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Sujet: Occlumencie lessons: Chapter 3: « The Schmuck and the Punk » • Basil & Alexandre Sam 29 Juil 2017 - 17:06
Je ne veux pas me rendre chez Mr. Carrow. Non. Je ne veux pas. J'ai peur de recroiser Rosier. Je ne veux pas. Allongé dans mon lit, j'attends que le temps passe. Je suis déjà censé être parti de chez moi. Si je me décide, je serais en retard. Mr. Carrow s'énervera. Je le déteste. Il a laissé Rosier m'agresser. S'il m'aurait tuer, c'est limite s'il n'aurait pas été content. Il me déteste. Je serre les poings sur ma taie d'oreiller. Je préférerais voir Pedogoule... Mais il est mon seul espoir pour apprendre l'occlumancie. C'est pour cette raison que je sors de mon lit et vais m'habiller. Il pleut. Je prends ce qui me passe sous la main. j'ai failli prendre un vieux jogging mais je l'ai troqué pour le premier jean noir que je trouve ainsi qu'un sweat gris le plus banal du monde. Le jean est taille haute mais ça ne se verra pas sous le sweat. Je galère à faire les lacets de mes baskets. Pendant le trajet, j'appréhende. Assis sur un strapontin, je sens mes genoux trembler. Je promène mon regard partout autour de moi, serrant mon sac contre mon ventre. Je traîne des pieds en faisant le trajet entre la station de métro et l'appartement de Mr. Carrow alors que les gens autour de moi se pressent sous la pluie. J'ai au moins mis ma capuche. Je vais arriver tout trempé chez lui.
J'arrive chez mon professeur avec quinze minutes de retard. Je toque. Quand il m'ouvre la porte, il me dévisage de haut en bas. Qu'il aille se faire voir. Je m'habille comme je veux et à l'heure que je veux. J'entre dans la demeure, essuie les semelles de mes chaussures sur le paillasson et pose mon sac à côté de la porte. « Désolé de mon retard. Il y a eu des problèmes de métro. » mens-je. Pauvre con. Je regarde partout autour de moi, pour voir si Rosier n'est pas dans les parages. Je me dirige vers le bureau de Mr. Carrow prudemment. « Je ne veux plus que votre neveu s'immisce dans nos leçons. » dis-je de façon cash. Est-ce qu'il se rend compte que son neveu est un abruti fini ? Quoique tel oncle, tel neveu. S'il savait ce qu'il faisait à Poudlard, il se retrouverait encore plus con qu'il ne l'est. Je m'attends à des reproches ou à un regard méprisant. Il ne sait faire que ça de toute façon. Il est assez con pour penser que Rosier est quelqu'un de bien alors qu'il a juste menacé de me tuer. « Si c'est pour que je manque de me faire tuer une deuxième fois, c'est hors de question. Ou sinon tenez le en laisse. » dis-je sèchement. Je pense être en droit de me plaindre. Je ne m'embarrasse plus de politesse. Il ne me respecte pas, je ne le respecte pas. -Fais gaffe, il peut décider d'arrêter tes cours.-
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Sujet: Re: Occlumencie lessons: Chapter 3: « The Schmuck and the Punk » • Basil & Alexandre Sam 29 Juil 2017 - 21:08
"Occlumencie lessons : Chapter 3"
En règle générale, lorsque Basil ne veut pas voir quelqu’un il l’évite ou il l’ignore. En règle générale, lorsque Basil ne veut pas faire quelque chose il évite de la faire ou règle le souci rapidement. En règle générale, il s’en sort toujours.
Oui mais voilà, être face à un garçon qui n’est pas dans la moyenne partout, ça entraîne des situations cocasses et imprévisibles et Merlin pouvait être témoin, il bureaucrate détestait les situations imprévues. Il aimait que tout soit clair, net, arrangé à l’avance. Il n’aimait pas les surprises, il n’aimait pas que quelque chose se passe, ne serait-ce que légèrement différemment de ce qu’il avait prévu initialement. Basil n’avait pas envie de recevoir Alexandre Rozen mais il lui avait hélas donné sa parole pour ses stupides cours d’occlumencie. Et non seulement il n’aimait pas recevoir Alexandre Rozen, mais en plus, un évènement encore une fois imprévu avait chamboulé leur quotidien rôdé. Il ne s’était pas attendu à ce que son neveu débarque comme s’il avait vu sa mère, les mains en sang, le regard hagard et la voix sourde. Il ne l’avait pas du tout prévu. Mais pour son neveu en général, il pardonnait les écarts, les imprévus. Cependant Evan n’avait pas été heureux de voir Monsieur Rozen et d’ailleurs, ce Monsieur Rozen était la raison de sa dispute avec lui.
Rarement, voire jamais, Basilius Carrow s’était disputé avec Evan Rosier. Et c’était arrivé à cause de la présence nuisible du fils d’un ami. Ceci, expliquait cela.
Il ne voulait pas voir le jeune homme et il n’avait pas le choix. C’était merveilleux.
Pour changer, il était en retard. Et cette fois-ci, il comptait bien être plus sévère qu’à l’accoutumé. Oh, le garçon allait se souvenir de cette séance, du moins, s’il daignait avoir le courage de venir toquer à sa porte. Mais il n’allait pas s’empêcher de travailler, uniquement parce qu’il l’attendait. Comme toujours, assit dans son bureau, il triait ses dossiers, les envoyant à droite puis à gauche, les faisait glisser dans un tiroir. Lorsqu’enfin il sonna, il avait un quart d’heure de retard et le bureau de Carrow était parfaitement rangé. Il se leva, la baguette dans la poche, et alla lui ouvrir. Il lui servit une excuse minable pendant que Basil le regardait de haut en bas. Mal sapé, il faisait pitié. Sans un mot, pas même une salutation il claqua violemment la porte d’entrée. Il n’avait pas envie de le voir et le lui montrait. Tout aurait pu se dérouler presque bien.
Le diplomate ne comptait pas revenir sur l’incident initialement, il comptait le faire s’asseoir dans sa chaise et pénétrer violemment sa tête à coup de sortilèges. Mais la voix de Monsieur Rozen arriva à ses oreilles et le sens des mots le fit s’arrêter au milieux du couloir. Sans doute avec un air dangereux, parce qu’à ce moment, Basil était tout sauf paisible, il se retourna vers le garçon. « Je vous demande pardon ? » demanda-t-il d’une voix sourde, mais pleine de colère et de ressentiment. « Vous pensez que je l’avais prévu ? Vous pensez qu’il l’avait prévu ? » continua-t-il, agacé au possible par le comportement de ce garçon qu’il mourrait d’envie de corriger. Mais plein de provocation et de haine sans doute, Alexandre continua sur un chemin bien dangereux qu’il ferait mieux d’éviter au lieux d’emprunter. Ce qu’il lui dit le scia sur place. Il plaisantait ? Il plaisantait ? Il valait mieux pour lui que ce soit le cas. Risquer de mourir ? Et puis quoi encore ? « Arrêtez votre comédie » lança-t-il en entrant dans son bureau alors qu’il desserrait sa cravate avec l’envie malsaine d’étouffer le garçon avec, « il a vécu bien pire que vous cette après-midi-là ». Mais le fils Rozen commit sa quatrième erreur de la journée, oui quatrième. La première était qu’il était arrivé en retard, bien mauvaise idée. La seconde, était qu’il se soit crut permis d’exiger quelque chose de lui, ici qu’Evan ne les dérange plus jamais. Ensuite, troisième erreur, il se victimisait littéralement. Basil détestait les gens qui se victimisaient sans serrer les dents. Il ne supportait pas cela. Et quatrième erreur, il sous-entendait que son neveu était un chien que l’on tient bien gentiment en laisse. S’il sortait d’ici sans mal de crâne, il était chanceux. « Écoutez-moi bien, Monsieur Rozen » commença-t-il en se retournant vers lui, les mains posées à plat sur son bureau de bois« si j’entends une remarque désobligeante, si je vois une pensée néfaste à propos de mon neveu vous sortirez d’ici avec au mieux un mal de crâne me suis-je bien fait comprendre ? » demanda-t-il, le regard sévère, l’allure austère, un air mauvais peint sur le visage. Personne ne s’en prenait à son neveu. Elise Lerouge aussi allait savoir ce que cela faisait de toucher à un Rosier. Il ne comptait pas lui dire ce qui c’était passé après qu’il soit partit, c’était sa vie privée et cela ne le regardait nullement. Mais cela n’empêchait pas le diplomate de le tenir pour coupable de la dispute qui avait éclaté. Ça le mettait vert de rage. « Assit » aboya-t-il en sortant sa baguette pour le pointer vers le garçon. Sans retenir les chevaux, Basilius pénétra violemment la tête du garçon, bien plus fort que la dernière fois où le jeune homme lui avait demandé de lui faire mal. Il pensait Evan dangereux, mais il n’avait pas vu son oncle.
Basil était un homme protecteur avec les gens auxquels il tenait, et ce n’était pas un vulgaire sang-mêlé qui allait se croire tout permis, chez lui qui plus est. La remarque que lui avait jeté Evan lui revînt à l’esprit et il serra les dents pour ne pas se laisser influencer par la vision mauvaise de l’héritier Rosier. Rozen était une petite verracrasse, mais tous les sang-mêlés n’étaient pas comme cela, heureusement. C’était pour eux que Basil se battait, Alexandre très clairement, il pouvait finir en potion qu’il s’en ficherait bien. Mais ses souvenirs inondaient déjà les pupilles de Basil qui devait subir encore plus en souvenir, l’effroyable présence d’Alexandre Rozen.
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Sujet: Re: Occlumencie lessons: Chapter 3: « The Schmuck and the Punk » • Basil & Alexandre Dim 30 Juil 2017 - 0:23
Mr. Carrow est aussi énervé que moi. Bien. Il claque la porte derrière moi. Face à mes paroles, je sens toute sa colère transparaître dans ses répliques. Je le regarde desserrer sa cravate. Comment ça que j'arrête ma comédie ? J'ai quand même le droit de me plaindre quand après avoir été victime d'une presque tentative de meurtre. Et il arrive quand même a trouvé une excuse à Rosier, pas très valable à mes yeux. Et surtout, je m'en bats les cognards qu'il ait connu pire. « C'est pas mon problème. » lâché-je en croisant les bras. Ce n'est pas parce qu'il a eu une après-midi de bouse de sombral qu'il peut se permettre d'essayer de me tuer. Une belle preuve qu'il est complètement taré. « C'est pas de ma faute si c'est un psychopathe. » Je n'y vais pas avec des pincettes. Mes paroles semblent énerver plus que jamais Mr. Carrow. « Écoutez-moi bien, Monsieur Rozen » Ça commence bien. Si je comprends bien, il me menace. Ben voyons ! Comme si je tenais des propos diffamatoires à propos de Rosier. Je ne dis que la vérité. Est-ce qu'il sait que la menace est condamnable ? Tout comme la tentative de meurtre ? Quelle bande de fils de p****. Si un jour j'apprends l'une de leur mort, je sors le champagne. -Alexandre Oliver Rozen !- Je ne fais part à Mr. Carrow d'aucune des mes sombres pensées. « Ok. » dis-je à la place. Son air austère me dissuade de répondre autre chose. Ensuite, il m'ordonne de m'asseoir. Je le regarde en haussant un sourcil. Il m'a pris pour quoi là ? Tss ! Je m'exécute, je n'ai pas grand chose d'autre à faire. Je sors ma baguette alors qu'il pointe la sienne vers moi.
Tout à coup, je ressentis une vive douleur. Je lâche un cri de pure souffrance. Je n'ai jamais eu aussi mal de toute ma vie. Les larmes me montent aux yeux. Je serre tellement ma baguettes que mes jointures deviennent blanches. Les larmes coulent rapidement sur mes joues.
Souvenir 1:
Alexandre avait 11 ans. Il était accompagné d'un garçon du même âge. Un Serdaigle avec un magazine ouvert à la main. Ils marchaient côte-à-côte dans les couloirs de Poudlard. Ils étaient souriants. « Alex ! Tu sais ce que j'ai appris aujourd'hui ? Des sorciers cherchent maintenant à recréer magiquement des dragons préhistoriques. C'est dingue non ? » dis le Serdaigle. « Hein, mais comment ils vont s'y prendre ? » « Regarde ! » Il lui montra son magazine et lit à haute voix la méthode en question. Alexandre semblait être absorbé par les paroles de son ami en le regardant dans les yeux. Ses yeux pétillaient d'une lueur mystérieuse et attendrissante. Une fois sa lecture finit, le Serdaigle leva son regard vers Alexandre et lui adressa un sourire.
Non... Pas ces souvenirs... « Arrêtez !! S'il vous plait !! » Je veux que ça s'arrête. Comment veut-il que j'oublie cette douleur ? Ce qui commence à vraiment me faire mal, ce n'est pas la douleur qu'il me fait endurer. Mais les souvenirs qu'il fait remonter d'une manière totalement consciente...
Souvenir 2:
« Qui donc peut bien te déconcentrer à ce point, Alexandre ? » demanda une jeune fille blonde à la voix suave. La scène se déroulait dans la salle commune de Serpentard en pleine nuit. Alexandre et la jeune fille étaient en pyjama. Le garçon semblait au bord des larmes et mal à l'aise. « Tu vas me prendre pour un malade... Mais je crois que je suis amoureux d'un garçon... C'est mon ami, il est à Serdaigle... Je ne sais pas ce que je dois faire. » avoua-t-il lâchant une larme à la fin de sa phrase. Il semblait honteux. La jeune fille était douce, essayait de le rassurer en lui disant que c'était normal de s'interroger, mais qu'on finissait toujours par retourner sur le droit chemin. Oui, Alexandre était un garçon normal. Mais ce dernier en doutait sévèrement. La Serpentarde trouvait les bons mots, plaçant une main sur la cuisse du plus jeune. « Au fond tu es attiré par les filles, mais tu en as peur. » « Tu crois que si je m'éloigne de lui, j'arrêterais de ressentir ça pour lui ? Que tout redeviendra comme avant ? » « Ce n'est certes pas facile, mais c'est une bonne idée. Tu verras ainsi qu'il n'est pas si important. Tu es normal, Rozen, mais tu vaux bien mieux que d'autres et il est temps de ne t'entourer que de ceux qui te valent... » Elle le séduisait. Elle voulait l'attirer du mauvais côté.
J'étais tellement naïf... Aujourd'hui je regrette tellement de lui avoir fait confiance. De m'être confié à elle... « Arrêtez je vous dis !! »
Souvenir 3:
Alexandre avait environ 15 ans. Il se mettait sur la pointe des pieds pour essayer d'attraper un livre dans une bibliothèque. Il était trop petit. Heureusement, une main généreuse vint l'aider à saisir le livre convoité. « C'est ce livre, que tu veux ? "Histoire de la sorcellerie au XIVe siècle", ça a l'air passionnant, ajoute le Serdaigle en le pensant réellement. C'est pour le devoir de Binns ? » demanda le Serdaigle gentiment. Alexandre, au lieu de le remercier, lui prit le livre des mains et alla s'asseoir. « Non non. Je fais ces recherches pour le plaisir. C'est vrai que le Sommet des Conseils des sorcier au XIVème siècle me passionne ! » Il leva les yeux au ciel. « Tu sais, j'avais pas besoin de ton aide. Je pouvais me débrouiller tout seul. Mais c'est tellement facile de prendre les gens de haut pour toi ! » « Qu'est-ce que tu racontes ? Pourquoi est-ce que je prendrais les gens de haut ? C'est absurde, tu le sais bien. » Il n'y avait aucune méchanceté chez ce jeune homme. Alexandre le regarda, sidéré. Le Serdaigle lui proposa une plume mais le Serpentard lui jeta un regard noir. Le bleu s'excusa.
Je finis par lâcher ma baguette. J'ai rarement autant pleuré à cause de la douleur. Je déteste Mr. Carrow ! Je le déteste ! « Je vous en prie !! »
Souvenir 4:
Lors d'une soirée dans la salle de repos à Poudlard, les élèves jouaient au jeu de la bouteille. Alexandre fut désigné. Il devait échanger ses vêtements avec Saul Funestar. Le Serpentard semblait pompette. « Le premier qui met une musique de strip tease, je le bute ! » Comme il fallait s'y attendre, quelqu'un mit une "musique de strip tease", ce qui fit rire Alexandre qui commença à se déshabiller jusqu'à se retrouver en caleçon et tendit ses vêtements au Serdaigle.. A côté, Saul, encore sobre, semblait tout gêné. Pour se déshabiller, il alla se cacher derrière une jeune fille. Alexandre le regardait. Il semblait apprécier ce qu'il voyait. Néanmoins, dès que Saul lui tendit ses vêtements, Alexandre s'empressa d'enfiler le pantalon trop grand pour lui.
Les larmes coulent, coulent et coulent. Je repense à tout ce que j'ai gâché par peur... C'est horrible de revoir ces souvenirs...
Souvenir 5:
« Est-ce que tu veux m'en parler ? De ce qui t'est arrivé ? » « Tu me promets de ne pas me juger ? » « Bien sûr » Alexandre chercha ses mots longtemps. Mais il finit par se résoudre. En lâchant un juron, il lâcha son sac au sol et s'approcha de Saul pour venir l'embrasser à pleine bouche. Ce dernier se figea. Le baiser assez prolongé, Alexandre s'écarta de Saul. Et le regarda, pantelant, en larme. « Tu comprends maintenant ? » Saul avait du mal à comprendre. Il comprenait que son ami aimait les hommes. Il lui fit remarquer que ce n'était pas une maladie. Il lui demanda si c'était la cause de son éloignement. « C'était de toi dont j'étais amoureux ! » avoua le Serpentard avec force.
« ARRÊTEZ IMMEDIATEMENT ! » crié-je avec rage. C'est la goutte de trop. Mr. Carrow finit enfin par sortir de mon esprit et je ressens un vif soulagement. Je suis essoufflé. Je tremble. Je pleure. « Espèce de s****... » Ma voix n'est qu'un murmure. Je me suis senti pas respecté. Il a violé ma vie privée. Il est entré par effraction dans mon jardin secret. Il a sciemment choisi les souvenirs qu'il voulait voir. Il n'avait pas le droit... Je répète l'insulte puis je me lève brusquement, je renverse le fauteuil. « Ne cherchez même pas à m'approcher ! J'ai besoin d'un moment ! » Je sors du bureau, laissant ma baguette au sol et me lance à la recherche de salle de bain que je ne tarde pas à trouver. J'entre et me dirige vers le lavabo. Je me mets un coup d'eau sur le visage déjà bien mouillé par mes larmes. Je me regarde dans le miroir. Je ne veux plus le voir. Il voulait me faire mal. Il voulait me voir souffrir, pleurer. C'est un homme mauvais.
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Sujet: Re: Occlumencie lessons: Chapter 3: « The Schmuck and the Punk » • Basil & Alexandre Dim 30 Juil 2017 - 1:29
"La curiosité est un vilain défaut"
Alexandre semble autant dénué de compassion que son professeur improvisé. Lorsqu’il lui dit que ce qu’à vécut son neveu n’est pas son problème, les poils sur les bras de Basil s’hérissent brusquement. Forcément que ce n’est pas son problème ! Il n’a jamais été punit à coups de doloris, lui ! Gosse pourri gâté qui ne sait pas voir le malheur des autres. Le monde n’est pas mauvais par nature, mais bien parce qu’on la rendu comme cela. Et Alexandre ne semble pas le comprendre : « Votre point de vu d’enfant pourri gâté ne m’intéresse pas non plus, Monsieur Rozen » lâche-t-il d’un ton de glace. Lorsqu’il traite Evan de psychopathe, le bureaucrate décide de mettre les points sur les « i » et le menace. Ouvertement. Cela ne lui plaît pas, au jeune homme. Il a peur ? Il n’a jamais vécu cela ? N’est-ce pas triste ? Basil s’en contre fou, il veut lui faire comprendre d’où ça vient, et la chance qu’il d’avoir grandie dans une famille honnête de gens respectable. Et il va le lui faire comprendre. Il lui répond par une monosyllabe ce qui ne lui plaît pas spécialement. Pour avertissement final, il lui dit : « Ne soyez pas insolent ».
La réaction du garçon quand Basil entre violemment dans sa tête amuse le diplomate au plus haut point. Il jubile, oh oui il jubile. Peut-être au fond aime-t-il la souffrance qu’il inflige, en bon Carrow qu’il est. C’est qu’on est un peu ravagé dans la famille. Il hurle, mais ce n’est rien. Cette douleur n’est rien du tout. Basil a du mal à se concentrer sur le souvenir. Alexandre pleure et cela le dérange. Un voix un jeune garçon, un ami sans doute de Rozen fils se fait entendre. Le sourire du garçon fait lever les yeux au ciel du bureaucrate. Alexandre à onze ans est aussi ennuyant et pathétique qu’à seize. Il passe rapidement à un autre souvenir. Ce serait mentir que de dire que Basil ne cherche pas les souvenirs les plus douloureux pour le garçon. Il lui fait payer sa dispute avec son neveu, ce cours qu’il a manqué, sa dégaine pitoyable, son insolence. Basil lui fait payer tout. Il n’écoute même pas les gémissements du jeune homme qui le supplie d’arrêter. Ce n’est pas comme ça que ça marche. Immédiatement, la voix d’une jeune fille se fit entendre dans sa tête. Oh, Basil connait cette voix suave, séductrice. La rejetonne Avery. « Oh, Fluvia, quelle joie de la revoir » raille-t-il, un sourire mesquin sur le visage. Il l’observe faire jouer ses charmes devant un petit garçon malléable. Pathétique. Alexandre ne pourrait pas survivre plus de dix minutes dans une maison pleine de sang-purs voulant sa mort. Il est faible, ce n’est qu’un sale gamin. Et en plus, il est attiré par les garçons. Il préfère passer à autre chose, ça l’agace. Alexandre continue de pleurnicher, et Basil, agacé lance un « Taisez-vous et faîtes un bouclier mental ! » avant de reprendre son attaque. Quel idiot ce gosse. Il se retrouve alors à la bibliothèque. Un garçon, le même que celui du premier souvenir, aide Alexandre à récupérer un livre. Ce dernier lui répond sèchement, il ne veut pas lui parler. Quel ingrat. Ce Serdaigle avait l’air très gentil, peut-être un peu renfermé, à en juger par sa manière de se tenir mais ce n’était pas grave. Et apparemment, il ne comprenait pas le problème avec Rozen. « Vous êtes ingrat » dit-il d’un ton sec, agacé de voir que quelqu’un de volontaire soit ainsi refoulé par un petit idiot. Enfin, Carrow fait fi des gémissements d’Alexandre, il se réfugie dans une bulle de silence où ses lamentations n’existent pas. Tout ce qui existe, c’est les souvenirs d’Alexandre. Il y avait une soirée dans la salle de repos. Basil n’avait jamais participé à aucune fête de ce genre. Il avait beaucoup trop peur d’être attrapé par ses frères avec des « impurs ». Apparemment, Rozen à un gage, et il doit échanger ses vêtements avec un garçon. Comme par hasard, le Serdaigle un peu renfermé. Basil a sincèrement de la peine pour ce jeune homme, qui doit subir le ridicule d’un autre. Devant tant de futilité, il passe à autre chose, violemment, toujours aussi mauvais. Le cinquième souvenir concerne encore le garçon Serdaigle. Alexandre l'embrasse brusquement et le diplomate ne cache pas une grimace de dégoût. Si un de ses amis lui avait fait ça, il aurait bien eu du mal à lui parler à nouveau. Non pas à cause de son orientation sexuelle, mais d’avantage parce qu’il aurait été dégoûté d’être la « victime » de cela.
Finalement, Alexandre fait preuve d’un peu de caractère et lui hurle de sortir de sa tête. Paisible, satisfait de l’avoir poussé à bout, Basil s’enfonce dans son siège en posant sa baguette sur la table. Il le regarde en souriant tandis que le fils de son ami Auror l’insulte à plein poumon, le visage ravagé par des larmes bien trop futiles pour toucher un insensible tel que Basilius Carrow. Il lui hurle de ne pas chercher à l’approcher, et le sourire sur le visage du commercial s’étire : « Je n’en ai pas l’intention ». Il le suit du regard sortir de son bureau, et le professeur improvisé passe une main dans ses cheveux, au comble de la satisfaction. La chaise renversée par terre ne le dérange pas spécialement. Il s’en contre-fou. Il la ramassera lui, en symbole de son ridicule dans une telle situation. Il ne va pas le chercher non. Il attend. Basil attend comme une panthère attend que la gazelle passe non loin d’elle. Il est satisfait. Incroyablement satisfait. Il sait qu’il va revenir.
Dix minutes plus tard, Alexandre se pointe, le visage encore rouge des larmes qui ont fini de couler. Le bureaucrate se retient de lancer une remarque moqueuse devant tant de faiblesse. Le visage désormais impassible, effacé de tout sourire, il lui lance d’une voix sèche : « Voilà jusqu’où on peut aller pour la douleur ». Il dit cela pour meubler la conversation. Qu’est-ce qu’il en à faire de savoir s’il va bien, qu’est-ce qu’il en à faire de ce garçon ? « Vous pleurez pour si peu mais vous ne connaissez pas la vraie souffrance, Monsieur Rozen » continue-t-il de sa voix grave et lasse, guère impressionné par ses états d’âme. Qu’elle satisfaction de le voir revenir honteux. Il aime ça. Basil aime se sentir fort ainsi, cela lui plaît et ravi son âme. « Je suppose que vous êtes prêt à recommencer ? » provoque-t-il, l’air narquois. Qu’il soit prêt ou non, ce n’est pas son problème, après. Carrow se lève cette fois-ci. Pour être plus à l’aise dans ses mouvements. Il lève sa baguette. Quelle incroyable satisfaction.
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Sujet: Re: Occlumencie lessons: Chapter 3: « The Schmuck and the Punk » • Basil & Alexandre Dim 30 Juil 2017 - 19:39
Je ne veux pas y retourner. Je reste recroquevillé dans un coin de la salle de bain en ruminant. Il ne vient même pas me chercher cet abruti. Si j'avais su que Mr. Carrow était tellement un enfoiré, je n'aurais pas pris de leçon avec lui. Ça me tue de n'avoir que lui pour m'apprendre l'occlumancie. J'ai envie de laisser tomber mais je ne peux pas. Je veux absolument devenir occlumens. Je m'interdis de renoncer. Il veut me faire abandonner. Il ne va pas réussir. Je serais gagnant. S'il le faut, je le ferais chanter. J'ai largement de quoi faire. Je sais pas mal de chose sur son neveu. N'en déplaise à mon médiocre professeurs. Il aura beau me détester, je veux acquérir la compétence que je convoite. Je reste dans ce coin ce qui me semble durer des heures avant de me relever, ayant sécher mes larmes. Je me regarde de nouveau dans le miroir. J'ai le visage bouffi. Pas grave. Je retourne dans le bureau et voit le siège toujours au sol avec ma baguette ainsi que Mr. Carrow m'attend patiemment. Je lui lance un regard mauvais alors qu'il me dit que c'est "jusqu'où la douleur peut aller". Je vais ramasser le siège tandis qu'il me dit, grosso modo, que je suis faible. Qu'est-ce qui lui dit que je suis faible ? Qu'est-ce qu'il lui dit que sa notion de douleur n'est pas disproportionnée par rapport à la norme ? « Vous êtes un beau s*l***. » lâché-je en ramassant ma baguette. Je me rassois et croise les jambes et les bras avec une tête de dragon de garde. -T'en as conscience en plus.- Il va le regretter un jour. Je m'en fais la promesse. Tôt ou tard. Je suis rancunier. Je le sais. Je l'assume. « Vous n'aviez pas le droit de voir ces souvenirs. Vous n'avez aucune morale. » Je pense parfaitement ce que je dis. Je ne dis pas ça sous le coup de la colère. « Je suppose que vous êtes prêt à recommencer ? » Qu'il efface ce stupide sourire narquois de son visage ou je m'en charge moi-même. Est-ce qu'il sait se battre façon moldue au moins ? Il se lève. Parfaitement immobile, je le regarde dans les yeux. Vas-y, jette ton sort. Je t'attends, vieux con. Il lève sa baguette et jette le sort. Aussitôt, je me débloque et le contre: « Protego ! » Une chose très étrange se produit. Mr. Carrow ne peut pas entrer dans ma tête, c'était le but. Mais... Je crois que je suis entré dans la sienne. Je vois des souvenirs défiler. SES souvenirs. Je suis très choqué de ma prestation. Et maintenant, c'est à moi de faire le fils de troll. Je maintiens le sortilège aussi longtemps que possible. Dommage que je ne sache pas lui faire vraiment mal.
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Sujet: Re: Occlumencie lessons: Chapter 3: « The Schmuck and the Punk » • Basil & Alexandre Dim 30 Juil 2017 - 23:13
"La curiosité est un vilain défaut"
Alexandre Rozen finit par revenir au bureau. Basil lui, n’avait pas bougé. Pas d’un pouce. Il était assis paisiblement, attendant que le jeune homme se rende compte de sa bêtise. Et quelle bêtise ! Le garçon revient et ramasse la chaise, comble de la victoire pour Carrow. Lorsqu’Alex le crédite d’une insulte, le diplomate ne s’énerve pas. Il ne réagit presque pas et se contente d’un vague : « Je sais » pour clore le sujet. Le gosse à une tête de capricieux. Il ne se rend pas compte du luxe qu’il a d’avoir le droit de tirer cette tête-ci. Il l’assène de reproches et Basil lève les yeux au ciel : « On m’a apprit à ne pas en avoir. On m’a appris ainsi l’occlumencie, et ça a marché. J’applique ce qui fonctionne » répond-il en simple défense. Basil est le plus moral de toute sa famille, que dirait le garçon s’il venait à rencontrer Merrick ? Ou pire, son jumeau diabolique Morfin ? Il ne s’en remettrait pas. Basil se lève de sa démarche assurée, et lui demande s’il est prêt à recommencer. Il n’a pas l’impression qu’Alexandre soit prêt mais soit. Il lève sa baguette, la pointe sur le garçon et lance le sortilège. Mais quelque chose d’étonnant se produit. Suffisamment étonnant pour que Basilius Carrow soit violemment projeté contre le mur et qu’il tombe par terre, le souffle court, sa baguette loin de lui. Il revoit ses souvenirs.
Une grande maison. La demeure Carrow était une grande maison. Le hall était fastueux, fournis, luxueux. Des tableaux sur les murs, des tapis de valeur, des escaliers en bois vernis. Tout était parfaitement à sa place. Tout, sauf un petit garçon de cinq ans, les cheveux bruns ébouriffés, le pantalon tâché. Frénétiquement, il essayait d’effacer les traces de terre, mais il n’y avait rien à faire. Paniqué, il faisait tout pour que rien ne se voit. L’enfant ne s’arrêta que lorsqu’une voix grave résonna derrière lui. « Que fais-tu ? ». Cette question, il l’a redouté tant. Les yeux craintifs, il se retourna vers son père, sa tâche largement visible. « Morfin m’a dit que tu avais fait exprès de te salir. Wilinus est peut-être ton esclave, mais il n’a pas à nettoyer ça, Basil » continuait-il en se rapprochant de son fils qui se reculait pourtant, l’air craintif. Alors qu’il touchait un mur, son père passa une main sur sa tête, comme une caresse : « Père… » commença l’enfant, la voix chevrotante. Il n’eut pas le temps de finir sa phrase que son père l’attrapa par les cheveux pour le tirer derrière lui : « Tu te prends pour un sang-de-bourbe ? Tu te prends pour un moldu à jouer dans la boue ? ». Les larmes aux yeux, l’enfant essayait désespérément de se défaire de l’étreinte mais il n’y avait rien à faire. Le père sorti sa baguette pour ouvrir une porte, sur la gauche. L’enfant ne pouvait rien faire à part gémir en posant ses petites mains sur celles immenses de son géniteur : « Père je suis désolé » plaidait-il, en vain. Son père le poussa dans les escaliers et l’enfant tomba à la renverse pour finir à plat ventre par terre, le dos endoloris. « Expulso ». La seconde d’après, il frappait violemment un mur. Les yeux pleins de larmes, Basil se releva. Il n’était pas défiant, juste incrédule. Il vit son père s’approcher, le gifler. « Tu vas rester ici deux heures, et j’espère pour toi que la tâche sera partie d’ici là ». La voix, mauvaise, s’éteignit et la porte de la cave se referma derrière ce père qu’il ne parvenait pas encore à haïr.
L’image s’effaça sur un petit garçon en pleur dans la cave. Cette fois, il y avait à nouveau ce petit garçon, un peu plus grand. Il regardait par la porte entre-ouverte deux autres garçons s’amuser dans une pièce, envieux de leurs jeux. Mais brusquement, l’un d’eux eut une idée, et en fit part à l’autre, qui acquiesça. Cinq minutes plus tard de la fumée sortait de la chambre et Basil s’était reculé contre un mur, effrayé. Les deux frères sortirent de la pièce en appelant leur père. Craintif de savoir ce qu’allait leur faire leur géniteur, le petit garçon ne bougeait pas, les yeux grands ouverts. L’homme du premier souvenir monta les escaliers, et pénétra dans la chambre pour en ressortir quelques minutes plus tard, le regard plus dangereux que jamais. Il lui semblait que son cœur c’était arrêté de battre. « Comment as-tu osé mettre le feu à l’arbre généalogique de tes ancêtres, Basilius ? » lui demanda-t-il. Les deux frères étaient remontés, et accoudés contre la rambarde d’escaliers, l’un d’eux souriait. « Je n’ai… » commença-t-il sans pouvoir présenter sa défense. « Tais-toi » répondit le père. De nouveau, il l’attrapa par les cheveux et il descendait les escaliers, son fils devant lui, tandis que les deux autres Carrow regardaient leur petit frère se faire emmener à la cave, un léger regret planant dans leurs yeux. Ils entrent tous les deux à la cave et la porte se ferme en claquant derrière eux. Avant que Basil n’a le temps de se retourner pour faire face à son bourreau il entend un mot, un sort : « Endoloris ». Après, il n’entend plus que ses hurlements. À genoux, puis à plat ventre par terre, ses mains s’ancraient dans le sol sous la douleur. Il saignait, il hurlait. Il y eut une accalmie, il crut que c’était finit. Si seulement c’était le cas. Une douleur aigue le frappe dans le dos, encore et encore. Tout ce qu’il entend en plus de ses gémissements, ce sont des bruits de ferraille. Qu’est-ce que son père utilise ? Qu’est-ce qui peut lui faire plus mal qu’un Doloris ? Sa ceinture ? La vue entravée par les larmes, il ne voit que l’ombre de son père qui s’acharne sur lui.
« Tu nous a humilié ! » hurle une voix avec véhémence. Attaché contre un mur, dans cette même cave qu’il voyait depuis des années, Basil est affalé contre le mur, les joues ruisselantes de larmes, la bouche en sang à force de se mordre la lèvre pour ne pas hurler. Il suffoque , n’arrive plus à respirer. Seules les chaînes le maitiennent encore debout. Dans son dos, il sent que quelque chose ne va pas. C’est comme s’il est à vif. Il sait qu’il est en sang mais il ne sait pas pourquoi. Il ne comprend pas. Il est incrédule face aux méthodes de punition de son père. Derrière ses gémissements, le ricanement mauvais de son paternel. Il le hait, qu’est-ce qu’il le hait.
Le souvenir s’évapore encore, cette fois-ci, Basil est au lac noir, le soir, il a quinze ans. Seul. Son sac vide sur l’épaule, il s’assoit par terre, et en sors un couteau. Ses idées funestes tournent dans sa tête et tout ce qu’il veut c’est tout arrêter. Mettre fin à tout cela. Sa cravate rouge et or contraste dans l’obscurité. Assit dans l’herbe, il regarde son arme, déterminé. Jusqu’à ce que quelqu’un s’assoit à côté de lui. Il tourne la tête, les idées trop noires pour être étonné d’une présence à ses côtés. « Que fais-tu ici Cassandra ? » demande-t-il, la voix à peine audible. « Je suis venu te voir ». Basil soupire. « Comment peux-tu toujours savoir ce que j’ai en tête ? Tu utilises la légilimencie ou quoi ? », « je ne ferais jamais ça à mon cousin préféré ». Le Gryffondor sourit mais ça ne lui enlève pas de l’idée ce qu’il veut faire. « Aaron a vu mon dos », « il t’a jugé ? », « il était dévasté ». Leurs voix se taisent. « Tu m’en a empêché une première fois, je ne veux pas que tu recommences » lui dit-il en levant ses yeux sombres vers elle. La jeune fille pose une main délicate sur celle armée, de son cousin. « Basil, tu ne peux pas faire ça », « tu me l’as déjà dit la dernière fois », « et tu ne l’as pas fait ». Brusquement le garçon se met à pleurer, la tête dans ses bras. Sa cousine a toujours un effet particulier sur lui. Elle l’empêche de faire des bêtise, l’aide à y voir plus clair. « J’en peux plus Cass’, j’ai été enfermé à la cave cinq fois aux dernières vacances, je ne supporte plus les endroits clôt, je n’arrive même plus à dormir la nuit je le vois toujours. Toujours. », « tu dois garder en tête qu’un jour tout sera derrière toi, donne-moi ça, s’il te plaît. Basil lâche-le » répète-t-elle plus fort en lui extorquant le couteau des mains. La jeune femme le prend dans ses bras, lui embrasse la tête, lui dit des mots doux. « Qu’est-ce que je ferais sans toi ? » lui demande-t-il, le visage strié par les larmes. On entend un léger rire, «On se le demande ! » rit-elle avant de lui coller un bisou sur la joue.
Basil suffoque par terre, mais assaillit par les souvenirs, il ne peut rien faire. Il ne gémit pas, il ne pleure pas. Choqué, il est contraint d’assister à sa propre décadence.
« Allez, fais-le, prouve pour une fois dans ta vie que tu n’es pas complètement un traître, Carrow » lance une voix mauvaise. On pousse un jeune homme de dix-sept ans de tous les côtés, baguette en main. « Torture le ! », « Fais pas ton traître », « Regarde le, ce faible ! ». « La ferme ! » lance-t-il brusquement en regardant des dizaines de visages qui le regardent, moqueurs. « On la fermera quand tu auras torturé ce vieux. Vas-y ! ». Face à la pression des regards, des moqueries et bousculades, Basil se tourne vers l’homme. Il était vieux, il avait de la peine pour lui, de l’empathie. Il le regardait avec de l’espoir. Carrow ne voulait pas le faire. Mais lui, serait plus doux qu’un autre. Mieux ne valait-il pas qu’il s’en charge lui-même ? « Endoloris » marmonna-t-il. L’homme se tortilla au sol mais il ne cria pas. Il ne supplia pas. La torture dura un petit moment, avant que les garçons autour de Basil ne s’en désintéresse. « T’es nul Carrow », « t’es pathétique, rentre chez ta mère », « retourne pleurer dans ton dortoir de bouffondors ». Ses yeux balaient la foule pour se poser sur ceux de Cassandra, qui lui lance un léger sourire désolé.
Basil est adulte, il passe une lourde porte qu’il referme, l’air fatigué. Une voix le surprend et son frère Merrick se pointe devant lui, sans l’ombre d’une émotion sur son visage. « T’es au courant ? » lui demande-t-il en l’empêchant de passer. « Au courant de quoi ? ». « Cassandra a accouché. Elle est morte ». Sous le choc, Basil recule, le visage décomposé. Il sort brusquement de la maison, son manteau toujours sur le dos et transplane. Sainte-mangouste était un endroit horrible. Basil entre, et part en courant à travers un dédale de couloir. Il heurte plusieurs personnes en chemin, arrive finalement devant la porte qu’il ne voulait pas voir. « Je cherche Cassandra Carrow » dit-il à un homme qui s’emblait s’occuper de l’accueil, « y’a personne de ce nom-là ici » marmonne l’homme, « Cassandra Rosier ? » demande-t-il brusquement. « Ah, oui. Dernière porte à gauche, au fond du couloir ». Basil espère une erreur. Une blague de son frère, mais il n’y a rien à faire. Il lui semble que le couloir est immense. Lorsqu’il se retrouve devant la porte, il met plusieurs minutes à l’ouvrir. Enfin, il inspire et entre brusquement. Il y a une lumière tamisée, un corps sur une table, recouverte d’un drap blanc. Il s’approche lentement d’elle. Il sait au fond de lui que c’était sa cousine, mais il a besoin de la voir. La main tremblante, le visage défait, il retire une partie du drap pour voir le visage de sa cousine. Choqué par les traits tirés et froids qu’elle a, il porte une main à son visage duquel coule un torrent de larmes : « Qu’est-ce que je vais faire sans toi ? ».
Les larmes ne coulent pas sur le visage de Basil. Mais il n’arrive pas à faire le vide. Tous ces souvenirs sont trop violents pour qu’il fasse abstraction de tout ça. Les mains à plat, il continue de suffoquer sans voir Alexandre.
Un homme est assis sur une chaise avec un petit garçon de sept ou huit ans sur les genoux. Il le tient fermement dans ses bras pour qu’ils ne tombe pas. « Allez Evan, tu me lis une page et après on fait une pause, ça marche ? On jouera à Pierre Parchemin Baguette après, t’es d’accord ? » lui demande-t-il en regardant le petit garçon sur ses genoux, qui acquiesce en posant son doigt sur une page. Il déchiffre très mal, mais Basil ne s’en fait pas. Lorsqu’il prononce bien un mot, il le félicite, en lui souriant. Brusquement pourtant on pose une main sur l’épaule du diplomate qui fait descendre l’enfant de ses genoux. Le petit garçon se recule : « Qu’est-ce que tu fais ici à rôder auprès de mon petit fils ? » demande un homme. Basil se lève et s’écarte : « Je lui apprend à lire puisqu’on n’a pas jugé bon de lui donner un précepteur ! » s’exclame-t-il, en colère. « Dégage Carrow, que je ne te revois plus jamais ici ! ». Basil jette un regard désolé à l’enfant qui le fixe de ses yeux gris, prenant soin de se tenir loin de l’homme.
Brusquement et parce que ce souvenir est le moins violent de ceux qui se sont imposés à lui, Basil parvient à faire sortir Alexandre de sa tête. Haletant, il lève ses yeux sombres vers le Serpentard qui semble aussi hébété que lui. « Sortez de chez moi Monsieur Rozen, s’il vous plaît » lui demande-t-il, avec une voix étonnement calme. « Tout de suite ». Tremblant, Basil porte une main à son front en sueur. Il ne fait plus attention au jeune homme, traumatisé d’avoir revécut toutes ces choses qu’il pensait franchement avoir oublié.
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Sujet: Re: Occlumencie lessons: Chapter 3: « The Schmuck and the Punk » • Basil & Alexandre Lun 31 Juil 2017 - 13:37
C'est moi qui jubile, cette fois. Très rapidement, je vois une grande maison. Une maison clichée de riche sang-pur. La seule chose qui détonne dans ce tableau, c'est un garçon d'approximativement 5 ans que je devine être Mr. Carrow. Il a l'air sale avec ses cheveux décoiffé et son pantalon dégueulassé de boue. Il essaye d'effacer les traces avec zèle. Puis une voix d'homme que je qualifierais d'intimidante se fait entendre. Je devine que c'est le père de mon professeur. J'assiste à l'échange entre père et fils avec détachement. A la fin de l'échange, le père gifle Mr. Carrow et le punis en l'enfermant dans une pièce close pour deux heures. Ce que je viens de voir est injuste. Mais qu'est-ce que j'en ai à faire ? Ce n'est pas mon problème. Rapidement, un deuxième souvenir s'enchaîne. Je revois mon professeur, plus âge que précédemment. Il espionne dans une pièce où se trouvent deux autres garçons jouant. Puis un incident se déclare. Rapidement, le père intervient et engueule son plus jeune fils d'avoir brûlé l'arbre généalogique. C'est intelligent de la part des deux plus grands: accuser leur petit frère. Bah fallait bien qu'il s'y fasse en tant que petit dernier ! Son père l'emmène dans la cave et lui jette un endoloris. Woh ! C'est violent là ! C'est pas cher payé pour avoir brûlé une tapisserie ? De toute façon, je suis sûr que si Mr. Carrow pouvait me le faire sans rien risquer, il ne se gênerait pas. Tel père tel fils. Voici un troisième souvenir. Mr. Carrow est encore dans la cave, attaché au mur. C'est très étrange quand même comme scène. Sur quel souvenir je suis tombé ? On dirait un tripe bizarre. Les lèvres du petit Basilius sont en sang, il a du mal à respirer, il gémit. Parfaitement misérable. -T'es vraiment mauvais, là.- Carrow Senior rit d'un air sadique. Ils ont un pète au casque, c'est pas croyable. Quatrième souvenir. Je n'ai toujours pas sourcillé. C'est plaisant de voir Carrow souffrir, après tout ce qu'il m'a fait. La scène se passe au bord du lac noir, à Poudlard. Il fait nuit. Mr. Carrow doit avoir approximativement mon âge. Il porte l'uniforme des Gryffondors. Il tient un couteau. Il s'assoit dans l'herbe et le regarde attentivement quand une fille le rejoint. Une dénommée Cassandra. Ils parlent. Basilius explique ce que son père lui a fait (pauvre chou) et fait part de son idée d'en finir (comme un gros lâche). Cassandra le dissuade et reprend le couteau puis l'embrasse sur le front. Si je comprends bien, Mr. Carrow était prêt à se suicider (ça aurait pas été une grande perte). C'est un égoïste lâche. « Je salue ton courage de fier Gryffondor. » dis-je avec ironie. -Tu me déçois.- Je reste immobile sur le fauteuil sans voir le Basil du présent. Je me surprend à être curieux d'en savoir plus. Est-ce pour le voir souffrir ou par presque innocente curiosité ? Les souvenirs continuent de se succéder. Pour le quatrième souvenir, je retrouve Basil entouré de gars à l'air mauvais du même âge. Ils ont 16 ou 17 ans, je dirais. Ces gars lui demandent de "prouver qu'il n'est pas un traître". Je fronce les sourcils. Au milieu, il y a un homme d'un certain âge. Il ne va pas se passer ce que je pense que ce qu'il va se passer ? Eh bah si ! Basil lance au vieil homme un endoloris. Comment ose-t-il s'en prendre à plus faible que lui ? Il est lâche à ce point ? Jamais je ne ferais ça, personnellement. -Rien n'est impossible, tu sais.- Les mauvais garçons s'en désintéressent rapidement et le renvoie au dortoir des "bouffondors". Il lance un regard à Cassandra qui lui adresse un sourire désolé. Le souvenir se dissipe pour faire place à un autre qui semble plus récent. Je crois que Basil est passé à l'âge adulte. Apparemment, Cassandra aurait accouché et serait morte. Paix à son âme. Le pire, c'est que le gars annonce ça sans pression à Basil comme s'il faisait un commentaire sur la météo. Tu m'étonnes que mon professeur a son visage qui se décompose. Aussitôt, il transplane à Ste-Mangouste est demande la chambre de Cassandra Carrow Rosier. (Ils sont tous liés ces consanguins.) Ensuite, il se rend à la chambre où il y a un corps recouvert d'un drap blanc. Doucement et précautionneusement, il s'approche et dévoile le visage de la jeune femme. Elle est morte, ça ne fait aucun doute. Que va-t-il faire sans elle ? Je ne fais aucun commentaire. Par respect. On ne déconne pas avec le deuil. Maintenant, je vois Basil avec un petit garçon de huit ans environ sur les genoux. Ça, c'est Rosier ?! Mon professeur lui apprend à lire. N'est-ce pas un peu tardif pour un enfant de cet âge ? Je serais presque attendri par une telle scène si je ne savais pas de qui il s'agissait. Rosier lit mal. Je ne juge pas, je suis mal placé pour le faire dans ce domaine. Le cours est interrompu par un homme et chasse Basil en lui faisant comprendre qu'on ne voulait pas de lui. Rosier n'a pas eu de précepteur ? Etonnant. Même mon père et mon oncle en avaient un.
Mr. Carrow finalement, parvient à me sortir de son esprit, assez violemment même. J'ai un mouvement de recul. Il me regarde, essoufflé. Je le regarde aussi, silencieux. Il me donne l'ordre de sortir de chez lui immédiatement. Tss ! Il a cru qu'il allait pouvoir se débarrasser de moi aussi facilement. Lentement, je me lève et vais m'asseoir sur le bureau. Je domine Mr. Carrow par la hauteur. Je le regarde de haut. Il est tremblant et suant. Je ris jaune. « Tu fais pitié. » commencé-je. Ces souvenirs m'ont révélé quelque chose. S'il me déteste, c'est parce qu'il est jaloux. Il pense qu'avoir vécu un passé difficile lui donne le droit de me faire du mal. Il est comme son père. Il ne vaut pas grand chose. Comme tout les Carrow. « Tu es juste jaloux. Jaloux de mon enfance alors que la tienne était complètement à chier. Tu m'en veux. Tu profites des cours pour déverser toute ta haine sur moi. » dis-je avec dégoût. Je ne comprends pas les gens comme ça, qui ont cette envie de faire mal totalement gratuitement. « Détrompe toi Carrow. Le fait d'avoir eu une enfance difficile ne t'excuse pas et ne te donne pas le droit d'être un sombre enfoiré. Tout comme ton père. Tu veux me voir souffrir comme toi on t'a fait souffrir. » Je descends du bureau, dévisage une dernière fois Mr. Carrow. « Bonne fin de journée. » finis-je par dire en sortant du bureau en veillant bien à fermer la porte derrière moi. Puis je sors de son appart pour rentrer chez moi en récupérant mon sac, encore très énervé.
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Sujet: Re: Occlumencie lessons: Chapter 3: « The Schmuck and the Punk » • Basil & Alexandre Lun 31 Juil 2017 - 15:30
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Alors que ses souvenirs défilent devant ses yeux ahuris, Basil sent la jubilation d’Alexandre. Savoir qu’il apprécie le spectacle aurait pu le laisser de marbre, mais bousculé par ses souvenirs violents et les sensations fortes qu’ils provoquent sur lui, il ne peut s’empêcher de ressentir une haine irascible envers le Serpentard, fils de son ami. Revoir Cassandra lui fait très mal. Et le commentaire que glisse Alexandre alors qu’elle vient de le dissuader une fois encore de se suicider lui glace le sang, sans pourtant parvenir à le réveiller suffisamment pour qu’il l’éjecte de sa tête. Il ne s'est pas senti aussi impuissant depuis ses propres cours d’occlumencie avec son professeur. Il avait repoussé absolument toutes les attaques de légilimens depuis plus d’une dizaine d’années. Et là, sa propre attaque se retournait sur lui, c’était pathétique.
Basil, contrairement à ce qu’Alexandre pouvait penser, n'a pas une bonne vision de lui-même. Il s'était toujours senti honteux, lâche face à son paternel qu’il avait toujours voulu rendre fier, sans jamais y parvenir. Il se déconsidérait beaucoup. Mais le garçon ne pouvait pas le savoir, heureusement. Lorsqu’enfin après un énième souvenir, le bureaucrate parvient à le faire sortir de sa tête, le fils Rozen semble heureux. Pantelant, la respiration sifflante, Basil reste par terre, le dos contre le mur sous sa fenêtre. Les paroles du garçon ne l’atteignent pas de prime abord. « Ne vous croyez pas trop important Monsieur Rozen » lâche-t-il d’une voix abrupte lorsqu’il lui dit qu’il est jaloux de lui. Il n'a pas cette impression-là, bien que dans le fond, c'est sûrement vrai. Comment peut-il être jaloux d’un enfant incapable d’ignorer un mal de crâne ? Lorsqu’il évoque son père pourtant, un frisson parcourt l’échine de Basil qui se rappelle les coups de ceinturon à la cave. « Encore un mot de plus Monsieur Rozen et vous découvrirez pour la première fois de votre vie le doloris c’est clair ? » demande-t-il, nullement effrayé à l’idée de proférer des menaces à voix haute pour la deuxième fois de la journée. En réalité, il bluffe. Basil n’a torturé personne depuis ce petit vieux lors d’un camp d’éducation au futur sang-pur parfait. Il ne désire pas le refaire. Il s’en était suffisamment voulu après cela, avait l’impression que tout le monde à Poudlard était au courant de ce qu’il avait fait. Il s’était détesté.
Alors bien entendu, il ne lèvera jamais la baguette sur Alexandre qui pourtant à ses yeux mérite tous les châtiments. Le garçon part et Basil met de très longues minutes à se calmer. Il s’en veut. Non pas d’avoir maltraité le garçon, parce qu’après son petit cinéma il méritait une punition, mais plutôt de ne pas avoir su se défendre, parce que trop prit par ses émotions. Ces souvenirs, il les avait tellement enfouis loin dans sa tête pour ne plus avoir à y penser que les voirs tous défiler lui avait fait un choc. Entendre le ricanement violent de son père lui avait rappelé d’autres souvenirs que Rozen heureusement, n’avait pas vu. Entendre à nouveau la voix douce de sa cousine lui avait rappelé à quel point sa présence lui manquait et à quel point il échouait alors qu’elle n’était pas là pour lui. Il n’allait pas pleurer, ça non. Il se leva avec difficulté, et il dû se stabiliser grâce au mur. Il avait besoin de dormir juste, pour une fois, de se reposer un peu.
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Sujet: Re: Occlumencie lessons: Chapter 3: « The Schmuck and the Punk » • Basil & Alexandre Mar 1 Aoû 2017 - 0:22
J'ai déconné. Sur le perron de Mr. Carrow, je n'ose pas toquer. Je reste planter devant la porte. J'ai envie que le façade du bâtiment s'écroule sur moi. Mécaniquement, je frotte les manches de ma veste en faux cuir noir. J'ai été ingrat, détestable, mauvais. J'étais énervé. J'ai rarement été aussi énervé. La colère m'a aveuglé, a étouffé ma conscience. -T'inquiète, je suis habituée. Pauvre con.- Ce que j'ai vu dans la tête de Mr. Carrow m'a travaillé toute la nuit. Je n'ai pas fermé l'oeil. Je n'avais jamais vu quelqu'un se faire torturer auparavant. Quand j'ai vu ça, et surtout quand j'y ai réfléchi, j'ai trouvé ça tellement horrible. La pire chose qui soit. Mais en même temps, c'est assez fascinant. C'est malsain. Il n'y a pas d'autre mot. J'ai vu aussi la pression sociale et familiale, l'injustice, la mort... J'ai déjà connu toutes ces choses moi aussi. D'une façon beaucoup moins violente, pour sûr. Ai-je été objectif de comparer Mr. Carrow à son déchet de père ? Penser à tout ça me retourne l'estomac... Je me sens tellement mal. Hier soir, j'ai voulu écrire dans mon journal que j'ai un peu délaissé. Je n'ai pas su poser des mots sur papier. Je n'y arrivais pas. Mon esprit était tellement ailleurs que je me suis entaillé la paume de la main droite avec un cutter sans faire exprès -Vraiment ?-. J'ai mis un bandage. Les passants me dévisagent. Quoi ? Laissez moi rester planté sur un perron tranquille ! Il faudrait un jour que je pense à toquer. Je n'ose pas. Je regarde ma montre. Ça fait quinze minutes que je suis là. J'ai cinq minutes de retard. Bon... Je toque de ma main gauche. Le temps que Mr. Carrow vienne m'ouvrir me semble durer une éternité. Au bout d'un moment, je crois même qu'il va me laisser dehors. Machinalement, je triture le bout de mon t-shirt blanc. Enfin, Mr. Carrow vient m'ouvrir. Je ne le regarde pas dans les yeux. « Bonjour. » le salué-je d'une petite voix. J'entre dans l'appartement en me faisant tout petit, ne fournissant aucune excuse pour mon retard. Silencieux, je pose mon sac à côté de la porte. Je crois n'avoir jamais été autant silencieux devant lui. Je le suis jusqu'à son bureau. Je devrais m'excuser. Ma vie se résume en deux actions: faire de la merde et m'excuser. Tout est toujours de ma faute, j'ai toujours tort, de toute façon. C'est la vérité sans aucune once de victimisation. Je regarde Mr. Carrow s'installer à son bureau. Je le revois renversé par terre. Je chasse cette image de ma tête. Je ne dis rien pendant plusieurs secondes. « Je suis désolé. Pour la dernière fois. Je me suis emporté. » Je n'ai jamais été doué pour les excuses qui pourront lui sembler maladroites. A vrai dire, je ne l'ai jamais vraiment fait jusqu'à cet été. J'ai commencé avec Saul. Maintenant je poursuis avec Mr. Carrow après Fabian. Qui sera le prochain ? Astrid, peut-être ? Même si je maintiens que j'ai raison et qu'elle a tort. J'ai honte de m'excuser comme cela face à Mr. Carrow pour une chose que j'ai aussi honte d'avoir faite.
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Sujet: Re: Occlumencie lessons: Chapter 3: « The Schmuck and the Punk » • Basil & Alexandre Mar 1 Aoû 2017 - 14:24
"Occlumencie lessons: Chapter 3"
Basilius n’avait pas envie de recevoir du monde aujourd’hui. Il n’avait envie de voir personne. La dernière semaine avait été éprouvante pour le bureaucrate qui avait dû mettre de côté ses états d’âme pour travailler sur un nouveau gros projet. Il l’avait accepté vu qu’il était revenu de Russie quelques semaines auparavant, et qu’il avait eu les seules vacances qu’il acceptait dans l’année. Mais aujourd’hui, ce qui faisait qu’il n’avait envie de voir personne, c’était qu’il devait recevoir Alexandre Rozen pour une énième leçon inutile d’occlumencie. Le diplomate en avait ras le bol. Rien n’allait en ce moment et l’allemand avait rajouté une couche non négligeable de problèmes sur un quotidien déjà bien assez difficile. Il avait très mal dormi toute la semaine, et même s’il ne dormait pas beaucoup habituellement, là, c’était pire. Les souvenirs que le jeune homme avait fait ressurgir n’avaient pas fait du bien à Basil, qui s’était réfugié dans ses vices. Jamais il n’avait autant fumé que cette semaine. Néanmoins, à court de cigarettes, il n’avait pas fumé depuis trois jours. À la fin du cours, il sortira en chercher.
On sonna enfin à la porte.
Il avait du retard mais ce n’était pas assez dramatique pour que Basil gueule. Apprêté toujours aussi bien qu’à l’accoutumée dans un suit gris, il ouvrit la porte en observant le garçon qui prenait soin de ne pas le regarder. Il ne répondit pas à sa salutation et le laissa le suivre silencieusement. Carrow comptait échanger le moins de mots possibles avec lui aujourd’hui. Il passa derrière son bureau lorsque la voix du garçon résonna pour s’excuser.
Basil était surprit, il n’y avait pas à dire. Sans l’ombre d’un sourire, il releva ses yeux sombres vers ceux d’Alexandre pour répondre : « Ne vous excusez pas. Votre protego était excellent ». Car il pouvait difficilement ne pas louer le sortilège de protection qu’avait fait apparaître le garçon. Il en avait rarement vu un aussi puissant émaner d’un élève. Basil avait les traits fatigués, résultats d’une semaine presque sans sommeil. Il prit sous le bras des dossiers qui étaient étalés sur son bureau pour les ranger dans sa bibliothèque, sans utiliser sa baguette. « Mais vous devez faire une barrière mentale, pas physique » reprit-il sans s’épancher dessus, parce qu’il pensait que le garçon était suffisamment au courant de ce qu’il fallait faire, et qu’il avait sans doute réagit parce qu’il avait les nerfs à vif. Il fallait dire que Basil l’avait poussé très loin dans ses retranchements. Le diplomate revînt s’asseoir. Il n’avait nulle envie de parler de tout cela. Revoir le garçon l’agaçait et le fatiguait déjà bien assez. Il devait produire moult d’efforts pour se contenir de lui dire tout ce qu’il pensait de lui. S’ils continuaient à se regarder dans le blanc des yeux, Basil risquait de déraper et ce n’était pas souhaitable. Il avait longtemps cogité sur les paroles du garçon qui l’associait à son père. Force était de constater qu’il avait un caractère similaire à celui de son paternel. Mais y penser ne ferait que prolonger le mal, et ce n’était pas souhaitable. Il leva sa baguette vers le jeune homme et attendit qu’il fasse de même pour lancer son sortilège.
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Sujet: Re: Occlumencie lessons: Chapter 3: « The Schmuck and the Punk » • Basil & Alexandre Mer 2 Aoû 2017 - 22:08
« Ne vous excusez pas. Votre protego était excellent » Je lève le regard vers Mr. Carrow, surpris et un peu bête, la bouche entre-ouverte. C'est la première fois qu'il me fait un compliment. Je commençais à douter de sa capacité à en faire. Du coup, je ne sais pas comment réagir. Sans un mot, je m'assois sur le fauteuil. Il me fait remarquer que je dois créer une barrière mentale et pas physique. J'acquiesce. Il semble fatigué, lasse. Quant à moi, j'essaye de me remotiver. J'espère que cette histoire marque un nouveau départ. Il faut qu'on reparte sur de bonnes bases. Mais je ne me fais pas d'idée. Ça finira toujours par déraper. Carrow est un abruti. -T'oublies vite tes regrets toi !- Il ne sera pas content, quelque soit mes progrès. Je le regarde lever sa baguette. Il attend que je lève la mienne. Je la sors de la poche de ma veste et fait un signe de tête pour lui dire que je suis prêt. Mr. Carrow lança le sortilège. Je gémis mais la douleur est largement supportable par rapport à celle de la dernière fois. Je me concentre.
Souvenir 1:
Des hommes et des femmes élégamment habillés d'une tenue de deuil bavassaient dans la salle de réception de la chancellerie allemande de la magie. C'était un milieu riche et raffiné pour des personnes importantes. Ou qui avaient simplement les moyens ou de bonnes relations. Alexandre, tout aussi bien apprêté que les autres invités, au côté de son père et de son grand frère peinait à trouver sa place dans ce milieu. Âgé d'alors 7 ans, il ne savait probablement pas pourquoi on l'avait emmené à ce funeste événement. Nous enterrions un grand homme politique sorcier. « Alex, tiens toi droit. » ordonna en allemand le frère aîné âge de 14 ans à son cadet. « J'ai mal au pied, je veux rentrer. » « On part dans 5 minutes. » « Tu m'as dit ça il y a une heure. » « Au pire... Ferme ta gueule ? » « J'ai envie de faire pipi. » « Il n'y a pas de toilette. » mentit l'aîné, très certainement pour qu'Alexandre le laisse tranquille. Suite à cette réponse, Frédéric alla parler à quelqu'un qui semblait avoir guère moins de dix-huit ans, laissant son frère seul avec son père qui parlait avec un couple. L'enfant ne cessait de balader son regard un peu partout sans se rendre compte que la conversation quelques centimètres au dessus de lui le concernait. C'était comme s'il n'était pas là.
Je n'ai jamais apprécie ce genre de rassemblement que je trouvais bien trop guindé étant petit. Depuis ce jour, mon père ne m'a jamais emmené dans ce genre d'événement de nouveau. Il disait que j'étais, finalement, trop jeune. Mais je crois plus qu'il avait honte de moi. J'inspire, me contentant de supporter la douleur calmement. Plus ça dure, plus la douleur me paraît forte.
Souvenir 2:
Alexandre et Gardenia étaient entrain de s'amuser dans la piscine. Il faisait nuit, ils étaient à bord d'un paquebot. Après que le jeune homme l'ait coulé, la blonde remonta à la surface et saisit le visage de son ami qu'elle observa sous toutes les coutures. « Et bien, on dirait que tu ne portes plus la trace magistrale de ma main , Xander ! » Alexandre embrassa Gardenia. Puis se recula, lâchant un rire nerveux. Il s'excusa, disant qu'il n'était pas saoul, tout gêné. Au lieu de le gifler ou quoi que ce soit, la jeune fille le força à la regarder et l'embrassa en retour, l'adossa au muret de la piscine. Ils s'embrassèrent, les hormones en pleine ébullition. Au bout d'un certain temps, Nia repoussa "Xander" en disant qu'elle ne pouvait pas le faire "avec lui". Ce dernier accepta parfaitement la situation donc s'écarta. Ils échangèrent quelques mots. « Tu es sûre que nous avons assez rattrapé le temps ? » Alexandre reprit Gardenia dans ses bras. Et cela recommença jusqu'à ce qu'ils furent interrompus par un bruit incongrus qui les fit revenir à la réalité. Gardenia s'écarta brusquement de son amant d'un soir. Elle ne pouvait pas faire cela avec lui. Elle le conjura d'oublier avant de s'éclipser. Laissant un Alexandre perdu mais rassuré.
Je serre les poings et la mâchoire à la vue de ce souvenir. Je m'en veux tellement. J'ai déconné ce soir là. Le pire, c'est qu'elle était en couple quoi ! La douleur commence à m'épuiser. J'essaye de tenir encore un peu plus longtemps.
Souvenir 3:
Aucune image, le noir. Juste une douce voix féminine qui semble lointaine. « Alex... Coucoouu... Ça vaaa ? » Un lit confortable. Une voix familière. Il voit. Un visage qui sourit. Des cheveux jaunes. C'est maman. Maman jolie. Fatigué. « On va voir papy mamie aujourd'hui. » Câlin maman. Toucher cheveux.
Quel est ce souvenir ? Je ne saurais dire... Je crois que j'avais deux ou trois ans... Comment ? Je commence à grimacer. Punaise... J'ai besoin d'une pause. « Arrêtez, s'il vous plait. » Mr. Carrow sortit de ma tête. J'inspire, j'expire. Ce cours est beaucoup plus agréable que les précédents. Mais est-ce que ça va durer ? Je n'ai pas l'impression d'avoir trop mal, mais plus les secondes défilent, plus j'ai mal. Peut-être que sur le moment, j'ai l'impression que ce n'est rien par rapport à la dernière fois. Mais cette impression se dissipe. Je lève mon regard vers Mr. Carrow. Peut-être peut-il me donner des directives, des conseils ? Parce qu'à part rentrer dans ma tête, il ne fait plus grand chose. « Je peux avoir de l'eau, s'il vous plait ? » Ouais parce qu'il me proposait à boire au début. Maintenant, que dalle !
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Sujet: Re: Occlumencie lessons: Chapter 3: « The Schmuck and the Punk » • Basil & Alexandre Jeu 3 Aoû 2017 - 18:45
"La curiosité est un vilain défaut"
Prendre des vacances avait plus fait de mal à Basil que de bien. Il était plus fatigué qu’avant, à cause du garçon en face de lui, mais aussi à cause de la pile de travail qu’il avait au Ministère. En été et à Noël, c’étaient là les deux pires moments de l’année. Voir Rozen ne l’enchantait pas mais le bureaucrate ne pensait hélas pas avoir le choix. Une fois que le garçon eut sorti sa baguette, il pénétra dans son esprit. Basil se retrouva dans une réception, le genre où il serait tout à fait capable de se trouver et où il serait particulièrement à l’aise. Il avait l’habitude de rencontrer des gens importants, cela faisait partie de son métier. Il fallait littéralement se vendre pour avoir des résultats et ces réceptions étaient les meilleures pour cela. Alexandre néanmoins, n’avait pas l’air très à l’aise et le diplomate souri en l’entendant dire à son frère qu’il voulait aller aux toilettes. Il n’était pas fait pour ce monde-là. C’était bien dommage, parce qu’en ces réceptions il n’y avait que des gens importants. En faire partie montrait sa propre classe dans la société et c’était très important pour le futur. Le garçon du passé et du présent ne s’en rendait sûrement pas compte. Ou cela l’importait peu. La deuxième scène semblait beaucoup beaucoup plus intime. Basil se trouvait sur un bateau et il s’agenouilla au bord de l’eau sans pour autant la toucher. Apparemment Alexandre et sa copine ( ?) étaient très occupés. Loin de faire le voyeur (parce que regarder les mains presque tremblantes de deux adolescents ne l’intéressait pas trop), il se détourna. Il se fichait bien de ce que le garçon pouvait ressentir c’était plus pour sa perception personnelle qu’il s’évitait un tel spectacle. Néanmoins la jeune fille le planta là, et il ne put retenir un rire. Ne jamais laisser partir une fille aussi bien lancée voyons. Il fallait savoir trouver les arguments, ce dont il n’était apparemment pas capable. Dommage pour lui. Le troisième souvenir était particulièrement étrange. Basil ne voyait Alexandre nulle part et il dû s’approcher d’un espèce de landau pour le voir. Étonné, il se tourna vers Gerda qui prenait apparemment son fils pour une visite familiale. C’était rare de remonter aussi loin, surtout pour quelqu’un qui semblait avoir une mémoire de poisson rouge.
Le jeune homme lui demanda d’arrêter et à contre-cœur, Basil sorti de sa tête, en silence. Il n’avait pas grand-chose à lui dire ou lui conseiller. Le problème, à ses yeux, était toujours le même. Il désirait arrêter parce qu’il avait mal, il n’était pas assez mature. Perdu dans ses pensées, ses iris bruns fixés sur un livre ne s’en décolèrent que lorsque le garçon lui demanda de l’eau. D’un geste impatient, il lui fit apparaître un verre, toujours sans rien dire. Le silence de la pièce était assourdissant. « Êtes-vous sûr de vouloir continuer, Monsieur Rozen ? » demanda brusquement Basil sans désirer prendre de quelconque pincettes avec son élève de malheur. Il ne demanda rien d’autre et se contenta de le fixer de ses yeux fatigués. S’il pouvait lui dire qu’il voulait arrêter, ce serait le plus beau jour de sa semaine pourrie.
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Sujet: Re: Occlumencie lessons: Chapter 3: « The Schmuck and the Punk » • Basil & Alexandre Ven 4 Aoû 2017 - 22:36
Je saisis le verre que fait apparaître Mr. Carrow et le remercie. J'ai l'impression de stagner. Mais je dois continuer. C'est en travaillant que l'on a des résultats. Je bois un peu d'eau. Ce silence. Je ne sais pas si je préférais quand on se gueulait dessus ou ce vide. On peut appeler ça de la lassitude. « Êtes-vous sûr de vouloir continuer, Monsieur Rozen ? » Je lève la tête vers mon professeur. Il a dit ça brusquement. Je me surprends à réfléchir à sa question. Encore la dernière fois, je n'aurais pas réfléchi une seule seconde. J'aurais dit que je voulais continuer. J'expire un grand coup. Je ne sais pas... Si on arrêtait maintenant, j'aurais l'impression de rester sur un échec. On pourrait peut-être juste faire une pause ? Pour que je puisse remettre de l'ordre dans mes pensées et qu'il fasse de même. « On essaye une dernière fois pour cet été. » décidé-je. Une fois de plus ou une fois de moins, Mr. Carrow n'est plus à ça près. La rentrée est pour bientôt, il aurait bien fallu arrêter les leçons le temps où je suis à Poudlard où je préférerais me concentrer exclusivement sur mes cours et le sauvetage de ma vie sociale. « Après, on pourrait peut-être reprendre les cours durant les vacances d'Halloween, de Noël ou d'Hiver, s'il nous faut plus de temps. Je n'ai vraiment pas envie d'abandonner l'occlumancie. Ça me tient à coeur. » expliqué-je. Je me surprends à penser que Poudlard me manque. Je n'aurais jamais pensé ça au début des vacances. Qu'on soit clair, ce n'est pas ce que j'ai à supporter qui me manque. Si on m'apprenait qu'Avery et compagnie de reviendrait pas à Poudlard cette année, ce serait la meilleure nouvelle possible. Et je flippe totalement à l'idée de revoir Rosier après ce qu'il s'est passé... Le peu d'amis que j'aie me manque. J'ai envie de revoir Maude, Njal, Saul... J'aimerais même revoir Maya, Marlene... Astrid me manque. On ne s'est pratiquement pas parlé de l'été à cause de notre foutue engueulade. J'ai envie de retourner en cours de Défense contre les forces du mal, de sortilège. Même dormir en cours d'histoire de la magie me manque. Mes petites escapades dans la Réserve avec Quirinus. J'ai envie de retourner à Poudlard même si je sais que je vais avoir une année éprouvante pour les nerfs. Faire parti du groupe de Serpentard me conférait une certaine protection que je n'aurais plus. Putain... Quelle bande de fils de troll. -Tellement de rancune en toi !- « Allez. Pour la dernière fois des vacances. Pénétrez mon esprit. » Je finis mon verre aussi vite que je le peux (je ne sais pas boire un verre d'une traite et encore moins cul sec). Je me tiens droit sur le siège et ferme les yeux. J'espère finir sur une réussite. -Espère pas trop.-
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Sujet: Re: Occlumencie lessons: Chapter 3: « The Schmuck and the Punk » • Basil & Alexandre Sam 5 Aoû 2017 - 21:12
"La curiosité est un vilain défaut"
Basilius Carrow est un homme patient. Très patient, comme un chat, ce n’est pas pour rien que ce sont ses animaux préférés et qu’il en a un. Mais pourtant il n’aime pas stagner il aime les évolutions, à moins que le but lui tienne particulièrement à cœur. L’apprentissage d’Alexandre Rozen ne lui tient pas beaucoup à cœur. Il se moque de ce jeune homme trop ambitieux pour ses propres capacités. Et il ne désire pas qu’il arrive à fermer son esprit, cela lui passe par-dessus la tête. De but en blanc, le bureaucrate lui a demandé s’il ne désirait pas arrêter. Oh, il espère qu’il dise oui. Peut-être lâchera-t-il un sourire, s’il lui répond qu’en effet, il estime mieux d’arrêter. Et cela montrera à Carrow que ce garçon possède un résidu d’intelligence, même s’il n’a ni classe, ni sens de la ponctualité. Alexandre relève brusquement la tête, et Basil croit décerner dans ses yeux de la détermination. Nom d’une bouse de dragon. La décision que prend le garçon agace le diplomate, profondément. Parce qu’il mène la danse et qu’il donne l’impression à Carrow de devoir se plier à ses quatre volontés ce qu’il ne supporte pas. Basil est un homme qui n’aime pas être dominé, s’il devait être dans une meute il jouerait le rôle du mâle dominent. Il plisse légèrement ses yeux sans rien dire. De toute façon, il est d’accord avec ce qu’il propose. Il allait lui-même lui en parler à la fin du cours. Il ne veut plus le voir pour l’été, il lui en a fait passer un suffisamment mauvais. « Je plussoie vos paroles, Monsieur Rozen » répond-il simplement, d’un air un peu désinvolte.
Basil se contente de le regarder lorsqu’il lui demande enfin de pénétrer à nouveau dans sa tête. Il soupire. Il aurait voulu qu’il s’en aille. Il l’observe essayer de finir son verre et se dit qu’il va finir par recracher tout son contenu sur son bureau valant une petite fortune. Alors qu’il lève sa baguette il entend un grattement et un miaulement. Une fois encore, le diplomate ferme les yeux un instant et soupire en abaissant sa baguette. Derrière Alexandre se trouve un magnifique chat blanc qui ne semble pas content d’être ignoré, à en juger par ses yeux verts fixés sur le garçon. Son chat ne l’embête pas souvent, il est assez débrouillard et peu câlin. Mais des fois, il aime se faire remarquer. « Veuillez m’excuser » lui dit-il simplement. Basil se lève pour le suivre, parce qu’il sait qu’il n’aura pas la paix tant qu’Osiris ne sera pas satisfait. Le diplomate se dispense de tout commentaire et suit son animal qui se dirige vers la cuisine. Le maître crédite son chat d’une vague caresse sur le dos. Une fois un sort jeté sur sa boîte de croquette, il revient au bureau pour s’asseoir sur son fauteuil. Il prend sa baguette et la pointe enfin vers le jeune homme pour rentrer dans sa tête. C’est la dernière fois de l’été, tout va bien.
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Sujet: Re: Occlumencie lessons: Chapter 3: « The Schmuck and the Punk » • Basil & Alexandre Dim 6 Aoû 2017 - 23:56
J'ai l'impression que mes vacances remontent à longtemps. On arrive à la fin de l'été et je me rends compte qu'il n'ont pas été tranquille. Des problèmes avec certaines personnes, l'enterrement de mon grand-père, les cours d'occlumancie... Tout ça a tellement occupé mon esprit. J'espère qu'à la fin de ce cours, je pourrais donner le moyen à mes pensées de souffler. J'invite Mr. Carrow à pénétrer mon esprit. Il soupire, lève sa baguette et j'entends un miaulement et un grattement. Je me retourne et je vois un magnifique chat blanc. J'adore ! J'esquisse un sourire. Je ne savais pas que Mr. Carrow avait un chat. Il me fixe de ses yeux vert alors que je m'extasie dessus. Moi-même j'ai trois chats chez moi mais j'arrive toujours à être tout content quand j'en vois un ailleurs. Je ne sais pas si le chat de mon professeur sent que j'en ai chez moi ou s'il a tendance à avoir mauvais caractère (comme son maître), mais il ne semble pas ravi. Je me risquerais pas à aller le caresser. Mr. Carrow s'excuse et s'en va avec lui certainement pour le nourrir. Bah ça va, il a de la chance lui. Son chat ne lui miaule pas dessus jusqu'à ce qu'il obtienne ce qu'il veut. Mon professeur revient quelques secondes plus tard sans le chat. Sans un mot, il reprend là où en était. Il pénètre mon esprit. Je lâche un gémissement en serrant ma baguette.
Souvenir 1:
« Attention, il y a un trottoir ! » Il faisait nuit. Alexandre, pas mal éméché, était en compagnie d'Henry qui l'accompagnait à sa voiture. Lui aussi semblait avoir bu, mais moins que le sorcier qui se maintenait sur son épaule pour tenir debout. « Je pensais pas que tu tenais aussi peu l'alcool ! » commenta le moldu en ouvrant la porte avant d'installer Alexandre sur le siège passager. « Ceinture. Pour plus de sécurité ! » rit Henry. Il alla se placer à la place du conducteur. Le Serpentard ne semblait pas dans son assiette. Il regarda son ami en fronçant les sourcils, perplexe. « Tu devrais pas conduire... » conseilla-t-il d'une voix pâteuse. « T'inquiète, je gère ! Je n'ai pas beaucoup bu. Et j'ai fumé qu'un pèt' et c'était avec toi. » « T'as le permis au moins ? » « J'ai l'habitude de conduire. » répondit Henry en démarrant la voiture. « Putain, je me sens pas bien... » Oh oui, Alexandre semblait au bout de sa vie, regrettant la soirée qu'il venait de passer. « Gerbe pas ! C'est la caisse de ma daronne ! » Alexandre acquiesça. Le moldu roula, dépassant allègrement les limitations de vitesse, ce qui ne manqua pas d'inquiéter le jeune sorcier. « Henry, ralentis ! Tu vas finir par tuer quelqu'un ! Ou nous tuer tout court ! » « T'inquiète pas. » « S'il te plait arrête toi. » « Mais tu es une tapette ? C'est rien là ! T'excite pas ! » « HENRY GARE CETTE VOITURE SUR LE CHAMPS ! J'TE JURE JE VAIS VOMIR SUR LES SIEGES DE TA DARONNE ! JE L'AI DANS LA GORGE ! » Henry jura et prit la sage décision de garer sur le bord de la route. Dès que la voiture fut à l'arrêt, Alexandre se détacha et alla se pencher au dessus d'un buisson, toussant.
S'il y a bien une leçon que je retiens de ce souvenir, c'est de ne pas conduire quand on a bu. J'ai eu la peur de ma vie quand j'ai vu à quel point Henry roulait vite. Je n'ai beau pas aimer ce souvenir, je tiens bon. La douleur est encore supportable.
Souvenir 2:
Alexandre se situait sur un balais au dessus d'un terrain de Stichstock, en Allemagne. Il avait approximativement 13 ans. Seul contre tous, accroché à un mât, baguette en main: c'était lui le gardien. Il parvenait à contrer toutes les attaques lancées par ses adversaires allemands avec brio pour son âge. Tout les joueurs commencent à revenir sur la terre ferme. Ils étaient en tout sept. La moyenne d'âge était d'entre 12 et 15 ans. « Scheisse ! T'es coriace l'anglais ! » commenta un jeune homme sur son balais une fois le chrono fini. Il devait avoir 14 ans. « Pour un rosbeef, c'est pas mal ! » rajouta une demoiselle se situant dans la même tranche d'âge. « Comment tu t'appelles déjà ? » « Alexandre. » répondit le concerné avec confiance. « Comment ça se fait que tu parles aussi bien allemand ? » « C'est ma langue maternelle, je l'ai apprise avant l'anglais. » « Tes parents sont d'origine allemande ? » « Bah ouais... » « Ah bah tout s'explique ! C'est Alexandre quoi ? » « Rozen. » « Naan ? Arrête de nous faire marcher ! » « Bah nan. Je suis bien un Rozen. » dit-il, un peu prétentieux. « Rien que ça ! » « Bah mes grands-parents habitent au Manoir de Blankensee. Sur ma carte d'identité c'est marqué Rozen. » « Depuis quand les riches jouent au Stichstock ? » Alexandre haussa les épaules.
Ce genre de réaction est assez agaçant. Mais là en l'occurrence, c'était la première fois que j'étais confronté à la célébrité de mon nom. Je ne ressens toujours pas le besoin absolu que Mr. Carrow sorte de mon esprit. C'est une chose de désagréable de savoir qu'on viole votre intimité.
Souvenir 3:
Un duel prenait place dans la salle de duel de Poudlard. Un duel opposant Astrid Orloos à Alexandre Rozen. Deux duellistes très compétents pour leur jeune âge. Néanmoins, le duel semblait durer depuis longtemps. Les deux adversaires semblaient à bout de force mais aucun d'eux ne voulaient accorder la victoire à l'autre. Chacun essayait absolument de désarmer l'autre. Ils ne semblaient pas avoir remarqué une jolie observatrice rousse. « J'ai encore plus mal à l'avant bras que pendant mes longs moments de solitude... Protego... ! » Le duel continue jusqu'à ce que... « Jeunes gens, il serait temps de vous arrêter, vous risquez de vous faire plus de mal qu’autre chose… » intervint Soyle Hoover. Astrid fut désarmée par le dernier sort d'Alexandre. « Vous devriez quand même faire un petit tour à l’infirmerie vous-deux, juste pour être sûrs. Récupérez un peu et je vous accompagnerai. » La Gryffondor répondit qu'elle ne voulait pas aller à l'infirmerie. Elle lança un sort à ses affaires et se mit à fuir. Alexandre s'était laissé tomber, essoufflé. Soyle vint vers lui et se pencha pour voir s'il n'avait rien. « 'dame... J'ai pas envie de ravoir des courbatures à l'avant-bas... Ça faisait à peine une journée qu'elles étaient partiiies... » dit-il d'une voix fatiguée, il ne réfléchissait plus à ce qu'il disait. « J’aurais préféré ignorer cette partie de votre vie, la partie très privée de votre vie. » « Vous êtes rousse depuis longtemps ? Vous r'semblez la Vénus de Botticelli... Vous savez... Celle qui sort du coquillage à poil là... Je suis sûr que si vous vous dessapez, z'êtes comme elle... » Le jeune homme était complètement sonné donc Soyle fut indulgente. Elle répondit à sa question en lui déconseillant d'imaginer plus. « C'est une belle crinière... » commenta l'élève en glissant ses doigts dans les cheveux roux de sa professeure.
Le souvenir disparaît, Basil sort de ma tête. Il est mort de rire. Je n'ose pas le regarder, honteux, tout rouge. Le con, il glousse depuis le depuis que Mrs. Hoover a débarqué dans le souvenir ! Pas étonnant qu'il ne tienne pas jusqu'au bout sans se péter de rire ! Cette fois, ce n'est pas de ma faute si je n'ai pas tenu. C'est lui qui a lâché ! C'est vraiment gênant là. J'attends qu'il ait fini de se moquer de moi. Vieux con va ! « C'est pas drôle... » marmonné-je en croisant les bras.
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Sujet: Re: Occlumencie lessons: Chapter 3: « The Schmuck and the Punk » • Basil & Alexandre
Occlumencie lessons: Chapter 3: « The Schmuck and the Punk » • Basil & Alexandre