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| "Oeuf fécondé, oeuf de pâque ou oeuf dur ?" [Marlene & Moran] | |
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Moran J. Powell COTÉ DU BIENOn n'emporte avec soi que le bien qu'on a fait. | HIBOUX POSTÉS : 1424 | AVATARS / CRÉDITS : Jack O'Connell | bambieyestuff / madeyesaes | SANG : Sang-pur drainé de son scotch.
| Sujet: "Oeuf fécondé, oeuf de pâque ou oeuf dur ?" [Marlene & Moran] Ven 7 Avr 2017 - 10:43 | |
| Moran devait retrouver Marlene pour lui rendre son fichu œuf. Il l'avait gardé, comme promis, enfin, disons qu'l avait fait croire qu'il l'avait gardé. La jeune fille l'avait tellement agacé à venir le ridiculiser à sa table (où en plus il n'était vraiment pas très bien vu) tout ça pour une histoire d'œuf non couvé abandonné par sa chouette chevrêche. Non mais vraiment ! Le garçon avait tellement à cœur d'avoir raison pour voir l'œuf pourrir sans éclore qu'il avait payé un gamin de onze ans pour se faufiler dans les cuisines en voler un. Si tout se passait comme prévu, Marlene McKinnon allait se décomposer, la pauvre. Non pas que l'idée qu'elle ait de la peine lui fasse plaisir, pas du tout même, mais il ne voulait plus qu'elle l'embête avec ça. En plus, il avait quand même été à la volière pour fourrer l'œuf dans un nid avec d'autres œufs et le tour était joué. Il aura des frères et sœurs et tout ira bien pour lui. Il sera mieux en tout cas que sur l'épaule d'une blonde qui passe son temps à élever la voix et à parler copulation. "Marlene !" S'exclama le jeune homme en voyant une touffe blonde passer non loin de lui. Mais hélas, ce n'était pas la furie Gryffondor. En fait, il ne savait même pas qui c'était, bizarre, il aurait juré que c'était elle. Forcément, la jeune fille qu'il attendait était en retard, et il commençait à s'impatienter furieusement. Il allait finir par croiser quelqu'un d'indésirable. Moran n'avait pas envie d'un énième conflit, il en avait eut pour toute une vie. Il avait obtempéré avec elle justement pour ne pas avoir de problèmes. Jusqu'où pourrait aller la fantasque Gryffondor s'il refusait en mettant en avant des arguments sexistes ? Outre le fait qu'il se serait prit une baffe, il aurait une réputation misérable. Bon en fait, il en avait déjà une mauvaise dans sa propre maison, mais il était relativement préservé chez les Rouges, les Jaunes et les Bleus. Il n'était pas mentalement prêt à se mettre toutes les féministes du château à dos.
Hors de question de lui rendre son maudit œuf dans la Grande Salle où ils seraient observés par toute la population de l'école ! Il avait déjà assez honte de l'avoir dans sa poche. Il le sentait bouger, et à force le préfet ressentait une pointe de culpabilité de rouler dans la farine une jeune fille simplement... Passionnée. Parce que Marlene était passionnée, à n'en point douter. Juste un peu trop pour lui. Déjà qu'il n'aimait pas les oiseaux, lui donner en plus l'œuf de son animal à lui, s'en était trop. "Ton œuf" lança Moran en sortant la chose de sa poche. Il le lui tendit, désireux de s'en séparer enfin. "Deux heures par jour de mon côté, on avait dit, et pas plus" rappela-t-il sans remords. Il regarda la petite chose dans les mains de la Rouge, quand donc la date de péremption allait être dépassé ? - Dragées:
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| | | Marlene McKinnon* ORDRE DU PHÉNIXLa meilleure défense, c'est l'attaque | HIBOUX POSTÉS : 1201 | AVATARS / CRÉDITS : © Thx Agathe | SANG : ⊰ Mêlé
| Sujet: Re: "Oeuf fécondé, oeuf de pâque ou oeuf dur ?" [Marlene & Moran] Ven 7 Avr 2017 - 12:21 | |
| Entre les BUSE qui approchaient irrémédiablement, les différents clubs qu’elle animait et sa pièce de théâtre Romulus et Julieta qui en était le fer de lance, les deux heures quotidiennes que lui accordaient Moran pour couver leur œuf n’était pas un luxe. Aussi avait-elle pris l’habitude de récupérer auprès de son compatriote l’être à éclore avec un retard qui variait plus ou moins selon le caractère compressible ou non des différentes tâches qu’elle exécutait pendant ce temps. Peu honteuse de comparer le bébé qu’elle avait été un jour au petit œuf, elle admirait chaque jour un peu plus sa chouette mère qui l’avait élevée seule dans la lande écossaise en même temps qu’elle faisait rouler une auberge. Elle errait mollement dans les couloirs en sortant des répétitions, prenant le temps de relire le scripte de la pièce et de l’annoter ci-et là pour l’adapter à ses comédiens, se permettant quelques détours dans les dialogues de Shakespeare autant que dans les dédales de Poudlard, mais finit bien par arriver à un moment dans le hall d’entrée où l’attendait Moran d’un pied ferme. « Hein ? » répondit-elle distraite en levant finalement les yeux de sa paperasse quand il profita de l’occasion pour l’alpaguer.
Elle eut ainsi le temps de le voir sortir leur œuf de sa poche et de s’inquiéter : « Où est sa couveuse ? Sa pouponnière ? ». Elle ne savait pas comment appeler sa boîte d’allumettes autrement. Elle recueillit dans le creux de sa main l’œuf et le caressa du bout du doigt dans un geste qui lui semblait à elle être doux mais qui vit se créer sous la pulpe de son index une fissure dans la coquille. « Haaaaaaaaaaaan ! » s’insurgea-t-elle tandis que son petit coeur battait la chamade sous l’effet de la panique. Elle colla son nez sur la dite fissure et son regard s’assombrit. « T’as cassé l’œuf Moran ! Deux heures, pas plus, et t’as cassé l’œuf !!!!!! » cria-t-elle furieuse dans le hall d’entrée qui résonnait de sa voix de crécelle en laissant tomber par terre tout le reste de ses affaires. Si le serpentard avait voulu être discret, c’était encore raté, car voilà que certains regards se tournaient déjà dans leur direction. « Qu’est-ce que t’as fait encore ? » l’engueula-t-elle alors qu’il n’avait jamais rien fait de nuisible à cet œuf (enfin à ce qu’elle sache !). « T’as oublié que tu l’avais dans la poche et tu t’es assis dessus ? T’as eu un petit creux et t’as voulu t’en faire une omelette ? » lui reprochait-elle de manière absurde en enfonçant son doigt accusateur contre son torse comme s’il n’était rien d’autre qu’un sombre abruti. C’est qu’elle était passée très rapidement d’un grand sourire et d’une confiance aveugle (« je te confierais ma vie » qu’elle lui avait dit en battant des cils l’autre jour) à des préjugés bien colériques, surtout qu’elle avait quand même la nette impression que la fissure était apparue quand elle avait caressé l’œuf. Mais elle ne pouvait décemment pas admettre la possibilité que cela puisse être de sa faute à elle parce qu’elle aimait beaucoup trop les créatures et était trop douée en soins aux créatures magiques pour oser se remettre en question. Une autre fissure apparut bientôt sur la coquille de l’œuf peut-être due à sa voix perçante et elle faillit bien le lâcher de surprise. Elle arrêta un instant de s’en prendre verbalement au père pour observer attentivement ce qui se tramait dans le creux de sa main. Se pouvait-il qu’il soit en train d’éclore ? C’était étrange car il ne lui semblait pas qu’il soit encore arrivé à terme. Il n’était pas supposé éclore avant plusieurs jours, plus d’une semaine, même ! Qu’est-ce qu’il se passait ? Elle lança un regard plein d’étonnement au vert et argent qui en savait peut-être plus qu’elle à ce sujet même si ça l’aurait beaucoup étonnée vu le peu d’implication paternelle dont il faisait preuve depuis le début. - dragées:
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Dernière édition par Marlene McKinnon le Ven 14 Avr 2017 - 11:23, édité 1 fois |
| | | Moran J. Powell COTÉ DU BIENOn n'emporte avec soi que le bien qu'on a fait. | HIBOUX POSTÉS : 1424 | AVATARS / CRÉDITS : Jack O'Connell | bambieyestuff / madeyesaes | SANG : Sang-pur drainé de son scotch.
| Sujet: Re: "Oeuf fécondé, oeuf de pâque ou oeuf dur ?" [Marlene & Moran] Sam 8 Avr 2017 - 13:51 | |
| Moran commençait à avoir l’habitude de l’humeur bipolaire de Marlene. Cela devait faire une vingtaine de jours qu’ils s’occupaient de l’œuf, et depuis qu’il l’avait rencontré, le préfet se rendait compte que la Rouge et Ors se faisait très souvent remarquer. Une insulte par-ci par-là, un scandale pour une peau de loutre sur la tête d’une élève, une manifestation pour le droit des sang-purs soumis… Il n’y avait jamais vraiment attention auparavant, dans sa tête cette fille faisait juste parti du paysage. Mais maintenant, il se rendait bien compte de la place qu’elle prenait. Elle commença son interrogatoire en lui demandant où était sa pouponnière, entendez par là, la petite boîte d’allumette dans laquelle reposait une pierre de feu… Que Moran avait jeté à la poubelle sans réfléchir. Oups ! En plus, les pierres de feu n’étaient pas si courantes, tant qu’à faire il aurait dû la garder pour lui ! Avant qu’il n’ai pu lui dire un mensonge du style « ta boîte d’allumette est dans ma chambre », Marlene poussa un grand cris en l’accablant de reproches. Il jeta un coup d’œil à l’œuf fissuré. Bah, un peu de mayo et elle n’en parlerait plus, de toute manière, c’était un œuf dur ! La jeune fille semblait furieuse, et Moran se sentait pour le coup un peu impuissant. Outre le fait qu’ils attiraient tous les deux l’attention comme s’ils étaient des trolls, le garçon se faisait passer un savon par une fille plus jeune que lui. Et en plus, il n’avait rien fait ! L’œuf était en parfait état, mais l’indélicatesse de la demoiselle était responsable de la « tragédie ». Il allait justement lui répondre quelques mots cinglants la concernant lorsque sa bipolarité refit surface, et elle se calma presque immédiatement. Le batteur lui jeta un regard particulièrement méfiant et glissa ses yeux vers l’œuf qui… Était en train d’éclore ?
Les yeux aussi écarquillés que ceux d’un botruc, Moran regarda la naissance d’un air médusé. Mais… Il avait replacé l’œuf dans le nid et celui-là provenait de la cuisine, il était censé avoir été cuisiné ! Le teint blanchâtre comme s’il était aux portes de la mort, une espèce de tête ignoble sortit de l’œuf. « Je crois que tu es grand-mère en avance, McKinnon » commenta-t-il en essayant de cacher sa déception profonde. Le regard plein d’étonnement qu’elle adressa au garçon le fit reculer d’un pas. Hors de question qu’il s’en occupe maintenant. Qu’il le couve c’était un fait, mais qu’il se promène avec un piaf sur l’épaule c’était hors de question ! Absolument hors de question ! Et il la voyait venir, la petite blonde ! Elle lui donnera à manger, elle lui donnera un petit nom, elle lui confectionnera un nid ! « Mon travail de grand-père s’arrête ici » lança-t-il sans passer par des pincettes, « je ne me promènerai pas avec un oiseau sur moi, c’est ton problème, maintenant ! ». En fait, le garçon était surtout préoccupé par le fait de s’être fait rouler dans la farine par un première année qu’il avait payé pour bien faire le job. On ne pouvait décidemment pas compter sur quelqu’un dans ce château ! Si Gabin avait été sympa, il y serait allé lui ! Rongé par la déception, le jeune homme commença à se détourner de la jeune fille pour pénétrer dans la Grande Salle… - Dragées:
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| | | Marlene McKinnon* ORDRE DU PHÉNIXLa meilleure défense, c'est l'attaque | HIBOUX POSTÉS : 1201 | AVATARS / CRÉDITS : © Thx Agathe | SANG : ⊰ Mêlé
| Sujet: Re: "Oeuf fécondé, oeuf de pâque ou oeuf dur ?" [Marlene & Moran] Ven 14 Avr 2017 - 11:22 | |
| L’œuf continua à se fissurer sous les yeux ébahis de Marlene qui retint sa respiration jusqu’à ce que la vie qu’il renferme ne jaillisse. Elle agrippa le poignet de Moran pour le forcer à assister à cet événement magnifique et ne se rendit pas compte qu’elle le serrait aussi fort que si elle avait été en train de donner la vie. Une petite tête au duvet humide émergea finalement de l’œuf avec un bout de coquille sur la tête et se mit à piailler joyeusement pour les saluer. « Par Merlin ! » s’exclama-t-elle soulagée que le bébé chouette naisse viable et elle lâcha finalement le poignet de Moran. Elle releva des yeux brillants sous l’effet de l’émotion vers son aîné quand il la félicita car elle avait vraiment l’impression qu’ils partageaient ensemble un moment privilégié touché par la grâce. « Et toi grand-père, félicitations ! ». Elle rit doucement car cette nouvelle la rendait toute groggy.
Elle ne remarqua pas que Moran commençait à s’éloigner toute occupée qu’elle était à tourner l’œuf dans sa paume pour observer un peu plus attentivement le jeune volatile issu de deux espèces. Chaque fois qu’elle le tournait dans un sens, il se débattait en piaillant de plus en plus fort à mesure que le garçon s’éloignait. C’était assez curieux pensait Marlene qui ne trouvait pas au petit de grands yeux de chouettes (se pouvait-il qu’ils n’aient pas eu le temps de se développer correctement ?) et un teint jaune à son duvet (peut-être était-ce parce qu’il était sale ?). Quand la chouette se débarrassa finalement du reste de sa coquille pour menacer de lui sauter de la main pour courir vers Moran, elle pensa même qu’il semblait se comporter comme un poussin. Elle ne se dit pourtant à aucun moment qu’il était un poussin. Elle le rattrapa à la volée dans son autre main qu’elle plaça à mi-hauteur mais il sauta encore sur le plancher pour courir après Moran en piaillant. « Moran ! » l’appela-t-elle avant de pointer son doigt à ses pieds pour qu’il jette un coup d’œil à son rejeton. « Je crois que j’me suis trompée … j’aurais dû te dire félicitations, maman ! ». Et elle ne put s’empêcher de rire devant ce tableau touchant de leur étrange chouette suivant partout sa toute aussi étrange mère. Son travail ne s’arrêterait clairement pas ici. Si le petit calquait son attitude, comme il semblait si bien le faire jusqu’à présent, sur celui d’un poussin, elle savait bien pour en avoir chez elle à l’auberge de sa maman, qu’il n’accepterait pendant quelques jours que la présence de la première personne qu’il avait vu en naissant. Elle appuya son menton sur ses doigts joints entre eux et pleurait presque devant cet heureux tableau de famille. « Un bébé chouette qui s’entiche d’un serpent, je crois que j’ai jamais rien vu d’aussi mignon … » étant précisé que sa définition de ce qui était mignon était évidemment assez étrange.
Elle récupéra toutes ses affaires qu’elle avait laissé tombé par terre et ramassa finalement le fragile oiseau qui courrait après Moran de crainte qu’il finisse écrasé sous une chaussure et le tendit à Moran avec un grand sourire pour qu’il le prenne car la pauvre âme piaillait de malheur d’être ainsi séparé de sa maman. « Allez prend-le Moran, il est tout mouillé et il a besoin de chaleur, et ne t’inquiète pas, je t’aiderai … » lui dit-elle gentiment en inversant complètement la situation. Voilà qu’elle était devenue celle qui lui rendait service, et plus le contraire, percée très McKinnonesque s’il en existe ! - dragées:
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| | | Moran J. Powell COTÉ DU BIENOn n'emporte avec soi que le bien qu'on a fait. | HIBOUX POSTÉS : 1424 | AVATARS / CRÉDITS : Jack O'Connell | bambieyestuff / madeyesaes | SANG : Sang-pur drainé de son scotch.
| Sujet: Re: "Oeuf fécondé, oeuf de pâque ou oeuf dur ?" [Marlene & Moran] Sam 15 Avr 2017 - 12:00 | |
| La félicitation de Marlene entra dans son oreille pour sortir de l’autre. Qu’est-ce qu’il s’en fichait de se savoir « grand-père » par procuration ou non ! À sa remarque il avait d’ailleurs levé les yeux au ciel en commençant à tourner les talons : le principal, c’était que cette histoire soit maintenant derrière lui. Il avait beau s’éloigner, le piaillement de l’oiseau (enfin de la poule) résonnait dans tout le couloir, et suffisamment fort pour le mettre mal-à-l’aise. Les gens allaient en parler, dans le château de ce poussin adopté par McKinnon ! Malheureusement, le répit du garçon fut de trop courte durée à ses yeux puisque la voix criarde de la Gryffondor résonna dans le couloir, en disant son nom. « Quoi ? » lança-t-il plus agacé qu’autre chose. Il se retourna en soupirant vivement devant la petite tête jaune qui le regardait avec des yeux admirateurs. Marlene ne semblait même pas avoir compris qu’il s’agissait là d’un rejeton de poulet et pas du fruit de « l’amour » de leurs deux volatiles pervers. C’était pour dire à quel point l’esprit de la jeune fille était illuminé. Hilare aux yeux de Moran alors qu’elle ne faisait que s’esclaffer, il la crédita d’un regard mauvais lorsqu’elle l’appela « maman ». Le garçon regardait la petite chose lui courir après. Non mais quel poissard !
La chose ne voulait que lui ! Il n’était pourtant pas le prototype même du gars le plus paternel du monde ! Il regarda Marlene se baisser pour le ramasser d’un œil torve sans trop savoir quoi faire. Il n’avait déjà pas le temps de s’occuper d’un œuf, alors d’un poussin ! Sans qu’il ne sache trop comment, il se retrouva avec la petite chose frissonnante entre ses doigts. Le poussin se mit en perchoir sur son index et commença à fermer les yeux, parce qu’il venait juste de naître et qu’il avait envie de se taper la sieste du siècle. « Euh… Juste, non, je m’en fou qu’il piaille, qu’il te saoule, tu le gardes » dit-il, intransigeant en tendant son index vers la jeune fille. Néanmoins, le jeune homme voulait bien faire preuve de bonté de cœur aujourd’hui, et s’il n’était pas disposé à s’occuper de l’enfant, il voulait bien être sympa et aller lui chercher du pain : « Si tu veux que je te ramène du pain… ». Il continua d’observer le poussin et se demanda pourquoi sa vie n’était pas plus paisible. « Il dort, il ne se rendra même pas compte qu’il est dans ta capuche et pas dans la mienne ! » lança-t-il sans laisser le choix à la jeune fille qu’il retourna d’un geste brusque pour déposer le poussin dans sa capuche. « Et voilà, ni vu ni connu. A plus, McKinnon ». Sans faire guère attention aux protestations de la blonde, Moran ramassa son sac et le mit d’une manière presque théâtrale sur son épaule pour partir. C’est pas tout, mais il se mangerait bien une bonne cuisse de poulet, là ! - Dragées:
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| | | Marlene McKinnon* ORDRE DU PHÉNIXLa meilleure défense, c'est l'attaque | HIBOUX POSTÉS : 1201 | AVATARS / CRÉDITS : © Thx Agathe | SANG : ⊰ Mêlé
| Sujet: Re: "Oeuf fécondé, oeuf de pâque ou oeuf dur ?" [Marlene & Moran] Mar 18 Avr 2017 - 11:07 | |
| L’étrange petite chouette vint se percher sur l’index de Moran et, sans doute apaisée par la vision de sa maman, commença à s’endormir ici. Cette vision valut à Marlene un nouveau « Oooooooh » tout amouraché. Elle leva ses yeux brillants vers Moran dans l’espoir de lire autant d’émotions dans les yeux du garçon mais elle n’y trouva vraiment rien de tel. Il semblait plus enquiquiné qu’autre chose et Marlene trouva encore plus attendrissant qu’il souhaite se la jouer garçon serpentard au coeur de pierre … bah tiens ! Elle rit doucement quand il voulut le lui confier et ouvrit ses mains à plat de chaque côté de sa tête tandis qu’il approchait son index d’elle. Ah non, la petite chouette avait trouvé sa famille, elle ne les séparerait pas ! « Ce n’est pas moi qui ai besoin de pain, c’est lui … » roucoula-t-elle d’une voix toute doucereuse en pointant son doigt vers le bébé. Ce n’est pas qu’elle prenait son compatriote pour un troll, elle tenait simplement à lui faire comprendre qu’il était maintenant directement responsable du volatile. Il fallait qu’il apprenne comme lui à voler de ses propres ailes ! Éduquer Moran était encore bien plus marrant qu’éduquer le rejeton de Rufus se disait-elle un peu injustement car après tout inculquer la paternité à Moran, c’était finalement aussi stupide que de demander à une poule de voler haut dans le ciel.
Il la prit par surprise et la retourna pour se débarrasser sans grande cérémonie du piaf dans sa capuche. « Hé ! » protesta-t-elle en même temps que l’oiseau qui s’était remis à piailler avec vivacité. Mais il commençait déjà à prendre la poudre de cheminette et elle dut courir dans ses pas car quand il en faisait un, il lui semblait qu’elle devait en faire deux pour rester à bonne hauteur. « Ah non alors, je veux bien le garder quand il dort mais c’est tout ! Il t’a choisi Moran et qui sommes nous pour nous opposer à la volonté d’un bébé chouette ? » Des humains dotés de libre arbitre ? Mauvaise réponse ! « Considère-moi comme sa baby-sitter au mieux maintenant ! Il va pas avoir faim avant un moment. Par contre il va très vite mourir de froid si on ne retrouve pas son nid … alors on file tout de suite à ta salle commune pour que tu me rendes au moins la pierre de feu s’il te plaît ! » décida-t-elle en le tirant par le bras pour qu’il dévie son chemin de la grande salle car il ne semblait toujours vraiment penser qu’à manger, c’était incroyable, ça ! Le volatile piaillait déjà de panique dans sa capuche maintenant qu’il était séparé de Moran. Elle souhaita l’attraper dans sa capuche pour lui offrir au moins la chaleur de ses mains mais se fit pincer le doigt. « Aïe ! ». Elle lança un regard noir à Moran comme si elle l’avait soupçonné de faire de la légilimencie avec son fils. Elle porta son doigt à sa bouche pour en calmer la douleur. Elle était assez vexée de se faire ainsi rejeter par la petite chouette alors qu’elle avait normalement « un truc » avec les créatures qui peuplaient le monde moldu comme sorcier. Elle avait même réussi à s’entendre avec le familier de Tsadkiel, parlez d’un miracle ! Mais il est des choses sacrés dans le règne animal tel que le rapport d’un nourrisson à sa maman et voilà que le fébrile volatile lui faisait payer cette séparation. « Récupère le Moran s’il te plaît … » supplia-t-elle finalement en le tirant par le bras pour qu’il n’avance pas plus loin. « Aussi dingue que cela puisse paraître je crois qu’il ne m’apprécie pas ! » avoua-t-elle à voix basse en s’écorchant la langue. Admettre qu’elle n’avait pas un lien avec un animal, c’était comme entendre Astrid dire qu’elle n’assurait pas en duel. Impensable. Elle pouvait sentir le volatile confirmer ses propos en lui filant plein de petits coups de becs dans la nuque et serra les poings en inspirant profondément. Calme, calme, ce n'est qu'un innocent bébé chouette ... - dragées:
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| | | Moran J. Powell COTÉ DU BIENOn n'emporte avec soi que le bien qu'on a fait. | HIBOUX POSTÉS : 1424 | AVATARS / CRÉDITS : Jack O'Connell | bambieyestuff / madeyesaes | SANG : Sang-pur drainé de son scotch.
| Sujet: Re: "Oeuf fécondé, oeuf de pâque ou oeuf dur ?" [Marlene & Moran] Jeu 20 Avr 2017 - 16:47 | |
| Bien sûr que ce n’était pas elle qui avait besoin de pain ! Aussi peu de discernement de la part de la Gryffondor fit lever les yeux bruns de Moran au plafond de pierre. « Il ne va pas se nourrir tout seul » précisa-t-il comme si elle était stupide. Des fois, il se demandait si Marlene avait un cerveau qui fonctionnait dans le sens des aiguilles d’une montre ou bien dans le sens inverse. Il finissait par croire qu’il faisait l’opposé de ce qu’il fallait faire. S’il fallait être discret elle hurlait, s’il fallait bien se tenir elle se mettait debout sur une table. Elle faisait tout à l’envers ! McKinnon eut beau contester le geste du préfet, il ne fit guère attention à elle. A force, il avait appris à oublier la voix de la jeune fille qui avait tendance à le suivre un peu trop. Mais la jeune fille commençait à pousser un peu trop le jeune homme dans ses retranchements et il ne faisait manifestement pas assez preuve d’autorité : « Ecoute moi bien Marlene, tu m’as forcé à rentrer là-dedans, explique-moi donc pourquoi je ne te forcerais pas à le garder, hein ? On ne récolte que ce que l’on sème et arrête de dire que c’est une chouette. C’est le rejeton d’une POULE » lança-t-il en appuyant bien plus que prévu sur le dernier mot. Enfin, c’était évident que ce n’était pas le rejeton de leurs volatiles, celui-là, ne volera jamais ! Il aura une vie à même le sol. Lorsqu’elle lui demanda la pierre de feu Moran se recula vivement, pour éviter d’avoir à nouveau le poussin dans les mains. Il se mit à piaillait et l’envie de meurtre du garçon pour cet animal augmentait dangereusement. « Ah oui, euh… Je l’ai perdu, un sortilège sur un torchon et ce sera réglé tu dois en être capable, non ? » demanda-t-il en retournant outrageusement la situation à son avantage. Sa désinvolture allait finir par le tuer.
Marlene qui n’arrivait pas à attraper son petit-fils semblait au bord des larmes tandis qu’elle se faisait bouffer le doigt par la chose au duvet jaune. Lorsqu’elle lui dit qu’elle pensait qu’il ne l’appréciait pas, Moran balaya d’une main ses affirmations. « N’importe quoi, il te clame son amour, là » dit-il en ayant pitié de la jeune fille. Il récupéra le poussin qui ferma ses yeux noirs. Un instant, le Serpentard se dit qu’ils avaient les mêmes yeux. Il sourit de sa pensée avant de dire : « Il va me salir ». Bah oui, ces animaux n’étaient pas les plus propres au monde. « J’ai déjà été assez humilié de te parler » dit-il sans passer par quatre chemins, « tu penses que je vais m’en occuper en plus ? ». Un geste agacé, il sortit sa baguette et la pointa sur le volatile miniature qui n’allait rien comprendre à ce qui allait lui arriver : « Silencio» incanta-t-il avant que Marlene ne puisse intervenir. « Et voilà ! » s’exclama-t-il, fier de lui. - Dragées:
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| | | Marlene McKinnon* ORDRE DU PHÉNIXLa meilleure défense, c'est l'attaque | HIBOUX POSTÉS : 1201 | AVATARS / CRÉDITS : © Thx Agathe | SANG : ⊰ Mêlé
| Sujet: Re: "Oeuf fécondé, oeuf de pâque ou oeuf dur ?" [Marlene & Moran] Lun 24 Avr 2017 - 10:23 | |
| Moran avait perdu Marlene en l’informant que selon la loi de qui récolte ce qu’il sème … elle venait d’hériter … d’une poule. « Une poule ? ». Il lui semblait pourtant qu’aucun gène de coq n’avait été semé au vent à elle. Elle tourna la tête pour observer l’animal dans sa capuche mais fit un tour complet sur elle-même sans parvenir à le voir à la manière d’un hippogriffe qui tourne après sa queue. Il lui semblait en effet que le volatile avait du duvet jaune et qu’il était aussi dépendant de Moran qu’un poussin pouvait l’être d’une poule. Mais comment une chouette chevêche et une chouette hulotte pouvaient-elles donner naissance à un poussin par Merlin ? Elle était perplexe car dans sa naïveté elle n’imaginait absolument pas que Moran ait put truqué le résultat. Il semblait pourtant en savoir plus qu’elle à ce sujet et elle le questionna de façon candide. « Mais comment ? ».
Une partie d’elle espérait encore qu’il se trompe car elle était vraiment joyeuse à l’idée de découvrir jour après jour à quoi ressemblerait le volatile inter-espèces et de relever les défis attenant à un élevage nouveau. Elle n’eut malheureusement plus aucun doute quand Moran extirpa le volatile de sa capuche. Et mince, c’était bien un fichu poussin ! Mais cela ne changeait rien à leur problème dans l’immédiat car le petit risquait bien de mourir de froid sans pierre de feu. « T’as perdu la pierre ? Oh non Moïra va me tuer ! » lâcha-t-elle plus pour elle même que pour son interlocuteur dont elle devinait que s’il n’était pas sensible au charme du poussin, il l’était sans aucun doute encore moins au sien. Elle soupira bruyamment avant de réfléchir à cette histoire de torchon. Hein ? « Mais on a pas de temps à perdre avec tes bêtises ! Tiens, fourre le dans le creux de ta main, il y sera au chaud en attendant … » l’incita-t-elle en brassant de l'air de ses deux mains. C’était lui le papa poule apparemment ! Elle ne croyait pas une seconde à la combine de Moran pour lui faire croire que le volatile éprouvait pour elle de l’affection. Ce n’était pas parce qu’elle aimait tous les animaux qu’elle les trouvait tous intelligents. Et maintenant qu’ils avaient identifié sa race, elle était intimement persuadée qu’il ne percevait que Moran dans sa petite tête de piaf. Tout le monde alentour - elle y compris - n’étaient sans doute que des éléments de décoration.
Elle fut piquée dans son orgueil quand il se déclara humilié de lui avoir parlé. « Hé ! ». Alors qu’elle s’apprêtait à lui offrir un petit laïus de son cru - car c’était là une offense dont elle avait pris l’habitude de se défendre ces dernières années - elle s’arrêta net pour ouvrir des grands yeux de botrucs. Qu’est-ce qu'il venait de faire là ? Les graines de buisson ardent lui montèrent au nez et ses joues s’enflammèrent. « Mais t’es complètement malade ! C’est pas parce qu’il ne peut pas crier qu’il ne souffre pas ! » s’indigna-t-elle en portant une main à sa crinière blonde qu’elle faillit bien s’arracher du crâne. « Alors c’est ça ta solution dans la vie Powell hein ? Plutôt que de prendre à bras le corps tes responsabilités, tu résous tout d’un coup de baguette sans te soucier de la peine que tu crées autour ! J'vais te dire mon p'tit bonhomme, c'est pas parce que tu fermes les yeux sur les problèmes du monde qu'ils disparaissent pour autant ! » commença-t-elle à le rabrouer en lui donnant force de petits coups. Elle brandit à son tour sa baguette vers le pauvre volatile devenu pomme de la discorde. « Finite incantatem ! ». Tout ce qu’il avait gagné c’était de devoir supporter ses cris en plus du piaillement du poussin. - dragées:
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| | | Moran J. Powell COTÉ DU BIENOn n'emporte avec soi que le bien qu'on a fait. | HIBOUX POSTÉS : 1424 | AVATARS / CRÉDITS : Jack O'Connell | bambieyestuff / madeyesaes | SANG : Sang-pur drainé de son scotch.
| Sujet: Re: "Oeuf fécondé, oeuf de pâque ou oeuf dur ?" [Marlene & Moran] Jeu 27 Avr 2017 - 15:55 | |
| Moran était un garçon réputé pour contrôler ses nerfs. Étonnant, vu ses ancêtres, mais bon, les miracles, y’en a partout. Pourtant, la petite Gryffondor blonde en face de lui avait le don de pousser ses nerfs jusqu’à un point extrême que le garçon ne saurait tolérer davantage. Et en plus de cela, il avait remarqué sa tendance fâcheuse à régler les soucis en gueulant plus fort. Comme quoi, les miracles n’étaient pas éternels, puisqu’il perdait lentement mais sûrement son âme de gentil garçon prêt à tout pour régler un souci par la discussion. Qu’elle ne comprenne pas qu’il ait tout simplement subtilisé l’œuf de leurs oiseaux pour en mettre un autre, rendait le Serpentard presque mal-à-l’aise. Un peu plus, et il allait regretter son subterfuge ! Il ne saurait le tolérer, lui qui avait été si fier de son idée ! « Je vois que tu es particulièrement innocente, tu devrais te trouver quelqu’un pour t’apprendre un peu plus la vie… » commença-t-il en utilisant outrageusement un double langage qu’elle n’allait sans doute pas comprendre, « j’ai subtilisé l’œuf de nos oiseaux que j’ai mis dans un nid à la volière et je l’ai remplacé par un œuf venant des cuisines. Il a autant de chance de prendre son envol qu’une autruche ! ». Voilà, c’était dit ! Guettant sa réaction, il assista plutôt à son désespoir à l’idée qu’il ait perdu la pierre et sa seule réponse face à cela fut de lever les yeux en l’air. Il n’était même pas discret et son agacement semblait suinter de tous ses pores. Elle le força à le mettre dans ses mains et Moran maintint l’oiseau fermement entre ses doigts, sans cependant l’écraser tel qu’il en avait malheureusement envie. C’était que Marlene le rendait violent avec les êtres inférieurs, maintenant !
Mais il préférait couper la patacitrouille en deux, et sans faire attention à elle, il jeta un sortilège de silence à l’oiseau qui n’avait aucun moyen désormais de crier son désespoir. Il soupira sans aucune retenue, ses oreilles satisfaites d’avoir un silence si longtemps recherché. Hélas, avec une fille comme McKinnon en face, la paix ne pouvait durer et elle explosa. Elle ressemblait à McGonagall, vu comme ça et le garçon ne put s’empêcher de lui jeter un sourire amusé tandis qu’elle s’énervait devant lui. Tout aurait pu s’arrêter là, si elle n’avait pas annulé son sort : « Hé ! » lança-t-il à son tour en essayant pour une fois de récupérer l’oiseau. « Tu te créées des problèmes toutes seule McKinnon ! Il ne souffre pas, il ne cri plus et ça fait autant de bien à ses oreilles que les miennes ! Mais de toutes manière c’est trop demandé puisque ta voix est aussi perçante et désagréable que son hurlement ! » asséna-t-il, sans plus aucune pitié pour elle, « Ce truc n’est pas ma responsabilité, pas plus que la tienne ! Arrête d’essayer de te la jouer à sauver le monde de sa propre destruction tu en es ridicule et tu agaces tout le monde ! Je veux bien être sympa avec toi, mais franchement tu ne m’aides pas à la tâche. Tu n’écoutes pas les autres et tu restes butée dans ton idée » continua-t-il en ignorant les sentiments que pouvait ressentir sa camarade, « Tu agis plus comme un despote que comme une résistante ouverte à la liberté ». Moran n’avait pas du tout haussé la voix pendant tout son discours. Au contraire, il avait baissé de ton, chuchotant d’une voix dure tout ce qu’il pensait d’elle. Elle lui sortait des yeux ! Partout où il allait, il n’avait pas la paix, c’était un truc de fou ! Il rentrait au dortoir il voyait la face moqueuse de Rosier, il sortait faire ses rondes et il y croisait Gardenia, il allait manger il se prenait de la bouffe dans les cheveux jeté par Azelma, il tournait au détour d’un couloir et aperçevait soit Rozen soit McKinnon, non mais vraiment ! Poudlard pullulait de gens qu’il ne voulait plus voir et ça lui tapait furieusement sur le système. Pour leur bien à tous les deux, il ferait mieux d’écraser entre ses doigts la petite vie qui piaillait. Mais il ne le fera pas. Parce que malgré ses mots méchants, Moran avait quand même un cœur. - Dragées:
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| | | Marlene McKinnon* ORDRE DU PHÉNIXLa meilleure défense, c'est l'attaque | HIBOUX POSTÉS : 1201 | AVATARS / CRÉDITS : © Thx Agathe | SANG : ⊰ Mêlé
| Sujet: Re: "Oeuf fécondé, oeuf de pâque ou oeuf dur ?" [Marlene & Moran] Sam 29 Avr 2017 - 9:54 | |
| Innocente ? Marlene l’était certainement autant que Moran était manipulateur alors le chaudron devait bien finir par exploser. Elle ne comprenait absolument pas à qui il faisait référence pour lui apprendre la vie parce qu’elle avait déjà une maman qui se chargeait de son éducation et préféra passer sur cette remarque pour écouter ses explications. « Ah ? Marrant ! Je croyais que tu voulais être tranquille … pas t’occuper de deux oiseaux ! Tu aurais pu me le dire que tu voulais une poule Moran, j’en ai plein à la maison ! » poursuivit-elle gentiment. L’Écossaise fut assez polie pour ne pas relever l’incohérence de son discours (fous moi la paix avec ton œuf et gnagnagna …) et son acte et lui adressa simplement un sourire qui se voulait compréhensif. Elle n’avait pas une seule once de manipulation en elle et ne comprenait absolument jamais les plans tordus des autres. Ses amies l’éclairaient parfois - et ça prenait du temps - sur des techniques de manipulation. Et quand cela arrivait, elle finissait toujours pas soupirer un grand ahhhhh avant de demander pourquoi ?. C’est que les manipulateurs faisaient souvent un détour qui leur paraissait plus court à eux mais qui lui paraissait plus long à elle. Un peu comme Moran qui finissait parent de deux volatiles vous voyez ? C’était tellement plus facile d’être honnête dans la vie ! Elle sentait qu’il commençait à être tendu et se garda bien d’ajouter quoi que ce soit au sujet du hibou, elle irait toute seule dans la volière après leur discussion pour chercher le dit œuf. C’est qu’il aurait bien été capable de le glisser sous le duvet d’un faucon.
Mais leur différente manière d’éduquer les opposa bien vite et elle explosa de nouveau. « Je me créé des problèmes toute seule ? » répéta-t-elle hallucinée. « Mais enfin Moran ! T’as doublé nos problèmes en me faisant un poussin dans le dos ! Tu veux qu’on en parle de ça ? » s’exclama-t-elle aussi farouchement qu’une femme cocue. Et évidemment, sa réaction de mâle à lui, c’était d’abandonner là l’illégitime petit, bah tiens ! Elle singeait des blablabla en levant les yeux au ciel tandis qu’il l’accusait de tous les maux - de sa voix crécelle à son despotisme - comme s’il avait l’impression de détenir un scoop. Elle était comme cela depuis qu’elle avait eu l’âge de parler alors elle n’allait soudainement pas changer parce qu’il le lui disait. « Bravo Moran ! T’es le millième à me dire ça … tu as donc gagné un super prix … le silence et la paix ! » lâcha-t-elle en imitant un animateur radio qui balance son offre promotionnelle. Elle pouffa finalement de rire en se disant qu’il avait lui même d’une certaine façon une once de naïveté touchante en lui. « Franchement, ça se voit que tu sais pas ce que sait de se prendre un silencio dans la face ! Si je recevais un gallion chaque fois qu’on me lance ce sortilège, mon nom de famille serait Gringotts mon pote ! Une fois je suis restée coincée comme ça pendant toute une semaine figure toi ! Quand j’ai retrouvé la parole je n’arrivais même plus à articuler correctement certains mots ! » lui avoua-t-elle tranquillement. Lui qui voulait le silence, voilà qu’il avait le droit à ses meilleurs anecdotes. Elle soupira tristement avant de baisser ses yeux vers le poussin et de sourire au son de ses piaillements. « Apprend à aimer les piaillements Moran … » ajouta-t-elle en cherchant à glisser son pouce sur la tête du petit animal duveteux mais elle le récupéra aussi vite en voyant le coup de bec arriver. « C’est le son de la démocratie, pas du despotisme ! ». Marlene était quand même assez allumée et en faisait toujours cent fois trop. Elle glissa ses mains derrière son dos et recula d’un pas car elle ne souhaitait pas récupérer l’enfant idiot de leur démocratie justement. Elle avait l’étrange impression que Moran s’attendrirait à son contact et il en avait certes besoin car il paraissait très tendu. « Je compte sur toi pour t’en occuper aujourd’hui ? ». Et elle battit des cils comme si rien ne s’était passé. Il lui tardait à elle d’aller voir les hiboux qu’elle trouvait plus intéressant que les poussins. - dragées:
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| | | Moran J. Powell COTÉ DU BIENOn n'emporte avec soi que le bien qu'on a fait. | HIBOUX POSTÉS : 1424 | AVATARS / CRÉDITS : Jack O'Connell | bambieyestuff / madeyesaes | SANG : Sang-pur drainé de son scotch.
| Sujet: Re: "Oeuf fécondé, oeuf de pâque ou oeuf dur ?" [Marlene & Moran] Sam 13 Mai 2017 - 19:16 | |
| Quand Marlene lui dit qu’elle ne savait pas qu’il voulait de deux oiseaux, Moran ne sut pas s’il devait rire ou pleurer. En fait, il penchait plutôt pour la seconde solution, parce qu’il était affligé de la lenteur de compréhension de la jeune fille. Avait-elle seulement des notes au-dessus de la moyenne ? Il se permettait mauvaisement de penser qu’elle n’avait pas la lumière à tous les étages et que c’était donc peu probable. Il ne pouvait pas compter sur ses souvenirs, puisqu’il n’avait jamais fait attention à elle. Il avait déjà assez à faire avec ses propres résultats. Mais il ne répondit pas. Parce qu’après tout si la jeune fille ne comprenait pas tout, ce n’était pas complètement sa faute. Pourrait-il lui en vouloir d’être idiote ? Peut-être pas. Par contre, il pouvait lui en vouloir d’être collante et agaçante. « J’ai doublé les problèmes ? » répéta-t-il en échos, aussi halluciné qu’elle, « UN OISEAU N’ETAIT PAS CENSE SORTIR DE CETTE COQUILLE JE TE SIGNALE » finit-il en élevant la voix. Rester. Calme. L’opposition était tellement flagrante entre eux que s’en était tout simplement incroyable. Il croisa les bras quand elle lui dit qu’il était le millième à lui dire ça. Bah tient ! Bien sûr ! Il ne faisait plus du tout attention à l’oiseau, et il ne savait même pas s’il piaillait encore ou pas, toute son attention (malheureusement) portée sur la Rouge et Or. « Si je suis le millième à te le dire, McKinnon, il serait peut-être temps que tu le prennes en compte, et que tu évolues et mûrisses un peu » dit-il d’une voix particulièrement mauvaise. Le préfet n’était pas méchant, vraiment pas. Il n’aimait pas voir les gens pleurer, il n’aimait pas faire du mal aux autres. Mais Marlene le poussait doucement, mais sûrement à bout. « Peut-être que je devrais t’en envoyer un dans la face » continua-t-il en reprenant à nouveau ses mots, « histoire d’avoir la paix, tu sais ». Accompagnant sa phrase d’un sourire narquois, il ressortit sa baguette pour la faire tourner entre ses doigts. S’il fallait la menacer pour qu’elle évolue… Il faisait tourner innocemment la baguette en bois de sorbier entre ses doigts et dû se retenir de rajouter sadiquement qu’il était bon en sortilège, aussi.
Les conseils de Marlene passaient d’une oreille à l’autre et entre eux, c’était surtout un dialogue de sourd. Mais Moran avait déjà fait des choses dans le dos de la jeune fille. Qu’est-ce qui l’empêchait de faire de même ici, juste pour ne plus l’entendre ? Il pouvait très bien aller abandonner l’animal dans le parc… Le ramener se faire cuisiner aux cuisines… Ou lui lancer un silencio une fois dans son dortoir. Rosier ne devait SURTOUT PAS le voir avec ce truc. Il était sceptique quant à l’idée que Marlene se faisait de la démocratie et du despotisme et il préféra se dire qu’elle confondait les deux, en bonne idiote qu’elle était. Elle lui demanda s’il pouvait s’en occuper aujourd’hui et la manière dont elle battait des cils lui donnait envie de lui lancer un furonculus sur le nez. Mais non, il était préfet, responsable. Non non, il n’allait pas céder à la douloureuse tentation. « Ouais ouais » commenta-t-il en glissant le poussin dans sa poche qui se calma. D’ici dix minutes de toute manière, il n’allait plus pouvoir sortir de son de son petit bec ! - Dragées:
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| | | Marlene McKinnon* ORDRE DU PHÉNIXLa meilleure défense, c'est l'attaque | HIBOUX POSTÉS : 1201 | AVATARS / CRÉDITS : © Thx Agathe | SANG : ⊰ Mêlé
| Sujet: Re: "Oeuf fécondé, oeuf de pâque ou oeuf dur ?" [Marlene & Moran] Jeu 18 Mai 2017 - 16:07 | |
| Marlene n’était pas uniquement à la ramasse quand il s’agissait de comprendre les masterplans des petits génies produits par la maison verte, elle l’était tout autant pour déceler le sarcasme. Quand Moran, déjà à bout de nerfs, lui demanda de confirmer ses propos, la tête blonde acquiesça vivement. Elle fut surprise de le voir se mettre à gueuler et se fendit finalement d’un large sourire, puis d’un petit rire, en comprenant enfin toute l’ironie de la situation. « Tu veux dire que … ? Oh ! Je vois ! C’est vraiment trop drôle ça ahaha ! ». Mais Moran ne riait pas vraiment avec elle. « Mais du coup oui, c’est quand même toi qui a doublé nos problèmes, tu t’en rends compte quand même hein ? Parce que je t’ai pas vraiment entendu t’excuser ! » voulut-elle savoir en le toisant d’un air partagé entre la curiosité et l’amusement. La rouge et or se rendait bien compte que le préfet était en train de fournir de gros efforts mentaux pour conserver son calme mais elle n’était pas du genre à tourner sept fois la langue dans la bouche avant de parler alors bon …
Elle leva les yeux au ciel de son air le plus hautain quand il l’invita à grandir, la définition de ce verbe étant apparemment pour lui de céder à la pression sociale de ses camarades davantage préoccupés par la coupe des maisons que par les soucis qui agitaient le monde magique. « Ah ouais ? Grandir c’est se la fermer ? » le provoqua-t-elle franchement sans fermer son grand clapet du même coup. « Ca te réussit vachement apparemment m’sieur le préfet maman poule … » ne put-elle s’empêcher d’ajouter en le désignant avec son doigt de haut en bas. Il était encore tout coléreux et avait l’air malin avec sa poule, tiens … Elle lâcha son petit rire de peste parce qu’elle ne traînait pas non plus avec Maya Andrews pour rien, figurez vous. Elle cessa son petit manège quand il la menaça ouvertement de lui lancer le redoutable sortilège et le regarda l’air de l’interroger sur le sérieux de ses propos. « Qui c’est le despote maintenant ? ». Et elle croisa les bras contre sa poitrine le bravant d’un air tout à fait sceptique tandis que son côté griffon reprenait le dessus. « J’aimerais bien te voir essayer ! ». Bon, il y avait quand même de fortes chances qu’il y arrive si jamais il essayait. Même si elle était loin d’être une brêle en matière de duels Powell était quand même en septième année. Elle faisait surtout la bravache parce qu’elle ne pensait pas qu’il aurait les cognards de s’en prendre à elle. Les Serpentards étaient plus réputés pour menacer ou attaquer. Ils ne faisaient généralement pas les deux en même temps, c’est qu’on aurait pu les accuser d’être réglos. Et un Serpentard réglo, c’est comme un Gryffondor peureux ou un Serdaigle bête comme ses pieds, c’est la grosse honte !
Moran revint finalement à la raison pour glisser la petite chose duveteuse dans sa poche et Marlene ne put s’empêcher d’assister à ce petit spectacle avec des cœurs dans ses yeux bleus. Elle le trouvait mignon Moran Powell avec ses plans tordus, ses menaces en l’air, son affection pour le petit oiseau. « Tu sais quoi Moran ? Je t’aime bien avec ton regard de scroutt à pétard ! » lâcha-t-elle en le regardant dans le fond des yeux pour partager avec lui cette drôle de révélation qui venait de l’éclairer. Et elle eut un nouveau petit rire car elle trouvait quand même cela tout à fait étrange. Enfin elle trouvait aussi les pitiponks profondément attachants alors ce n’était sans doute pas si étrange que cela, mais elle se garda d’ajouter le reste de sa pensée et en resta pour une fois là. - dragées:
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| | | Moran J. Powell COTÉ DU BIENOn n'emporte avec soi que le bien qu'on a fait. | HIBOUX POSTÉS : 1424 | AVATARS / CRÉDITS : Jack O'Connell | bambieyestuff / madeyesaes | SANG : Sang-pur drainé de son scotch.
| Sujet: Re: "Oeuf fécondé, oeuf de pâque ou oeuf dur ?" [Marlene & Moran] Jeu 25 Mai 2017 - 11:09 | |
| Marlene avait l’incroyable faculté de tout détruire. Après avoir maifestement détruit sa propre intelligence, la voilà qui s’attaquait au calme régalien de Moran. Son éclat de rire face à ses explications la fit paraître encore plus idiote aux yeux du garçon qu’il ne la voyait déjà. Affligé devant sa réaction, il se dit que le mieux était de la planter ici lorsqu’elle lui dit qu’il devait s’excuser. La seule chose pour laquelle il comptait s’excuser, c’était le potentiel cadavre du poussin que la Gryffondor allait retrouver. Mais le garçon restait un optimiste de première et il comptait bien planter la graine de la réflexion dans la tête de la lionne. Il était vicieux, c’était un serpent et il comptait bien réussir là où d’autres avaient échoués. Qu’elle soit d’accord ou non. Le plus gros problème ne risquait pas d’être elle, mais plutôt lui. Savoir s’il était capable ou non de garder son calme et de former des phrases correctes malgré la fureur qui imprégnait sa langue. « Grandir » commença-t-il d’un air qui se rapprochait de celui du pédagogue, « c’est choisir ses combats et utiliser une attitude mature pour se faire entendre SANS obliger quelqu’un à faire quelque chose. C’est privilégier une discussion ouverte aux arguments de l’autre ». L’adjectif qu’elle lui attribua ne lui plus guère, mais il préféra ne pas relever. « Choisis tes combats Moran » lui soufflait sa conscience. Choisir. Ses. Combats.
Il avait pourtant cédé à sa pulsion pour la menacer et elle lui demanda du tac au tac qui était le despote. Il ricana furieusement. « Je n’ai jamais prétendu ne pas en être un » affirma-t-il, maintenant tout à fait sérieux. « Fais ce que je dis, pas ce que je fais, tu connais ? » demanda-t-il, toujours provocateur. Elle le provoqua à nouveau et le Serpentard sortit à nouveau sa baguette pour la pointer sur Marlene. « Tu me sous-estimes beaucoup trop, McKinnon » dit-il. C’est qu’il comptait bien le lui envoyer dans la face. Et si même après cela elle continuait de le harceler, il n’aura aucun scrupule à la coller. Son sang bouillant d’écossais lui semblait plus présent que jamais dans ses veines. C’est vrai que le préfet n’était pas trop du même moule que ses congénères. Mais il regrettait plutôt rarement ses actes, et il ne regrettera assurément pas de la faire taire une bonne fois pour toute.
Même s’il glissait le petit être dans sa poche, il gardait toujours fermement sa baguette dans sa main. Et la Gryffondor prit cela pour une victoire, sauf qu’elle ne savait pas du tout ce qui attendait le poussin. Sérieusement, elle était tellement illuminée qu’elle donnait au Serpent ce qui représentait sa nourriture. Sa réflexion sur son regard de scroutt à pétard ne le fit pas sourire du tout. « Ce que j’aime encore plus, c’est ton silence ». Sous la phrase simple planait toujours la menace d’un sortilège bien sentie. Qu’elle fasse attention. Il fallait non seulement choisir ses combats, mais aussi les personnes avec qui les mener. Et la jeune fille en face de lui semblait hermétique à tous ses avertissements. Grand mal lui fasse. Il tourna les talons sur cette phrase. Qu'elle vienne encore lui abrutir l'esprit et là, il sera moins gentil. - Spoiler:
Je pense que nous avons presque finit ?
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| | | Marlene McKinnon* ORDRE DU PHÉNIXLa meilleure défense, c'est l'attaque | HIBOUX POSTÉS : 1201 | AVATARS / CRÉDITS : © Thx Agathe | SANG : ⊰ Mêlé
| Sujet: Re: "Oeuf fécondé, oeuf de pâque ou oeuf dur ?" [Marlene & Moran] Jeu 1 Juin 2017 - 22:40 | |
| Voilà que Powell avait envie de se la jouer pédagogue avec elle. « Oh non … » soupira doucement Marlene entre ses lèvres. L’avantage de ne pas avoir de père était justement d’éviter ces pénibles moments en général. Il n’y avait que peu d’élus dont elle tolérait qu’ils puissent lui apprendre la vie et le préfet vert - aussi divertissant soit-il - n’en faisait certainement pas partie. Choisir ses combats ? Et pourquoi ça d’abord ? Marlene était une militante et aimait la liberté de la démocratie. Elle était comme un chien fou qui courrait après les papillons. Autant dire que la conception de la chose par Moran était toute différente de la sienne. « Wahow ! » trancha-t-elle en clignant des yeux totalement éblouie par la tristesse de la vision du garçon. « C’est marrant comme tu ne représentes pas du tout la démocratie mais juste l’apathie de la démocratie ! T’as pécho combien de détraqueurs dans ta vie pour devenir aussi léthargique à dix-sept piges toi ? » le condamna-t-elle avec un grand sourire et en croisant les bras contre sa poitrine. Impossible qu’elle se rallie à la cause de Moran, elle avait un esprit de contradiction beaucoup trop marqué.
Elle leva les yeux au ciel nullement inquiétée quand il maintint sa menace. L’apathie de la démocratie et la fougue du despote apparemment. Quel beau portrait ! pensa-t-elle avec la pédance que ceux de sa maison peuvent facilement avoir à l’égard des héritiers de Salazar. « Ouais, ouais, je connais … on parlait de despotisme tu te souviens ? » continua-t-elle avec une nonchalance provocante. Mais voilà qu’il ponta sa baguette sur le bout de son nez. Il voulait se battre pour si peu ? C’est qu’il était vraiment susceptible et selon sa définition du grandir, eh bien il n’était finalement pas plus évolué qu’un garçon de cinq ans … Il n'était donc qu'un gamin qui lui reprochait d'être une gamine ? Peu crédible et pas moyen qu’elle dégaine contre le vert pour sa part. Oh elle pouvait tirer la baguette facilement mais franchement pas pour ça ! Elle eut un petit rire car était fort peu inquiétée par un petit silencio. A la place, elle brandit le poing et loin de se démonter se pencha vers le bout de sa baguette et lui cria à la figure : « Les oppresseurs sont les opprimés ! ». Même pas peur McKinnon ! Qu’il lui lance un sort à la figure ce vilain troll, ils étaient dans le hall d’entrée et ne manquaient pas de témoin, elle se ferait un plaisir de le dénoncer et de ternir à la fois son blason et sa maison.
Et voilà qu’il baissait sa baguette et repartait avec son air de maniganceur contrarié. Marlene releva la tête avec fierté car elle était persuadée que son charisme avait impressionné le garçon qui n’avait pas osé l’affronter. Finalement quand il se mit à vanter son silence, elle tourna un peu la tête sur le côté et se mit à battre des cils comme une mijaurée avant de lever à nouveau son poing. Mais aucun slogan ne fut scandé ce coup-ci. Elle se contenta simplement de lever son majeur pour lui faire comprendre sans mot tout ce qu’elle pensait de sa pensée. Elle avait souvent tendance à généraliser les propos qu’on pouvait lui adresser pour les transformer en atteinte au féminisme dans son entièreté. Finalement, elle repartit dans l’autre direction en chantonnant et d’un pas guilleret car il lui tardait de trouver l’œuf qu’il avait abandonné comme un véritable idiot … - dragées:
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| | | Moran J. Powell COTÉ DU BIENOn n'emporte avec soi que le bien qu'on a fait. | HIBOUX POSTÉS : 1424 | AVATARS / CRÉDITS : Jack O'Connell | bambieyestuff / madeyesaes | SANG : Sang-pur drainé de son scotch.
| Sujet: Re: "Oeuf fécondé, oeuf de pâque ou oeuf dur ?" [Marlene & Moran] Sam 3 Juin 2017 - 11:49 | |
| L’illuminée Gryffondor répondant au « doux » nom de Marlene McKinnon restait irrémédiablement hermétique aux recommandations de Moran, qui était pourtant plus vieux et en tout logique plus sage qu’elle. La sagesse bien sûr, était tout à fait relative. Avec un an de plus, le garçon ne pouvait guère se dire vraiment plus sage qu’elle. Disons un peu plus mature, plus à même de réfléchir aux vrais problèmes du monde. La manière dont elle clignait des yeux la rendait encore plus sotte mais le Serpentard était bien déterminé à contenir toute sa rage qui embrasait ses joues. « Je préfèrerais largement me faire embrasser par un détraqueur plutôt que d’être suivi par une gamine comme toi » commenta-t-il, bien qu’il sût qu’elle ne l’écoutera pas. Elle croisa les bras sur sa poitrine d’un air désinvolte que le garçon mourrait d’envie de lui retirer de la face. Il ne l’écoutait même plus, davantage concentré par la vie dans sa poche qui allait le faire suer furieusement. Malgré sa menace, Marlene en devînt plus virulente encore, et vraiment il devait remercier la tare qui faisait qu’il échappait à la violence écossaise censé se balader dans son sang. Marlene allait lui payer cher cette conversation dans le hall. Il tourna derechef les talons pour descendre dans les cachots. Il marchait d’un pas vif même s’il murmura à peine le mot de passe pour ne pas se faire entendre des oreilles indiscrètes. Une fois dans sa chambre, il prit une boîte dans laquelle il fit des trous. Que la bestiole soit bien ou pas, il s’en fichait royalement. Il le sorti de sa poche, pointa sa baguette vers lui et lui lança un « Silencio » sans aucun remord. Le principal, c’était qu’Evan n’en entende jamais parler.
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