ϟ la répartition

NOM - CASSIDY PRENOMS - HOLDEN, EVAN, CALVIN DATE DE NAISSANCE - 6 MAI AGE - QUINZE ANS VILLE D'ORIGINE - LONDRES CLASSE - 5EME A LA RENTREE SANG - SANG MÊLÉ

Holden a tout de l’adolescent lambda ;  ouvert, curieux, sociable, jovial, il est d’un naturel attachant et possède un certain capital sympathie. C’est le genre de garçon que vous verrez toujours avec un sourire scotché au visage et qui fait rarement la gueule. Non dénué d’un certain charisme, il se remarque pour sa simplicité et sa spontanéité : il est très communicatif, voire même carrément bavard n’ayons pas peur des mots, et jamais le dernier pour faire la fête ou une bonne blague. Sûr de lui, il pourrait passer pour vaniteux s'il n'était aussi désarmant de naïveté et de gentillesse. Très énergique, sa vivacité cependant lui fait parfois défaut en le dispersant et en ne lui permettant pas d’aller jusqu’au bout de toutes les choses qu’il entreprend. Se lassant très vite, il a sans cesse de nouveaux hobbies et de nouvelles lubies, papillonne à droite et à gauche, c’est un fonceur et un peu une tête brûlée, mais il n’empêche qu’il reste bon élève en dépit d’une certaine fainéantise indéniable. Il est cependant plus adepte des copains et copines que des cours du soir et l’amitié pour lui est sacrée ; une fois donnée, elle n’est jamais reprise ! Gagner son affection c’est se faire un allié et un soutient à vie. Peu rancunier, il n’en reste pas moins un jeune homme droit dans ses bottes avec un grand sens de l’honneur et de la loyauté.

VOTRE PATRONUS - Un castor.
VOTRE EPOUVANTARD - Sa grande tante Jocelyn. Avec son poireau sur la narine et les poils qui lui poussent dans le cou, la vieille dame, bien qu’uniquement animée d’affection et de bons sentiments à son égard, lui inspire des pensées terrifiantes et une certaine répugnance.
VOTRE COULEUR PRÉFÉRÉE – A peu près toutes à partir du moment qu'elles sont chaudes.
VOTRE ANIMAL PRÉFÉRÉ – Magyar, Norvégien à crête, Pansedefer Ukrainien et autre Boutefeu chinois… Depuis tout petit, Holden est fasciné par les dragons !
VOTRE PARFUM DE BERTIE CROCHUE PRÉFÉRÉ – Fraise bien sûr…
VOTRE COURS PRÉFÉRÉ – Métamorphose.
VOTRE SORTILÈGE PRÉFÉRÉ – Petrificus Totalus. Aka le Maléfice du Saucisson. En même temps, faut pas en attendre trop d'un garçon de quinze ans…
VOTRE BOUTIQUE PRÉFÉRÉE SUR LE CHEMIN DE TRAVERSE – La papeterie en face du Magasin d'Accessoires de Quidditch.

AUTRE CHOSE A AJOUTER ? - Holden a un petit secret honteux – bah quoi ? Tout le monde en a un ! – c’est de… S’épiler les sourcils ! Mais chut, secret défense, vous n’êtes au courant de rien… Autre petit détail marrant ; puisqu'il n'existe pas, à proprement parler, de diminutif pour le prénom d'Holden, celui-ci se fait communément appeler Cassy par ses amis.

Explications : Tu te trouves dans le Poudlard Express, en route vers ta Première Année. Soudain, une élève un peu plus âgée entre dans ton wagon et commence à te poser des questions.

« Salut, je peux m'installer ici ? Moi c'est Penny Clearwater, je suis Préfète, et toi tu t'appelles comment ? Tu vas faire ta première rentrée à Poudlard, on dirait. Faut pas t'inquiéter, ça va aller. Tu sais déjà dans quelle Maison tu voudrais aller ? »

Holden, tout pâlichon, fit un petit sourire à Penny qui venait d’entrer avant de lui adresser un signe de la main. « Salut Penny, j’m’appelle Holden Cassidy. J’ai l’air si mal ? » Demanda-t-il en faisant la grimace. Il enchaîna. « Je sais pas du tout, ça m’est égal… J’espère atterrir dans celle qui me convient le mieux ? Mais je fais confiance au Choixpeau, mon père m’a dit qu’il ne se trompait jamais. »

« Je vois, je vois. Ben verdict à la cérémonie de Répartition, alors ! C'est le Choixpeau qui décide, après tout. Mais j'espère que tu iras là où tu veux. Au fait, ton nom me dit quelque chose, t'as déjà des frères et soeurs à Poudlard ? Et tes parents, ils font quoi dans la vie ? »

Le garçon la regarda curieusement. « Ah oui ? C’est bizarre, je suis le premier pourtant parce que j’ai une sœur, Ambreen, mais elle a deux ans de moins que moi. Sinon mon père, Joe, est sorcier d'élite de la Brigade de police magique, autant dire que je ne le vois pas souvent parce qu’il est débordé de travail. Et ma mère, Ellen, ne travaille pas… Du coup, t’es sûre que tu ne confonds pas ? »


« Ah oui non en fait, j'ai dû confondre avec quelqu'un d'autre. Bref ! Sinon, comment tu vois ton futur, à ta sortie de Poudlard ? Tu dois bien avoir des projets d'avenir, tu sais ce que tu veux faire plus tard ? »

La conversation détendait le petit Holden, tout stressé qu’il était, et la question le fit rire. « C’est loin tout ça ! Je me projette pas autant, pour l’instant j’espère juste ne pas rendre tripes et boyaux lors de la cérémonie de répartition… » Penny fit la grimace, et lui rougit. « Pardon. En fait, je pense que même si ça à l’air dangereux, j’aimerais faire comme mon père. Il dit toujours qu’il fait triompher le bien et enferme le mal à Azkaban, et ça a l’air cool. Ouais, j’aimerais bien faire ça plus tard… »


« Quelle ambition ! Moi je veux devenir joueuse de Bavboules pro, mais apparemment c'est super-compliqué. C'est un peu mon rêve, tu vois. Tu as peut-être entendu parler de ce conte moldu, dans lequel un génie sort d'une lampe et te propose d'exaucer trois de tes vœux. Si un tel génie se présentait à toi, qu'est-ce que tu demanderais, toi ? »

Holden sourit. « C’est cool comme projet ! Oui je connais ce conte, ma mère nous l’a déjà lu à Ambreen et à moi. Je sais pas trop quel serait mon rêve… J’en ai pleins, en fait ! Alors peut-être : qu’ils se réalisent tous. »

Avez vous d'autres personnages, si oui dans quelle maison ?  Nick, Coop-Coop', Allie-chou & Baldr Où avez vous connu le forum ?  I can't remember Avez vous lu le règlement et vous engagez vous à le respecter : ouiiiii + mardi-manticore

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Le petit Holden, âgé alors d’un peu plus de dix ans, soupirait et tapait du pied. Au coin, dans l’angle de la cuisine près du frigo, il regardait de temps en temps par-dessus son épaule vers sa mère qui, de son poste, assise à la table en train d’écosser des petits pois, le regardait aussi de temps en temps en fronçant les sourcils.
— Retourne-toi Holden, tu es puni.
— Mais je suis trop grand pour être pun…
— Mais pas suffisamment pour enquiquiner ta sœur et lui tirer les cheveux en la traînant dans la maison ?
Elle marquait un point mais Holden était trop fier de lui et camoufla un petit rire démoniaque. Ambreen n’avait que deux ans de moins que lui, et ils jouaient encore ensemble. Seulement, ils n’avaient pas l’air d’avoir la même définition du « jeu »… Il soupira de nouveau.
— Combien de temps encore ? Fit-il d’un ton plaintif avec des yeux de chien battu.
— Cinq minutes, mais plus si tu continues de m’embêter… Répondit-elle d’un ton sévère, bien que garder un visage courroucé n’était pas une chose facile face à la mine boudeuse et vaguement repentie de son garçon. Ellen était une mère tendre et affectueuse et n’aimait pas les punitions, aussi nécessaires fussent-elles. Holden ne dit plus rien, et du bout de l’ongle commença à gratter la tapisserie. Lorsqu’elle le surprit, sa mère fit les gros yeux.
— Holden ! Celui-ci se retourna avec un air angélique et sa mère, vaincue, souffla, File ! En moins de deux, il quittait la pièce. Et ne vas pas ennuyer ta sœur !
Puisqu’Ambreen jouait avec ses poupées dans le jardinet derrière le pavillon, et que son père réparait dans le garage son propre vélo, Holden erra tel un fantôme dans la maison à la recherche de quelque chose à faire pour s’occuper.
Il alla d’abord dans sa chambre, à laquelle il jeta un coup d’œil d’ensemble. Ses jeux traînaient un peu partout dans la pièce, mais rien ne l’attirait vraiment. Il alla donc dans celle de sa sœur, profitant qu’elle n’y fut pas, pour trouver une bêtise à faire, mais rien ne lui vint non plus. En désespoir de cause, il vagabonda dans le corridor, jusqu’à atterrir devant la trappe qui menait au grenier.
Une petite lueur alluma son regard et se hissant sur la pointe des pieds, il tira le cordage qui ouvrait la trappe et faisait descendre l’échelle escamotable. En deux secondes il fut sur l’échelle, en trois dans le formidable sanctuaire de bric à brac que représentait à ses yeux le grenier.
C’était comme la caverne d’Ali Baba mais en mieux ; son père y rangeait tout un tas d’outils curieux, sa mère des affaires à eux de quand ils étaient encore plus petits. Il y avait de tout, et à profusion, et pour un garçonnet de son âge, tout était motif à l’amusement et à la découverte. Il y avait des cartons empilés dans un coin, avec des choses inscrites au feutre dessus, d’autres sans inscriptions. Il en ouvrit un où dessus il y avait écrit « Ellen » au marqueur, et farfouilla dedans. De quelque part, il entendit comme un bourdonnement. Sourd et incessant. Il poursuivit ses recherches.
Il sortit quelques vieux vêtements qui sentaient le camphre, ou le renfermé, ou les deux, des cadres photos, une jolie tasse visiblement en porcelaine qu’il faillit faire tomber et briser. Et encore ce bruit de bourdonnement, qui attisait de plus en plus sa curiosité.
Tendant l’oreille, ne bougeant plus, il tâcha de deviner d’où venait le bruit. De sa droite… Non, de sa gauche ! Rampant à quatre pattes entre les cartons, il y collait l’oreille sur chaque pour mieux découvrir la provenance du bourdonnement.
Pas lui, lui non, celui-là non plus…
Puis il trouva. Un carton, sur lequel rien n’était inscrit pensa-t-il initialement, puis sur une des tranches, il découvrit un simple « J ». Joe, son père ? Jocelyne, sa tante au poireau sur la narine et avec du poil dans le cou, celle qui hantait ses plus terribles cauchemars en le priant de venir lui faire un baiser sur la joue ? Eurk. Il réprima un haut le cœur, et ouvrit délicatement le carton. Enfin, ce fut plus difficile qu’il ne le pensait, car il paraissait solidement scotché. De toutes ses forces, tirant dessus, s’y agrippant des deux mains et poussant même avec son pied, le plus fort que sa petite jambe courte le lui permettait, il entreprit par tous les moyens d’ouvrir ce maudit carton qui, dorénavant, faisait un bruit de plus en plus sonore et semblait même… Vibrer. Qui avait-il donc à l’intérieur ?
S’échinant à tirer toujours plus fort, des gouttes de sueur perlant même à l’orée de ses cheveux sur son front, il réussit enfin à déchirer les battants du dessus et tomba à la renverse en arrière. Se relevant sur son derrière, il se massa le bas du dos, avant d’écarquiller les yeux si grands qu’il crut qu’ils allaient lui sortir de la tête.
Devant lui, dans les airs, sans trucages, une petite boule ronde et dorée, munie d’ailes —  d’ailes ! —, volait à hauteur de ses prunelles stupéfaites. La balle, brillante comme un diamant était à l’origine du bruit comprit-il, en observant le mouvement ultra rapide des petites ailes. Qu’était-ce donc ? Fasciné, il tendit la main pour l’attraper, mais pour sa plus grande surprise, la sphère dorée s’envola loin de lui. Tétanisé, il ouvrit grand la bouche sans qu’aucun son ne sorte, comme s’il était trop abasourdi par ce qu’il venait de voir, puis enfin lorsqu’il comprit que ce qu’il venait de se passer était tout sauf commun, enfin la parole lui revint.
— MAAAMAN ! Beugla-t-il en dévalant l’escalier du grenier, tandis qu’Ellen montait à l’étage, alarmée par les cris de son fils.
Ainsi donc se matérialisa pour la première fois la magie aux yeux d’Holden Cassidy. Sans l’avoir tout à fait compris, mais fortement deviné, plus rien ne serait pareil pour lui depuis cette rencontre avec la mystérieuse boule dorée qui bourdonnait. Mais loin de le rebuter, passée la première surprise, le garçonnet était impatient d’en découvrir davantage…

Re-bienvenue à la maison