Astrid tremblait autant d'épuisement que de rage en voyant son adversaire contrer et lui renvoyer son sortilège. Jamais elle n'abandonnerait à cause de sa fierté de lionne. Mais Merlin, qu'est-ce qu'elle en mourrait d'envie... Pour le coup, même si elle venait à gagner, elle ne se moquerait pas de lui. Elle ne plaisanterait même pas dessus. Elle le féliciterait, en la bonne gagnante qu'elle n'était habituellement pas "Protégo !". Sa voix s'était brisée sur la dernière syllabe.

4 : Sortilège trop faible, elle est percuté par le sort et s'effondre par terre.
Le reste : Sortilège correct mais pas parfait.

Exaspérée, elle ajouta : "Expelliarmus"

2 : Loupé, mais c'est pas possible !
Le reste : Le sort se dirige vers Alexandre...

Duels, rivalité et tasse de thé

Le désespoir et la douleur se lisait sur le visage d'Alexandre. Cependant, la fierté semblait encore plus forte. Leurs sorts n'avaient plus autant d'ampleur et de rapidité qu'au début du duel. Pourtant, Alexandre y mettait toute ses forces ! « J'ai encore plus mal à l'avant bras que pendant mes longs moments de solitude... Protego... ! »
3: OH OUI MERCI MERLIN DUMBLEDOR LEPRECHAUN !
Le reste: Il soupira...

Il lança une nouvelle et douloureuse offensive qui était toujours la même: « Expelliarmus ! »
6: ... Raté.
Le reste: Il voulait absolument qu'Astrid se loupe.

Ils étaient épuisés, tous les deux.
Astrid était presque au bord de l'hystérie, oscillant dangereusement entre crise de larme et hurlements féroces. Le désespoir qui envahi son visage en voyant Alexandre contrer à nouveau sa tentative n'était désormais plus prêt de la quitter. Elle vit arriver vers elle le sortilège et eut envie de ne pas le contrer... Ce qu'elle fit pourtant instinctivement : "Protégo"

6 : Elle tombe par terre et sa baguette roule loin d'elle : MERLIN MERCI
Le reste : Sortilège extrêmement faible mais efficace.

Il fallait en finir, définitivement ! "Expelliarmus !"

4 : Rien ne sort de sa baguette, la jeune fille est épuisée.
Le reste : le sort file vers le jeune homme : NE LE CONTRE PAS PAR PITIE !

Duels, rivalité et tasse de thé

Alexandre fut heureux de ne pas avoir eu à contrer un énième expelliarmus. Il commençait à avoir du mal à tenir son bras levé: il était complètement vidé de toute substance magique. Il avait l'impression que plus aucune magie n'allait sortir de sa baguette. Il tremblait. « Expelliarmus... »
1: Raté... T'façon il s'y attendait.
Le reste: Il se demanda comment il avait réussi à faire cela. Bien que c'était très faiblard.

Le château était un petit coin tranquille où tous menaient leur petite vie. Mais il est vrai que de devoir tous vivre ensemble tout le temps pouvait compliquer un peu les choses parfois. Il y avait souvent des tensions ici, entre tous, élèves comme professeurs. C’était délicat, et cette école était parfois un peu étroite. Et dans ces cas-là, les conflits éclataient. Normal, rien de plus logique. Même Soyle avait déjà eu de petites histoires. Notamment avec son collègue maître des potions. Enfin bref, tout ça pour dire qu’il arrivait que certains pètent un peu les plombs et dans ces cas-là il y avait deux solutions. Soit cela finissait très mal, et en retenue après un passage nécessaire à l’infirmerie. Soit cela pouvait être un peu plus bénéfique et la salle de duel permettait un petit entrainement. Au fond, Soyle était plutôt pour la seconde proposition. S’entrainer entre élèves pourrait être bénéfique et cela pouvait défouler un peu, de sortir toutes ces tensions. Et de temps à autres, ils se retrouvaient dans cette salle.

Soyle faisait sa petite journée bien sagement. Elle passait d’un couloir à un autre. Une journée tranquille ceci dit, mais elle bougeait pas mal tout de même. Elle était passée devant la salle de duel une première fois, et y avait entendu du bruit. Des voix, deux. Des étudiants devaient régler leurs comptes. Alors elle avait passé une tête. Il s’agissait de Astrid Oorlos et Alexandre Rozen. Deux élèves qu’elle avait en cours d’ailleurs. Il semblerait qu’ils soient engagés dans un duel dans les règles de l’art. Alors elle avait continué sa route pour aller déposer ses petits papiers qu’elle devait traiter au plus vite. Et puis tout de même, après presque une demie heure de travail, elle en avait fini. Elle était donc retournée à la salle de duel pour vérifier qu’ils avaient tout laissé en ordre. A sa grande surprise, les voix étaient toujours là. Elle était donc entrée dans la salle, voir ce qu’il se passait encore.

- J'ai encore plus mal à l'avant bras que pendant mes longs moments de solitude... Protego... !

Ah oui euh… bon… d’accord. Un détail de sa vie qu’elle aurait préféré ne pas connaitre. Elle les avait en cours tous les deux, avait déjà eu une bonne conversation avec le jeune homme… mais même si elle avait voulu en savoir plus, pas réellement à ce point tout de même. Enfin…

Les deux jeunes gens avaient l’air totalement épuisés. En même temps, si cela faisait trente minutes qu’ils étaient là, ce n’était pas tellement surprenant. Soyle avança un peu, observant leurs dernières actions. Ils étaient épuisés, tremblaient, leurs voix se brisaient. Il était temps de mettre fin à cette histoire, ça devenait trop éprouvant.

-Jeunes gens, il serait temps de vous arrêter, vous risquez de vous faire plus de mal qu’autre chose…

Le temps de dire cela, ils s’étaient tournés vers elle, mais trop tard malheureusement. Le sort était parti et avait touché Astrid de plein fouet. Forcément, Soyle s’était précipité vers elle pour s’assurer qu’elle n’avait rien. Et puis c’était Alexandre qui avait faiblis. Oui, décidément, il était temps d’arrêter. Alors vérifiant l’état de la jeune fille, elle fut rassurée de voir qu’elle n’avait rien de grave. Elle s’était donc dirigée vers le jeune homme pour faire les mêmes vérifications.

-Vous devriez quand même faire un petit tour à l’infirmerie vous-deux, juste pour être sûrs. Récupérez un peu et je vous accompagnerai.

Duels, rivalité et tasse de thé

Quand le dernier sort fut lancé, il entendit une fois féminine entrer dans la salle de duel, leur recommandant d'arrêter le duel sous peine de blessure que l'on préférait éviter. C'était Mrs. Hoover. Il l'avait reconnu à sa voix douce et bienveillante qui avait déstabiliser Astrid dont la baguette sauta des mains. Alexandre se laissa tomber misérablement au sol, épuisé, essoufflé. Il était littéralement dans les vapes. Allongé sur le dos, le Serpentard regardait le plafond, peinant à garder ses yeux ouvert. Si on n'était pas dans une école et qu'on ne connaissait pas Alexandre, on aurait été persuadé qu'il avait consommé de la poudre de perlinpinpin. Il entendait vaguement sa partenaire de duel crier, mais il ne distinguait pas grand chose et des bruits de pas résonnèrent à travers la pièce quand il vit le visage de sa professeur au dessus de lui.

« 'dame... J'ai pas envie de ravoir des courbatures à l'avant-bas... Ça faisait à peine une journée qu'elles étaient partiiies... » essaya d'articuler le jeune homme.

Soyke n'avait sûrement pas envie de connaître ce détail non plus, mais bon. Alexandre n'avait jamais été aussi épuisé après un duel. Il était complètement shooté, peut-être à cause de la fumée du bombarda maxima de tout à l'heure qui remontait jusqu'au cerveau. Il ne semblait ne plus avoir aucun filtre entre ses pensées et ses paroles. Soyle n'avait très certainement jamais vu Alexandre comme cela. Habituellement, il faisait très attention à ses paroles. Lors de leur dernière (et première) conversation, les mots ne sortaient pas tout seul de la bouche du Serpentard. Une véritable réunion du Mangenmagot se passait là-dedans ! Il se mit à rire bêtement.

« Vous êtes rousses depuis longtemps ? Vous r'semblez la Vénus de Botticelli... Vous savez... Celle qui sort du coquillage à poil là... Je suis sûr que si vous vous dessapez, z'êtes comme elle... » commenta-t-il de sa voix pâteuse en prenant les cheveux de la rousse entre ses mains. « C'est une belle crinière... »

L'état d'Alexandre avait l'air de donner un avant-goût de ce qu'il serait s'il était ivre un jour. Ça devait être amusant, tient ! Mais en l'occurrence, le Serpentard parlait à sa professeure d'étude des moldus et pas à une éventuelle amie. Normalement, on n'était pas sensé comparer ses professeurs à des tableaux reprenant des thèmes antiques sur le seul et unique critère qu'était la couleur des cheveux et encore moins de faire des suppositions sur l'allure de son corps sans vêtement. Ni même à aucune personne qui pouvait avoir de l'autorité sur nous ou même beaucoup plus âgé. Heureusement qu'Alexandre n'avait pas fait ça avec McGonagall, ou encore pire, Elise Lerouge. Il aurait signé son arrêt de mort sans même s'en rendre compte. C'était comme s'il comparait le professeur Dorkins au David de Michelange ! On allait pas se mentir, David et le professeur de vol étaient bien fichus !

Dragées:

Soyle Hoover était une femme clairement sympathique. Sympathique et assez ouverte. Indulgente, elle pouvait comprendre beaucoup de choses et être attentive avec ses élèves. Ils n’étaient pas tous comme ça dans le corps enseignant de Poudlard. Ils étaient tous plus ou moins agréables, mais elle était peut-être celle qui laissait le plus facilement couler les choses. Les choses pas trop graves bien entendu. Pas trop non plus, elle restait professeur ici. Il fallait qu’elle ait un minimum d’autorité. Et elle s’y faisait de mieux en mieux. Elle savait se faire respecter et affirmer sa position.

Lorsqu’elle était arrivée dans cette salle de duel, la belle y avait trouvé deux jeunes gens complètement épuisés. Oh ils avaient fait les choses dans les règles de l’art. Ils y avait simplement passé un temps fou. Pour des sorciers de leur niveau c’était sans doute beaucoup trop. Ils n’en pouvaient plus. La fin de ce duel en était la preuve. La jeune Astrid avait reçu le dernier sort de plein fouet et s’était écroulé, lâchant sa baguette au passage. Honnêtement, Soyle avait eu peur. D’où sa précipitation auprès de la jeune fille. Mais heureusement ce n’était rien de bien grave. Ils étaient juste exténués. Le jeune Alexandre aussi avait fini au sol, plus doucement ceci dit. Alors le temps de passer de l’un à l’autre, elle leur avait suggéré de se rendre à l’infirmerie après s’être un peu reposé. Elle avait le temps, elle pouvait les accompagner après leur avoir laissé le temps de reprendre leurs esprits. Les pauvres enfants avaient l’air d’avoir vraiment été au bout de leurs possibilités. Mais il fallait reconnaître que c’était assez impressionnant. Tant de volonté à leur âge, ce n’était pas forcément courant. Et puis d’un coup, la jeune Oorlos s’était levé, d’un bond. Soyle avait suivi le mouvement alors qu’elle allait vers Alexandre.

- Non je … Je ne veux pas aller à l’infirmerie, je n’en ai pas besoin...

Elle commençait à récupérer ses affaires et à partir en courant. Pas tellement le temps de réagir, elle avait filé comme une fusée.

-Miss Oorlos ? Astrid ! Revenez ici j’ai…

Pas le temps de finir. Soyle saurait se souvenir de ce comportement. Elle règlerait ce petit différent avec la jeune fille plus tard. Elle avait bien commencé à lui courir après. Mais elle ne pouvait pas non plus laisser Alexandre tout seul dans cet état. La rousse règlerait ce problème avec Astrid plus tard, elle retourna près de son jeune élève pour le moment. Elle s’assit doucement près de lui et se pencha au-dessus de lui pour voir un peu où il en était.

- 'dame... J'ai pas envie de ravoir des courbatures à l'avant-bas... Ça faisait à peine une journée qu'elles étaient partiiies...

C’était… gênant. Difficile de dire les choses autrement. Ceci dit, c’était assez révélateur de son état. Il parlait difficilement et visiblement n’était pas très conscient de ce qu’il disait. Ou en tout cas pas à qui. Parce qu’ils avaient déjà parlé tous les deux. Et elle n’aurait jamais imaginé avoir ce genre de détails de sa vie. Il avait déjà eu du mal à lui dire des choses bien plus simples. Il était encore rouge, transpirant, et rouge de l’effort qu’il venait de faire. C’était plutôt normal. La belle sorti un mouchoir en tissu de sa poche et commença à lui éponger le visage. Elle préférait attendre qu’il ait un peu récupéré avant de l’accompagner. Ils avaient le temps de toute façon.

- J’aurais préféré ignorer cette partie de votre vie, la partie très privée de votre vie.

Elle était pourtant assez détendue pour lui sourire, penchée sur lui, à doucement passer son mouchoir sur son front, ses tempes, et un peu sa nuque, même si ce n’était pas très pratique à cause de sa position allongée. La belle avait les cheveux qui glissaient en cascade devant ses épaules et arrivaient même à celles de son élève. Elève qui semblait d’un coup fasciné par eux.

- Vous êtes rousses depuis longtemps ? Vous r'semblez la Vénus de Botticelli... Vous savez... Celle qui sort du coquillage à poil là... Je suis sûr que si vous vous dessapez, z'êtes comme elle...

Bah euh… oui… toujours. C’était de naissance quoi. Question un peu étrange. Mais c’était sans compter sur le reste de sa pensé. Il était assez étrange de se dire qu’il en était forcément arrivé à imaginer son professeur dans une position similaire à celle de la dite Vénus. Une œuvre magnifique, d’accord. Et la femme qui y était représentée était certes toute aussi sublime. Le problème était la comparaison à leurs tenues vestimentaires. Qui était inexistante sur l’œuvre en question. Enfin, pouvait-elle réellement en vouloir à ce pauvre Alexandre complètement sonné ? Non, pas vraiment, alors après quand même une hésitation due à la surprise, elle avait souri gentiment, posant de nouveau sur lui ce regard bienveillant qui lui allait si bien.

- Je le suis depuis toujours, mais la Vénus a une avance sur moi niveau longueur. Mais je vous déconseille d'imaginer plus loin Mr Rozen...

Une façon de lui répondre peut-être un peu trop sympathique par rapport à ce que cela pouvait sous-entendre. Mais bon, son état la poussait à être bien plus tendre qu’elle ne devrait. Et il avait ensuite commencé à faire glisser ces fameux cheveux roux entre ses doigts. Il faut dire qu’elle en avait un paquet. Ce qui était tout à fait volontaire. Ses cheveux, elle en était fière. Ils la rendaient un peu différente, on la remarquait plus facilement que les autres. Et puis elle avait la chance de les avoir doux et bien brillants, les couper serait quand même dommage. La belle posa sa main sur le front de son élève qui était peut-être un peu chaud, effectivement. Mais c’était potentiellement parce que la température de tout son corps était montée sous l’effort. Ils restaient encore un peu, elle vérifierai à nouveau dans quelques minutes.

- C'est une belle crinière...

Soyle eut un petit rire. Il n’était pas encore vraiment sorti de son état un peu brumeux. Il n’avait rien de grave, il était juste totalement vidé de son énergie. Et elle pouvait le comprendre. Elle ne prenait pas vraiment mal ses délires. Ce n’était pas tellement de sa faute non plus. Alors elle restait assise près de lui, sans se vexer alors qu’il lui touchait ainsi les cheveux.

- Et bien, vous êtes nettement plus bavard que la dernière fois. A croire que cela vous réussit d’être à bout de forces.

Elle en plaisantait avec lui, parce qu’au fond, elle savait qu’il n’était pas bien méchant. Il ne pensait pas à mal, il devait sans doute simplement manquer de ce filtre que l’on posait tous devant notre parole habituellement. Il devait être tombé avec la fatigue. Mais il reviendrait sans doute après quelques minutes de plus. En attendant, elle restait prêt de lui, prête à l’accompagner à l’infirmerie.

TITRE

On pouvait le dire, Alexandre était complètement sonné. Mine de rien, la magie épuisait. On ne jetait pas comme ça des sorts lors d'un duel sans conséquence minime par la suite. En l'occurrence un gros coup de fatigue. Les sorciers n'étaient pas des surhommes, ils avaient une endurance et une force limitées comme les moldus. Le jeune homme continuait de passer distraitement ses doigts dans les cheveux de sa professeure qui ne semblait pas s'offusquer de la chose. Elle n'avait peut-être jamais vécu ce genre de situation avec un élève.

- Et bien, vous êtes nettement plus bavard que la dernière fois. A croire que cela vous réussit d’être à bout de forces.

Les propos de Mrs. Hoover semblèrent mettre un certain temps avant de monter au cerveau de l'intéressé. Il n'aurait pas été dans la bouse d'hypogriffe si quelqu'un avait décidé de l'attaquer à ce moment là ! Peut-être que l'instinct de survie aurait repris le dessus sur sa fatigue ? Être dans l'urgence pouvait parfois se révéler très utile ! Le Serpentard semblait peu à peu reprendre consistance, au point d'arrêter de tripoter la jolie chevelure rousse de sa professeure.

« T'façon ce que je vous dis ne doit pas beaucoup vous intéresser... » dit-il, ayant perdu son sourire un peu idiot mais toujours avec une voix faible.

Il restait silencieux quelques secondes en fixant le plafond avant de froncer les sourcils et de se redresser. Quelque chose semblait le chiffonner. Qu'avait-il dit tout à l'heure déjà ? Il semblait chercher en regardant fixement le sol avec une tête qui exprimait un grand questionnement. Il essayait de remonter le fil de la conversation. Il n'osait même pas le demander à sa professeure, de peur que cela soit un moment absolument gênant autant pour lui que pour elle. Il avait un mauvais post-sentiment. Alexandre n'avait jamais connu cette sensation (et tant mieux pour lui), mais c'était un peu comme se réveiller suite à une soirée bien arrosée avec que des souvenirs très flous. On lui avait jeter un sortilège de confusion ?
Il se tournait vers la rousse qui le regardait, ayant l'air de se poser des questions sur son état actuel. Alexandre la regardait peut-être avec un de distance, il s'était un peu écarté.

« Je vais bien... » dit-il plus froidement qu'il ne l'aurait voulu. « Je crois que je devrais y aller... J'ai encore des devoirs à faire... » dit-il en se relevant en prenant garde à ne pas faire de mouvements trop précipités.

C'est sûr qu'il avait meilleur allure qu'il avait quelques minutes, bien qu'encore un peu pâle. Il y avait un certain malaise chez Alexandre. Un malaise qui le poussait à vouloir partir. Il se souvenait très clairement d'avoir passer sa main dans les cheveux roux doux et soyeux de Soyle, mais ce qu'il avait dit restait en grande partie un mystère. Il savait que cela allait finir par lui revenir un jour ou l'autre. Il alla chercher son sac qui était resté dans un coin de la pièce et regarda Soyle.

« Veuillez m'excuser. » dit-il avant de prendre le chemin pour retourner à son dortoir.

Et voilà qu'il se remettait à fuir sa Professeure ! D'ailleurs, où était parti Astrid ? Elle devait sûrement être retournée à la salle commune des Gryffons. Alexandre ne savait même plus qui avait vraiment gagné le duel, au final. On va dire qu'ils étaient à égalité.

Dragées: