ϟ la fiche de recensement

NOM – HITCHENS depuis mes cinq ans. Je portais un autre nom à ma naissance… Fenrir m’a fait adopté le nom de celui qui m’a transformé. Celui que j’étais avant n’a pas d’importance PRENOMS – Farkas, j’ai oublié mes autres noms DATE DE NAISSANCE – 15 janvier 1953 AGE 20 ans VILLE D'ORIGINE – j'ai oublié ma famille d'origine, j'ai donc aussi oublié ma ville d'origine... SANG – pour un lycanthrope, le statut de sang n’a plus aucune importance ANCIENNE MAISON A POUDLARD – je n’ai pas fréquenté Poudlard... ORIENTATION – du côté de ma meute, coté du mal pour la plupart des sorciers

Farkas a un esprit fragile, qui fait de lui un homme instable. Il est tourmenté par des crises, plus ou moins régulières, douloureuses et paranoïaques. Fenrir a fait de lui un homme violent, rempli de colère. Il est souvent sarcastique, et se méfie de toute personne en dehors de sa meute. Bien qu’il ait dû s’affirmer, pour survivre comme redoutable et dangereux, son manque de confiance en lui menace toujours de le faire vaciller.

Farkas est doté d’une sensibilité particulière, qu’il ne sait pas gérer, d’où la fréquence de ses crises. Il est d’une grande loyauté envers ses proches, pour lesquels il n’hésitera pas à se sacrifier. Autant sa santé mentale est fragile, autant sa résistance physique est exceptionnelle. Bien que beaucoup moins imposant que son chef de meute, il le surpasse en capacité d’adaptation, et Greyback se repose souvent sur le sens pratique de son second pour assurer la protection de la meute. Il sait aussi se faire discret, ce qui lui a permis plus d’une fois de s’infiltrer au milieu de la communauté sorcière sans être repéré.

VOTRE PATRONUS – je n’ai jamais lancé de patronus…
VOTRE EPOUVANTARD – la pleine lune, ne le dîtes pas à Greyback
VOTRE COULEUR PRÉFÉRÉE – brun
VOTRE ANIMAL PRÉFÉRÉ – ai-je le choix ?
VOTRE PARFUM DE BERTIE CROCHUE PRÉFÉRÉ – mûre
VOTRE SORTILÈGE PRÉFÉRÉ – je ne pratique pas beaucoup la magie.
VOTRE BOUTIQUE PRÉFÉRÉE SUR LE CHEMIN DE TRAVERSE – je suis censé dire aucune, trop de sorciers. Mais un jour, j’aimerais avoir le droit de rentrer chez Ollivander’s, juste pour voir ce que ça fait…
VOTRE SORCIER CÉLÈBRE PRÉFÉRÉ – je n’en connait pas beaucoup, et aucun ne mérite d’avoir ma préférence.

AUTRE CHOSE A AJOUTER ? – Farkas ne porte pas le nom de sa famille de naissance, mais celui que Greyback lui a choisi, lorsqu’il l’a recueilli enfant, après qu’il ait été abandonné par cette dernière. Hitchens était en réalité le nom du loup-garou qui l’a transformé, alors qu’il n’avait pas encore 5 ans.

RITA : Bien, installons-nous ici. Vous me paraissez être un sacré personnage ! Parlez-moi de votre job ! Je suis sûre que vous faites un métier formidable ! Laissez-moi deviner : vous sauvez des vies ? Non ? Une place au ministère peut-être ? Balayeur ?
Je ne sais pas ce que je fais là… Pourquoi vous vous intéressez à moi d’abord ? Bon, je suppose qu’il faut être honnête avec vous. Vu ma condition de loup-garou, je n’ai fait que des petits jobs, lorsque Greyback me demandait de me rapprocher des sorciers. Actuellement je vis avec ma meute.

RITA : Parlons d’amour. Une personne dans votre vie pour vous aider à avancer ? Vous avez la tête de quelqu'un qui a souffert en amour... Racontez-moi tout. Je veux des détails croustillants ! C'était qui, c'était quand ?
Je ne vois pas de quoi vous parlez. J’ai été avec une fille qui est aussi… Enfin qui est comme moi, mais ce n’est pas… J’ai pas envie d’en parler ok ?

RITA : Quelle vie sentimentale trépidante ! On dit que nos choix futurs sont dictés par notre vie passée. Cela se confirme-t-il chez vous ? J’aimerais en savoir plus sur votre enfance et vos années Poudlard. Je veux du détail !
J’ai été abandonné à l’âge de cinq ans, c’était plus possible que je reste dans ma famille, ils avaient trop peur de moi. Mais j’ai trouvé une autre famille ensuite, ma véritable famille, qui m’accepte et me permet d’être ce que je suis. J’ai été élevé par Fenrir Greyback, c’est lui que je considère comme mon vrai père, il m’a tout appris, je lui dois tout.

RITA : Quelle vie peu commune ! J’espère que vous ne comptez pas vous contenter de cela. Parlez-moi de vos projets, de vos rêves.
Je n’ai pas d’autre rêve que de protéger ma meute.

RITA : Humhum. Quels projets étranges. Enfin, après tout c’est votre vie, vous en faites bien ce que vous voulez… Abordons le sujet qui fâche. Parlez-moi de politique. Quelles sont vos opinions, votre orientation ? Etes-vous plutôt magie blanche ou magie noire ? Oh ! N’ayez aucune crainte, tout ce que vous pourrez me dire concernant ce sujet restera entre nous, bien entendu. *tousse-tousse*.
Je n’en fiche pas mal de vos histoires de politiques. Ce sont des affaires de sorciers, ça ne me concerne pas.

RITA : Bien, j’imagine que ce n’est pas si grave au final. Laissons désormais de côté toutes ces choses compliquées que sont le travail et la politique. Pour conclure enfin... Vous avez peut-être entendu parler de ce conte moldu, dans lequel un génie sort d'une lampe et propose d'exaucer trois vœux. Si un tel génie se présentait à vous, que demanderiez-vous ?
Je ne sais pas… J’aimerais peut-être avoir plus de contrôle sur moi… Etre débarrassé des crises qui me pourrissent la vie. C’est tout.

Avez vous d'autres personnages, si oui dans quelle maison ?  deux Gryffondors (un ancien, un actuel), une Poufsouffle, et un ancien Serpentard. Où avez vous connu le forum ?  dans un autre monde à une autre époque Avez vous lu le règlement et vous engagez vous à le respecter : toujours => mercredi-menthe

Vous avez la possibilité de reserver les droits de votre avatar (personne ne pourra le prendre), rendez-vous dans la galerie des avatars. N'oubliez pas non plus de faire votre biographie RPG.
BIENVENUE PARMI NOUS, ET BON RP !

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L’homme nu se réveilla en sursaut, haletant. Il lui fallut une bonne minute pour retrouver son calme, son cœur battant la chamade. Il retrouvait petit à petit les sensations propres à son corps d’humain, et les douleurs qui les accompagnaient. Il se concentra sur l’odeur rassurante des feuilles mortes sur lesquels il était recroquevillé puis se redressa difficilement, regardant autour de lui la forêt éclairée par les premiers rayons du jour. Il soupira. Ce n’était pas là qu’il aurait dû se réveiller, il allait devoir faire un détour pour récupérer ses vêtements, cachés sous une souche assez reconnaissable. Il inspecta son corps, mais de ne trouva aucune blessure sous la saleté qui le recouvrait, à part quelques égratignures et contusions. Quelque chose clochait pourtant, et lorsqu’il comprit d’où venait son malaise, il fut pris d’une violente nausée. Il ferma les yeux, serra les dents, et essuya sa bouche ensanglantée d’un revers de main tremblante.

Une heure plus tard, après avoir récupéré ses vêtements le jeune homme avait rejoint de campement de la meute. Lorsqu’il s’approcha, Tania, qui était en train de se rincer dans une bassine, s’interrompit et le dévisagea, sans un mot. Il l’ignora et commençait à se diriger vers une bassine voisine lorsqu’une poignée puissante l’attrapa par le col et le plaqua contre un arbre voisin. « Farkas ! Qu’est-ce que tu as foutu ? » la voix rauque de Fenrir Greyback résonna avec fureur, faisant s’envoler les oiseaux des alentours. Le chef de la meute mettait toujours plus de temps à reprendre totalement forme humaine (sans compter que Fenrir gardait toujours de la bête en lui), et Farkas voyait dans ses yeux que le loup était toujours présent. Mais il soutint tout de même son regard. « Je l’ai tué. » Fenrir fronça les sourcils, un grognement au fond de la gorge. « Ce n’était pas ce qui était prévu. » Le jeune lycanthrope sentit son cœur s’accélérer, et un sifflement lui perçait les tympans. Les signes avant-coureurs d’une nouvelle crise. Ne pas sombrer. Pas maintenant. Greyback ne relâcha et l’entraina un peu à l’écart du campement.

- Tu m’as encore désobéi, Farkas… sa voix était vaguement menaçante, mais son ton était moins violent. Il avait senti que son second luttait pour ne pas perdre le contrôle. Ce garçon devait être une nouvelle recrue, on a besoin de nouvelles recrues.

- Tu ne peux pas me donner ce genre de mission. Tu le sais… Je n’arrive pas… à me contrôler… à m’arrêter à temps.

Les flashs de ce qui s’était passé cette nuit s’imposait dans son esprit, le goût du sang de sa victime. Sa silhouette étendue, sans vie. Il secoua la tête comme si ça pouvait l’aider à s’en débarrasser. Celui qu’il considérait comme son père adoptif le prit par les épaules. Farkas perçut qu’il ne pouvait s’empêcher d’être fier de la férocité de son second, même si ça l’amenait à achever les cibles qu’ils étaient censé contaminer. « Tu aimes trop le sang, fils. Je ne peux pas t’en vouloir pour ça. La prochaine fois je te réserverais le chair fraiche qu’il te faut. » Le souffle saccadé, Farkas se contenta de hocher la tête, les traits crispés. Il attendit que le chef de la meute retourne vers le campement, s’éloigna un peu puis s’effondra derrière un arbre, la tête dans les mains.

Le sifflement était insupportable, et il lui semblait que sa tête allait exploser. Il sentit une main se poser sur son épaule, le faisant violemment sursauter. Il leva son visage toujours couvert de sang vers l’intruse. Tania, qui lui tendait un bouillon. Encore une fois, Farkas détourna la tête. Elle déposa le bol à ses pieds, s’agenouilla auprès de lui et commença à lui caresser ses cheveux sales et emmêlés. Farkas eut un mouvement de recul, lui attrapa la main et la repoussa violemment. « Ne me touche pas. » Au bord des larmes, la jeune lycanthrope lui lança un regard furieux, renversa d’un coup de pied le bol de bouillon et s’enfui en courant. Prit soudain d’un profond sentiment de faiblesse, Farkas se traina jusqu’au campement, se débarbouilla grossièrement dans une bassine, puis se laissa tomber sur une couche, épuisé.