ϟ la répartition

NOM - Wellington, quand bien même elle a souvent porté le nom de sa mère, Blavatsky. PRENOMS - Dymphna, un nom typiquement écossais depuis longtemps oublié des moldus. DATE DE NAISSANCE - 1 juin 1960 AGE - 15 ans VILLE D'ORIGINE -  Elle est née dans le petit manoir de sa grand-mère, non loin d’Aberdeen. CLASSE - Cinquième année SANG - Sang à cent pourcents mêlé.

Casse-cou ◊ Dymphna est toujours en quête de sensations fortes, quelles qu'elles soient. De plus, elle n'a aucun conscience du danger, et a donc la sale manie d'agir de manière totalement imprudente. Grimper aux arbres, sauter du haut d'une falaise, se balancer au bout d'une corde ... autant de situations qui sont très loin de faire peur à la demoiselle. Loyale ◊ La jeune-fille tient la trahison en horreur, et c'est probablement la raison pour laquelle elle a autant de mal à s'entendre avec son père. Ses amis représentent tout pour elle, et elle pourrait aller leur décrocher la lune s'ils en avaient besoin. Elle prie simplement pour que personne ne le lui demande, car elle ignore comment elle ferait. Violente ◊ Si on a un conseil à vous donner : ne vous la mettez pas à dos, car elle n'a aucune limite, en témoigne de nombreux avertissement. Tant une baguette à la main, qu'à mains nues, elle n'hésite pas à se bagarrer si on la contrarie, ou si l'on touche à un cheveux des gens qu'elle aime. Disjonctée ◊ En effet, Dymphna semble par moment ne pas avoir toute sa tête, particulièrement lorsqu'elle fait face à des sentiments extrêmes. Elle ne connait pas le juste milieu, et s'emporte très facilement, ne mesurant que rarement ses réactions. Têtue ◊ certains ont tenté, au fil des ans, de faire changer Dym d’avis à propos d’une chose ou l’autre, mais nul n’a jamais réussi. Lorsque la jeune blonde est convaincue de quelque chose, elle s’y accroche comme si sa vie en dépendait. Mélanger à cela une bonne dose de mauvaise foi, elle n’admettra jamais avoir eu tort quand bien même l’évidence se prélasse sous son regard. Fainéante ◊ intelligente, elle l’est, tous ses professeurs vous le diront, mais fainéante et désintéressée également. Si elle réussit dans ses cours, elle le doit à sa tête plutôt qu’à son travail acharné. D’ailleurs, ce n’est pas pour rien que ses notes ont chuté depuis la mort de sa grand-mère : elle avait, auparavant, quelqu’un à rendre à fier. Aujourd’hui que ce n’est plus le cas, elle se contente de se reposer sur ses lauriers, ses notes s’en faisant ressentir. À ce rythme, elle risque par ailleurs de s’attirer les foudres de Slughorn…

VOTRE PATRONUS - au moment de produire un patronus, Dymphna s’était imaginé le sien de mille et une façon différente. Un dragon, tout d’abord, massif et effrayant, capable de cracher du feu. Ou peut-être un lion, majestueux et impressionnant. Pourtant, il n’en fut rien. En fait, elle resta interdite la première fois qu’elle vit son patronus prendre la forme d’un chien, un petit golden retriever fait de filaments argentés qui gambadait joyeusement, la langue au dehors de sa gueule.
VOTRE EPOUVANTARD -  Rien de bien extraordinaire une fois encore : son épouvantard prend la forme d’une énorme, répugnante, affreuse araignée velue et menaçante.
VOTRE COULEUR PRÉFÉRÉE – Le rouge, de préférence foncé, tirant sur le bordeaux.
VOTRE ANIMAL PRÉFÉRÉ – Elle ne s’est jamais réellement posé la question … Elle aime toute sorte d’animaux et de créatures mais au fond … peut-être le chien a-t-il sa préférence. À l’image de son patronus, c’est un animal loyal et sincère, capable de lui arracher des sourires même lorsqu’elle est au plus mal.
VOTRE PARFUM DE BERTIE CROCHUE PRÉFÉRÉ – Le citron, même si elle ne touche plus à ces bonbons diaboliques depuis qu’elle est tombée sur le goût poubelle. Elle préfère de loin les chocogrenouilles.
VOTRE COURS PRÉFÉRÉ – Métamorphose, assurément, son rêve étant un jour de devenir une animagus. Cependant, elle est loin d’être suffisamment douée pour cela, mais qui sait ? Un jour peut-être …
VOTRE SORTILÈGE PRÉFÉRÉ – En grande flemmarde qu’elle est, elle dirait accio. Quelle joie de pouvoir s’emparer de n’importe quoi tout en restant confortablement assise.
VOTRE BOUTIQUE PRÉFÉRÉE SUR LE CHEMIN DE TRAVERSE – la demoiselle préfère, et de loin, Pré-au-Lard, mais puisqu’il lui faut faire un choix : la boutique Ollivander’s occupera toujours une place toute particulière dans son coeur, comme dans celui de beaucoup de sorciers.


AUTRE CHOSE A AJOUTER ? - Dymphna est passionnée par la culture moldue ◊ petite rebelle dans l'âme, elle adore tout particulièrement la musique moldue, le rock en tête de lliste ◊ elle parle parfaitement anglais, français grâce à sa grand-mère, et russe de par sa mère.

NB : Dymphna est un personnage que j'ai déjà joué sur une timeline différente (1978), du coup la fiche risque d'être assez complète vu que j'ai dû resituer où elle en était en 75 ^^'

« Salut, je peux m'installer ici ? Moi c'est Penny Clearwater, je suis Préfète, et toi tu t'appelles comment ? Tu vas faire ta première rentrée à Poudlard, on dirait. Faut pas t'inquiéter, ça va aller. Tu sais déjà dans quelle Maison tu voudrais aller ? »

Salut ! Moi c’est Dymphna Blav… euh, Wellington je veux dire, bafouille la gamine au boucles dorées, le rouge lui montant instantanément aux joues comme une personne plus âgée lui adresse la parole. Elle n’a pas prononcé trois mots qu’elle se trompe déjà ; elle ne porte plus le nom de sa mère à présent que son père est revenu. Wellington … s’y fera-t-elle un jour ? Elle hoche vaguement la tête lorsque Penny évoque sa première rentrée à Poudlard. Ciel, qu’elle est intimidée à l’idée de rejoindre cette grande école de sorcellerie. Je … je sais pas, ma grand-mère m’a parlé des maisons, mais je ne les connais pas bien vu qu’elle a été à Beauxbâtons … tout ce qu’elle savait, c’était que son père avait été chez Serpentard, et que dès lors, elle se refusait à rejoindre les rangs de cette maison, apeurée à l’idée de devenir comme lui : lâche, bon à rien. Sa grand-mère louait souvent les qualités des poufsouffles, maison de prédilection des Wellington, dans laquelle avait d’ailleurs été son grand-père, mais Mrs Wellington, toute française qu’elle était, n’avait jamais été capable de lui en dire davantage.

« Je vois, je vois. Ben verdict à la cérémonie de Répartition, alors ! C'est le Choixpeau qui décide, après tout. Mais j'espère que tu iras là où tu veux. Au fait, ton nom me dit quelque chose, t'as déjà des frères et soeurs à Poudlard ? Et tes parents, ils font quoi dans la vie ? »

Je suis fille unique … répondit doucement Dymphna, qui n’avait jamais envisagé que son nom puisse être familier à qui que ce soit. Ceci dit, nombreux étaient les Wellington en angleterre, quand bien même la plupart était des moldus à présent. Ma mère est … était une moldue, on vivait chez ma grand-mère, qui est une sorcière française. Mon père lui .. il a été à Poudlard, mais je ne l’ai pas connu avant très récemment. À la mort de la femme qu’il eut un jour aimé, Lloyd Wellington s’était pointé chez sa mère, demandant à récupérer la garde de sa fille. Dymphna avait supplié sa grand-mère de pouvoir rester avec elle, et face au regard froid et dur de Mrs Wellington, Lloyd n’avait pas osé protester.

(Note : en 1973, la grand-mère de Dymphna décède, et elle se retrouve ainsi à vivre chez son père, auquel elle fait payer son absence. Profitant des vacances pour faire les quatre-cents coups avec sa voisine moldue, son père n’a pas la moindre autorité sur elle. Ce n’est qu’au cours de l’été ’75 qu’il prend des mesures strictes concernant sa fille, l’enfermant dans leur propre appartement pour qu’elle arrête de se compromettre.)

« Ah oui non en fait, j'ai dû confondre avec quelqu'un d'autre. Bref ! Sinon, comment tu vois ton futur, à ta sortie de Poudlard ? Tu dois bien avoir des projets d'avenir, tu sais ce que tu veux faire plus tard ? »

Je … je sais pas … avoua timidement la fillette. Elle n’avait jamais réfléchi aussi loin, et était loin d’être quelqu’un de très ambitieux. Des rêves, elle en avait, bien sûr, mais la maladie de sa mère avait eu tendance à altérer ceux-ci. Je suppose que j’aimerais bien voyager, découvrir le monde après Poudlard … Souffla-t-elle en rougissant davantage. Elle n’avait jamais rien connu d’autre que le manoir des Wellington, situé en Ecosse. Or, sa grand-mère lui avait souvent parlé de la France, et sa mère de la Russie. Elle savait qu’il y avait tant de choses qui attendaient d’être découvertes, tant de lieux qui attendaient d’être visités.

(Note : en 1975, Dymphna n’a toujours aucune idée de ce qu’elle souhaite faire, bien trop occupée à faire des conneries que pour se soucier de son avenir. Elle envisage de décrocher un petit boulot après ses études, pourquoi pas dans une boutique à Pré-au-Lard, ou dans un bar. C’est au cours de sa cinquième année qu’elle développera l’ambition de devenir auror, se retrouvant confrontée à un défi de taille : redresser ses notes.)

« Quelle ambition ! Moi je veux devenir joueuse de Bavboules pro, mais apparemment c'est super-compliqué. C'est un peu mon rêve, tu vois. Tu as peut-être entendu parler de ce conte moldu, dans lequel un génie sort d'une lampe et te propose d'exaucer trois de tes vœux. Si un tel génie se présentait à toi, qu'est-ce que tu demanderais, toi ? »

La question décontenança totalement Dymphna qui fixa la préfète un instant. Elle le connaissait ce conte, bien sûr, mais elle n’avait aucune idée de ce qu’elle pourrait demander à un génie, aussi commença-t-elle à réfléchir le plus sérieusement du monde. En vérité, il n’y avait qu’une seule chose qu’elle désirait plus que tout au monde, mais elle n’avait pas envie de l’énoncer à haute voix, pas alors qu’elle connaissait à peine la personne en face d’elle. Je voudrais … pouvoir me transformer à volonté ! déclara-t-elle soudain, fière de son vœu. Oui, elle aimerait pouvoir devenir un animal, n’importe lequel, et partir à l’assaut d’un monde qui lui paraîtrait sans doute plus grand et moins effrayant.

(Note : son véritable souhait n’a pas changé : elle aimerait serrer sa mère une dernière fois dans ses bras. Elle a par ailleurs laissé tombé ses rêves de métamorphose, même si ce cours demeure celui où elle excelle en comparaison avec les autres. De plus, elle souhaiterait sans doute pouvoir vivre seule, loin de son simulacre de père. L’adolescence est une période égoïste.)

Avez vous d'autres personnages, si oui dans quelle maison ?  // Où avez vous connu le forum ?  prd Avez vous lu le règlement et vous engagez vous à le respecter : Yep, vendredi-veaudelune si j'ai tout suivi ?

BIENVENUE PARMI NOUS, ET BON RP !

Cela faisait 7 ans que le manoir des Wellington était un petit concentré de vie et de bonheur. Sept années depuis les premiers cris de Dymphna, fillette joyeuse et pleine de vie. Elle était la fille d’une moldue dénommée Anya Blavatsky, et d’un sorcier, Lloyd Wellington. Elle n’avait cependant jamais connu ce dernier, et vivait avec sa mère chez Sélène Wellington, née Du Lac, une sorcière française qui avait épousé l’héritier de la famille Wellington, une famille réputée pour son affection pour les moldus, hautement engagée dans la lutte contre la fin du secret magique, et qui avait autrefois était puissante dans la société sorcière. Il ne restait à présent plus que Sélène, une vieille femme aigrie et aimante, Lloyd, un père absent un peu trop omnibulé par les théories du sang, et Dymphna, gamine rayonnante qui ne portait même pas le nom de cette illustre famille. Sa grand-mère lui répétait souvent qu’un jour, elle aussi elle serait une sorcière. Qu’un jour se déclarerait ses pouvoirs, et qu’elle recevrait sa lettre d’admission pour aller à Poudlard. Mais jamais de tels dons ne s’étaient déclarés chez la jeune fille, qui commençait à se dire qu’au fond, elle était peut-être moldue, comme sa maman.

Les fêtes de fin d’année pointaient le bout de leur nez au sein du manoir, et la petite mais singulière famille s’affairait à décorer le gigantesque sapin qui ornait le hall d’entrée. C’était le moment qu’attendait Dymphna chaque année avec impatience, et ses yeux brillaient comme sa mère l’aidait à accrocher de charmantes boules de noël animées au sapin. Cette année cependant, ce qu’elle voulait plus que tout, c’était accrocher à la cime du sapin une étoile scintillante, dont les pâles rayons éclaireraient le hall jour et nuit. Chaque année, c’était Sélène qui s’en chargeait, mais cette fois, Dymphna était persuadée d’y arriver. « Je suis grande maintenant ! » avait-elle clamé avant même de commencer à décorer le sapin. Grande … c’était discutable, tant elle demeurait plus petite que les enfants de son âge, mais cela ne la décourageait pas pour autant, malgré que le sapin fasse quasiment deux fois sa taille. « Allons Dymphna » l’avait reprise sa grand-mère « Moi-même j’ai besoin de magie pour aller placer l’étoile. » L’enfant cependant n’avait rien voulu entendre. Aussi, une fois toutes les décorations accrochées, elle s’était emparée de l’étoile « Je veux la mettre ! Je veux la mettre ! » Dans un claquement de langue agacé, sa grand-mère lui répondit que c’était impossible. Anya elle-même tentait de raisonner sa fille qui continuait malgré tout son caprice. Excédée par ce dernier, elle finit par reprendre l’étoile des mains de sa fille « Dymphna, ça suffit maintenant ! » s’exclama-t-elle en russe, parfaitement consciente que sa fille comprenait parfaitement sa langue natale. Dans un élan de colère, la fillette se mit à pleurer et à taper des pieds au sol, alors qu’Anya tendait à Sélène ladite étoile. Soudain, une flamme se déclara au sein du sapin. Paniquée, Anya récupéra sa fille qui avait cédé son caprice, le regard rivé sur la flamme qui prenait de l’ampleur au travers des branchages. Sélène quant à elle ne perdit pas son temps, se saisissant de sa baguette pour éteindre le feu qui tentait de se propager. Un instant plus tard, les trois femmes restaient interdites devant l’arbre qui avait bien failli partir en cendres. Ce fut Sélène qui, la première, reprit la parole « Well, Dymphna, ce n’était pas une raison pour mettre le feu au sapin … mais au moins nous sommes à présent sûrs que tu es une sorcière. » Pleine d’espoir, l’enfant regarda alors sa grand-mère, qui tenait toujours en main l’étoile qui la faisait tant rêver « Alors je peux mettre l’étoile ?! »

Dymphna dut attendre le premier Noël où elle rentra de Poudlard pour pouvoir déposer l’étoile au sommet du sapin. Un Noël au goût amer puisque c’était également le premier sans sa mère. Cette dernière était décédée au cours de l’année, mais avait au moins eu le temps de tenir entre ses mains la lettre d’admission à Poudlard de sa fille. Elle était, à l’époque, déjà malade, et les médecins moldus parlaient de « phase terminale », mais jamais pourtant elle n’avait été aussi heureuse qu’en emmenant sa fille sur le Chemin de Traverse pour lui acheter tout ce dont elle aurait besoin pour sa première année. Elle n’aspirait qu’à pouvoir accompagner sa fille à King’s Cross le 31 août, mais pour Anya, ce jour n’arrivera jamais.

Hé ben, ça promet tout ça !
Bienvenue chez nous !