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Un chouette papa chouette | SUJET CLOS

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Marlene McKinnon*

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ORDRE DU PHÉNIX
La meilleure défense, c'est l'attaque

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MessageSujet: Un chouette papa chouette | SUJET CLOS Un chouette papa chouette | SUJET CLOS 129196351Dim 5 Mar 2017 - 23:47

Aisément distraite par la beauté du monde qui l’environnait, Marlene ne se rendait pas compte qu’elle suscitait parfois le rire de ses camarades. Le nez collé dans un manuel moldu sur les chouettes et hiboux que sa mère lui avait envoyée, elle manqua de tomber à deux ou trois reprises en montant les marches et entra en collision avec autant d’élèves en distribuant de vagues chardons - elle voulait dire pardons mais avait la bouche pleine du scone qu’elle dégustait et était trop concentrée pour s’encombrer de la peine de se faire comprendre par ses camarades -  « EUREKA ! » cria-t-elle finalement au détour d’un couloir avant de refermer son livre d’un coup d’un seul et de de partir dans un grand éclat de rire. Elle répondit à l’air interrogatif de l’un de ses camarades par cette simple assertion : «  Les oiseaux nocturnes sont des êtres absolument fascinants ! ». Et elle s’enfuit en courant.

On ne la revit pas avant l’heure du dîner ce soir-là lorsqu’elle fit irruption dans la grande salle avec une boîte d’allumettes dans la main et des plumes de chouette plein les cheveux. Elle sentait le vieux pigeon. Elle resta à l’entrée un court instant le temps de dévisager la table verte et argent et finit par y trouver le camarade qu’elle recherchait. « Moran Jeremiah Powell » lança-t-elle à l’intéressé en se hasardant à deviner son second prénom avant de s’asseoir à ses côtés en amazone sur le banc. « J’espère que tu vas un mieux depuis la dernière fois » dit-elle sincèrement sans pour autant chercher à en savoir plus car ce n’était au fond pas vraiment ses histoires à elle. Si elle était venue lui parler, ce n’était en effet pas pour remuer l’évènement des cachots mais pour partager un heureux évènement. Elle glissa entre leurs visages la fameuse boîte d’allumettes et l’ouvrit doucement tandis que son sourire s’élargissait en même temps. « Tadaaaaa … » dit-elle finalement tandis que dans la boîte ils pouvaient découvrir un petit œuf enveloppé dans des plumes de duvet. Elle avait passé une bonne partie de l’après-midi accroupie dans la volière à ramasser toutes les plumes de duvet qu’elle pouvait trouver indemne de fientes, et ce n’était pas si facile. « Ca fait un moment que Rufus - ma chouette - vole dans les plumes de ta chouette, et c’est incroyable mais vrai, ils ont fait un œuf ensemble, t’imagines ? ». Pour Moran, ça ne pouvait peut-être avoir l’air de rien mais pour Marlene, l’évènement était fantastique. Rufus était une chouette chevêche et celle de Moran une chouette hulotte, leur union serait peut-être à l’origine d’une nouvelle espèce ! Et dire qu’ils avaient failli passer à côté de ça ! « Au début, je comprenais pas pourquoi ta chouette couvait pas l’œuf ! Et tu vois ses griffures ? » dit-elle en passant ses cheveux de l'autre côté de son cou. « C’est ta chouette qui aime pas qu’on la maintienne le derrière enfoncée dans son nid ! Ca m’a pris des semaines de recherches pour trouver une autre solution … Parce que tu vois, chez les chouettes hulottes, le mâle couve les petits quand la femelle chasse, alors que ça fonctionne pas du tout pareil chez les chevêches, bref, un vrai bordel ! » expliqua-t-elle à la sauvette en se permettant de prendre une tranche de pain grillée dans l’assiette de son camarade avec qui elle se considérait maintenant liée par une alliance d’oiseaux. Elle la badigeonna allègrement de marmite avant de relever des yeux brillants de curiosité vers lui. « C’est beau hein ? Cette vie qui apparaît là où on ne l’attend pas ? Ca fait relativiser les petits soucis de la vie … ». Elle parlait évidemment de son catastrophique affrontement avec Alexandre ! « Oh chouette des œufs brouillés ! » dit-elle en s’en servant une plâtrée, toujours depuis l’assiette de Moran, sur sa tartine avant de croquer dedans. « Mmh … trop bon … cinq jours que j’ai pas pris un vrai repas ! ». Couver le savoir et se nourrir en même temps, c’est pas à la portée de tout le monde ! Tout comme la chouette de Moran, elle avait besoin qu’un mâle prenne le relais … et c’était bien la raison de sa présence à la table des Serpentards ce soir-là.

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Dernière édition par Marlene McKinnon le Ven 24 Mar 2017 - 20:56, édité 2 fois
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Moran J. Powell

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MessageSujet: Re: Un chouette papa chouette | SUJET CLOS Un chouette papa chouette | SUJET CLOS 129196351Lun 6 Mar 2017 - 18:38

Moran pensait avoir passé le pire, avec tout ce qui s’était passé le mois dernier. Entre le bal, les tensions avec Gardenia, sa relation nouvelle avec Daisy, la bagarre avec Rozen et le match perdu au Quidditch, il s’était passé pas mal de chose. Mais dans son esprit, il se disait avoir vécu le pire. Rien ne devrait plus perturber son quotidien à nouveau bien huilé. Attablé seul comme tous les midis, le garçon faisait face à un plat d’œuf brouillé dont il rêvait depuis une semaine. Il voyait du coin de l’œil les élèves ou les profs passer, et ne faisait attention à même pas un quart d’entre eux. Il sourit sincèrement à Fabian et Dowey lorsqu’ils passèrent non loin de sa table, mais ne jeta pas un regard à la Serdaigle qui les suivait. Le garçon se sentait paria. Paria avec des œufs brouillés. Mais s’il pensait passer un repas paisible, le garçon se trompait complètement. Loin de l’exubérante Azelma Travers qui s’amusait à le ridiculiser et le faire tourner en bourrique, ce fut la voix de la pétillante (mais pas moins exubérante) Marlene McKinnon qui le sorti de sa transe. Le préfet fronça les sourcils à l’entente de son deuxième prénom inventé et la regarda s’asseoir en amazone sur le banc comme si elle venait de lui dire qu’elle se mariait avec Dumbledore. La jeune fille ne sentait malheureusement pas très bon, et l’inconfort odorant ne pouvait que se voir sur le visage du garçon qui se refugia dans son jus de citrouille. Il ne remarqua la boîte d’allumette que lorsqu’elle la lui fourra sous le nez.

Curieux mais agacé du comportement de la Gryffondor il découvrit… Un œuf ?

Les épaules du batteur s’abaissèrent brusquement, Moran était déçu de la chose. Quoi, elle voulait en faire une omelette ? Elle lui donna l’explication de la chose, mais le garçon ne suivait toujours pas. Savoir l’oiseau avec qui sa chouette copulait n’intéressait clairement pas le garçon, au contraire de son interlocutrice, qui recevait malgré elle des regards mauvais à la table des Serpentard. Lui qui voulait faire attention à se faire oublier… C’était raté. Elle lui donna une explication sur les œufs que Moran ne suivit que partiellement. Il essayait de se reconcentrer sur son plat, ce plat qu’il vénérait tant et dont il rêvait depuis un moment ! Alors qu’il prenait sa fourchette pour embrocher, justement, un œuf, Marlene anticipa et se servit dans son assiette.
Le préfet lui jeta un regard torve qu’elle n’allait sans doute pas remarquer, puisqu’elle semblait se concentrer sur sa « merveilleuse » trouvaille, la bouche pleine de SES œufs. Moran se demandait comment les amis de la jeune fille pouvait supporter son énergie. Lui qui était constamment fatigué, et qui n’avait aucune envie de se lancer dans des histoires rocambolesques, faisait bien opposition à la blonde. Observant l’œuf qu’elle n’avait pas posé le préfet se risqua une remarque purement scientifique : « Qu'est-ce qui te dit que cet œuf est fécondé ? ». Cet œuf n’allait peut-être jamais éclôre et l’être, si tant est qu’il y a un, n’allait jamais voir le jour. Peut-être était-il plus destiné à finir dans une assiette que dorloté par une adolescente ? « Si tu veux que je le cuisine… » lança-t-il en finissant son verre. Il ne lâchait pas la jeune fille du regard. Sa chouette était assez agaçante, inutile qu’il se coltine en plus son rejeton, non mais !  
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Marlene McKinnon*

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MessageSujet: Re: Un chouette papa chouette | SUJET CLOS Un chouette papa chouette | SUJET CLOS 129196351Dim 12 Mar 2017 - 19:00

Moran et Marlene, c’était un peu le gobelet de jus de citrouille à moitié vide et la coupe de champibulle à moitié pleine ! « Qu'est-ce qui te dit que cet œuf est fécondé ? » qu’il osa lui demander. Sa peau laiteuse rougit sous ses tâches de rousseur et elle leva un regard désespéré vers le plafond magique. Ô glorieuses étoiles, alignez vous et montrez à cette âme égarée le chemin de l’espoir s’il vous plaît ! « Qu’est-ce qui me dit que l’œuf est fécondé ? » reprit-elle d’un air incrédule uniquement pour gagner du temps car, à vrai dire, elle n’en savait rien elle non plus de savoir ce qui sortirait un jour de cet œuf si tant est que quelque chose daigne en sortir un jour … Le jeune Powell joignit à son défaitisme une provocation qu’elle reçut comme une dague en plein coeur. « Haaaaan ! » s’exclama-t-elle en serrant la ridicule boîte d’allumette contre sa poitrine. « Alors c’est ça ta solution à tout dans la vie, Powell ? » extrapola-t-elle immédiatement. « Plutôt que de laisser sa chance à quelque chose de beau de naître, tu préfères péter sa coquille fragile pour t’en sustenter ? ». Certainement comme pour son amour refoulé pour Alexandre ça … Elle l’insulta très audiblement de « MORFALE ! » avant de lui dérober son autre tranche de pain grillée et d’ajouter « TROLL ! » la bouche pleine.

Elle savait qu’elle aurait dû être en colère contre lui mais c’était vraiment très difficile tandis qu’elle dégustait un dîner aussi goûtu - le sien d’ailleurs mais c’était un détail dont elle ne s’encombrait pas vraiment - et elle agrémenta ses insultes de soupirs de bien-être en même temps que ses œufs brouillés de ketchup. Elle s’empara finalement carrément de son assiette pour se servir des haricots à la sauce tomates et oublia un instant tout de la présence de l’œuf supposément fécondé et de son grand-père Moran. Elle tapota finalement le coin de ses lèvres avec une serviette en papier. Ils en étaient où déjà ? Ah oui ! « J’en sais rien en fait si l’œuf est fécondé ou non » avoua-t-elle avec un demi-sourire car s’alimenter l’avait calmée, elle pouvait être une sacrée harpie quand elle était affamée. Elle lui jeta un regard en coin pour lui expliquer sa manière à elle de raisonner. « Mais ce serait dommage, non ? De prendre le risque d’annihiler la naissance d’une nouvelle espèce pour se faire une omelette alors que couver cet œuf tour à tour, ça nous prend quoi, uniquement trente jours de notre temps ? ». Elle but une rasade de son verre d’eau avant de le regarder avec un sourire plus large. Moran n’avait absolument pas donné son acceptation mais dans la tête de la lionne, c’était tout comme si, et cette perspective l’emplissait de joie. Elle glissa discrètement vers lui la boîte d’allumettes comme s’ils étaient en train de faire un traffic de champifleur hallucinogène.

Et puis elle aimait bien Moran Powell, elle le trouvait marrant avec ses sourcils toujours froncés et son air renfrogné et secret. Il faisait ce soir assez triste figure à la table verte et argent, et c’était aussi son truc à elle, de ne pas laisser les gens renfermés tous seuls trop longtemps. Elle ne connaissait pas vraiment le préfet, à vrai dire, elle ne lui avait jamais parlé avant le soir du bal où elle l’avait vu plaquer violemment son camarade de maison contre l’un des murs du cachot. Elle savait pourtant qu’il n’avait pas la réputation d’être quelqu’un de violent contrairement à d’autre homologues de sa maison comme la bande à Avery. Alors elle se disait qu’il avait peut-être été violent parce qu’il ne se sentait pas bien, et laisser les personnes qui ne se sentent pas bien toutes seules dans leur coin, elle avait toujours trouvé ça nul. « Tu m’aiderais ? » finit-elle par demander en toute simplicité. Avec toutes les petites créatures qui traînaient à Poudlard, et notamment les chats et rongeurs qui arpentaient les couloirs, elle craignait de laisser cet œuf sans surveillance. Et c’était compliqué de tout faire toute seule …

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Moran J. Powell

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MessageSujet: Re: Un chouette papa chouette | SUJET CLOS Un chouette papa chouette | SUJET CLOS 129196351Lun 13 Mar 2017 - 13:37

La réaction de Marlene, Moran la trouvait assez ridicule voire disproportionnée. Il ne s'agissait que d'un oeuf. Une enveloppe, une coquille sans doute vide, avec un jaune d'œuf qui ne servira jamais à rien d'autre que d'agrémenter un plat. Lorsqu'elle reprit sa phrase d'un air incrédule, le jeune homme retint un sourire. Elle n'en avait aucune idée de savoir s'il était fécondé ou non. Il ne devait y avoir même pas cinquante pourcent de chance pour que cette coquille renferme une vie. C'était... Cela dépendait d'un pur hasard dont Marlene se croyait naïvement maître. Elle serra sa boîte d'allumette contre elle, offensée à l'idée qu'il finisse dans une assiette. Moran se dit qu'il aurait mieux fait de se taire. A cause d'elle, ils se faisaient remarquer ! Elle l'insulta violemment et Moran leva à son tour les yeux au ciel. Elle lui vola sa tranche de pain, et le préfet poussa carrément son assiette vers elle, d'un air dépité. Eh bien, qu'elle se serve !

Et elle ne se fit pas prier. Elle se servit, et le garçon la fixait d'un regard exceptionnellement neutre dans l'espoir de lui faire comprendre que sa présence ne l'enchantait pas du tout.  Cette gamine avait le don de se faire remarquer à des kilomètres. N'était-ce pas elle qui avait déclenché une bataille de nourriture l'autre jour, dans la Grande Salle ? Un danger cette fille, mais vraiment. Lorsqu'elle admit qu'elle ne savait pas si cette coquille était vide ou fécondée, Moran eut un sourire narquois avant de se détourner d'elle. Problème résolu, elle devait avoir comprit son raisonnement non ? Puis entre nous, même s'il était sûr et certain qu'un poussin allait sortir, il ne comptait pas s'occuper de la chose. Hors de question. No. Non. Niet.  
Elle continua en essayant (vainement) de le convaincre. Lui, il voulait manger et sortir de la grande Salle pour ne plus subir les regards insistants de ses camarades de table. Puis elle ajouta que ça leur prendrait trente jours. Sérieusement ? Il était en sixième année, il n'allait pas gâcher trente jours de sa vie, il avait déjà assez d'obligations comme ça ! Entre le Quidditch, ses rondes, ses entraînements la nuit, ses rendez-vous avec Daisy, elle voulait en plus qu'il couve... Un présupposé oeuf fécondé ?  

Il s'en voulait un peu de briser son rêve, surtout après qu'elle lui demande s'il voulait bien l'aider. Elle n'était pas méchante la pauvre petite, juste un peu illuminée. Le côté moldu, ça. Elle glissa vers le Serpentard la petite boîte et il lui jeta un regard blasé. Un oeuf. Elle voulait qu'il se promène avec un œuf. "Marlene..." Commença-t-il, pas très sûr de lui, "même si cet œuf est déjà fécondé... Il... Il a besoin de chaleur, or tu l'as enlevé de son nid. Si oisillon il y a, il est probablement déjà mort" lâcha-t-il simplement, honteux de lui faire de la peine. "Je n'ai pas le temps de m'en occuper surtout qu'il y a 50% de chance qu'il soit bon pour une omelette, trente jours de ma vie, c'est énorme j'en suis navré. Je sais que tu as toi-même tes obligations, mais je doute qu'elles soient de la même nature que les miennes" continua-t-il sans la quitter des yeux. Il s'autorisa à lui jeter un sourire désolé. Il ne voulait pas s'étendre sur ses activités personnelles, et il ne comptait pas le faire.  
Moran jeta un regard aux autres gens, dans l'espoir que l'un d'eux ait le courage de l'aider. Mais personne ne bougeait et il était condamné à rester avec une gamine illuminée et persuadée qu'elle allait devenir une chouette, à tous les coups. "Puis, couver un œuf, c'est un truc de fille". Mmh, phrase narquoise, mais il n'avait pas pu s'en empêcher.


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MessageSujet: Re: Un chouette papa chouette | SUJET CLOS Un chouette papa chouette | SUJET CLOS 129196351Ven 17 Mar 2017 - 20:23

Moran avait l’air d’un garçon sympathique, peut-être pas aux yeux de la plupart des élèves du château mais selon des critères très larges bien à elle, alors pourquoi s’obstinait-il à vouloir sacrifier cet innocent petit œuf ? Ca lui échappait complètement ! Quand il reprit en l’appelant par son prénom, elle le regarda immédiatement avec un petit sourire et en battant des cils toute convaincue qu’elle était qu’il céderait à son bon plaisir. Mais non ! Pourquoi voulait-il donc à ce point que ce foutu œuf soit mort et en phase de péremption à la fin ? « Rhoooo ! » râla-t-elle en levant une nouvelle fois les yeux vers le plafond magique. « J’ai fourré la boîte d’allumettes de plein de petites plumes duveteuses récoltées dans la volière, je ne suis pas stupide Moran ! » se défendit-elle en soulevant l’une de ses mèches de cheveux qui s’assimilait davantage à une guenille puante car elle était certes excellente en soin aux créatures - magiques ou non  - mais assez stupide quand il s’agissait de considérations esthétiques. Elle était férue de débat et avait su aiguisé un esprit de contradiction très tôt, c’était l’avantage d’être chiante, aussi elle sortait des arguments de sous sa cape comme un « sorcier moldu » sort des serviettes colorés de sa manche. « Okay, peut-être pas trente jours, si l’œuf est pas fécondé, on se rendra très vite compte à l’odeur de savoir s’il est pourri ou non … On descend à Dix ? Sept ? Dix-sept ? ». Elle lui tendit la main en espérant qu’il la serre pour signifier la conclusion du marché, mais il était au moins aussi entêté qu’elle et elle ne le pensait pas du tout comme un compliment. Apparemment, l’idée de couver un œuf qui sente le pourri ne le motivait pas plus, il ne savait pas du tout ce qu’il voulait celui-là ! Elle se laissa complètement aller à soupirer de lassitude quand il parla de ses obligations de jeune premier de dix-sept piges et ne parvint pas à résister aux attraits de la moquerie. « Oh oui, les rondes, les filles, le quidditch, les examens, c’est vrai que tu sauves des vies chaque jour excuse-moi … Par Merlin ! Moran ! Commence à t’inquiéter tout de suite de ta vie après Poudlard hein ! ». C’était quoi le problème de tous les étudiants de Poudlard à la fin ? Elle était pour sa part inscrite à chaque club que comptait leur école - elle en présidait d’ailleurs bien la moitié - et avait encore le temps de faire signer des pétitions et d’aider le bon Professeur Brulopôt à creuser des terriers de chartier le soir après les cours. Ne vous demandez plus pourquoi la jeune fille n’avait jamais eu le temps de penser à embrasser un garçon ces dernières années … Elle aurait bien aimé elle aussi être dotée d’un retourneur de temps parfois mais le secret était de hiérarchiser et d’aller à l’essentiel. Par exemple, elle, elle préférait foirer les BUSE plutôt que de laisser dépérir cet oisillon en puissance. « Il ne s’agit pas uniquement de la naissance d’une créature - et en soi c’est déjà sacré ça ! - mais peut-être d’une espèce entière. T’as de la cire de bougie de coincée dans tes oreilles ou quoi ? ». Elle sentit ses joues de nouveau commencer à rosir - elle était pire qu’un thermomètre de mercure - et se servit une nouvelle rasade d’eau.

Grand mal lui en pris ! Elle recracha tout le contenu de son verre sur la table comme une vraie pochtronne en entendant l’ultime bêtise lâchée par Moran. « Puis, couver un œuf, c'est un truc de fille » ! QUOI ? « QUOI ? BAH PARLE A TA CHOUETTE ! ». Il pouvait aussi tenter de parler à sa main mais s’exposait alors au risque de recevoir une baffe pour toute réponse et il paraissait qu’il en avait déjà suffisamment collectionné ces derniers jours selon les dires de Bertha Jorkins. L’argument mère couveuse était sans doute le pire qu’il pouvait présenter à Marlene qui, au-delà de ses idéaux féministes, avait une relation inexistante avec un paternel qu’elle n’avait jamais rencontré. C’était sa mère qui avait fait toute son éducation depuis qu’elle avait eu la taille d’une noix de cajou. C’était évidemment un sujet beaucoup trop personnel et elle ne le balancerait pas visage de Moran … et puis ça n’allait en plus carrément pas dans son sens ça ! Mais ça expliquait en tout cas qu’elle ait écrasé une miche de pain entre ses doigts pour détendre ses nerfs. « C’est vraiment une réponse de gros couillon sérieux ! Ta chouette … » ta p*tain de chouette retint-elle de justesse « … ne couve pas cet œuf parce qu’elle appartient justement à une espèce bien plus évoluée que ma chouette chevêche … et que la tienne au passage ! ». Elle aimait beaucoup Rufus mais bon, il était resté bloqué aux années cinquante son copain volatile ! Quant à Moran … bah elle l’aimait de moins en moins ! « Chez les chouettes hulottes, tu sauras que les femelles et les mâles partagent la couvaison ce qui permet ainsi également à la femelle de partir chasser - sans doute parce que les mâles sont pas assez doués ! - un peu comme toi tu sais … avec tes petites galères d’emploi du temps … ». Elle lui adressa un sourire moqueur du coin des lèvres avant de nettoyer - avec le peu d’élégance dont elle était encore dotée - d’un coup de baguette la table qu’elle avait aspergée d’eau. Moran aurait pu le faire mais bon, ça aurait sans douté été trop lui en demander, non ?

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MessageSujet: Re: Un chouette papa chouette | SUJET CLOS Un chouette papa chouette | SUJET CLOS 129196351Sam 18 Mar 2017 - 11:49

Lorsque Moran vit la jeune fille s’adoucir, il se dit que le tour était joué. Qu’elle allait obtempérer, s’excuser de l’avoir dérangé, et qu’elle serait parti aussi vite que la tornade qu’elle était. Mais non, elle ronchonna, et la petite blonde ne semblait pas vouloir entendre raison. Elle était déterminée à aller au bout de son entreprise et le jeune homme comprit qu’il n’allait pas la détourner aussi vite de son but.
Moran n’aimait pas tellement les animaux… On lui demandait en plus de couver l’œuf de sa chouette ? On lui avait offert cette chouette en pensant que ça lui ferait plaisir, mais c’était carrément tout le contraire. Avoir reçu un volatile ne l’avait pas enchanté, il avait même été blasé de voir qu’il allait devoir nourrir un animal avec un caractère aussi insupportable. Pour le coup, il aurait préféré un chat. Un truc indépendant, qui se débrouille tout seul. Mais une chouette ! La sienne n’était même pas pratique pour le courrier puisqu’il devait toujours prendre un de ceux de l’école. Cette bestiole ne lui apportait que des problèmes ! En plus, il se faisait taper sur les doigts, parce que ses parents étaient tristes qu’il n’utilise pas la sienne. Eh bah oui, fallait prévenir son oncle avant ! Tant pis ! Si Madame veut se dégourdir les plumes, ce sera sans son concours.
Mais là, il n’était pas question de cela, mais plutôt de la présence d’esprit de Marlene. Présence d’esprit dont la jeune fille semblait totalement dépourvue. Pauvre enfant. « Tu n’as pas compris ce que j’ai voulu dire » reprit-il d’une voix patiente, « Il faut une chaleur corporelle à un œuf pour qu’il survive, là, il n’a rien, les plumes ne se chauffent pas entre elles, tu vois ? ». Il avait résisté à la tentation d’être plus familier avec un « tu piges » bien placé. Non non, Moran était poli, Moran était patient. Il devait rester calme.
En fait, le préfet avait beaucoup plus de mal à contenir ses nerfs depuis le bal de Janvier. Finalement, il s’en fichait bien de s’énerver contre les autres, c’était pas son problème. Mais il savait qu’il s’en serait voulu de s’énerver contre la Rouge et Or, qui n’était pas méchante, juste un peu niaise. Là était le gros paradoxe qui vivait en lui en ce moment : d’un côté il avait envie d’exploser dès qu’on le contrariait, et de l’autre il savait qu’il s’en voudrait de réagir ainsi. Dualité, quand tu nous tiens ! « Quinze jours ». Moran avait envie de lâcher ces deux petits mots mais cela sous-entendrait qu’il acceptait le deal. Mais la petite McKinnon continua sur sa lancée, une espèce entière, et puis quoi encore ? « Généralement, les animaux issus de deux espèces différentes ne vivent pas très longtemps ». Eh ouais, ma ptite ! Cette pauvre bête, si elle naissait sans dommage n’allait pas vivre assez longtemps pour aller copuler dans la volière !

La remarque sexiste, Moran n’avait pas pu s’en empêcher, pour avoir le plaisir de voir la petite (fille) Gryffondor s’énerver toute seule. Sa réaction était tellement prévisible que s’en était hilarant. C’était bien facile de la faire péter un plomb, à celle-là. Aucun contrôle sur ses nerfs ! Un petit stage chez les Serpents ne lui ferait pas de mal. Les Rouges et leurs sentiments exacerbés… Moran aimait bien les Gryffondor, là n’était pas le problème. Mais ils avaient souvent un tempérament de feu qui dépassait l’entendement (et qui le dépassait, lui !). Bien sûr il y avait de ces spécimens chez les verts, il faudrait être idiot pour ne pas l’admettre. Mais il y en avait moins quand même. Certains ne voulaient pas être mal vus, et essayaient de contrôler leurs émotions, comme cet imbécile d’Alexandre Rozen.  Le garçon n’était pas un salaud, badaud qui pensait que les filles devaient faire le ménage à la maison. Il était assez moderne sur la question sans pour autant se dire féministe, parce qu’il ne fallait pas pousser. D’ailleurs, ses paroles, il ne les avait pas du tout pensés. Elles étaient sorties (pour son plus grand plaisir !) uniquement pour l’agacer elle. Et sa réaction ne se fit pas attendre. Il fut presque déçu de ne pas se recevoir de baffe et il ricana lorsqu’elle le traita de couillon. Faut redescendre, pas de stress ! C’était tellement flagrant que Moran ne pensait pas ses paroles qu’il fustigea le manque d’observation de la blonde. Marlene parlait avant d’agir et cela lui causerait des problèmes, plus tard. Moran avait quelques amies filles et souvent elles étaient drôlement affirmées, plus que lui qui avait tendance à s’effacer facilement. Penser à cela lui rappela qu’il devait virer une fille de ce « groupe d’amie » puisqu’il ne parlait plus à Gardenia Ollivander. Il préféra écarter de ses pensées la jeune fille pour se reconcentrer sur celle qui était assiste à côté de lui. Elle avait recraché toute l’eau sur sa table, et le jeune homme avait brièvement fermé, les yeux, agacé de l’impolitesse de la fille. « Écoute, McKinnon, je ne suis pas machiste, okay ? C’était pour rire, mais l’humour, ça ne te va pas, apparemment. Tu m’as déjà sorti ton speech sur les deux espèces qui ne se complètent pas, je ne suis pas débile, j’ai entendu et j’ai compris. Sauf que déjà, je n’en ai rien à faire et de ma chouette et de cet œuf, ensuite, tu ne connais pas mon emploi du temps donc tu ne sais pas ce que j’ai à faire, et de trois, t’aurais sérieusement confiance en un Serpentard pour s’occuper de cette chose ? Tu n’aurais pas peur que je te joue un sale tour ? » répliqua-t-il sans se départir de son sourire. Il venait en fait, d’avoir une brillante idée. Merveilleuse. Bon sang, il n’aimait pas jouer sur les clichés de sa maison, mais pour une fois ils allaient lui servir. Histoire qu’elle ne s’approche plus jamais de lui, et qu’elle le laisse passer sa fin d’année et sa dernière année en paix.

Il passa une main lasse sur son visage, avant de continuer : « Écoute, j’accepte juste parce que tu es insupportable, que j’ai cours et qu’à cause de toi j’vais avoir des problèmes dans ma maison. Je garde ton œuf débile uniquement deux heures par jours histoire que tu puisses faire tes devoirs sans te déconcentrer pour ce truc et si ça ne te plaît pas, tu vas le mettre dans le nid d’un autre oiseau et tu arrêtes de me poursuivre pour que je joue au hibou. Ensuite, quinze jours, pas plus. C’est pas négociable » lança-t-il d’une voix sans appel.
Le coup des « deux heures » n’avait en fait rien à voir avec les devoirs de la jeune fille comme il l’avait dit. Absolument rien. C’était juste pour lui donner le temps de mettre en place son idée. Elle n’y verrait que du feu, n’allait rien comprendre et Moran piétinait d’avance de voir son visage décomposé en réalisant que l’œuf, ou le prétendu œuf n’était pas fécondé mais bien prêt à être cuisiné. Gaspillage gaspillage… Mais tant pis, ça sera drôle !




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MessageSujet: Re: Un chouette papa chouette | SUJET CLOS Un chouette papa chouette | SUJET CLOS 129196351Dim 19 Mar 2017 - 22:08

Marlene plissa ses yeux et observa Moran d’un air tout à fait sceptique quand il commença à lui prodiguer un cours de soins aux créatures de première année. Ce n’était pas que ses propos soient stupides, c’était cette manière « très serpentarde » qu’il avait de lui parler, vous savez avec le calme olympien du gars digne qui ne pète que dans de la plume d'hippogriffe ? Marlene se vit au moins cent fois en train de lui ébouillanter la tête dans un chaudron le temps qu’il finisse sa phrase. « Je ne suis pas stupide, Moran … » se sentit-elle obligée de répéter car vraiment le garçon semblait être animé de réels doutes à ce sujet. « Les cousines O’Draig m’ont filée une petite pierre de feu et je me suis assurée qu’elle soit à bonne température avant de la glisser dans les plumages figure toi ! ». Il avait entendu le truc au sujet du fait qu’elle ait pas mangé pendant cinq jours ou pas ? Elle avait vraiment passé du temps à la confectionner sa boîte d’allumettes et était assez vexée qu’il critique sa parfaite petite pouponnière. Elle exagéra son air niais en battant des cils et en s’entortillant les cheveux autour de son doigts et roula encore plus fortement les r de son accent écossais. « J’ai par contre oublié le sort d’extension, j’espère que j’ai pas tout écrasé ! ». Elle lui aurait bien rendu l’insulte galloise dont il les avait tous gratifié il y a de cela quelques jours mais s’abstint pour compléter son pantomime d’une tape sur son front de blonde. « Gné ! ». Heureusement qu’il lui avait cédée son dîner parce qu’il était au moins aussi têtu qu’elle et elle ne garantissait pas que sans ça, ça n’aurait pas tourné à de vilains jeux de mains. Les autres arguments qu’il pouvait avoir, elle lui demanda de les évacuer d’un simple geste de la main, allez, allez, qu’il balance tout ce qu’il voulait et qu’il accélère un peu, il finirait de toute façon par céder, tout le monde finissait toujours par céder.

La prophétie vacilla pourtant un instant sur son socle quand il manqua de la pousser à l’étouffement avec un argument daté du siècle dernier. Elle n’y perdit heureusement que son élégance et pas son existence. Elle le regarda d’un œil curieux quand il voulut la rassurer sur son état d’homme moderne. « C’était pour rire, mais l’humour, ça ne te va pas, apparemment ». Ses paupières se fermèrent un peu plus tandis qu’elle le toisait toujours du même air. Elle ne comprenait pas. Est-ce que c’était là qu’il était en train de faire de l’humour ? Car en effet, Marlene sous ses accessoires colorés et ses cheveux mal peignés, était finalement une jeune fille plutôt sérieuse sur plutôt plein de choses. Par exemple, elle poussa un nouveau « Haaaaan » réellement outré quand il lui indiqua qu’il n’en avait rien à faire de sa chouette. « Comment c’est possible ? Est-ce que tu veux que j’organise une thérapie entre toi et ton familier ? » Freud aurait sans doute dit que le rapport conflictuel qu’entretenait le vert et argent avec l’oeuf descendait directement de celui conflictuel avec sa chouette. Mais qui était là en premier l’œuf ou la chouette ? Elle était de nature distraite et n’écoutait plus vraiment tout ce qu’il disait en réalité … jusqu’à ce qu’il parle du manque de confiance des élèves du château vis-à-vis de la maison verte et argent. Marlene se redressa instinctivement en penchant la tête sur le côté. Jamais elle ne résistait au coup du pauvre petit serpentard qui ne suscite la confiance de personne et son coeur se fendit dans sa poitrine. Il avait soudainement retrouvé toute son attention et ses yeux brillaient de compassion. « Non, Moran ! Évidemment que je ne vais pas m’arrêter à ça ! Considère que tu as toute ma confiance. Je te confie cet œuf comme je te confierais ma vie, d’accord ? » lui dit-elle avec grandiloquence mais pourtant sincérité en glissant dans ses mains la petite boîte d’allumettes. Et elle referma ses mains sur celles de Moran sans le lâcher du regard pendant encore quelques interminables secondes.

Quand il finit par accepter, elle récupéra immédiatement ses mains pour serrer ses poings contre sa poitrine en signe de victoire en laissant échapper un « MERCI ! » sonore. D’un coup, elle s’en foutait complètement qu’il la trouve insupportable avec son œuf débile. Elle avait vraiment l’impression que quelque chose venait de se passer entre eux, qu’elle lui avait attribué sa confiance et qu’il lui avait donc offert la sienne en retour, et elle trouvait cela magnifique. « J’te promets que tu le regretteras pas, ça va être une aventure fantastique ! Quand tu verras cet œuf éclore et ce petit oisillon qui … ». Elle s’interrompit de crainte de finir par pleurer et prit une grande inspiration en posant une main sur son coeur. « Enfin bref, ça va être super ! Merci Momo ! ». Et sur ce nouveau surnom et un large sourire, elle le quitta aussi rapidement qu’elle l’avait trouvé.

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MessageSujet: Re: Un chouette papa chouette | SUJET CLOS Un chouette papa chouette | SUJET CLOS 129196351Mar 21 Mar 2017 - 16:40

Moran ne savait pas très bien si Marlene était vexée de la manière dont il lui parlait. C’était vrai qu’il était un peu insolent à sa manière, et sa voix patiente devait être sans doute plus agaçante qu’autre chose. D’habitude, il était un garçon qui souriait et participait facilement aux conversations. Mais il n’arrivait pas à prendre au sérieux la Gryffondor aux cheveux blonds ébouriffés. Néanmoins, le garçon devait bien admettre que le coup de la pierre de feu était ingénieux. Il était ravi de voir qu’il y avait quelque chose à l’intérieur de sa tête qui soit différent de toutes les pétitions qu’elle tentait de faire signer. Quelque chose d’intelligent, donc. Il ne traduit cependant pas sa pensée et se contenta de l’observer en attendant la suite, parce qu’avec elle, cela ne pouvait qu’arriver. Elle était du genre entêté comme fille. Comme lui. Le côté écossais ça, probablement, surtout avec l’accent qu’elle avait (et qu’ils partageaient). Leurs « r » roulés étaient bien la seule chose que le Serpentard et la Gryffondor avaient en commun. Enfin, ça, c’était avant qu’il accepte de jouer à la nourrisse pour cet œuf.

Le pire sans doute fut lorsqu’elle voulut lui faire faire une thérapie pour sa chouette et lui. Il la regarda d’un air outré. Il ne supportait pas de l’entendre hululer dans sa cage pendant un quart d’heure, et elle pensait les rabibocher ? C’était qu’un oiseau ! Là encore, le garçon préféra ne pas répondre, et faire comme s’il ne l’avait pas entendu. Il attrapa une banane qu’il commença à manger sans la quitter du regard. C’était que Marlene McKinnon était collante. Et déterminé.
Moran avait ensuite joué au petit tour du Serpentard mit de côté que personne n’aimait … Ce qui n’était pas forcément faux, mais il préférait se dire que ce n’était qu’un mythe. Marlene et ses idéaux, Marlene et son humanité… Réagit de la manière qu’il attendait. Elle parut débousollée, désolée de son sort et lui promit qu’elle lui confierait sa vie s’il le fallait. Oula. Pas de responsabilité comme ça, merci bien ! Il s’en voudrait si elle mourait prématurément par sa faute, et il n’était pas vraiment le prototype du gars qui sauve tout le monde. Il était plutôt du genre à se carapater vite fait bien fait. La Rouge n’aurait aucune chance avec lui. Il la regarda prendre ses mains pour y glisser la boîte d’allumette. Etait-ce là une ruse pour le faire flancher ?

De toute manière, Moran n’était pas idiot, il savait bien que pour avoir la paix il allait devoir dire oui. Lorsqu’il accepta enfin, il sembla au jeune homme que c’était le plus beau jour de la vie de Marlene. Elle le remercia d’une voix tellement perçante que même les profs avaient dû l’entendre. La pauvre fille semblait au bord des larmes devant un garçon aux yeux bien secs. Il ne comprenait pas son entrain. Moran pouvait être enjoué, rigoler pour rien, sortir des blagues douteuses. Oui, il était ce genre de type. Mais avec les gens qu’il connaissait. Il n’ira jamais dire n’importe quoi à une personne qu’il ne connaissait pas. Pourtant pour Marlene, cela ne semblait pas compliqué d’aborder un inconnu ou presqu’inconnu. Elle lui attribua un surnom qui le fit écarquiller les yeux et elle quitta la salle d’un pas si aérien qu’il pensait avoir sous les yeux un kangourou. Il baissa les yeux vers ses mains qui renfermaient la boîte d’allumette et une potentielle vie à l’intérieur : « Et puis merde » lança-t-il en jetant la boîte avec négligence dans son sac. Le garder était une chose, bien s’en occuper, en était une autre.



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