ϟ la fiche de recensement

NOM - MACNAIR PRENOMS - WALDEN PAUL HANK DATE DE NAISSANCE - 15 AOÛT AGE - 24 ANS VILLE D'ORIGINE - LONDRES SANG - PUR ANCIENNE MAISON A POUDLARD - SERPENTARD ORIENTATION - MANGEMORT

~ I could tell you about Hell. About its flames. About the pain. I'm sure you people have tried to imagine what it's like. It's worse.

Macnair est moins un homme d'action qu'un homme de réflexion.
Ne vous y méprenez pas, on ne devient pas Mangemort pour rien ; soit par peur, soit par idéal, on a forcément quelque chose de fondamentalement mauvais à l'intérieur.
C'est le cas de Walden : la jouissance du sang sur les mains ne lui viendra que sur le tard, car ce qu'il aime par dessus tout, c'est l'art de la manipulation.
Vous ne le verrez pas venir, Macnair ; séduisant par son attitude, sympathique par son approche, parfois même réservé, il plait par son côté flatteur et charmeur. Cependant, vous vous rendrez vite compte d'un malaise à son contact.
Véritable pervers narcissique, il sait, à la manière d'un boa, resserrer l'emprise sur ses proies, qui ne se rendent compte que trop tard de la duperie ; là où vous imaginiez flatterie il n'y a que culpabilisation, là où vous imaginiez séduction il n'y a que dévalorisation.
Maître de la comédie, il sait distiller le mal comme un orfèvre auprès de plusieurs victimes à la fois, car écraser les autres est pour lui le seul moyen de se valoriser à ses propres yeux.
De l'extérieur, Macnair a l'air d'un type tout à fait normal. Car le propre d'un manipulateur est d'avoir plusieurs visages ; le Mangemort sait se montrer bon vivant, extraverti, altruiste, cultivé... Bien que sa nature profonde soit tyrannique et autoritaire.
Walden sait capturer les désirs profonds et secrets des gens, c'est son arme ultime : grâce à cela, il peut cerner tout un chacun et faire croire qu'atteindre ce désir, par son biais, est réalisable. Ne lui laissez pas le temps d'ouvrir la bouche ; Walden Macnair serait capable de vous pousser à vous auto-avadakedavriser !

~ More tears have been shed for answered prayers than for those that go unheard.

Car Walden Macnair est un trop-plein d'émotions à l'état brut. Les années d'expériences et de missions de terreur aux côtés du Lord le feront devenir un homme cruel et violent, avide de rudesse et de sadisme.
Mais à la base, le sorcier est une véritable cocotte-minute d'émotions à fleur de peau, écorché vif et handicapé de ces sentiments envahissants. Macnair pense, réfléchit, ressent trop. La manipulation est pour lui le moyen de se vider de cette surabondance, le moyen d'exercer sa perfidie sans se salir les mains.
Doué d'une grande force de persuasion, ses qualités d'orateur lui attirent autant d'admirateurs que d'ennemis, autant d'engouement que d'ennuis.
Méticuleux et studieux, Walden ne prend aucun risque et calcule toutes les hypothèses et éventualités d'une situation avant de prendre une décision ou de se lancer dans un projet.
Il est perfectionniste à l'extrême et d'une nature docte et froide qui lui permettent de penser clairement — une qualité qui lui vaudra les faveurs de Lord Voldemort.  Car le Maître en personne l'enverra par le futur, entre autre, négocier avec les géants afin de les rallier à sa cause.
Médiateur, intermédiaire, Walden Macnair est le témoin de la parole, dans l'ombre de ses confrères Mangemorts, rompus aux exercices de terrain.

VOTRE PATRONUS - Un coyote.
VOTRE EPOUVANTARD - Azkaban. Quoi de pire pour un manipulateur que de se retrouver enfermé et isolé entre quatre murs, sans personne à qui retourner le cerveau ?
VOTRE COULEUR PRÉFÉRÉE – Aucune.
VOTRE ANIMAL PRÉFÉRÉ – Il n'aime pas les animaux.
VOTRE PARFUM DE BERTIE CROCHUE PRÉFÉRÉ – Il n'aime pas les dragées.
VOTRE SORTILÈGE PRÉFÉRÉ – Legilimens.
VOTRE BOUTIQUE PRÉFÉRÉE SUR LE CHEMIN DE TRAVERSE – Barjow et Beurk.
VOTRE SORCIER CÉLÈBRE PRÉFÉRÉ – Aucun.

AUTRE CHOSE A AJOUTER ? - Laissez-moi entrer dans vos vies et vos têtes, mes agneaux...

RITA : Bien, installons-nous ici. Vous me paraissez être un sacré personnage ! Parlez-moi de votre job ! Je suis sûre que vous faites un métier formidable ! Laissez-moi deviner : vous sauvez des vies ? Non ? Une place au ministère peut-être ? Balayeur ?
Ma chère Rita, quelle perspicacité se cache derrière ses yeux de biche ! Effectivement, je suis employé au Ministère, et en quelque sorte, je balaie et je sauve des vies tout à la fois. Le ton de sa voix était bien trop doucereux pour être sincère, mais les personnes comme Rita Skeeter, en perpétuelle quête de reconnaissance et de compliments de ses paires, ne s'en rendait habituellement jamais compte. Je travaille au Département de contrôle et de régulation des créatures magiques. Afin de préserver la qualité de vie de nos concitoyens sorciers, certaines créatures sont malheureusement amenées à être... Balayées, dans mon quotidien.

RITA : Parlons d’amour. Une personne dans votre vie pour vous aider à avancer ? Vous avez la tête de quelqu'un qui a souffert en amour... Racontez-moi tout. Je veux des détails croustillants ! C'était qui, c'était quand ?
La tête de quelqu'un qui a souffert en amour ? Rita n'avait pas dû jeter un œil à son miroir depuis quelques temps ! Il dégaina la carte de la pondération. Je suis quelqu'un de très pudique, Rita, et je ne crains que ce genre d'affaires relève du domaine du privé.

RITA : Quelle vie sentimentale trépidante ! On dit que nos choix futurs sont dictés par notre vie passée. Cela se confirme-t-il chez vous ? J’aimerais en savoir plus sur votre enfance et vos années Poudlard. Je veux du détail !
Walden détestait parler de son enfance, loin s'en faut. Traumatisé dans son enfance par la tragédie qui avait marqué sa famille, il avait toujours du mal à dominer le flot d'émotions qui l'assaillait lorsqu'il s'agissait du domaine de la famille. Ses phalanges blanchirent mais son visage restait de marbre. Vous avez peut-être déjà entendu le nom de Macnair par mon père, Cadmus, il travaille à l'Organisation internationale du commerce magique. Il fit un temps d'arrêt. Ma mère n'est plus. Un ange passa. Mon enfance a été véritablement heureuse, dit-il d'un ton affable destiné à ne duper que Rita, et personne d'autre, et ma scolarité à Poudlard, où j'étudiais à Serpentard, sans embûche. J'ai été préfet, une année. Aucun événement particulier à signaler, dit-il dans une fausse modestie.

RITA : Quelle vie peu commune ! J’espère que vous ne comptez pas vous contenter de cela. Parlez-moi de vos projets, de vos rêves.
La conversation repartait sur un sujet moins personnel, ce qui lui seyait mieux. Effectivement, j'aspire à rester au Ministère et j'entends bien, dans un futur proche, intégrer la Commission d'examen des créatures dangereuses du Ministère. Mais qui sait de quoi l'avenir est fait ? Car il menait en parallèle une toute autre carrière, plus officieuse, dans laquelle il espérait également gravir les échelons. Mais de cette carrière là, bien sûr, il tairait les détails à Rita.

RITA : Humhum. Quels projets étranges. Enfin, après tout c’est votre vie, vous en faites bien ce que vous voulez… Abordons le sujet qui fâche. Parlez-moi de politique. Quelles sont vos opinions, votre orientation ? Etes-vous plutôt magie blanche ou magie noire ? Oh ! N’ayez aucune crainte, tout ce que vous pourrez me dire concernant ce sujet restera entre nous, bien entendu. *tousse-tousse*.
Rita avait la subtilité d'un troll des montagnes dans un magasin de potions. Walden transforma le sourire condescendant qui lui venait en un plus enjôleur. Par les temps qui courent, Rita, mieux vaut ne pas afficher trop ouvertement des opinions tranchées et laisser la politique entre les mains de ceux qui la font. Il lui lança un regard appuyé, ponctué d'un sourire de jeune premier. Un bon conseil, si je puis me permettre ; ne croyez pas tout ce que l'on raconte.

RITA : Bien, j’imagine que ce n’est pas si grave au final. Laissons désormais de côté toutes ces choses compliquées que sont le travail et la politique. Pour conclure enfin... Vous avez peut-être entendu parler de ce conte moldu, dans lequel un génie sort d'une lampe et propose d'exaucer trois vœux. Si un tel génie se présentait à vous, que demanderiez-vous ?
Walden s'esclaffa ; J'ai malheureusement bien plus que trois vœux que j'aimerais voir s'exaucer, parmi lesquels je serais incapable de choisir !

Avez vous d'autres personnages, si oui dans quelle maison ? Nicky+CoopCoop+Cassy+Baldou Où avez vous connu le forum ? Sur Pluton Avez vous lu le règlement et vous engagez vous à le respecter : oui + murlap

Vous avez la possibilité de reserver les droits de votre avatar (personne ne pourra le prendre), rendez-vous dans la galerie des avatars. N'oubliez pas non plus de faire votre biographie RPG.
BIENVENUE PARMI NOUS, ET BON RP !

Vous devez choisir un RP au choix parmi toutes ces propositions (300 mots minimum demandés) :

AUTRE :
— Exemple de post de façon RP de votre choix.

~ Dans la brute assoupie un ange se réveille.  

Vesta Macnair n'était qu'une toute jeune femme lorsqu'elle s'était mariée, plus jeune encore que ne l'était Walden désormais. Mariage d'intérêt oblige, comme il en était de coutume, elle s'était montrée digne de son époux et digne de ce que l'on attendait d'elle, elle si douce et docile, grande enfant propulsée dans la vie d'adulte brutalement, pleine de rêves déchus et d'illusions perdues.
Lorsque Wally était né, elle avait tout juste dix-neuf ans. Son fils, l'héritier des Macnair, était le soleil de ses jours, sa raison de vivre. Les journées au Manoir lui étaient moins pénibles, son quotidien moins fade, son mariage reprenait du sens.
Du plus loin que remontent ses souvenirs, Walden voyait sa mère comme une femme éteinte, qui s'illuminait en sa présence. Enfant choyé par ses soins, délaissé par un père dédaigneux et carriériste, il lui vouait un amour inconditionnel, qu'elle lui rendait au centuple.
Cependant il y avait toujours un petit quelque chose chez Vesta Macnair, un détail, un voile dans ses yeux, un repli en avant de ses épaules, une lenteur exagérée dans ses gestes, qui dénotait un malaise dans sa personne. Elle était là, sans être vraiment là. C'était si infime, si habilement camouflé, qu'il était très difficile à un œil extérieur de déceler quoique ce soit, pas même pour quelqu'un qui la côtoyait au quotidien.
Walden aimait la douceur des sa peau lorsqu'elle le berçait ou le réconfortait, tout comme son odeur d'amande qui se dégageait d'elle lorsqu'elle s'activait autour de lui. Elle avait un rire qui sonnait comme une flûte, beaucoup de grâce, et le regardait toujours avec adoration, quoi qu'il dise, quoiqu'il fasse, même lorsqu'il se montrait capricieux ou diabolique. Walden était un enfant aimant, mais indéniablement pas un enfant facile. Malgré cela, il pouvait être sûr de trouver un soutient infaillible et indélébile de la part de sa génitrice, qui lui était acquis à vie.
La vie au Manoir Macnair était établie selon des rituels bien réglés autour du couple atypique que formaient la mère et l'enfant, auquel les elfes de maison participaient, évidemment, bien qu'il n'ait jamais été question pour eux de s'occuper de Macnair fils. Ils n'avaient, pour ainsi dire, pas même le droit de toucher un seul de ses cheveux blonds, cet honneur revenait uniquement à Vesta.
Un de ces rituels qui plaisaient  particulièrement au petit Wally était celui du goûter, à cinq heures, lorsque sa mère prenait le thé. Lui, avait l'habitude de jouer dehors — ses jeux consistant le plus souvent à en faire voir de toutes les couleurs aux elfes de maison, petit jeu duquel il fut expert dès qu'il fut en âge de marcher.
L'hiver de ses cinq ans, la neige était tombée rudement sur le Royaume-Uni et avait nappé d'une couche de blanc le toit du Manoir et ses environs. Walden adorait la neige, il avait passé l'après-midi dehors jusqu'à l'heure du thé.
Lorsqu'il vit sa mère, il se fit la réflexion tout à fait objective qu'elle avait la beauté d'un ange. Allongée sur le sol dans la neige, dans sa robe de chambre de soie d'un blanc immaculé, on l'aurait crue tout droit sortie d'un rêve, ses longs cheveux cendrés formant autour de sa tête une auréole. Hormis l'angle bizarre que formait son corps, poupée de porcelaine désarticulée tristement, elle était belle à couper le souffle, les yeux, vides et blêmes, rivés en direction de la fenêtre grande ouverte de la tour à colombage.

Bienvenue McNair