non Dowey, ça fait déjà deux heures ! me rétorque-t-elle d'en bas, sans parvenir à m'arracher autre chose qu'un grognement indistinct. Elle n'a pas l'air de comprendre combien c'est important, ce que je fais, ce que je vis. Bon, tu as gagné, je monte ! — Nooooon ! J'arrive, j'arrive ! Ne monte pas ! J'arrive !
— Tout ça pour ça ! râle encore ma mère en me voyant descendre l'escalier, vêtu de ma robe bleu nuit dont j'avais totalement oublié l'existence jusqu'à ce que je donne un coup de pied rageur à mon armoire et que celle-ci me crache à la figure la solution, parfaite bien qu'un peu froissée. Très digne, je ne lui réponds pas, et je me contente de fourrer mes cadeaux dans le sac de ma mère, tandis que cette dernière ouvre notre pot de poudre de Cheminette. — Allez, vas-y, grand dadais ! m'ordonne-t-elle avec un sourire en me poussant vers l'âtre de la cheminée, que je rejoins sans quitter mon visage de dignité égratignée. — Manoir Londubat, Lancashire ! je prononce avant de disparaître dans un nuage de poussière verte, en direction de la demeure de mon oncle. Une seconde plus tard, me voilà arrivé à destination, toussant comme un damné en m'extirpant du foyer de la cheminée, aussitôt accueilli par mon oncle Lewyn, qui est déjà installé dans son fauteuil fétiche avec un épais bouquin, une tasse de thé fumante dans laquelle une cuillère tournoie doucement posé sur le guéridon à côté de lui. — Ah, te voilà enfin mon grand ! s'exclame-t-il gaiement en refermant son ouvrage, tandis que ma mère arrive à son tour et me rejoins sur le tapis devant la cheminée, et enfin ma soeur, parfait ! Augusta, ma chérie, les Spencer sont arrivés ! — Cora ne vous a pas posé d'ennuis ? s'enquiert immédiatement ma mère en collant un baiser sur la joue de son frère. — Elle est où Alice ? je demande exactement au même moment, en fouillant la pièce pour être certain qu'elle ne se cache pas derrière le sapin. A cet instant, Augusta entre dans le salon en s'essuyant les mains, tandis que Lewyn part d'un grand rire et me donne une bourrade amicale. — Charmante, Cora a été charmante, comme d'habitude, Augusta rassure ma mère en l'étreignant brièvement, elle est encore à l'étage à se préparer, elle m'a aidé tout l'après-midi. Dowey mon chéri, mais tu as encore grandi ! qu'elle s'étonne en posant ses deux mains sur mes épaules, ce qui me fait marrer, parce que maintenant elle est obligée de lever les mains pour les poser sur mes épaules, tellement je suis devenu grand. — Ne m'en parle pas, ma mère lui répond avant même que j'ai le temps d'ouvrir la bouche, j'ai été obligée de remplacer tous ses uniformes à la rentrée, les anciens lui arrivaient aux chevilles ! Peut-être pourrais-tu me dépanner de quelques anciennes robes de Frank ? — Tiens d'ailleurs, il est où Frank ? j'en profite pour glisser dans la conversation, l'air de rien.
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Dernière édition par Dowey Spencer Jr. le Dim 13 Déc 2015 - 15:42, édité 1 fois
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Sujet: Re: Noël en famille ♌ FRANK Ven 4 Déc 2015 - 16:03
Christmas
“Noël en famille”
Allumant une dernière cigarette, Frank Londubat observe d’un air ravi le feu de cheminée qui lui fait face. Le regard embrassant le vide, il réalise en cette veille de Noël à quel point la vie l’a gâté ces derniers mois. En effet, si son amour pour Alice est loin d’être récent, l’officialisation de leur relation le comble de bonheur. Particulièrement depuis qu’ils projettent tous deux d’emménager ensemble. Parallèlement à sa vie personnelle, son travail reste l’une des occupations les plus importantes à ses yeux. En effet, rêvant d’un monde dans lequel la paix serait omniprésente, il se fait un honneur chaque jour de contribuer un peu plus à cet idéal de vie.
« Tu es prête mon cœur ? » Interroge-t-il en sortant un instant de sa rêverie. « Presque. » Répond la belle Alice depuis la salle de bain, tandis qu’elle tente désespérément de faire tenir sa chevelure en un haut et élégant chignon. Envahie par un stress intense, la jeune femme craint de faire mauvaise impression en cette nuit de l’avant. Aussi a-t-elle passé la grande majorité de la journée dans la salle d’eau, laissant à Frank le soin d’emballer les cadeaux. Osant enfin s’aventurer dans le salon où l’attend impatiemment son cher et tendre, la douce auror tourne d’un quart de tour sur elle-même. « Tu m’aides ? » Lui demande-t-elle en désignant la longue fermeture dans son dos. Acquiesçant d’un signe de tête, Londubat s’exécute, avant de déposer un doux baiser dans la nuque de sa compagne. Magnifiquement vêtue d’une longue robe bordeaux, fendue du genou jusqu’à la cheville, et hissée sur des talons noirs vernis, Alice Littletop est, aux yeux de Frank, la plus belle femme de la terre. « Je vais faire tâche à côté de toi. » Murmure-t-il en l’embrassant sur la joue –ses lèvres étant généreusement recouvertes de rouge- avant de désigner d’un air las sa robe de sorcier noire, réservée aux événements au Ministère et aux fêtes de fin d’année. Ayant la sainte horreur de passer des heures entières à se préparer pour quelque sortie que ce soit, Frank Londubat n’a guère pris le temps de se mettre sur son 31. Aussi n’a-t-il pas rasé sa barbe de trois jours ou fait couper ses cheveux pour l’occasion, ce que sa chère maman ne risque pas d’apprécier… « On ferait mieux d’y aller, je crois que tu es attendue. » Annonce-t-il avec malice en se débarrassant de sa cigarette. Puis, attrapant le sac de cadeaux, ainsi qu’une poignée de poudre de cheminette, il se glisse dans la cheminée. « Manoir Londubat, Lancashire. » Articule-t-il tandis qu’une épaisse flamme le fait disparaître de l’âtre. … « — Tiens d'ailleurs, il est où Frank ? » « J’suis là mon grand ! » Lance le concerné en s’approchant de son cousin. S’éloignant un instant de sa famille, l’auror dépose soigneusement les cadeaux au pied de l’immense sapin avant de saluer chaleureusement parents, tante et cousin. « Je sens que tu m’attendais avec une insoutenable impatience ! » Plaisante-t-il en lançant un regard en coin en direction de la cheminée. « A moins que ce ne soit Alice ton seul souhait de la soirée..? » Ajoute-t-il d’une voix faussement déçue tandis que ladite jeune femme apparaît dans le salon. Rejoignant sa douce, Frank ne peut s’empêcher de lui adresser une moue moqueuse. « Je suis sûr que tu t’es perdue. » Malgré un lourd silence de la part de la jeune femme, ses joues rosies confirment la supposition de l’auror. N’insistant pas, de peur de la mettre mal-à-l’aise devant sa famille, il l’entraine avec lui vers Dowey qui semble être en extase devant la copine de son cousin. « Dudy, j’te présente Alice ! » Annonce-t-il fièrement. S’apprêtant à lancer la conversation, Frank est coupé dans son élan par ses parents qui s’empressent de l’accabler de remarques. « Franky ! Tu aurais pu faire l’effort de te raser ! » Souligne Mrs Londubat de sa voix autoritaire, ce qui, malgré tout, ne l’empêche pas de déposer deux grosses bises sur les joues de son fils. « Augusta, tu exagères ! Tu sais très bien qu’il est très pris avec son travail ! » Le défend alors son père en lui offrant une belle accolade.
Un grand « POP » sonore retenti alors dans la pièce, faisant taire de surprise toutes les conversations. Trois nouvelles personnes font ainsi leur apparition. Grand-père et grand-mère Londubat, les bras chargés de cadeaux surgissent tout sourire dans le grand salon familial, accompagnés par la charmante Mémé. Charmante est en réalité à prendre au second degré. Cette vieille femme presque centenaire n’a, en vérité, rien d’agréable. Son dos courbé par les années lui donne une allure presque repoussante, accentuée par sa jambe boiteuse et son dentier mal fixé. « Je vous l’avais dit ! Ces ingrats ne nous ont même pas attendus pour l’apéro ! » Lance-t-elle en secouant les bras dans tous les sens, manquant de détruire la décoration à coups de canne. « Maman, ils attendent. Tu regardes la photo de l’an passé. » Explique grand-père Londubat d’une voix suffisamment forte pour que sa mère l’entende, tout en désignant le cadre posé sur la commode, sur lequel la famille au complet lève son verre pour célébrer Noël. Ajustant ses lunettes aux verres aussi épais que le fond d’une bouteille de whisky pur feu, mémé se tourne enfin vers le reste de l’assemblée, restée immobile depuis son arrivée. « Oooooh, mon Dowey est là ! » Se réjouit-elle en apercevant enfin le Poufsouffle stoppé net dans sa conversation avec Alice. S’approchant de sa démarche boiteuse, elle pince avec affection les joues de son arrière-petit-fils, ignorant totalement la présence des autres membres de la famille.
« Elle a toujours adoré Dudy. C’est son préféré mais, crois-moi, je ne vais pas m’en plaindre ! » Glisse alors Frank à l’oreille de sa compagne qui vient de le rejoindre. C’est ce moment que choisi Cora pour rejoindre la famille. Croisant son regard, l’auror la soupçonne d’avoir hésité un instant à faire demi-tour en apercevant mémé. Mais elle finit malgré tout par gagner le salon. « Je crois que tout le monde est là, nous allons pouvoir nous installer. » Annonce enfin Lewyn d’une voix guillerette. « J’veux un whisky ! » Renchérie immédiatement mémé qui a visiblement l’oreille sélective…
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Sujet: Re: Noël en famille ♌ FRANK Dim 13 Déc 2015 - 15:40
FRANK & DOWEY
❝ Noël en famille ❞
Si j'étais pas déjà un sorcier, le fait de voir mon cousin Franky jaillir de la cheminée au moment même où je demande où il est parviendrait à me convaincre que y'a d'la magie là-dessous. Ceci dit, si j'avais été un Moldu, voir n'importe qui jaillir de ma cheminée de Moldu aurait suffit à me convaincre qu'il y a de la magie dans ce bas-monde. Bref, le voilà en chair, en os et en cadeaux, déjà occupé à garnir le sapin qui déjà menace de crouler sous le nombre de cadeaux d'encore une salve de paquets emballés. Immédiatement, Augusta se désintéresse de moi pour se diriger vers son fiston chéri adoré, qui désormais entreprend de faire le tour du salon pour récolter son quota de bons baisers de Noël. — Je sens que tu m’attendais avec une insoutenable impatience ! me vanne-t-il tandis qu'on s'étreint rapidement de manière hyper-virile et tout, à moins que ce ne soit Alice ton seul souhait de la soirée..? — Ah parce que tu en doutes encore ? je fais mine de m'étonner, la mine ahurie, t'es vraiment le roi des cornichons, toi, je lui balance au moment même où les flammes de l'âtre se parent de nouveau de vert, et laissent passer la fameuse Alice, qui s'extirpe de la cheminée, les joues un peu rouges. Je me retiens immédiatement de soupirer de soulagement : on a couru à la catastrophe, elle porte du bordeaux. Heureusement que j'ai pas choisi ma robe aubergine, on aurait été particulièrement mal assortis sur les photos de famille ! Mais j'ai à peine le temps de me remettre de mon soulagement que déjà, Franky revient vers moi avec ma nouvelle cousine, qui est tellement renversante que j'en perds tous mes moyens, comme un gros crétin. — Dudy, j’te présente Alice ! qu'il m'annonce fièrement, et l'Alice en question a l'air tellement gênée que j'peux pas m'empêcher trouver que ça serait pas juste que j'augmente sa gêne en étant moi-même gêné, sauf que ça gêne augmente la mienne, et j'vois pas trop comment m'en sortir de cette spirale infernale de gêne quand je réalise la manière dont m'a présenté Franky. — Mais enfin, tu me présentes pas à Alice sous mon surnom de quand j'étais petit, ça va pas non, je m'indigne en gonflant la poitrine, avant de me dégonfler en réalisant que, au moins, ma gêne s'est un peu allégée, mais c'est pas comme ça que je vais participer à mettre Alice à l'aise, salut Alice, ravi d'te rencontrer, moi c'est Dowey. Mais t'as le droit de m'appeler Dudy. Ce qui n'est pas ton cas, je précise d'une voix menaçante en m'adressant à Frank. Celui-ci est sur le point de me répondre lorsque Augusta revient à la charge, et se prend à l'enguirlander parce qu'une fois n'est pas coutume, Môssieur ne s'est pas rasé, et ça fait désordre, et plus si affinités. J'lance un regard vers Alice, qui doit tellement se demander dans quelle famille de fous elle a atterri, et j'me sens obligé de lui préciser : tu sais, elle le gronde, mais en vrai, elle est contente de le voir, hein. Ni plus ni moins tu vois, juste pour être sûr qu'elle va pas s'enfuir en courant dans la cheminée alors que Londubat se fait toujours sonner les chaudrons. Et j'en suis là, en train de chercher désespérément un truc un peu intelligent à dire à Alice, quand soudain un POP retentissant fait taire toutes nos conversations, et Grand-Père, Grand-Mère et Mémé (j'ai pas le droit de l'appeler Arrière-Grand-Mère, elle trouve ça trop long, même si elle n'aime pas trop Mémé non plus) se matérialisent sur le grand tapis du salon. — Je vous l’avais dit ! Ces ingrats ne nous ont même pas attendus pour l’apéro ! vocifère déjà Mémé en donnant des coups de cannes en l'air, avec sa mine grognon des grands jours. Malgré le danger évident, ma mère (pas une ancienne Gryffondor pour rien) s'approche pour faire la bise à mes grands-parents. — Bonsoir Papa, bonsoir Maman, les salue-t-elle en les débarrassant de leurs capes, bonsoir Mémé ! ajoute-t-elle d'une voix bien plus forte et intelligible à la quasi-centenaire qui l'ignore royalement, plus occupée à chercher du regard... Merlin, une cachette, vite, sous le sapin ! — Oooooh, mon Dowey est là ! roucoule-t-elle soudain en m'apercevant, aussi charmante à présent qu'elle n'était furieuse il y a de cela une seconde. J'suis convaincu qu'elle va finir par clamser à cause de ça, j'suis sûr que c'est super-mauvais pour son cœur, ou je sais pas, que de se faire des émotions pareilles. Ceci dit, j'y peux rien si elle m'aime, j'porte le nom de son mari, Dowey Spencer Senior, ça doit être pour cela, parce que sinon, j'comprends vraiment pas pourquoi cette vieille folle me porte une telle passion. J'vois ma mère qui lève les yeux au ciel, tandis que Mémé me pince les joues en gazouillant de joie. Evidemment, je me laisse faire, genre je penche mon mètre quatre-vingt en avant pour permettre à ma Mémé qui doit faire 1m20 les bras levés tellement elle est ratatinée, de toucher mon visage. — Aïe, Mémé, tu me fais mal, je proteste en faisant la grimace, parce qu'elle a beau être vieille et petite, Mémé a toujours une force herculéenne, on dirait que ça va bien, t'as la forme, c'est cool ! j'essaye d'engager la conversation pour l'encourager à me lâcher le gras des joues. — Evidemment que j'ai la forme, voyons, me rétorque Mémé en me donnant une claque finale avant de me relâcher, figure-toi que j'ai encore mis Archie Paindseigle au tapis, mercredi en cours de duels ! Et pourtant, ce petit jeune n'a que 86 ans... Un jeu d'enfants ! Un éclat de rire étranglé m'échappe, mais j'ai pas le temps de chercher à répondre quoi que ce soit à cette petite vieille complètement tarée qui m'aime à la folie mais me fait en même temps parfois un peu peur, que mon oncle Lewyn nous invite à nous installer. Immédiatement, Mémé prend place sur le canapé en réclamant un whisky, et tapote la place à côté d'elle, tant et si bien qu'elle fait rebondir tous les coussins. Le message est suffisamment clair, je m'installe près d'elle, tandis que Cora, qui est apparue comme par magie et de manière discrète je sais pas pourquoi mais je me doute, s'installe à l'exact opposé de Mémé. Depuis que Mémé a décrété que Cora avait autant de grâce sur un balai qu'un troll dans un tutu, toutes deux ne se parlent plus trop. Y'a quatre ans de ça. — Au fait, c'est qui, la greluche blonde, là ? me demande soudain Mémé sans même prendre la peine de parler tout bas, en désignant Alice du doigt de manière pas discrète du tout. Vous êtes qui, vous ? insiste-t-elle sans attendre ma réponse, en s'adressant directement à Alice.
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Sujet: Re: Noël en famille ♌ FRANK Ven 18 Déc 2015 - 13:14
Christmas
“Noël en famille”
Toute la famille se dirigeant vers le canapé, Frank prend la main d’Alice et l’entraîne vers le salon où ils s’installent tous les deux, à l’instar des autres Londubat, à l’exception de Lewyn et Augusta qui sont occupés à préparer les petits fours. « Vous avez besoin d’aide, maman ? » Demande l’auror qui, n’attendant pas de réponse, se lève et rejoint la cuisine où sa mère, jouant de sa baguette magique, est concentrée à ranger parfaitement les feuilletés dans un plat. Sortant de sa poche sa propre baguette, Frank retourne dans le salon, précédé d’une farandole de verres qui viennent se poser les uns après les autres sur la table basse. « Vous êtes qui, vous ? » Demande alors mémé à cet instant en s’adressant à Alice. Gênée et légèrement intimidée par cette arrière-grand-mère particulièrement lunatique, la jeune auror ne se démonte pas pour autant et, d’une voix qu’elle veut pleine d’assurance, elle répond à sa question. « Je suis Alice Littletop. Je suis avec Frank. » Précise-t-elle tandis que son petit ami reprend place à ses côtés. « Ah. » Lâche la centenaire en posant un regard plein de reproche sur son arrière petit fils. « Et tu pouvais pas nous la présenter, ta donzelle ?! » Marmonne-t-elle entre ses dents, tout en observant discrètement Lewyn afin de s’assurer qu’il lui sert bel et bien un bon whisky, et pas une boisson douteuse ou diluée. « Si, mémé, j’allai le faire. Mais comme tu le vois, pendant que tu attends bien sagement sur le canapé que tout te tombe dans le bec, il y en a qui préparent tout et qui, du coup, ne sont pas encore là. » Rétorque-t-il sans le moindre remord. Loin d’être du genre à se laisser faire, la bourrique centenaire s’apprête à répliquer mais son petit fils lui tend à cet instant son verre de whisky pur feu tant espéré. « On a de la liqueur de Noël pour ceux qui veulent. » Enonce Lewyn, tandis qu’Augusta revient de la cuisine avec les amuses-bouches. « Ca a l’air délicieux, Mrs Londubat. » Se permet de déclarer Alice en apercevant tous les mets appétissants. « Merci ma chérie. » Réplique cette dernière en adressant un large sourire à son fils. Sur le canapé, son verre à la main, Mémé ne peut s’empêcher de râler à la vue de cette image qu’elle juge « totalement pathétique ! »
Ne prêtant plus vraiment attention aux commentaires de la centenaire râleuse, toute la famille se réjouit de cette atmosphère de Noël et, chacun ayant enfin son verre de liqueur spécialement préparée par Lewyn pour les fêtes de fin d’année, ils trinquent tous joyeusement à cette nouvelle soirée de l’avant passée cette année encore, en famille. « Maintenant que tout le monde est là… » Déclare soudain Frank en lançant un regard en coin à Mémé. « Alice et moi avons une annonce à vous faire. Nous allons nous fiancer ! » Embrassant sa chérie, il attend avec impatience les réactions de sa famille.
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Sujet: Re: Noël en famille ♌ FRANK Mar 29 Déc 2015 - 15:09
FRANK & DOWEY
❝ Noël en famille ❞
— Mais enfin, Mémé... je marmonne en rigolant d'un air gêné, avant d'oser jeter un regard vers Alice, qui a l'air un peu surprise et gênée, mais ne tarde pas à répondre à l'aïeule avec gentillesse mais fermeté qui elle est, et là j'avoue, j'suis soufflé, parce que c'est déjà pas donné à tout le monde de ne pas se laisser bouffer par Mémé (on dirait pas comme ça, mais des blondinettes comme Alice, Mémé en mange trois au petit-déjeuner le matin !), et que moi à sa place, j'me serai caché parmi les coussins, mais en plus elle lui répond avec un certain aplomb, bref, on sent le courage de la Gryffondor, sur ce coup ! Mémé elle-même semble toute surprise du peu d'effet de sa pique, elle qui est habituée à faire perdre ses moyens à tout le monde à force de persécutions, et abandonne sa proie initiale pour à la place reprocher à Frank de l'avoir gardée pour lui si longtemps. — ... Comme tu le vois, pendant que tu attends bien sagement sur le canapé que tout te tombe dans le bec, il y en a qui préparent tout et qui, du coup, ne sont pas encore là, lui rétorqua mon cousin qui, pour le coup, est tellement jaloux que Mémé me préfère à lui, qu'il se montre parfois un peu dur avec ma pauvre vieille Mémé. Cette dernière s'apprête manifestement à lui répondre sur le même ton, lorsque Oncle Lewyn lui fourre entre les mains un généreux whisky, ce qui coupe le sifflet de la vénérable vieille dame. — On en reparlera quand tu auras mon âge, le morveux, répliqua-t-elle finalement après avoir avalé une lampée de sa boisson, avant de se désintéresser du reste de la famille. J'en profite pour m'éclipser pour chercher sur la table du réveillon une bouteille de jus de citrouille pour Cora et moi, et quand je reviens, voilà Mémé, le verre déjà vide, qui réclame un deuxième whisky en imitant (bien mal) la manière dont Alice échangeait à présent avec sa belle-maman. — Vas-y Maman, fais-moi une place, sauve-moi, je supplie ma mère qui se décale pour me laisser une place à côté d'elle dans son fauteuil. J'ai de la chance, je suis immense mais efflanqué, et ma mère c'est un peu la même chose, du coup ça passe, et je parviens à mettre entre Mémé et moi la distance de la table du salon, ce qui est déjà énorme, et surtout, me rapprocher de Cora et de Frank et Alice. Je tends un verre à Cora, au moment où mon cousin lève le sien pour nous annoncer la bonne nouvelle : immédiatement, des cris de joies s'élèvent de tous les côtés, et des félicitations se bousculent aux lèvres de chacun. — Quoi, vous allez avoir un morveux, c'est ça ? s'exclame plus fort que tout le monde Mémé, qui en oublie qu'elle est sensée bouder. — Mais qu'est-ce que tu lui as dit pour la convaincre de te dire oui, Franky ? je renchéris en mimant l'ébahissement, non mais Alice, qu'est-ce que tu lui trouves, à ce cornichon ? je plaisante en me marrant, ravi pour eux, tandis que ma mère me donne un coup de coude en pestant contre ma bêtise. Tante Augusta est déjà debout et se dirige droit vers son fils et sa belle-fille, des larmes plein les yeux en affirmant qu'elle n'aurait pas pu rêver d'un plus beau cadeau de Noël, bientôt rejoint par Lewyn qui a l'air sacrément ému. Quel bazar !
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Sujet: Re: Noël en famille ♌ FRANK Mar 26 Jan 2016 - 19:14
Christmas
“Noël en famille”
Frank se perd un instant dans le regard d’Alice, en oubliant presque la présence de sa propre famille qui est pourtant loin d’être silencieuse puisque, déjà, tous félicitent le couple bruyamment. Ce n’est que l’arrivée de Mrs Londubat auprès d’eux qui sort l’auror de sa rêverie. « non mais Alice, qu'est-ce que tu lui trouves, à ce cornichon ? » Entend-t-il son cousin s’esclaffer. « Je suis grand, beau, intelligent, et auror. » Répond-t-il alors en bombant le torse, tout en adressant un clin d’œil à Cora qui est étrangement silencieuse en cette soirée de fête. « Et, est-ce que je pose ce genre de question à ta copine moi ? » Ajoute-t-il malicieusement, curieux d’en savoir davantage sur les amours de Dowey. L’interrogeant plus amplement, Frank cherche à tirer les vers du nez de son cousin afin de savoir si une jeune demoiselle est tombée sous son charme. Ne nous mentons pas : Dudy est un beau jeune homme qui, aucun doute à cela, fait tourner les têtes de nombreuses adolescentes. Néanmoins, la question qui intéresse sérieusement Londubat est principalement de connaître l’attitude du jeune Poufsouffle face à sa popularité. « Je suis sûr que tu es du genre à te vanter dans la salle commune ! Raconte-moi tout ! » En remet-il une couche tout en vidant une bonne gorgée de sa liqueur de Noël.
Parallèlement, les conversations se lancent peu à peu. Alice, sincèrement en bons termes avec sa belle maman, discute tricot avec celle-ci et la tata Lucresia, tandis que, toujours d’une humeur massacrante, Mémé bougonne encore dans son coin, observant avec désappointement le fond de son verre de nouveau vide… Plus sérieux, Lewyn et son père partagent une conversation davantage intellectuelle sur le droit sorcier. Un véritable débat s’installe alors dans lequel tous deux défendent bien entendu les droits des cracmols, approuvant avec enthousiasme les projets de la ministre de la magie. « Ce qui fait véritablement chaud au cœur c’est de voir que nous ne sommes finalement pas les seuls à partager ces idées : une manifestation défendant les droits des cracmols a eu lieu il y a quelques semaines. » Détaille Lewyn avec joie tandis que, septique, son père renchéri de plus belle. « Ce qui fait peur, en revanche, c’est de voir que nous sommes forcés d’en arriver à ce point. De tels rassemblements pour vanter les droits des nés-moldus et cracmols ne devraient pas exister. » S’énerve-t-il en songeant à tous ces pro-sangs purs qui ne jurent que par la soi-disant pureté du sang.
« Peut-être que lorsque vous aurez tous fini de vous plaindre, vous remplirez mon verre ?! » Lance alors Mémé d’une voix foudroyante qui stoppe net toutes les conversations. « Et peut-être qu’un jour on pourra commencer à manger ces foutus petits fours ?! » Ajoute-t-elle d’un ton piquant, bien qu’elle ait déjà mangé une demi-douzaine d’entre eux. Honteux de l’attitude de sa mère, grand-père Londubat verse un fond d’alcool dans le verre de celle-ci, tandis que sa femme, ignorant parfaitement sa belle-mère, poursuit sa conversation avec sa petite fille.