Invitation au Couronnement de Charles Ier

18 Août 1625
Angleterre,

Mr Reid,

Par la présente je vous fais savoir que j’accorde à votre famille les Terres de la province de Connagh, non loin de la ville portuaire de Galway. L’accès au port pour votre ouverture au marché vous est garantie ainsi que trois cents hectares en plus de votre habitation.
J’espère marquer suffisamment la confiance que je place en votre famille, et ne doute pas de votre soutien sans faille à la Couronne d’Angleterre. En retour bien sûr, je vous garantirai une protection inconditionnelle. Il est de mon devoir en tant que Roi, de vous appeler expressément à la prudence, quelques factions en effets restent hostiles au pouvoir Anglais.
Je vous informe par la même occasion qu’une réception sera donnée à Londres le 2 Février 1626 à l’Abbaye de Westminster pour fêter mon couronnement, où vous êtes bien évidemment invités.


Mes meilleurs sentiments,
Charles Ier, Roi d’Angleterre.  

Lettre de Sir Oliver Cromwell

12 Août 1652
Galway
Irlande rattachée à l’Angleterre

Mr Reid,


Par la présente je vous informe que la Couronne saisit d’office trente pourcent de vos terres (soit quatre-vingt-dix hectares) sur ordre de Sir Oliver Cromwell, Roi d’Angleterre, en raison de votre implication dangereuse dans l’insurrection de la ville de Galway où vous résidez.  Cette récupération est accompagnée de votre ouverture au Port de Galway, entrée Ouest.
Nous attirons particulièrement votre attention sur notre générosité, puisqu’il s’agit là de notre seule punition. Sir Cromwell tient par ailleurs à préciser qu’il est de son devoir de faire juger Sir Oscar Reid ainsi que sa femme Aslinn Reid pour leur implication directe dans l’insurrection de Galway.


Le Greffier de sa Majesté,
Alban G. Taylor.

Lettre de Charles II, Roi d'Angleterre

25 Septembre 1665
Londres,
Angleterre


Mr Reid,


Par la présente, je vous informe que suite à l’expropriation de trente-pourcent de vos terres (soit environs quatre-vingt-dix hectares) en date du 12 Août 1952 par Sir Oliver Cromwell, la Couronne a gracieusement décidé de vous dédommager de trois pourcent de vos terres (soit environs neuf hectares), suite à l’Act of explanation voté cette même année. Ces hectares concernent ceux au Sud de votre propriété, à la limite de la ville de Galway où vous résidez. Néanmoins, il nous est impossible d’accéder à votre demande concernant l’accès au port de la ville de Galway, celle-ci ayant été attribuée à la famille Davies, proche de la Couronne.


Mes meilleurs sentiments,
Charles II, Roi d’Angleterre.

Lettre d'arrestation de Finnén Reid

19 Janvier 1691
Galway,
Irlande rattachée à l’Angleterre,


Mrs Reid,

Nous vous informons par la présente que vous êtes invitée à vous rendre à la porte Sud de Galway, dès que vous recevrez cette lettre, où vous attendront des gardes royaux. Vous avez en effet, madame été reconnue coupable pour trouble à l’ordre public les nuits du 12 au 14 Janvier 1691, ainsi que durant la journée du 15 janvier dernier.
Ces outrages ne pouvant être acceptable, le juge a requis une peine d’emprisonnement à votre encontre et dont vous ne serez informé qu’à votre arrivée.
Nous attirons particulièrement votre attention sur l’idée qu’une quelconque fuite serait mal-avisée et que vous seriez dès lors jugée à nouveau avec pour peine, celle de mort.


Bien à vous,
Alfred L. Woodcrock.

Lettre à notre glorieuse famille

5 Juin 1744
Galway

Chers frères, sœurs, cousins

Je laisse cette lettre ici afin de vous prévenir de notre imminent départ. Il ne nous est pas permi d’attendre votre retour pour vous informer de la nouvelle. Sachez qu’il est pour nous particulièrement difficile de quitter nos terres natales, et partout où nous iront nous défendront l’honneur de notre glorieuse famille et de l’Irlande.
Néanmoins, il est pour nous nécessaire de quitter le pays, déchiré par la famine qui nous menace bien trop. Il n’est pas question de vous abandonner, sachez que vous serez toujours les bienvenues là où nous allons. Le continent Américain exerce sur nous un profond appel et nous désirons plus que tout lui répondre.
Hannah ainsi que les enfants m’accompagnent dans mon périple, tout autant que l’oncle Artemis et son épouse Laná. Nous vous feront parvenir très tôt de nos nouvelles, et nous espérons que notre départ ne ternira jamais les relations cordiales dans notre noble famille,


Avec toute mon affection,
Aloysius Percival Graves.

Lettre de décès

4 Décembre 1750
New York City,


Chers cousins,

Il est pour moi particulièrement triste d’écrire ces mots, sitôt après vous avoir écrit une missive qui sans doute ne vous est pas encore parvenue.
Ce lundi, le 4 Décembre 1750, Aloysius est décédé en mission pour le compte du macusa. Il exerçait une mission de protection dans le secteur Est de la ville lorsque des sorciers malintentionnés s’en sont pris à lui. Bien qu’il se soit battus bravement avec l’aide d’autres Aurors, il a succombé à un sortilège de magie noire. Son bourreau hélas, n’a pas été interpellé.
Je vous informe que son enterrement aura lieux ici, à New York City, dans trois jours précisément. Je n’ai aucun droit de vous demander cela, mais Aloysius serait honoré de voir une partie de sa si chère famille aux funérailles.

Dans l’attente de votre réponse,  
Hannah Graves.

Rendez-vous place de l'Horloge

22 mai 1798
Lieu non renseigné

À l’attention exclusive de Sir Pádraig Graves,

Je ne peux vous exposer tout en détail, mais sachez que c’est pour demain, déjà ! Nous vous attendons place de l’horloge le plus tôt possible, dès les premiers rayons de l’aube aperçus. Votre présence est primordiale pour le bon déroulement de la journée.

La présence de votre femme ainsi que de votre fille sera nécessaire, car plus nombreux nous serons et mieux nos requêtes seront entendues. Amenez tout ce que vous jugerez nécessaire, tel que nous en avons déjà discuté le mois dernier, au pub.


Votre très dévoué confrère,
Mark W.

Dernière lettre d'Irlande

14 mars 1815
Galway,

Chère cousine,

Je réponds à votre missive avec un peu de retard, car j’ai en ce moment beaucoup d’affaires très importantes à gérer. J’en profite pour vous informer que je vous rejoindrai au port sitôt mon ferry arrivé. Je serai en compagnie de mes enfants et nous avons hâte de vous rencontrer enfin, après toutes les histoires que nous avons entendues sur vos parents, Aloysius et Hannah.
Mes parents émigrent quant à eux vers le Sud de la France pour y trouver un repos que tous jugent mérité, après les nombreux évènements auxquels nous avons participés en Irlande. Comme vous le savez sans aucun doute, depuis 1798, de nombreuses rébellions écornent la paix dans notre beau pays et nous y prenons activement part. Néanmoins, je ne souhaite pas cela pour mes enfants.
Je tiens à vous remercier chaleureusement pour nous avoir répondu si vite et positivement, notre voyage n’aurait pu se dérouler paisiblement sans vous.

Votre cousine,
Gareich Graves.

Certificat de décès

29 mai 1831
Certificat de décès

Nom : Graves
Prénoms : Labraid Oscar
Date de Naissance : 14 Novembre 1780
Date du décès : 29 Mai 1831
Cause du décès : Piétiné lors d’une manifestation à Graiguenamach.
Mort constatée par le docteur Edward Jones.
Enterrement prévu pour le 1 Juin 1831.


La ville de Galway vous adresse ses plus sincères condoléances.
Le maire, Lord Austin James.

Inauguration du journal "The Nation"

3 Février 1842
Dublin

Chère mère,

Je vous informe par ma missive que l’inauguration du journal « The Nation » que je dirige avec mon associé, s’est très bien déroulée. Nos quartiers sont à Dublin, comme vous pouvez le constater sur la lettre. Je suis particulièrement triste à l’idée de vous savoir si loin de nous, à Galway, mais je ne doute pas un instant que vous saurez vous libérer pour venir nous voir.

Je ne pourrais personnellement plus venir très souvent, je ne passerai sans doute que pour fleurir la tombe de père, je sais qu’il aurait été fier du travail accomplit. C’est en pensant à lui que j’ai écrit mon premier article, à paraître demain par ailleurs. Je vous en garderai un exemplaire pour que vous puissiez vous-même le lire et vous faire une idée de mon travail.
J’espère ne pas devoir trop attendre pour recevoir à nouveau de vos nouvelles.

Votre bien aimé fils,
Fleatmont.