ϟ la fiche de recensement

NOM - Lestrange PRENOMS – Rabastan • Macelius DATE DE NAISSANCE – 20 Décembre AGE – 27 ans VILLE D'ORIGINE – Leicester • Royaume-Uni SANG – Sang-pur ANCIENNE MAISON A POUDLARD - Serpentard ORIENTATION – Mangemort convaincu

Les braises rougeoyantes dans l’âtre plongent l’ensemble de la pièce dans une atmosphère à la fois chaude et pesante. Vous êtes certain d’être seul mais là, dans l’ombre, adossé dans le coin du salon, il vous observe en silence, comme un prédateur observerait sa proie.
C’est ce que vous êtes pour lui. Tous. Des proies.
Peu sur cette terre ont le privilège de se nommer Lestrange et peu encore peuvent se targuer d’avoir le respect et la fidélité de Rabastan. Ils ne sont que deux à vrai dire, père et frère. Les autres ? Rabastan les considère au mieux comme des instruments pour redorer le nom de sa maison, au pire comme des nuisibles. Sa fierté exacerbée l’empêchant de les estimer autrement. Rabastan abhorre ce qui n’est pas de son sang. Pourtant, ce n’est pas quelqu’un de violent, du moins aux premiers abords.
La nature ne l’a pas doté du charisme de son frère aussi est-il relativement discret. Calculateur, Rabastan se complait dans l’ombre à partir de laquelle il peut aisément observer ses proies pour les manipuler, les monter contre elles dans l’unique but de privilégier le Seigneur des Ténèbres et par son biais, la renaissance des Lestrange.

S’il parait froid de l’extérieur à quiconque ne s’appelle pas Rodolphus, il possède néanmoins un caractère bouillant. Sa patience est relativement limitée, notamment lorsque les choses et les gens ne vont pas dans le sens qu’il avait prévu pour eux. Rabastan est un homme aimant avoir le contrôle et lorsqu’il lui échappe, il est capable de se mettre dans une rage noire, la même que lorsqu’on critique son sang ou qu’on le contrarie car oui, Rabastan Lestrange est d’un naturel susceptible et versatile. Peut-être est-ce d’ailleurs pour cela qu’il ne possède pas la prestance de son ainé.
Rabastan, bien que préférant rester dans l’ombre, n’en reste pas moins un homme dangereux. Ayez le malheur de le contrarier et vous aurez face à vous une bête d’une sauvagerie pure, d’un sadisme exacerbé par son besoin maniaque de contrôle. Il aime faire souffrir qui le mérite et à ses yeux, de par l’arrogance caractéristique de sa famille, beaucoup sont à mériter un tel traitement.
Rien n’est trop bas pour restaurer le faste d’antan.  

VOTRE PATRONUS – Un renard. Rusé et fourbe
VOTRE EPOUVANTARD – Rodolphus, devenu son ennemi
VOTRE COULEUR PRÉFÉRÉE – Le violet impérial
VOTRE ANIMAL PRÉFÉRÉ – Le loup. Pour tout ce qu’il peut représenter
VOTRE PARFUM DE BERTIE CROCHUE PRÉFÉRÉ – I beg your pardon ?
VOTRE SORTILÈGE PRÉFÉRÉ – Endoloris
VOTRE BOUTIQUE PRÉFÉRÉE SUR LE CHEMIN DE TRAVERSE – Barjow & Burk’s
VOTRE SORCIER CÉLÈBRE PRÉFÉRÉ – Il ne peut en y avoir qu’un

AUTRE CHOSE A AJOUTER ? – Rabastan est le fils cadet de Morpheus Lestrange, une position peu enviable. Si sa grande sœur, Ceresa, née d’une première union, cristallise le dégoût de leur père et que Rodolphus en est le digne héritier, Rabastan n’est que le fils de second rang, ce qui n’a pas le droit à l’échec mais qui n’a cependant pas le droit d’aspirer à la grandeur. Néanmoins, il s’en complait parfaitement, préférant de loin rester à l’écart, laissant son frère à la lumière tout en étant pour lui aussi indissociable que sa propre ombre. Dans un tout autre registre, Rabastan est un très gros fumeur qui ne se réfrène pas non plus sur la boisson. Fumeur assumé, il glisse aussi lentement dans un alcoolisme plus insidieux.

RITA : Bien, installons-nous ici. Vous me paraissez être un sacré personnage ! Parlez-moi de votre job ! Je suis sûre que vous faites un métier formidable ! Laissez-moi deviner : vous sauvez des vies ? Non ? Une place au ministère peut-être ? Balayeur ?
Déjà ennuyé par des questions aussi futiles, Rabastan plissa les yeux, fronçant les sourcils devant la candeur de la journaliste. « Il ne semble pas que quelque Lestrange respectable qui soit ait un jour travaillé, Miss Skeeter. Peut-être devriez-vous affiner vos recherches avant de recevoir quelqu’un à l’avenir. »

RITA : Parlons d’amour. Une personne dans votre vie pour vous aider à avancer ? Vous avez la tête de quelqu'un qui a souffert en amour... Racontez-moi tout. Je veux des détails croustillants ! C'était qui, c'était quand ?
«  Vous avez des prédispositions à la clairvoyance, très chère Rita ? » lança-t-il d’une voix moqueuse et sournoise. «  Non. Personne de la sorte. Rodolphus est la seule personne qui compte vraiment mais je doute que ce soit les rapports que j’entretiens avec mon frère qui vous intéressent, n’est-ce pas ? »

RITA : Quelle vie sentimentale trépidante ! On dit que nos choix futurs sont dictés par notre vie passée. Cela se confirme-t-il chez vous ? J’aimerais en savoir plus sur votre enfance et vos années Poudlard. Je veux du détail !
«  Rien de trépidant, j’en ai bien peur, » avoua-t-il en affichant une moue contrariée alors qu’il était bien content de ne pas pouvoir en révéler beaucoup à cette blatte. «  J’ai vécu à Leicester avec Rodolphus jusqu’à ce qu’il soit accepté à Poudlard. Il m’aura fallu attendre encore deux ans seul avant de pouvoir l’y rejoindre. Mes années dans ce château humide et venteux ne valent pas la peine d’être mentionnées, je suis quelqu’un de relativement discret, ma chère. »

RITA : Quelle vie peu commune ! J’espère que vous ne comptez pas vous contenter de cela. Parlez-moi de vos projets, de vos rêves.
«  Ne pensez-vous donc pas qu’il est grand temps de restaurer le faste d’antan, Rita ? J’aspire à redorer le blason de notre chère famille, voyez-vous. »

RITA : Humhum. Quels projets étranges. Enfin, après tout c’est votre vie, vous en faites bien ce que vous voulez… Abordons le sujet qui fâche. Parlez-moi de politique. Quelles sont vos opinions, votre orientation ? Etes-vous plutôt magie blanche ou magie noire ? Oh ! N’ayez aucune crainte, tout ce que vous pourrez me dire concernant ce sujet restera entre nous, bien entendu. *tousse-tousse*.
«  Étranges si vous le dites. Vitaux à n'en point douter, » répliqua-t-il froidement avant d’ajouter «  Quant à mes opinions politiques, ce n’est pas un sujet à aborder lors d’une telle entrevue, très chère. Mais si vous souhaitez tout de même savoir : l’existence de la magie blanche et de la magie noire n’est qu’un concept des plus abstraits à mes yeux. »

RITA : Bien, j’imagine que ce n’est pas si grave au final. Laissons désormais de côté toutes ces choses compliquées que sont le travail et la politique. Pour conclure enfin... Vous avez peut-être entendu parler de ce conte moldu, dans lequel un génie sort d'une lampe et propose d'exaucer trois vœux. Si un tel génie se présentait à vous, que demanderiez-vous ?
« Je commence à croire que vous n’avez aucune idée de qui je suis et que mon nom ne signifie rien pour vous. » Rabastan se leva alors, oubliant toutes conventions ou bienséance. Cette blatte l’importunait depuis bien trop de temps déjà. Boutonnant d’un geste élégant son veston, il adressa une dernière parole à la journaliste. «  Nous en avons terminé. Bonne soirée à vous, Miss Skeeter. »

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Il y avait de ces jours où il valait mieux ne pas mettre un pied hors de son manoir. Mais il y avait aussi de ces jours où bien que l’envie n’y était pas, les obligations prévalaient tout de même. Et justement, ce trois décembre était l’un d’eux pour Rabastan Lestrange.

Un vent glacial soufflait sur la campagne anglaise et la pollution du monde moldu n’empêchait pas les froides vrilles hivernales de s’insinuer dans les rues londoniennes jusqu’entre les échoppes typiques du Chemin de Traverse. L’hiver approchait à grand pas et tout dans cette époque de l’année criait à Rabastan de rester auprès du bon feu qui brûlait dans l’âtre. Autant dire qu’il était enchanté de devoir se mêler à la plèbe du Chemin par ce jour glacial pour une affaire qui lui déplaisait plus encore. Devoir côtoyer tous ces traitres à leur sang était une chose. Devoir jouer des coudes pour rejoindre Gringott’s en vue d’un rendez-vous avec un gobelin en était une autre.
Un gobelin ! Rien que d’y penser, les lèvres de Rabastan se retroussait en un rictus dégoûté. Comme pouvaient-ils oser, ces petites larves ?! Convoquer un Lestrange, un si prestigieux, si noble Lestrange ! Et pourquoi ? Pour lui parler de son coffre qui restait désespérément vide. Oh ! Il faudrait à Rabastan tout son sang-froid pour ne pas sortir sa baguette pour leur prouver la supériorité des sorciers en prononçant quelques mots fatals.

Le froid hivernal n’avait malheureusement pas refroidi les ardeurs des nombreux sorciers qui déambulaient sur le Chemin de Traverse et, plusieurs fois, Rabastan dut se maîtriser pour ne pas empoigner celui qui venait de le bousculer pour le mener dans un recoin sombre de l’Allée des Embrumes. Alors que son périple vers la banque ne semblait pas en finir, il ne cessait de se répéter comme une litanie, un viatique plus pour les autres que pour lui : « Agis comme Rodolphus. Fais preuve de dédain. Oublies tous ces sang-de-bourbes. »

Heureusement, les portes de Gringott’s s’ouvrirent à lui juste à temps, avant qu’il ne se laisse submerger par la colère qui l’habitait en ce jour.
D’un pas rapide, traduisant son impatience, il traversa le vaste hall. Ses pas claquaient, résonnaient, secs comme sa détermination d’en finir au plus vite avec cette ennuyeuse entrevue. Pas un gobelin ne leva la tête à son passage. Tant mieux, il ne voulait pas voir un nez crochu de trop pour aujourd’hui.

Il se présenta à la réception, adoptant un masque de dédain froid, mais n’eut pas même le temps d’ouvrir la bouche. Le gobelin se chargeant de l’accueil lui adressa la parole d’un ton sec, d’une voix perçante. « Bonjour Monsieur Lestrange. Bogrod vous attendait. Suivez-moi. » Ainsi descendit-il de sa chaire et mena la cadet Lestrange jusqu’au dénommé Bogrod qui l’accueillit tout aussi cordialement dans un bureau aussi froid et austère que le grand hall. A peine l’autre gobelin eut-il disparu et Rabastan ayant pris sa place en face de Bogrod que celui-ci débuta de but en blanc.
« Votre chambre forte est vide, Monsieur Lestrange. Et ce depuis plusieurs mois déjà.  » Rabastan haussa un sourcil tant il était surpris d’entendre l’affreux gobelin rentrer si vite au cœur du sujet. « Je ne nie pas le prestige qui est celui de votre famille, Monsieur, mais …  »
« Mais ?  » l’interrompit Rabastan sur un ton agacé. Ça y est, ce Bogrod l’ennuyait autant qu’il l’importunait. Comment pouvait-il ne serait qu’oser remettre en cause le nom de Lestrange ?!
« Mais une chambre vide est une chambre vide, peu importe à qui elle appartient, expliqua le gobelin sans se laisser démonter. La demande est forte, Monsieur Lestrange, et Gringott’s ne peut se permettre de laisser la situation ainsi.  »
« Alors quoi ? Vous me menacer de fermer mon coffre ?!  » s’emporta Rabastan en fusillant le gobelin du regard.
« Ce ne sont pas des menaces, Monsieur Lestrange. C’est un avertissement. Nous comprenons tout à fait ce que cela implique pour vous. Aussi nous laissons-vous un délai de deux semaines pour prendre vos dispositions. Si votre chambre reste vide passer ce délai …  »
La menace, ou plutôt l’avertissement, laissa Rabastan pantois. Il était si abasourdi qu’il ne put même pas invectiver cette vermine. Un long silence s’installa dans le bureau et le gobelin fut bien respectueux de ne pas le briser, laissant ainsi Rabastan réfléchir. Il avait une idée pour que sa chambre revoie la douce couleur doré d’un galion. Rodolphus et lui s’étaient récemment vus confier une mission de la part du Seigneur des Ténèbres et s’il pouvait lier l’utile à l’agréable, tout rentrerait dans l’ordre.
« Ne vous en faites pas. Mon coffre ne reste pas vide aussi longtemps, » répondit le cadet Lestrange en se levant. « Je ne pense pas qu’il soit nécessaire de reprendre un rendez-vous dans ce cas-là, n’est-ce pas ?  » Il n’attendit pas une quelconque réponse et sortit du bureau dans la seconde. Il ne restait plus qu’à espérer que Rodolphus apprécie cette nouvelle petite touche dans leur plan mais, ça, Rabastan en était déjà convaincu …

Bienvenue l'étrange

Bienvenue bro

Merci à tous
(Mon cher frère, ma très chère belle-soeur, on se reverra bientôt dans ma fiche de liens je pense )

Bienvenue beau gosse

Merci bien
(Il faut croire que ça ne t'a pas suffit de te faire maraver par Rozen, Wadge )