ϟ la fiche de recensement

NOM - Morrison PRENOMS – Morticia Morgane DATE DE NAISSANCE – 12 octobre 1942 AGE – 33 ans VILLE D'ORIGINE - Londres SANG - Sang pur ANCIENNE MAISON A POUDLARD - Serpentard ORIENTATION -  Neutre, bien que portée sur la magie noire.

Morticia n'est pas une femme très facile à vivre. Elle a développé ce franc parlé et cette acidité avec le temps et ses expériences peu agréables. C'est une femme amère et pleine de rancœur. Peu nombreux sont ceux qu'elle peut prétendre apprécier même vaguement. Et il est possible qu'un premier contact avec elle soit assez délicat. Il est d'ailleurs fort probable que vous ne vous heurtiez à un mur froid et cinglant. À plus forte raison si elle a un peu bu ou autres. Car oui, Morticia est pleine de vices et entre autres est portée sur la boisson et les drogues telles que l'opium ou l'absynthe. Après son passage à l'asile, elle estime que c'est pour elle le seul moyen de trouver ce monde un tant soit peu supportable, niant toujours avoir ressenti une quelconque addiction aux produits qu'elle a  reçu à cette époque. Pour contrer de son mieux son éducation de bonne sang pur bien élevée, elle fait son possible pour se rebeller à la moindre occasion, indisciplinée lorsqu'on lui demande pourtant l'inverse, et réellement polie qu'avec les clients (et encore, pas tous...). Une femme colérique et bien peu agréable à vivre qui renferme une grande souffrance qu'elle ne laissera jamais personne approcher. Si elle a longtemps cherché la reconnaissance de sa famille, aujourd'hui elle n'attend plus rien de personne. Ne comptant que sur elle-même pour avancer et mener sa vie, elle trouve même assez insupportable les rares situations où elle ne mène pas la danse. Morticia est pourtant d'une grande finesse d'esprit, cultivée, et même un peu malicieuse. Ce qui peut rendre ceux qui l'ont déjà approché assez méfiants. Elle se moque de savoir ce que peuvent être les conséquences de ses actes tant que cela peut lui servir d'une manière ou d'une autre.

VOTRE PATRONUS – Une panthère des neige
VOTRE EPOUVANTARD – Mon père
VOTRE COULEUR PRÉFÉRÉE – Rouge rubis
VOTRE ANIMAL PRÉFÉRÉ – Le tigre
VOTRE PARFUM DE BERTIE CROCHUE PRÉFÉRÉ – Cerise
VOTRE SORTILÈGE PRÉFÉRÉ – Accio
VOTRE BOUTIQUE PRÉFÉRÉE SUR LE CHEMIN DE TRAVERSE – Chez Madame Guipure
VOTRE SORCIER CÉLÈBRE PRÉFÉRÉ – La grande Morgane qui m'a donné son nom.

AUTRE CHOSE A AJOUTER ? – Comme toutes les autres, Morty avait un petit surnom à l'époque où elle tapinait. Miss Kitty est aujourd’hui un nom qui la révulse et un moyen sûr de la mettre dans une colère noire. Désormais, Lady Tiger fera office de vitrine de cette maison de passe et gare à celui qui oserait utiliser son ancienne appellation !

RITA : Bien, installons-nous ici. Vous me paraissez être un sacré personnage ! Parlez-moi de votre job ! Je suis sûre que vous faites un métier formidable ! Laissez-moi deviner : vous sauvez des vies ? Non ? Une place au ministère peut-être ? Balayeur ?
Je vous trouve bien peu observatrice. Vous entrez dans ma maison et me demandez ce que je peux bien y faire ? Et bien, voyez les filles autour de vous. Je suis leur matrone, leur mère maquerelle, leur entremetteuse... appelez cela comme vous le souhaitez. Oh je sais que beaucoup penseront peu de bien de ce que je fais. Mais il s'agit du plus vieux métier du monde que nous exerçons ici. Je me contente d'organiser et de m'occuper d'elles.

RITA : Parlons d’amour. Une personne dans votre vie pour vous aider à avancer ? Vous avez la tête de quelqu'un qui a souffert en amour... Racontez-moi tout. Je veux des détails croustillants ! C'était qui, c'était quand ?
Oh non, et c'est une branche bien mal placée pour ce genre de bêtises. Il n'y a rien à raconter, cela ne m'a jamais réellement intéressé.

RITA : Quelle vie sentimentale trépidante ! On dit que nos choix futurs sont dictés par notre vie passée. Cela se confirme-t-il chez vous ? J’aimerais en savoir plus sur votre enfance et vos années Poudlard. Je veux du détail !
Voilà un dicton stupide. Ma vie passé est bien trop différente de ma vie actuelle ! Mais puisque vous insistez et que vous êtes déjà ici de toute façon, je veux bien vous répondre.
Je suis née dans une famille assez aisée. Mon nom doit d'ailleurs vous parler. La famille Morrison est l'une des grandes de notre société. J'étais la seconde enfant de cette famille. Morrigan était plus âgé de 3 ans mais cela ne nous a jamais empêché de nous entendre. Au début les choses se passaient relativement bien. J'ai eu une enfance similaire à celle de beaucoup d'autres filles de ce milieu. Entre les précepteurs et les corrections sévères de mes parents, peu d'amour, je n'en ai d'ailleurs jamais réellement demandé. Morrigan et moi grandissions ensemble, mais pas réellement de la même façon. Lorsque les différences se sont faites plus flagrantes, j'ai commencé à faire savoir que cela ne me plaisait pas. Je savais que l'on me destinait à faire un beau mariage, à donner des enfants, et à rester sagement chez moi. Cela me faisait mourir d'ennui par avance et c'était impensable pour moi.
J'ai fait de mon mieux pour combler leurs attentes, toutes, et plus qu'ils ne le voulaient. À l'école je suis entrée comme mon frère à serpentard, j'avais d'excellents résultats. Je passais même du temps à m’entraîner avec mon frère, me faisant ainsi prendre une certaine avance sur mes camarades. Mais on aurait dit qu'ils ne le voyaient même pas, qu'ils s'en moquaient.je ne devais de toute façon pas finir comme Morrigan, ce n'était pas ce que l'on attendait de moi.
Après l'école, j'ai fait tout mon possible pour ne pas être mariée de force, devenant une femme assez exécrable je l'avoue. Un caractère impossible qui ruinait les projets de mes parents. Je n'avais simplement pas prévu qu'ils allaient répondre de la sorte. J'ai finie dans un hôpital, un asile. Soit disant pour me calmer, me modérer. Une période assez difficile de ma vie que je préfère passer rapidement. Voyant que cela n'avait que l'effet inverse, ils ont fini par me faire sortir, prenant soin d'enterrer ces antécédents aux yeux de tous. Je n'ai eu le temps que d'espérer. Ils m'ont renié, ont coupé tous les ponts avec moi, jusqu'à nier mon existence. De la part de mes parents, cela ne m'a pas tellement touché. Mais Morrigan les a suivi et n'a plus jamais accepté de me revoir, de ma parler, ni même de m'écrire. J'ai une nièce que je n'ai jamais vu et un frère qui n'en a plus rien.
Sans un sou et sans solution viable, je me suis tourné vers la seule valeur sûre encore à notre époque. Je suis entrée ici au plus bas comme beaucoup d'autres. J'ai fait mon travaille et je gagnais à peu près ma vie. Je ne me suis pourtant jamais laissé faire et n'ai jamais hésité à affirmer un désaccord. C'est sans doute pour cela que lorsque notre matrone est partie la place m'est revenue. Être soumise n'a jamais servi personne, et je ne compte pas l'être ou laisser mes filles le devenir.  

RITA : Quelle vie peu commune ! J’espère que vous ne comptez pas vous contenter de cela. Parlez-moi de vos projets, de vos rêves.
Je n'ai pas réellement de rêves. Aujourd'hui j'ai une affaire qui marche, je vis confortablement, et je n'espère que la continuation de tout cela.

RITA : Humhum. Quels projets étranges. Enfin, après tout c’est votre vie, vous en faites bien ce que vous voulez… Abordons le sujet qui fâche. Parlez-moi de politique. Quelles sont vos opinions, votre orientation ? Etes-vous plutôt magie blanche ou magie noire ? Oh ! N’ayez aucune crainte, tout ce que vous pourrez me dire concernant ce sujet restera entre nous, bien entendu. *tousse-tousse*.
Comme beaucoup d'enfants de mon sang, j'ai reçu une certaine éducation en magie noire. Et j'avoue que c'est assez utile. Je ne me mêle pourtant pas de la politique actuelle. Je m'occupe de mes petites affaires à ma façon et cela sera ainsi tant qu'on me laissera faire.

RITA : Bien, j’imagine que ce n’est pas si grave au final. Laissons désormais de côté toutes ces choses compliquées que sont le travail et la politique. Pour conclure enfin... Vous avez peut-être entendu parler de ce conte moldu, dans lequel un génie sort d'une lampe et propose d'exaucer trois vœux. Si un tel génie se présentait à vous, que demanderiez-vous ?
J'en ai déjà beaucoup dit. Vous n'espérez pas que j'aille jusqu'à vous confier mes désirs les plus profonds aussi facilement ? Je me contenterais donc d'un souhait évident j'imagine : repasser ne serait-ce qu'une journée comme avant avec Morrigan.

Avez vous d'autres personnages, si oui dans quelle maison ?  Professeur Hoover, Professeur Dratsena, Elise Lerouge Où avez vous connu le forum ?  Le pif! Avez vous lu le règlement et vous engagez vous à le respecter : Voui ! + mardi-manticore

Vous avez la possibilité de reserver les droits de votre avatar (personne ne pourra le prendre), rendez-vous dans la galerie des avatars. N'oubliez pas non plus de faire votre biographie RPG.
BIENVENUE PARMI NOUS, ET BON RP !

Vous devez choisir un RP au choix parmi toutes ces propositions (300 mots minimum demandés) :

Sujet ACTION :
— Vous vous retrouvez coincé au milieu d'une foule de sorciers manifestant pour le droit des cracmols. Décrivez votre réaction au cours d'un RP.


Il était temps, l'heure presque. Morticia avait passé le début de la journée dehors à faire quelques achats pour la nouvelle décoration de la maison. Pas la sienne, mais parler de ce genre de lieu était toujours délicat. Elle parlait généralement de son affaire ou de sa maison, évitant de directement entrer dans le vif du sujet. Non pas que sa situation la dérange d'une façon ou d'une autre, mais certains réagissaient parfois. Et loin de la gêner, cela l'agaçait plus qu'autre chose. La brunette avait donc fait envoyer ses achats avant de passer chez elle se préparer pour la soirée. C'est qu'elle avait un minimum d'efforts à faire dans sa position. Si toutes ses tenues de travail étaient sur place, elle aimait se maquiller à l'avance. Cela lui laissait éventuellement le temps de gérer les problèmes de dernière minute. Mais là, il était temps.

Pomponnée comme tous les soirs, elle transplane quelques rues à côté de sa petite académie d'amour. Et à sa grande surprise, elle s'était retrouvée dans une foule immense. Et pas une foule passive. Ils bougeaient, criaient, levaient le poing. De quoi s'agissait-il ? Difficile à dire. Une fois la surprise passée, Morty avait commencé à jouer des coudes pour avancer, le visage fermé, sourcils froncés. Elle faisait presque tâche au milieu de tous ces gens. En passant, elle avait fini par comprendre. C'était la fameuse manifestation qui lui était totalement sorti de la tête. Ils étaient là pour les droits des cracmols. Quelle stupidité. Comme si ces gens pouvaient prétendre aux mêmes droits que les sorciers. Et plus encore, les mêmes droits que les sorciers de sang pur, comme elle. C'était des bêtises tout ça. Cela la mettait plus en rogne encore de savoir qu'elle pourrait prendre du retard pour une cause aussi idiote.

-Eh, doucement mademoiselle, on est tous là pour la même chose.

Pardon ? Vraiment ? Mais il rêvait celui-là. Non elle n'était pas là pour la même chose, très loin de là même. Faisant volte face et attrapant l'inconnu par le col, elle semble presque lui aboyer dessus.

-Je ne fais pas partie de votre mascarade moi, je travaille, et vous me faites perdre mon temps, vous tous avec votre cause à la noix. Alors je ne vous conseille pas d'en plus essayer de me mêler à vos histoire face de murlap !

Là-dessus il se tais, un peu surpris. Morticia le lâche et part en pestant. Heureusement, elle arrive rapidement, mais dans une humeur de dragonne. La belle passe derrière le bar et se sert un verre qu'elle boit d'un coup avant d'aller se changer. La soirée promet d'être longue...

Oh la belle Bush Re

Bienvenue Madame

Bienvenue chez nous Madame