Aarolyn • Fais-moi une place au fond de ton coeur, pour que je t'embrasse lorsque tu pleures

Fais-moi une place au fond de ton coeur, pour que je t'embrasse lorsque tu pleures

Voilà presque trois semaines qu'elle ne l'avait pas vu. Une guerre se profilait de plus en plus à l'horizon, les disparitions commençaient à s'enchaîner, les morts s'accumulaient, les heures devenaient sombres. Très sombres. Peut-être trop. Carolyn s'inquiétait. Aaron était de plus en plus absent et de plus en plus longtemps. Oh, elle savait bien que le métier d'Auror était difficile et dangereux mais tout ça prenait une autre ampleur maintenant. Aaron n'était plus seulement son meilleur ami. Elle angoissait déjà quand il n'était que ça mais maintenant ... elle avait déjà perdu le premier amour de sa vie, allait-elle perdre le second ? L'angoisse serrait son coeur et l'inquiétude creusait ses traits mais elle se maîtrisait. Aaron lui avait envoyé un patronus. Il viendrait dans la soirée. Elle savait qu'elle l'attendrait. Qu'elle l'attendrait jusqu'au bout de la nuit et même après le lever du soleil. Qu'importe le temps, tant qu'elle pouvait se rendre compte par elle même qu'il allait bien. Elle savait que c'était ridicule. Qu'elle était ridicule. Elle se comportait comme une ado un peu paumée mais c'était plus fort qu'elle. Elle était comme ça. Toujours à s'inquiéter pour ceux qu'elle aimait, pour les siens. - Maman je peux aller dormir chez Liam ? demanda soudain Gabriel, la faisant brusquement sursauter alors qu'elle était perdue dans ses pensées, le regard rivé au delà de la fenêtre. - Pardon ? demanda t-elle surprise. - Chez Liam maman. Je peux ? Carolyn sourit. Peut-être que c'était mieux. - Oui je vais t'emmener va faire ton sac. Le cri de joie de son fils la fit sourire.

Tout était prêt. Un dîner pour deux aux chandelles. Elle alluma les bougies. Aaron ne devrait pas tarder. Elle espérait. Mais les minutes passèrent et se transformèrent en heures. Les bougies descendirent, furent de plus en plus petites et finirent par s'éteindre. Carolyn somnola sur le canapé. Jusqu'à ce qu'elle entende la porte s'ouvrir. Elle prit sa baguette au cas où mais ce n'était qu'Aaron. Elle posa une main sur son coeur et fit un pas vers lui. Elle hésitait à courir se jeter contre lui mais elle n'était plus une adolescente et Aaron n'était pas le plus grand fan des démonstrations affectives qui existait. Elle se dirigea donc vers lui doucement. Tendit la main pour caresser doucement sa joue avant de lui sourire avec douceur. - Vous êtes en retard Monsieur Lucas, murmura t-elle avec un petit sourire, tâchant de dissimuler son inquiétude. Maintenant il va falloir réchauffer le dîner, lui reprocha t-elle en souriant.

AVENGEDINCHAINS

Entre les deux semaines d egardes intensives pour protéger les Prewett, la nuit de l'attaque et les journée et soirée à remplir des formulaires et des rapports à faire sur cette sinistre affaires. Bref Aaron n'avait pas quitter son bureau une seule fois sauf pour aller se chercher des affaires propres chez lui et les emmener au bureau.
Les Prewett etaient morts, et personne n'avait compris comment cela était possible malgré les surveillances que les aurors s'étaient astreint. Il avait revu le planning des centaines de fois ! A aucun moment la maison n'était laissé sans surveillance ne serait-ce qu'une seconde.

Etait pour essayer d'expliquer ce qui avait pu se passer mais aussi pour remplir le rapport sur la mort du jeune Fitzgérald qu'il était resté au bureau depuis trois jours.
Mais ce soir, il avait décidé de prendre sa soirée et de continuer son enquête demain. Aussi avait-il envoyer un patronus à Carolyn pour ne pas qu'elle s'inquiète et pour lui dire qu'il passera dans la soirée.

Alors qu'il s'appretait à partir dans quelques minutes, son assistante lui adressa deux nouveaux rapports de deux aurors qui avait été en sureveillance de la maison Prewett quelques heures avant l'attaque. Il devait absolument les feuilleter comme preuve de réception. Il en aurais pour plus d'une heure.
QUand il finit il était déjà tard. Il hesita a se rendre chez Carolyn comme il le lui avait annoncer, Il ne voualit pas la déranger aussi tard. Puis se rappelant que Carolyn était ce qu'elle était, elle était surement en train de l'attendre en se rongeant les sangs.
Et puis il devait aller la voir.La mort des Prewett et les constante disparition et morts auxquelles faisait face les aurors avait changé la vision de Aaron. Ils se faisaient beaucoup de soucis pour Carolyn et pour Ange meme si il savait parfaitement qu'elle était totalement en sécurité à Poudlard.
Il voulait aussi leur assurer un avenir si il devait lui arriver quelques choses.

Ramassant ses affaires il transplanna directement devant le perron de chez Carolyn. DEpuis qu'ils avaient officialisé leur relation, Aaron vivait quasiment toujours chez Caroly. Il ouvrit donc la porte sans sonner et entra. Il se rendit compte qu'il aurait du annoncer sa présence car Carolyn était la, baguette en main, une main sur le coeur.

Elle s'approchade lui et posa une main sur sa joue. Il savoura ce contact qu'il n'vavait pas ressentit depuis près de trois semaines.

-"Tu n'aurais pas du m'attendre aussi longtemps" murmura-t-il D'un coup de baguette il lança un sort de rechaudfe sur le repas.
-"Viens la" dit il en se rapprochant du canapé. Il s'y assit et la pris dans ces bras en attendant que les plats finisse de réchauffer.
"Tu m'as manquer" dit-il en l'embrassant.

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Il était là. Devant elle. Il allait bien. Enfin il semblerait. Elle se leva un peu trop précipitamment mais dédaigna le tournis qui lui prit pour se précipiter vers lui tout en ayant l'air calme. Enfin presque. Elle ne voulait pas lui montrer à quel point elle s'était inquiétée. Elle avait confiance en lui, ce n'était pas le problème. Mais elle avait besoin de savoir qu'il ne risquait rien. Qu'elle n'allait pas le perdre lui aussi comme elle avait perdu Andrew. Elle ne le supporterait pas. Mais il était là maintenant. Et elle était assez près de lui pour lire les ombres dans ses beaux yeux bleus. Quoiqu'il se soit passé durant ces trois semaines, ça l'avait marqué à vie. - Tu sais bien que je t'attendrais jusqu'à la fin des temps si tu me le demandais, murmura t-elle alors qu'il l'attirait contre lui sur le canapé. Gabriel étant absent, elle en profita pour se blottir contre lui, enfouissant son visage dans son cou et respirant son odeur. Merlin qu'il lui avait manqué. - C'est réciproque, murmura t-elle quand lui aussi lui souffla qu'elle lui avait manqué. Il l'embrassa et elle lui rendit son baiser avec une infinie douceur mais aussi un brin de passion et beaucoup d'amour. Cela faisait longtemps qu'ils se connaissaient presque vingt ans mais parfois il faut ce temps là pour se rendre compte de ce que l'autre représente. Ils se redressèrent et elle plongea ses yeux caramel dans les siens, sa main sur sa joue. - Qu'est ce qui s'est passé ? Tu as l'air si ... triste. Et si préoccupé en même temps. Est-ce que c'est à cause de la mort des Prewett ? demanda t-elle d'une voix douce. Elle ne savait pas grand chose, juste ce qu'elle avait lu dans le journal mais ça suffisait pour qu'elle se rende compte d'à quel point Aaron était sombre. Elle le connaissait si bien ... - Je t'aime, lui murmura t-elle en posant son front contre le sien.

AVENGEDINCHAINS

Assis sur le canapé avec sa compagne, Aaron aurait volontiers donné tout ce qu'il possédait pour rester ainsi dans les bras l'un de l'autre, sans plus de mage noir, de mort, d'agression... Il était tenté d'enlever Carolyn et de partir vivre avec elle au bout du monde dans loin de tout ces problèmes.

-"Ca n'aurais jamais du arrivé Caro ! Tout était milimétrée à la seconde près de notre côté, ça n'aurais pu arriver ! "
Carolyn posa son front contre le sien, lui murmurant des mots doux et ils restèrent ainsi un moment. Finalement Aaron se leva et se mit à marcher dans la pièce. Le plat qu'il venait de réchauffer, commençait à refroidir à nouveaux mais il s'en fichait royalement.
Plein de chose lui tournait dans la tête, le souvenir de l'annonce de la mort de Mr et Mrs Prewett à leurs trois enfants, Molly, Gideon et le jeune Fabian. le danger que pouvait courir Carolyn la bouille de Ange et de Gabriel dans son esprit. Une multitude de choses alors qu'il n'y avait pas si longtemps une seule question aurait été évidente à poster. Aujourd'hui même si elle était toujours désirée cette question avait une importance différente ! Elle n'était simplement une question mais un mode de vie, une sécurité.

-"Caro ? Fais attention à toi ! Les prewett avait pubilé un articleeut et c'est pour ça qu'il se sont fait attaquer ! Active les sorts de sécurité quand je suis pas la et que toi et Gabriel êtes à la maison." Aaron n'était pas du tout inquiet ni tourmentée du moins ne le montrait-il pas ce soir. grâce à nombre de mission il avait appris à gérer et garder son sang-froid non si il lui demandait ça c'était parce qu'il ne se remettrait pas de perdre Caro ou Gabriel.

-"Caro, marions-nous, je... j'avais pas prévue ca comme ça désolé, mais ça fait longtemps que j'y pense. Je suis pas facile à vivre comme homme et certainement pas romantique mais il y'a une choses que je sais et qui ne changera jamais c'est que je vivre avec toi.Je..."
L'auror s'arrêta quelques instant en remarquant qu'il lui manquait l'élément principale à cette demande. Il attrapa sa veste qu'il avait négligemment posé sur le dossier du canapé, farfouilla dans une des poches et en sortis une bague qu'il présenta à celle qu'il aimait.

La première fois qu'il avait demandé une femme en mariage il avait été acheter une bague pompeuse, éblouissante, comme la femme à qui il l'avait offert. Celle-ci, hérité de sa grand-mère Lucas, était un bel anneau d'or surmonté de deux saphir qui entourait un beau diamant.
La différence était simple, Caro n'était pas une femme superficielle, et l'attachement que Aaron portait à cette bague (rare attachement à sa famille) était aussi puissant et parfaitement représentatif de l'amour qu'il portait à Carolyn.

-"Alors qu'est ce que tu en dis ?" demanda t il un peu anxieu. du mariage, ils en avaient déjà parler ensemble, mais d'autres histoires ou soucis, avait porter leur esprits ailleurs leur faisant reportée une éventuelle réponse.

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Carolyn n'aimait pas voir Aaron comme ça. Elle aurait tellement aimé pouvoir lui enlever sa douleur, son chagrin, sa colère, mais elle ne pouvait rien faire. Elle ne pouvait qu'être présente pour lui, l'embrasser, lui passer tout son amour. Elle déposa un baiser sur ses lèvres puis lui murmura des mots doux. Ca sembla l'apaiser jusqu'à ce qu'il se mette à lui parler des Prewett. Cette histoire semblait vraiment l'avoir beaucoup affecté. Les traits de Carolyn se creusèrent. Elle connaissait les Prewett, elle les avaient rencontrés par Andrew qui était amis avec eux autrefois. C'était des gens tellement gentils. - Caro ? Fais attention à toi ! Les Prewett avait publié un article et c'est pour ça qu'il se sont fait attaquer ! Active les sorts de sécurité quand je suis pas la et que toi et Gabriel êtes à la maison. Carolyn sourit doucement. - Tu sais bien que je n'écris plus d'article depuis ... elle ne le dit pas. Elle n'écrivait plus depuis la mort d'Andrew. Elle hocha la tête. J'activerais les sorts. Ne t'en fais pas chéri tout ira bien. Il était mignon quand il s'inquiétait mais elle ne le lui dirait pas. Il risquerait de se vexer elle le connaissait bien.

Et puis soudain, il changea totalement de sujet. Il devint nerveux mais pas par rapport aux Prewett. Par rapport à autre chose. - Caro, marions-nous, je... j'avais pas prévue ca comme ça désolé, mais ça fait longtemps que j'y pense. Je suis pas facile à vivre comme homme et certainement pas romantique mais il y'a une choses que je sais et qui ne changera jamais c'est que je vivre avec toi. Je... Carolyn arqua un sourcil et ne put retenir un petit rire, léger et délicieux. Son homme alors. Son homme à elle. Il était si différent d'Andrew. Le père de ses enfants avait été un homme très romantique. Il avait fait sa demande lors d'un week-end à Paris, sur la tour eiffel. Aaron était différent. Mais c'était tout aussi bien à ses yeux. Elle n'aurait pas voulu d'un deuxième Andrew. Et elle aimait Aaron tel qu'il était. Un peu brute de décoffrage, sans aucun romantisme mais si doux, si protecteur, si aimant. Elle l'aimait depuis toujours. Autrefois comme un frère et un ami, aujourd'hui comme un amant et un compagnon. Il lui présenta une bague magnifique, toute simple, délicate, avec deux saphirs. Carolyn plaqua une main sur sa bouche en poussant un petit cri d'admiration. - Aaron elle est magnifique ! s'écria t-elle en la prenant avec délicatesse. - Alors qu'est ce que tu en dis ? lui demanda son compagnon. Carolyn plongea son regard dans celui de l'Auror puis sourit doucement. - Oui. Oui je veux me marier avec toi Aaron. Elle prit son visage entre ses mains et l'embrassa en riant doucement. Je t'aime, lui murmura t-elle. Puis elle jeta un oeil derrière lui. Et si on l'attaquait maintenant ce repas ? demanda t-elle en riant et en lui prenant la main pour qu'ils se redressent tous les deux avant de se blottir dans ses bras, pas vraiment pressée.

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Cette demande en mariage imprévue avait eut pour effet de soulager Aaron quant à la mort de Graham et Merope Prewett. Il n'oubliait les cadavres qu'il avait vus, leur trois enfants a qui ils avaient du annoncer la terrible nouvelle, non il n'oubliait rien de la douleur de cette soirée. Mais ce sentir soutenue avait de quoi remonter le moral. Comme on disait, le boulot, restait au boulot et la vie privée à la maison !

Même si il savait très bien que Carolyn n'avait aucune raison de refuser, l'entendre accepter sa demande, rehcauffa le coeur de l'aurore. Oui, au plus profond de lui, Aaron était quelqu'un de très sensible mais bien habile était ce qui arrivait à traverser l'épaisse carapace…
Carolyn attrapa son visage et déposa un baiser sur ces lèvres pus jeta un coup d'oeil sur le repas sur la table qui avait à nouveau refroidis.
Il se leva en attrapant la main que Carolyn lui tendit. mais debout devant le canapé, aucun d'eux ne semblait prêt à quitter les bras de l'autre pour aller diner.

-"Refroidis pour refroidis, je pense qu'il peut attendre encore un peu" dit-il avec un sourire charmeur.
-"Au fait, c'est pas à moi de le garder ça !" dit-il en montrant à nouveau la bague. Ilui prit la main gauche et y glissa l'anneau sertie. Tout en gardant la main de sa fiancé dans la sienne, il glissa son autre dans le dos de sa dulcinée pour la rapprocher de lui et l'embrassa passionnément.
Il se disait qu'il avait finalement bien fait de passé chez Caro plutôt que de rentrée chez lui. Il avait besoin de ça. Après le journée qu'il avait vécut, au boulot, il avait besoin de l'amour de la jeune femme. -"un jour, si possible avant le mariage, il faudra qu'on parle des enfants aussi. continua-t-il en la gardant contre lui, en la regardant dans le yeux.

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Carolyn ne s'attendait pas à ça. Ils en avaient parlés bien sûr mais bon là c'était aussi un peu surprise. Mais bien sûr qu'elle acceptait ! Aaron et elle, c'était un peu comme une évidence. Et elle savait aussi qu'elle ne se sentirait pas coupable par rapport à Andrew parce qu'elle savait que c'était ce qu'il aurait voulu. Qu'elle finisse par refaire sa vie et qu'elle ne finisse pas seule. Cela faisait presque dix ans qu'il était mort, il était temps pour elle, pour eux, de continuer à vivre. De cesser d'être un peu à l'écart du monde. Elle vit le soulagement dans les yeux de son compagnon et ça l'a fit rire doucement. Son Aaron à la fois si confiant et si peu sûr parfois. Ouais le repas refroidissait. Mais elle n'avait pas envie de quitter les bras de Aaron, elle était bien là, elle se sentait en sécurité, elle aimait tellement cet homme si compliqué et si taciturne soit-il. Elle arqua un sourcil quant à sa dernière phrase et lui offrit un regard sceptique voire carrément ébahi. - Quoi ? Tu veux des enfants ? Sérieux ? Tu as bu avant de venir ou quoi ?! Il fallait dire que Aaron et les enfants ... c'était pas le grand amour en général. Bien sûr qu'il aimait sa filleule, Ange, ainsi que Gabriel qu'il avait quasiment élevé puisque Andrew était mort avant sa naissance mais enfin de là à en vouloir d'autres, ça la surprenait totalement.

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