ϟ la fiche de recensement

NOM - Allister, un nom qui en fait frissonner plus d'un, là d'où je viens... PRENOMS - Wyatt, vous ne me connaissez pas ? You will. DATE DE NAISSANCE - treize septembre mille neuf cent trente huit AGE - trente-sept ans VILLE D'ORIGINE - Boston, Massachusets, États-Unis SANG - Sang-Pur, pauvre ignorant ANCIENNE MAISON A POUDLARD - Poudlard ? Votre École n'est rien, comparée à notre célébrissime institution d'Ilvermorny. Je fus dans la noble Maison du Serpent cornu, réservée aux érudits. ORIENTATION - Côté du mal, à fortiori

Que suis-je, au milieu de cette masse étrange qu'est la race humaine ? Ou plutôt, qui suis-je ? Dans cette question en réside le véritable sens. Car dans le qui se trouve aussi bien la personnalité que le caractère, autant l'identité que le secret que l'on voudrait percer. Suis-je un homme mystérieux ? Oh, sans doute. J'aime cadenasser mon coffre intérieur, celui où toutes les vérités ne sont qu'abyme et néant, celui où le faux fait office de vrai et où le vrai est un éternel banni. Mes murmures sont-ils justes ou ne le sont-ils pas ? Vous ne le saurez jamais. Roi de la discrétion, agir dans l'ombre est ma spécialité. Avec moi, la satisfaction se transforme en doute, votre cerveau peine à résister au mécanisme de la manipulation, et pourtant vous aimez croire à mes mensonges. Vous êtes comme pris au piège à chaque bouffée d'air que vous respirez, à chaque pas que vous faites. Vous me considérez comme fou, il est vrai que je le suis à rire de façon moqueuse. Rire de tout et de rien. Mais pas de joie, oh non, cela serait bien trop facile... Les sourires machiavéliques, les visages neutres, les excès de folie, des mots qui pourraient me définir mais qui pourtant ressemblent à de la fumée face à la complexité de mon personnage. Narcissique ? Je le suis. À quoi servirait d'avoir des qualités si l'on ne peut pas les mettre en avant ? À quoi bon se cacher aux No-Maj alors que l'essence même du pouvoir se trouve dans une simple baguette ? C'est cela, très chers sorciers, que vous tenterez vainement de comprendre à travers mes diverses aventures. En société, si je vous adresse la parole, c'est seulement car je pense en tirer des avantages. Si vous venez me voir, je ne vous éviterai pas et vous parlerai de telle manière que vous penserez être le bienvenu alors que vous ne le serez pas. L'homme que vous rencontrerez sera habillé dignement, avec luxe et classe. Vous penserez le connaître alors que vous ne saurez rien de lui, simplement ce qu'il voudra vous faire croire. Mesdames et messieurs, je me nomme Wyatt Allister. Bienvenue dans mon monde...  

VOTRE PATRONUS - À quoi me servirait-il de savoir formuler ce genre de sortilège ? Car l'Espoir est une vaine tentative du Bien afin de combattre le Mal, mais la Mort est une solution plus douce pour retrouver la Paix éternelle...
VOTRE EPOUVANTARD - Ma plus grosse peur, vraiment. Je dirais que je n'en possède pas, mais en réfléchissant bien, il semblerait qu'une seule chose saurait me contrarier : que mon laboratoire soit détruit.
VOTRE COULEUR PRÉFÉRÉE – Celle d'une potion réussie, je présume.
VOTRE ANIMAL PRÉFÉRÉ – La Manticore, sans hésiter. Son venin est extrêmement difficile à trouver sur le marché mais fait partie des ingrédients essentiels quant à la composition de certains poisons...
VOTRE PARFUM DE BERTIE CROCHUE PRÉFÉRÉ – Qui donc aime ces confiseries infectes ? Plutôt mourir que de toucher à une de ces espèces de pois colorés.
VOTRE SORTILÈGE PRÉFÉRÉ – Avada Kedavra, une sonorité exquise bien que jamais utilisée.
VOTRE BOUTIQUE PRÉFÉRÉE SUR LE CHEMIN DE TRAVERSE – Votre Chemin de Traverse me brûle les yeux, à l'instar de vos commerçants dotés d'une subtilité inexistante. L'Allée des Embrumes me paraît beaucoup plus sûre.
VOTRE SORCIER CÉLÈBRE PRÉFÉRÉ – Gellert Grindelwald, réfugié aux États-Unis pendant un certain temps avant de se faire emprisonner à Nurmengard.
AUTRE CHOSE A AJOUTER ? - Rien qui ne vous concerne, je crains.

RITA : Bien, installons-nous ici. Vous me paraissez être un sacré personnage ! Parlez-moi de votre job ! Je suis sûre que vous faites un métier formidable ! Laissez-moi deviner : vous sauvez des vies ? Non ? Une place au ministère peut-être ? Balayeur ?
Je vous regarde vous installer tranquillement, vêtue d'une affreuse robe aussi laide que votre visage. Par Morgane, ne pouvez-vous pas ordonner à votre Plume à Papote de cesser de vous suivre comme les chiens de ces No-Maj ? Serait-ce trop vous demander ? Néanmoins, mon visage affiche un petit sourire en coin et mon regard se fait indéchiffrable.

« Je suis employé au Ministère de la Magie pour le Département des Mystères dans la Salle des Cerveaux, mais ce poste n'est qu'une couverture. Je ne sauve pas non plus des vies, à quoi bon ? Je possède une petite boutique dans l'Allée des Embrumes. Mon travail constituerait davantage à l'élaboration de nouveaux poisons, une tradition ancestrale à laquelle je tiens beaucoup. Il est bien sûr évident que la création d'antidotes se fait en parallèle, mais ce n'est pas la partie la plus amusante... Inutile donc de préciser que j'excelle dans l'art des potions. »

RITA : Parlons d’amour. Une personne dans votre vie pour vous aider à avancer ? Vous avez la tête de quelqu'un qui a souffert en amour... Racontez-moi tout. Je veux des détails croustillants ! C'était qui, c'était quand ?
J'hausse un sourcil. Pour qui vous prenez-vous à poser ce genre de questions ? Décidément, je comprends de plus en plus votre réputation de fouineuse. Vous êtes incapable de tenir votre langue.

« Aucun amour dans les parages. Continuez, que cet interrogatoire cesse au plus vite. »

RITA : Quelle vie sentimentale trépidante ! On dit que nos choix futurs sont dictés par notre vie passée. Cela se confirme-t-il chez vous ? J’aimerais en savoir plus sur votre enfance et vos années Poudlard. Je veux du détail !
Mon regard est neutre. Vous ne comprenez vraiment rien, écoutez-vous seulement les réponses que vos interlocuteurs vous donnent ? Il ne me semble pas. Et puis vous parlez de Poudlard. Un rire ironique sort de mes poumons et je ne m'empêcher de vous voir comme une parfaite imbécile.

« Je pense que mon accent américain suffit à vous prouver que je n'ai pas étudié à Poudlard. Et Morgane soit louée. Plutôt mourir que de mettre un pied dans cette école. Notre célèbre institution Ilvermorny possède davantage de mérites, croyez-moi. Les sorciers qui en sortent sont d'un niveau beaucoup plus élevé qu'en Angleterre. Mes années aux États-Unis ont été synonyme de normalité. Il n'y a rien à en apprendre de plus. »

RITA : Quelle vie peu commune ! J’espère que vous ne comptez pas vous contenter de cela. Parlez-moi de vos projets, de vos rêves.
Je recule au fond de mon siège. Mais quand allez-vous arrêtez, bon sang ? Vos questions indiscrètes m'importunent au plus haut point. Vous avez dû avoir une éducation tellement mauvaise que la niaiserie a été votre plus grand ami. Je ne vois que ça.

« Vous allez me dire que j'aurais pu rester aux États-Unis. Mais voyez-vous, cette histoire de Mage Noir en puissance a attisé de peu ma curiosité. Voilà pourquoi depuis cinq ans maintenant, j'ai décidé d'emménager en Angleterre. Des sorciers étant de son côté vienne parfois dans mon laboratoire me faire des commendes. Mais je ne fais pas partie de cette secte. Je tâte encore le terrain, voir si je pourrais en tirer des bénéfices... »

RITA : Humhum. Quels projets étranges. Enfin, après tout c’est votre vie, vous en faites bien ce que vous voulez… Abordons le sujet qui fâche. Parlez-moi de politique. Quelles sont vos opinions, votre orientation ? Etes-vous plutôt magie blanche ou magie noire ? Oh ! N’ayez aucune crainte, tout ce que vous pourrez me dire concernant ce sujet restera entre nous, bien entendu. *tousse-tousse*.
Dans mes yeux brille à présent une flamme mauvaise. Encore heureux que je fasse ce qu'il me plaît ! Ne manquerait plus que ça, que j'écoute vos conseils que la même qualité qu'une bouse de Sombral. Mais pour qui me prenez-vous ?

« Magie Noire, la Magie Blanche ne sert qu'aux faibles. » Je réponds simplement.

RITA : Bien, j’imagine que ce n’est pas si grave au final. Laissons désormais de côté toutes ces choses compliquées que sont le travail et la politique. Pour conclure enfin... Vous avez peut-être entendu parler de ce conte moldu, dans lequel un génie sort d'une lampe et propose d'exaucer trois vœux. Si un tel génie se présentait à vous, que demanderiez-vous ?
Je me lève d'un bond et m'avance, menaçant, doigt pointé en avant.

« Parlez-moi encore une fois de ces No-Maj et je serai la dernière personne que vous verrez. Les Allister ne s'abaissent pas à cette race inférieure, est-ce bien clair ? »

Je n'attends aucune réponse de sa part et fais volte-face en remettant mon costume. Quelle idiote.

Avez vous d'autres personnages, si oui dans quelle maison ? Hélas non. Où avez vous connu le forum ? Dans les méandres d'Internet. Avez vous lu le règlement et vous engagez vous à le respecter : Oui, bien sûr (mercredi-murlap)

Vous avez la possibilité de reserver les droits de votre avatar (personne ne pourra le prendre), rendez-vous dans la galerie des avatars. N'oubliez pas non plus de faire votre biographie RPG.
BIENVENUE PARMI NOUS, ET BON RP !

A la une de la gazette ce matin : « Les rumeurs enflent : un Mage Noir recruteraient des Sorciers dans l'optique de former une armée. Info ou Intox ? » Décrivez votre réaction au cours d'un RP.

Je viens de me lever. C’est en plein mois d’été. Il fait chaud, mais une chaleur de Grande-Bretagne. Ce qui veut dire qu’il fait froid. La température ne doit pas dépasser les 15°C. Les volets ne sont même pas encore ouverts et ici règne une odeur de pestiféré. Je soupire. Je me suis encore endormi dans mon laboratoire, cette nuit. Je relève la tête et constate qu’une grande trace rouge marque à présent ma joue droite, celle sur laquelle je me suis assoupi. Je prends ma baguette et, avec un bâillement, fais un geste pour ouvrir les fenêtres, histoire d’aérer un peu. Je sors de mon laboratoire en traînant les pieds et prends soin de refermer derrière moi. Ça serait bête que quelqu’un découvre ce qu’il se cache en réalité dans cet appartement, hein Wyatt ? Mère t’a pourtant dit de faire bien attention. On ne sait pas de quoi sont capables les anglais, après tout. Cinq ans. Cela fait cinq années que je suis arrivé ici, dans ce pays où les moldus comme les sorciers sont d’une médiocrité légendaire. Ou peut-être est-ce moi qui suis bizarre ? Ça, je ne le pense pas. Les Allister sont tout, sauf bizarres.

Je vais dans la pièce qui me sert de cuisine. Tout est clean, nettoyé, propre. Le mobilier vient tout droit d’Amérique. Du chêne flambant neuf. Solide comme un roc, lisse comme du marbre. Les Allister ne manquent de rien, n’est-ce pas Wyatt ? Tu te souviens encore de ce beau manoir à Boston, ce beau manoir retiré au milieu d’une colline ? Oui, je m’en souviens. Ça me manque, même, parfois. Même si j’ai toujours été autonome et que je n’ai toujours servi que mes intérêts, il me tarde souvent de revoir le manoir des Allister où mes parents et mon frère et ma sœur habitent encore. Quelle idée saugrenue que de venir en Angleterre. Au milieu de tous ces rats.

Je vois un bout de journal qui dépasse de ma porte. Je me penche pour le ramasser. La Gazette du Sorcier. Ils n’auraient pas pu trouver un nom un peu plus original. Enfin bon. Je soupire en grattant l’arrière de mon crâne en me demandant quelle idiotie j’allais encore lire, aujourd’hui. J’agite ma baguette magique et un café se prépare. Pas de thé chez moi. Les anglophones ne m’ont pas encore contaminé. Bon. Jetons un œil à ce journal de malheur. Je m’assois en survolant le titre pensivement. Info ou Intox ? Est-ce Rita Skeeter qui a écrit cet article ? Cela ne m’étonnerait même pas. Mais le sujet est un peu plus sérieux que ça. Le Mage Noir, hein. Bien sûr qu’il recrute des sorciers. Je ne serais pas venu en Angleterre il y a cinq ans, sinon. Qu’ils sont idiots, ces anglais… Tellement idiots qu’ils ne voient même pas la menace qui est juste sous leur nez. Même aux États-Unis, on en entend parler.

Mes lèvres s’étirent en un grand sourire et, bientôt, je suis pris d’un fou rire incontrôlable. Un rire haché, saccadé. C’est ainsi pendant quelques minutes. Ma voix grave résonne dans toute la pièce et si les voisins d’à côté se demandent ce que je fabrique, une petite goutte dans leur thé et hop, plus rien à justifier. Dans ma tête, rien ne va. La cacophonie. C’est à cause de tes potions, Wyatt ? À force de trop traîner dans ton laboratoire ? Maman t’avait dit de faire attention. C’est elle qui t’a tout appris. Mais peut-être que t’es tombé dans un chaudron depuis tout petit, alors. Parce que t’as toujours été comme ça. Un peu dérangé.  

Ouuuh que c'est prometteur, bienvenue M'sieur

Bienvenue sur ATDM

Bienvenue chez toi l'ami

Bienvenue à Londres.