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| De l'art de saluer les sangs de bourbe | SUJET CLOS | |
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Auteur | Message |
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| Sujet: Re: De l'art de saluer les sangs de bourbe | SUJET CLOS Dim 14 Jan 2018 - 22:18 | |
| J’ai toujours trouvé que tout était trop monotone au château. Aucune action, rien de bien excitant si ce n’est s’en prendre aux plus faibles. Oh, s’en prendre à eux c’est plutôt amusant. Un passe-temps comme un autre. Voir leur visage fondre sous une grimace de douleur ne fait qu’élargir mon propre sourire. Il faut bien s’amuser un peu dans la vie. Après tout, les Sang-de-bourbe ne nous sont d’aucune utilité, alors il faut qu’ils nous servent à quelque chose, non ? Nous devrions ouvrir un grand spectacle participatif. Dans lequel les comédiens principaux, bon, que ce soit des Cracmols, des elfes de maison, mais aussi des impurs, des traîtres et sang-de-bourbe – il ne faut pas les oublier ceux-là – pourraient être au centre du show. La participation du public, bien entendu tous des Sang-Purs, aurait pour seul but d’utiliser l’un des Sortilèges Impardonnables. Comme ça, juste pour le plaisir, pour se détendre tout ça tout ça… Doloris, Diffindo, qu’ils en tuent un ou deux tenez, ça ne fera pas de mal à la population. Un show public pour purifier notre communauté, un show public à but non lucratif ! Simplement pour instaurer un sentiment de bien-être. J’ai de ces idées des fois… Je me balade dans les couloirs en sifflotant, jouant avec ma baguette lorsque soudain, j’entends du bruit. Mais n’aurais-je pas entendu un « À l’aide » ? Qui donc a besoin d’aide ? J’accélère la cadence de mes pas et me dirige en direction de la provenance des bruits. Oh… La scène qui s’offre à moi est jouissive. Excitante. Cela m’hérisse les poils. En un rien de temps, j’analyse la situation ainsi que les personnes face à moi. C’est un show à échelle poudlarienne. Wadge au sol. Bien. Mais que vois-je ? Une traître ? La traître Rosier ? Mon cousin ne doit pas être bien fier d’avoir une telle erreur de la nature dans sa famille. Lorsque je vois Avery, un rictus se dessine sur mes lèvres. Toujours placé au bon moment au bon endroit, lui. Oh mais… Rozen. Mon punching-ball préféré. Proserpine. Je me mets alors à découvert, mains derrière mon dos et jouant avec ma baguette. « Le Serpent vient à ton secours, traîtresse… » je te dis de ma voix sifflante. Mes pas résonnent dans le couloir et, tranquillement, j’arrive tout près de la scène et regarde la joue de Wadge en penchant légèrement ma tête, une moue un peu embêtée. Evan « T’as eu tort de laisser des traces, cousin, je te fais pensivement, regarde comment on fait chez les Carrow. » Une rivalité qui, même si elle s’atténue d’année en année, reste toujours présente. Tu ne m’as jamais aimé sans que je ne sache pourquoi, mais je ne t’ai jamais vraiment bien considéré non plus étant donné que tu es responsable de la mort d’une de notre famille. Sans pression sans forcer, je place ma baguette face à moi et, avec un infime précision, effectue un mouvement brusque du poignet. « Endoloris ! » Ce sort a toujours été mon préféré. Facile à réaliser, aucun doute sur les bénéfices qu’elle peut apporter. Le Poufsouffle se tort de douleur. Proserpine. J’oriente alors ma baguette vers toi et crache « Dégage de là si tu veux pas subir le même sort. » Puis, juste après, j’éclate de rire. Ma blague était excellente. Décidément, je suis d’humeur joyeuse ce soir. - Citation :
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| | | | Sujet: Re: De l'art de saluer les sangs de bourbe | SUJET CLOS Mar 16 Jan 2018 - 13:54 | |
| Evan que ce pathétique spectacle autant que son stupide monologue réjouissait n’avait pas remarqué l’arrivée impromptue de Proserpine. Il se trouva surpris de sentir le bout de sa baguette s’enfoncer contre son torse lorsqu’il tourna sur ses talons. Sa mâchoire se resserra et son sourire vacilla un instant sur son visage avant de se raffermir. Comme sa cousine le tenait à bout portant, il leva doucement les mains, dont celle qui tenait sa baguette, de chaque côté de sa tête pour apaiser les tensions plus que pour chercher à démontrer une quelconque innocence. Il trouvait cela finalement plutôt instructif qu’elle assiste à la déchéance de son sang de bourbe lequel avait tourné de l’œil sans qu’il n’ait pris la peine de s’en rendre compte. Mais sa cousine était décidément complètement embourbée dans ses nouvelles idées absurdes et, lorsqu’elle les accusa lui et ses amis d’être des malades, il ne put que lui rire au nez. « Nous sommes malades ? Mais n’as-tu pas des yeux pour voir ?! ». Ils étaient tous debout et son ignoble petit-ami à terre, quelle autre preuve voulait-elle qu’il lui offre de sa faiblesse ? « A l’aide ! » la railla-t-il en imitant sa petite voix aigüe de souris pour continuer à amuser la galerie de serpents. Mais comme les rires se taisaient, ils entendirent bientôt des pas approcher. « Shit ! » souffla-t-il entre ses lèvres peu désireux de se trouver face à un professeur. Il oublia Proserpine et adressa plutôt un regard entendu à Thomas. Courage, fuyons !
Mais ce fut son autre cousin, non pas du côté paternel mais du côté maternel de sa famille, qui les rejoignit. Et si Evan fut plus soulagé de le voir se joindre à eux plutôt qu’un quelconque professeur, il leva quand même des yeux blasés vers le plafond. Ce petit rassemblement commençait trop à ressembler à une réunion de famille pour continuer à le divertir. Il avait volontairement écarté Amycus, dont la violence était pourtant bien connue, du spectacle nocturne. Leur rivalité avait ce don de gâter plus que d’exciter les jeux auxquels il s’employait. Et sa stupidité, eh bien, était-elle encore à démontrer ? Ce fut avec un faciès affligé que le Rosier reçut une leçon du Carrow. Mais il recula d’un pas lorsque un sortilège impardonnable fut prononcé - comme s’il avait craint d’en être éclaboussé - et il observa avec un malaise lisible le corps inerte du sang de bourbe se contorsionner. Il avait l’air plus mort que vivant et cette effroyable vision ne lui rappelait que trop l’été qu’il avait passé. Et si la plupart des visages présents ce jour n’étaient pas différents, les lieux l’étaient. Ils n’étaient pas dans le Manoir Travers en Transylvanie. Ils étaient dans l’École de Poudlard au Royaume-Uni. Evan déglutit douloureusement et baissa d’une main tremblante le bout de sa baguette sur celle de son cousin qu'il répugnait pourtant à toucher. « Prior Incanto » souffla-t-il simplement pour voir s’élever du bois d’aulne la projection fantomatique du sortilège qu’il venait de lancer. « Reducto ! » ajouta-t-il pour disperser la fumée. « On ne laisse aucune trace » corrigea-t-il enfin avec sévérité son cousin qui avait toujours eu la gâchette trop facile. Sa voix était aussi blanche que son visage était blême. Il ne s’amusait décidément plus du tout et jetait des coups d’œil alertes aux tableaux qui les entouraient. Il n’aimait pas entendre Proserpine se faire ainsi menacer car pour être traîtresse, elle n’en était pas moins Rosier. Il jugeait que ce n’était pas à l'héritier Carrow de la corriger. « Ouvre ta gueule et je raconte à ton frère et à ton père qui tu fréquentes » la menaça-t-il néanmoins à son tour. Ils n’étaient plus des gamins et il avait perdu ce soir la volonté de la protéger contre sa propre turpitude. Il préférait faire passer sa belle gueule avant celle de quiconque et particulièrement celle des membres de sa famille. Il était d’ailleurs grand temps de s’en aller. Il ne commettrait pas l’erreur d’attendre deux fois le son de pas dans le couloir adjacent. « Je retourne lire mon livre dans la salle commune que je n’ai jamais quitté » invita-t-il ses amis à le suivre si d’aventure ils souhaitaient construire ensemble un alibi. Il ne jeta pas un autre regard au sang de bourbe ensanglanté. L’idée qu’il puisse avoir défailli le terrifiait car il lui semblait bien que son alibi n’aurait alors plus valu grand chose devant le mangemagot. Il tourna sa cape et s’enfuit d’un pas rapide en se passant une main dans la nuque, signe qu'il était grandement soucieux. - dragées:
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| | | Dame Desmarais-de-Cheshir
| HIBOUX POSTÉS : 1005 | AVATARS / CRÉDITS : Portrait d'une femme du monde (Titien) | SANG : Noble.
| Sujet: Re: De l'art de saluer les sangs de bourbe | SUJET CLOS Sam 20 Jan 2018 - 18:07 | |
| Une fois de plus, Alexandre avait succombé à ses peurs qui le poursuivaient depuis son entrée à Poudlard, frappant sans ménagement ce pauvre Theo Wadge. Il me déçoit. J'avais espéré qu'il ne cède pas une énième fois à la pression que lui infligeait Evan Rosier depuis des années. Ce dernier prit une boîte cylindrique qui roulait au sol. Ses paroles firent tiquer Alexandre qui arrêta son élan de violence, se rendant compte qu'il violentait un garçon malade. De toute façon, Evan l'éloigna du Poufsouffle, parmi les autres Serpentards. Tout tremblant, il se sentait impuissant face à ça. La culpabilité l'accablait. Il faisait parti des méchants. Il était mêlé à eux. Tout ce qu'il avait envie de faire, c'était de s'écarter de ce groupe, ne voulant pas être assimilé à eux alors que même, il ne s'en sentait pas si différent en ce moment. Au milieu de ce chaos, Proserpine Rosier arriva, folle de rage après avoir vu l'état dans lequel Theo était par la faute de son horrible cousin Serpentard. Elle le menaça. Elle cria à l'aide. Lâche, Alexandre n'osait pas bouger, pas prononcer un mot. Voir le né-moldu étendu inconscient au sol le rendait mal. Puis, des pas se firent entendre au loin. Son coeur battait à vive allure dans sa poitrine. Mais ce ne fut pas de l'aide qui fut amener. Oh non ! Si seulement. Amycus Carrow. Le plus violent des Serpentards. Il s'approcha du groupe, voyant Wadge au sol. Après quelques brèves paroles, il commit l'impardonnable. L'endoloris. Le sortilège de la torture. Le plus cruel selon Alexandre. Ce dernier se figea sur place en regardant la scène. Il tremblait juste. Elle lui remémorait ce qu'il avait vu dans la tête de Basil Carrow quelques mois plus tôt, qui avait profondément choqué et marqué le préfet. Les larmes lui montèrent aux yeux mais elles refusèrent de couler. Alexandre n'eut presque plus conscience de ce qu'il se passait autour de lui. Amycus acheva sa torture par un grand rire à en faire glacer le sang. Evan et sa bande prirent la fuite. Le sang-mêlé n'entendit même pas sa menace. Il restait là, se laissait tomber au sol en regardant la victime à l'agonie. Non. Il ne souhaitait l'endoloris à personne. C'était injuste. Il se demandait comment il avait pu traîner avec des personnes aussi inhumaines. Elles le dégoûtaient. « Je suis désolé... » fut les premiers mots qu'il prononça à l'égard de Proserpine. Des excuses étaient loin d'être suffisantes. Il en avait parfaitement confiance. Il se promit une chose: il allait faire tout ce qui était en son pouvoir pour faire renvoyer Amycus Carrow. Et pour se racheter auprès de Proserpine et Theo. Mais se rendait-il compte qu'il était déjà probablement trop tard pour cela ? |
| | | Thomas Avery CAPITAINE SERPENTARDMieux vaut ruse que force. | HIBOUX POSTÉS : 807 | AVATARS / CRÉDITS : D. Sharman (DUBLIN) | SANG : Pure fxcking blood.
| Sujet: Re: De l'art de saluer les sangs de bourbe | SUJET CLOS Sam 20 Jan 2018 - 19:26 | |
| Thomas jubilait déjà mais il jubila encore plus lorsqu'il se rendit compte en même temps qu'Evan qu'ils étaient en train de frapper un malade. Un né-moldu malade, que fallait-il de plus comme preuve pour que la vérité éclate au grand jour ? Les sang-de-bourbe leur étaient inférieurs, la petite boîte de pilules moldues ne venaient que confirmer ce que le cinquième année savait déjà depuis toujours. La petite fête fut interrompue par l'arrivée de la cousine d'Evan, traîtresse à son sang qui venait défendre sa demoiselle en détresse qui, visiblement, avait tourné de l'oeil sur le carrelage froid du couloir. Le futur mangemort ne put s'empêcher d'éclater de rire lorsque Proserpine pointa sa baguette dans leur direction en les accusant, EUX, de malades ! Était-elle donc aveugle à ce point ? — Personne ne viendra, dit-il avant d'entendre les pas résonner dans le couloir, annonçant l'arriver d'Amycus qui apparut alors, pour le plus grand plaisir de Thomas. Ou peut-être que si ? Le Serpentard aurait volontiers sautillé sur place tant l'excitation était forte s'il ne s'était pas retenu. Du spectacle, ils allaient en avoir ! Ce gros débile d'Amycus Carrow n'avait aucune limite, et c'est ce qui plaisait à Tom. D'ailleurs, il ne le déçut pas en pointant d'emblée de jeu sa baguette sur le corps inerte du Poufsouffle qui se souleva en un spasme incontrôlable sous le coup du Doloris. Ça allait trop loin, beaucoup trop loin mais comme en Roumanie, l'héritier Avery était trop pris par l'adrénaline pour se rendre compte de ce qui se déroulait sérieusement sous ses yeux. Le jumeau d'Alecto était décidément trop con, même Thomas n'aurait jamais osé utiliser un sortilège impardonnable dans l'enceinte du château, surtout à la vue de tous les tableaux qui étaient autant de caméra de surveillance contrôlées par Albus Dumbledore. Donner une leçon à un né-moldu, oui. Se faire renvoyer, jamais ! Ricanant toujours, il tourna les talons en levant une main en l'air comme une façon de se dédouaner de toute cette merde. — Je me casse aussi, la fête est finie, dit-il en s'éloignant dans le couloir aux côtés de Rosier. S'il riait, tout au fond de sa poitrine naissait tout de même une pointe de stress à l'idée qu'il ait pu être complice sinon coupable d'un deuxième meurtre en à peine quelques mois. |
| | | | Sujet: Re: De l'art de saluer les sangs de bourbe | SUJET CLOS Sam 20 Jan 2018 - 22:43 | |
| Je semble en avoir surpris plus d’un, ce soir. C’était un peu le but en fait, j’aime bien faire un peu mon numéro. Oh allez, il faut bien s’amuser de temps en temps, il n’y a rien de drôle dans ce château. Les journées sont à mourir d’ennui, vivement que je me casse de cet endroit. Je te vois, cousin, qui pointe ta baguette sur la mienne et efface le sort qui vient d’être lancé. Je ne comprends pas bien pourquoi tu fais ça, mais je ne dis rien, jusqu’à ce que tu dises qu’il ne faut pas laisser de traces. Bah quoi, on a peur, cousin ? Il ne faut pas, moi qui croyait que tu voulais être un bon et parfait petit Mangemort. Car la peur est lisible dans tes yeux, je t’ai assez fréquenté pour le savoir. Pff. Que des incapables ne pouvant pas reconnaître cet exploit que je viens d’accomplir. Torturer un sang-de-bourbe au sein-même de Poudlard est sûrement la chose la plus jouissive que j’ai accomplie depuis le début de ma scolarité au château. Cela sera un bon argument si le Seigneur des Ténèbres souhaite m’avoir parmi ses troupes. Vous partez alors, mais moi je reste encore un peu juste pour voir cet idiot de Rozen s’excuser. Ce regret exprimé me met hors de moi, aussi je t’attrape par le col de ta robe d’étudiant et approche mon visage vers le tien. « On s’excuse pas auprès des sang-de-bourbe et des traîtres, c’est clair ? » je te crache avant de te laisser retomber violemment contre le sol. Je vous lance alors un regard mauvais, à toi et à Proserpine, avant de m’en aller à mon tour. Le spectacle est fini, fermez les rideaux. |
| | | | Sujet: Re: De l'art de saluer les sangs de bourbe | SUJET CLOS Dim 21 Jan 2018 - 10:58 | |
| The dreams in which I'm dying are the best I've ever had.
Un désert. Voilà où se trouvait Theo actuellement, dans un véritable désert, infini, sans aucune limite, du sable à perte de vue et cette sensation de bien-être incroyable, comme si tous ses problèmes s'étaient envolés, non, comme s'ils n'avaient jamais existés. Un sentiment de plénitude... L'impression de flotter, la chaleur du soleil sur sa peau qui, omniprésent, lui faisait face peu importe dans quelle direction il regardait. Ainsi était-ce cela le Paradis ? Il aurait voulu y rester pour toujours, ne jamais revenir sur Terre, jamais. Et cette silhouette qu'il devinait à l'horizon... La silhouette qu'il savait être celle de son frère, Sid, qui lui adressait un grand signe de la main comme pour l'inviter à le rejoindre. Theo se mit à courir dans le rai de lumière éblouissant, la main tendue en direction de son frère de qui il se rapprochait lorsqu'une douleur fulgurante le cloua sur place et le pauvre garçon se laissa tomber à terre, recroquevillé en position foetale sur le sol dur et noir. Plus aucune trace de sable, de soleil, même l'ombre de son frère avait disparue. Il n'y avait plus que la douleur et le cri de souffrance de Theo qui résonnait dans le néant tandis que dans le monde réel, son corps était pris de violentes convulsions, animé par le sortilège de Doloris que venait de lui lancer Amycus Carrow. Puis rien, le coma. |
| | | Proserpine Rosier POUFSOUFFLELes actes non les paroles font la loyauté. | HIBOUX POSTÉS : 232 | AVATARS / CRÉDITS : Ella Purnell | SANG : pur
| Sujet: Re: De l'art de saluer les sangs de bourbe | SUJET CLOS Lun 12 Mar 2018 - 15:50 | |
| Les bruits de pas venaient de Carrow fils qui n'avait « d'ami-cus » que le prénom. Proserpine écarquilla les yeux, surprise et un peu sidérée de voir que personne ici présent ne se rendait compte de la gravité de la situation. On dit souvent que l'effet de groupe rend crétin et dilue la responsabilité des individus, et cette situation tant horrible qu'absurde venait illustrer cela à la perfection. La poufsouffle commença à renouveler son appel à l'aide avant que son avis gisant au sol ne se torde de douleur sous l'endoloris du nouvel arrivant. Mais il était complètement malade !!!!! Un sort impardonnable !!!! A Poudlard !!!!!! Abasourdie. Elle laissa glisser les menaces des deux cousins sur elle et fut soulagée de les voir quitter le couloir. Les excuses d'Alexandre lui parurent aussi lointaines qu’inappropriées et elle ne put s'empêcher de lui lancer un regard méprisant. Refocalisant tous ses sens sur Theo, la jeune fille se pencha au dessus de lui et tenta de le réveiller en claquant ses joues : « Theo !!!! Theo !!!!! ». Elle lança dans le vide telle une supplication en direction des couloirs : « A l'AIDE !!!!!! » et revint sur son ami en lui serrant la main aussi fort qu'elle le put. « Theo !!! Allez !!! Reviens !!! Theo !!!! Réveille toi !!! S'il te plait ... ». Elle serra son visage contre elle de désespoir, l'imaginant raide mort. Cette idée insoutenable lui fit déverser toutes les larmes de son corps et elle ne put plus articuler quoi que ce soit. Plusieurs individus arrivèrent et amenèrent Theo à l'infirmerie. Comme un robot elle les suivit totalement hébétée jusqu'à Mme Pomfresh qui prit le relais. Ces crétins allaient payer …... (Tous : Mes excuses pour le temps de réponse) (Alex tu voudras un sujet où on reparle de ça et ou on pense dénoncer Amycus?) (Theo ) |
| | | Dame Desmarais-de-Cheshir
| HIBOUX POSTÉS : 1005 | AVATARS / CRÉDITS : Portrait d'une femme du monde (Titien) | SANG : Noble.
| Sujet: Re: De l'art de saluer les sangs de bourbe | SUJET CLOS Ven 16 Mar 2018 - 0:02 | |
| Amycus le saisit par le col, menaçant après qu'il se fut excusé. Alexandre aurait voulu lui répondre qu'il se fichait d'être un traître, que c'était toujours mieux que d'être comme eux, mais sa gorge était noué. Il se sentait incapable de parler face à son camarade de dortoir. Ce dernier le relâcha comme une vieille chaussette. L'allemand ne sut se rattraper face à cette violence et tomba sur le sol mais se rattrapa avec ses mains. Le futur mangemort leur lança un dernier regard noir avant de s'en aller. Alors qu'il entendait Proserpine Rosier crier après Theo, Alexandre tourna sa tête vers elle. Il eut besoin d'un certain temps de réaction, probablement un peu sonné, avant de se lever. Voir la poufsouffle dans une telle détresse, un tel désespoir le faisait réagir. « Je vais chercher de l'aide ! » La jeune fille ne l'écoutait certainement pas ou s'en fichait complètement. Si bien qu'il n'attendit pas une réponse avant de courir dans le couloir pour aller chercher de l'aide. Il interpella le premier adulte qu'il vit, à savoir Mr. Picott qu'il trouva après à peine une minute au bout du couloir. Après ça, tout s'enchaîna rapidement. Plusieurs personnes virent, ils emmenèrent Theo à l'infirmerie. Avant que Proserpine ne parte avec eux, Alexandre la retint quelques secondes par le bras. « Ça va aller, ok ? » tenta-t-il de la rassurer avant de la laisser partir. Il ne les accompagna pas à l'infirmerie. Il resta là, à les regarder partir. Il savait que sa présence serait des plus inopportunes. Il ne savait que faire d'autre. Il n'osait pas retourner dans la salle commune des Serpentards, ni nul part ailleurs. Il sentait que l'adrénaline avait encore de l'effet sur son corps. Son coeur battait vite. Il s'appuya contre le mur en pierre et se laissa glisser lentement sur le sol, se concentrant sur sa respiration. Tout ce qui lui restait à faire, c'était d'attendre. - Citation :
- Poppy: Yep ! On se fait ça quand tu veux, ils ont à parler
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