Je me promenais avec mes parents dans les rues de Londres en essayant de ne pas penser à mon fréro préféré qui s'éclatait sans moi au Festi'witch pendant que je devais rester tranquillement à la maison. Mes parents avaient pris quelques jours pour pouvoir profiter de leur fille adorée. J'avoue que j'aimais bien jouée le rôle de la fille bien sage, donc nous étions aller en famille nous promener. En se balladant dans les rues moldues, je remarquais des pigeons, toujours présents dans les villes mais si insignifiants aux yeux des humains, qui se chamaillaient un bout de pain sous un banc. Immédiatement, je me pris d'affection pour ses pauvres créatures sans défense. Il faut avouer quand même que dans notre monde les animaux sont souvent négligés et relégués à la place de sous-fifres sous prétextes qu'ils ne peuvent pas s'exprimer avec des mots ! Moi je trouve ça incroyable, une telle injustice ! Enfin, pour en revenir à mes petits pigeons, je les observai un instant en méditant sur leur sort. Comme mes parents ne s'étaient pas arrêter et tournaient au coin de la rue, je laissais ces pensées de côté en me promettant d'y revenir et m'élançais pour les rejoindre. En tournant, je vis une jeune fille sur son banc. Je reconnus presque immédiatement Arellys, une amie de Poudlard, qui était perdue dans ses pensées. Je me plantais devant elle pour la saluer. Après quelques échanges pour présenter ses parents aux miens et vice versa, les quelques remarques de politesse et tout le blabla, je me tourne vers Arellys qui me propose de s’éclipser des discussions parentales. J'acquiesce avec un sourire et je la suis.
Après quelques mètres, nous commençons immédiatement à nous raconter nos vacances et à parler de toutes les anecdotes qui les accompagnent.
« Mon frère est au Festi'witch en ce moment, c'est génial ! En réalité, j'y serais bien allé aussi , mais mes parents n'ont pas les moyens de nous y emmener tous les deux... »
Je regarde par terre un peu triste en pensant à ce que je ratais. Arellys était le genre de personnes avec qui je serais volontiers aller au Festi'witch en sachant que je pourraim me confier à elle sur n'importe quel sujet. C'était le genre d'amie à qui on peut tout dire et qui accepte (plus ou moins) les folies de l'autre. Plus ou moins, parce qu'il faut avouer qu'elle avait parfois du mal à supporter mes remarques un peu trop fréquentes contre la maltraitance des animaux. J'en avais conscience et retins donc une de ces fameuses remarques en voyant les pigeons de tout à l'heure. Ça pouvait encore attendre. D'abord je voulais savoir ce qu'Arellys avait sur le cœur. Il faut avouer qu'elle avait pas l'air super heureuse sur son banc...