ϟ la fiche de recensement

NOM - Minchum PRENOMS - Harold DATE DE NAISSANCE - 15 avril 1932 AGE - 43 ans VILLE D'ORIGINE - Birmingham SANG - Né-moldu, mais ce n'est pas une honte ANCIENNE MAISON A POUDLARD - Poufsouffle ORIENTATION - Côté du bien, bien sûr.

Harold est un homme droit, toujours dans les règles, que ce soit vestimentairement ou mentalement parlant. Préfet à l’époque où il était encore à Poudlard, il n’a jamais transgressé une seule règle, considérant qu’elles existaient pour une bonne raison. Fort aimable mais sérieux, l’homme est un être respectueux et respectable, s’adressant toujours à autrui avec un niveau de langage que se doivent d’adopter les politiciens. Même ses jurons sont en toute finesse, il est rare de le voir s’exprimer autrement – sauf en cas de grande crise, je vous l’accorde.  Calme et patient, il est à l'écoute de n'importe quel problème qui soit. Fier représentant de son ancienne Maison, Poufsouffle, sa préoccupation première et priorité reste la sécurité de la population qui l’a élu il y a maintenant six mois. Altruiste, c’est dans le but de trouver la meilleure solution pour la protéger qu’il s’est porté candidat contre la menace qui oppresse chaque jour femmes, hommes et enfants. M. le Ministre ne perd jamais son objectif en tête et fait tout pour l’atteindre, même si cela ne peut pas plaire. Car il est persuadé que cette détermination apportera avec elle tous les fruits de ses efforts. Cependant, il peut-être légèrement borné et plus qu’exigeant dans son travail et avec ses collaborateurs. Certains vous diront qu’il est extrêmement dur, d’autres vous diront qu’il est juste dans ce qu’il dit et fait. Ce qu’Harold aime ? L’ordre, la propreté. Jamais il ne sort sans son manteau ou son chapeau rond, cet homme est constamment impeccable de la tête aux pieds. On pourrait le croire sans défauts, et pourtant. En proie au doute depuis l’enfance, une seule question lui taraude l’esprit : « Quelle est l’identité de mes vrais parents ? » Une interrogation dont la réponse lui est inconnue. Pourtant, cela ne l’empêche pas d’être intransigeant concernant les lois qui sont appliqués dans le pays, connaissant le fonctionnement de la politique comme sa poche – excellente mémoire, oui.

Il est ouvert à toute discussion qui soit, c'est quelqu'un de très chaleureux. Alors pour échanger, peut importe le sujet, veuillez prendre rendez-vous avec sa secrétaire. Mais son agenda est rempli à ras-bord, veillez donc à bien réserver en avance…

VOTRE PATRONUS - Un Berger allemand.
VOTRE EPOUVANTARD - Le chaos.
VOTRE COULEUR PRÉFÉRÉE – Le vert, couleur de l'espoir.
VOTRE ANIMAL PRÉFÉRÉ – La colombe, animal de la paix.
VOTRE PARFUM DE BERTIE CROCHUE PRÉFÉRÉ – Il avoue avoir un faible pour celles à la citrouille.
VOTRE SORTILÈGE PRÉFÉRÉ – Expecto Patronum
VOTRE BOUTIQUE PRÉFÉRÉE SUR LE CHEMIN DE TRAVERSE – Bien qu'il n'ait pas réellement le temps d'aller s'y promener, Obscurus Books reste son endroit favori.
VOTRE SORCIER CÉLÈBRE PRÉFÉRÉ – Tilly Toke, décorée, avec sa famille, de l’Ordre de Merlin, Première Classe, pour avoir sauvé des vies moldues durant l’Incident d’Ilfracombe en 1932, lorsqu’un dragon fondit sur une plage bondée de baigneurs.

AUTRE CHOSE A AJOUTER ? - • Orphelin de parents moldus, il a été élevé dans une famille sorcière qui ne lui a jamais caché ses origines.
• Il parle 6 langues afin de pouvoir communiquer avec la majorité des continents et les différentes écoles de magie : l'anglais, l'espagnol, l'allemand, le français, l'afrikaans et le japonais.

RITA : Bien, installons-nous ici. Vous me paraissez être un sacré personnage ! Parlez-moi de votre job ! Je suis sûre que vous faites un métier formidable ! Laissez-moi deviner : vous sauvez des vies ? Non ? Une place au ministère peut-être ? Balayeur ?
Harold Minchum eut à peine le temps de s’asseoir, se défaire de son manteau et de son chapeau rond que la journaliste commença son interview. Ses questions étaient toujours les mêmes, et certains de ses employés étaient même venus auprès de lui pour s’en plaindre. Ignorant la bêtise de sa question, il sourit et répondit de brut en blanc « Voyons miss Skeeter, il faut vous mettre à jour. Vous vous adressez au Ministre de la Magie fraîchement élu il y a six mois. » Il faut dire que sa campagne avait été plutôt convaincante. En ces périodes sombres, les gens avaient besoin d’être protégés mais surtout, de se sentir en sécurité. M. Minchum pensait être l’homme de la situation.

RITA : Parlons d’amour. Une personne dans votre vie pour vous aider à avancer ? Vous avez la tête de quelqu'un qui a souffert en amour... Racontez-moi tout. Je veux des détails croustillants ! C'était qui, c'était quand ?
Le Ministre sourit à cette remarque. Il chérissait sa femme plus que tout et l’avait connue sur les bancs de l’École Supérieure alors qu’ils n’étaient que des étudiants. Elle était, à l’époque, dans le cursus pour devenir Médicomage. Lui s’était déjà orienté vers une carrière politique. Mais au final, malgré leurs différences, ils avaient fini par s’unir pour le meilleur et pour le pire. « Je pense que ma vie personnelle est nullement nécessaire dans cette interview, » répondit Harold en toute sympathie. Son fils ? Agé de 13 ans, il était à Serdaigle. Sa scolarité se passait très bien et le Ministre était très fier de lui.

RITA : Quelle vie sentimentale trépidante ! On dit que nos choix futurs sont dictés par notre vie passée. Cela se confirme-t-il chez vous ? J’aimerais en savoir plus sur votre enfance et vos années Poudlard. Je veux du détail !
Il cligna des yeux rapidement histoire d’oublier la réponse de la journaliste. À vrai dire, elle n’écoutait même pas ses questions, se contentant de demander, demander, encore et encore. Et dire qu’elle était l’une des journalistes les plus populaires de la Gazette du Sorcier. Quelle perte de temps… Mais le Ministre resta professionnel et passa à la question suivante. Il inspira un long moment, entremêla ses doigts et répondit. « J’ai eu une enfance dans tout ce qu’il y a de plus normal, ait fait ma scolarité à Poudlard, comme bon nombre de la population dans la Maison d’Helga Poufsouffle. J’ai passé mes BUSES et mes ASCPICS avec la mention Optimale pour ensuite intégrer le cursus de droit et de justice magiques à l’École Supérieure. J’ai finalement été accepté au sein du Ministère en collaboration avec l’ancienne Ministre Jenkins durant les années de son mandat avant de finalement prendre sa place. » L’enfance de l’actuel Ministre n’était pas très joyeux. Ses parents décédés dans un accident de voiture alors qu’il n’avait que deux ans, il avait été adopté par une famille sorcière. Mais cela devait rester secret.

RITA : Quelle vie peu commune ! J’espère que vous ne comptez pas vous contenter de cela. Parlez-moi de vos projets, de vos rêves.
M. Minchum rigola doucement. Ses projets et ses rêves ? Il n’y en avait pas des millions. À vrai dire, il y en avait deux. « Il s’agirait évidemment d’éradiquer toute forme de Magie Noire présente sur notre territoire et dans le monde afin que notre population puisse prospérer. Actuellement, je travaille de manière très étroite avec M. Croupton, Directeur de la Justice Magique afin de tout mettre en œuvre pour faire régner la justice. » Le deuxième étant que sa famille soit protégée de tout mal. Lui étant Ministre, sa famille avait de quoi craindre quelque chose, il en était conscient. Il suffisait qu’une âme malveillante veuille se venger d’une quelconque décision de sa part en s’en prenant à eux.

RITA : Humhum. Quels projets étranges. Enfin, après tout c’est votre vie, vous en faites bien ce que vous voulez… Abordons le sujet qui fâche. Parlez-moi de politique. Quelles sont vos opinions, votre orientation ? Etes-vous plutôt magie blanche ou magie noire ? Oh ! N’ayez aucune crainte, tout ce que vous pourrez me dire concernant ce sujet restera entre nous, bien entendu. *tousse-tousse*.
Il arqua un sourcil. Des projets étranges ? Qui était-elle pour traiter le Ministre de la Magie ainsi ? Cependant, son visage resta de marbre mais ses yeux pétillèrent d’ironie lorsqu’elle lu demanda de parler de politique. Cette journaliste était plus stupide qu’il le pensait. Un Ministre sans politique était comme un hippogriffe sans ses ailes. Il ne servait strictement à rien. Un sourire en coin, Harold lui répondit cependant « Voyons, ma chère Rita. Je ne serais pas Ministre si je ne me battais pas contre le côté du mal. » Tout compte fait, il trouvait cette question encore plus basse que les autres.

RITA : Bien, j’imagine que ce n’est pas si grave au final. Laissons désormais de côté toutes ces choses compliquées que sont le travail et la politique. Pour conclure enfin... Vous avez peut-être entendu parler de ce conte moldu, dans lequel un génie sort d'une lampe et propose d'exaucer trois vœux. Si un tel génie se présentait à vous, que demanderiez-vous ?
Un conte moldu, hein. À partir du moment où il avait su que ses parents biologiques étaient des moldus, il s’était intéressé à cette culture pour tenter de comprendre le monde dans lequel ils avaient vécu. Alors évidemment qu’il connaissait ce conte. Le Ministre possédait une grande culture générale, essentielle pour son travail puisqu’il était également avec le Premier Ministre anglais. « Premièrement, qu’il restaure la paix dans ce monde. Deuxièmement, qu’il protège les plus démunis et les plus faibles. Et enfin troisièmement, il se racla la gorge cela restera privé. Merci. » Après une poignée de main, Harold Minchum remit rapidement son manteau et son chapeau et s’en alla. D’autres interviews l’attendaient au Ministère.

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— A la une de la gazette ce matin : « Les rumeurs enflent : un Mage Noir recruteraient des Sorciers dans l'optique de former une armée. Info ou Intox ? » Décrivez votre réaction au cours d'un RP.

Lorsqu’il n’était pas au Ministère, Harold Minchum était en déplacement professionnel dans ceux des autres pays afin de rencontrer les dirigeants étrangers. Lorsqu’il n’était pas en déplacement professionnel, il était chez lui à travailler sur des papiers à signer, des comptes-rendus de réunion à lire, des rendez-vous à prévoir ou à réserver. Mais ce qu’il aimait aussi, c’était flâner dans les rues de Birmingham, là où il vivait et où il avait grandi. Cet endroit lui rappelait bon nombre de souvenirs et chaque place était synonyme pour lui d’événements inoubliables. Il se mêlait donc à la population, toujours avec son chapeau melon bien planté sur sa tête pour qu’on ne voit pas trop ses yeux. Oublier un peu ses responsabilités le temps d’une petite heure, il n’y avait pas de mal à ça, si ? Dans tous les cas, cela lui faisait du bien de décompresser un petit peu, se fondre dans la population comme si l’on n’était pas important – car de toute manière, les moldus ne connaissaient pas le Ministre de la Magie. Surtout qu’en ce moment, Harold était rempli de dossiers jusqu’à ras bord. Il avait bien sûr collaboré avec Jenkins auparavant durant son mandat et s’était attendu à cette charge de travail, mais il y avait de ces jours où l’ancien Poufsouffle n’en voyait plus le bout. Heureusement qu’il aimait son boulot. Justement, en parlant de boulot, sa montre indiquait trois heures de l’après-midi. Il était temps pour notre Ministre de retourner dans le monde magique. En sifflotant gaiement, l’air de rien, M. Minchum s’engagea dans une ruelle bien sombre où personne ne passait, où personne ne le voyait. Effaçant son sourire, il transplana.

Le quarantenaire réapparut dans le Ministère et retira son chapeau melon. Aussitôt que les employés le reconnurent, tous entreprirent de lui lancer des « Monsieur le Ministre », « M. Minchum », « Bonjour Monsieur », ce à quoi le sorcier répondait par des hochements de tête et des sourires chaleureux. Il aimait parler aux gens et le contact qu’il possédait avec eux. Soudainement, un exemplaire de la Gazette lui tomba juste devant les yeux. En gros titre, « Les rumeurs enflent : un Mage Noir recruteraient des Sorciers dans l'optique de former une armée. Info ou Intox ? » Le Ministre se pencha pour le ramasser, en lut les premières lignes et fronça les sourcils. Si même les journaux en parlaient ce n’était pas un bon signe. Il replia vivement le journal et prit la direction ascenseurs afin de rejoindre son bureau pour réfléchir tête reposée. En rentrant, le sorcier salua sa secrétaire dont le bureau était accolé au sien et s’installa dans son siège, se caressant le menton les sourcils froncés comme lorsqu’il était extrêmement concentré. Ces journaux ne mentaient pas. La montée en puissance de ce Mage Noir devenait réelle de jour en jour. Il fallait absolument éradiquer le mal à la racine ou ce problème allait devenir de plus en plus conséquent. « Eleonor ? demanda-t-il distraitement. Oui Monsieur ? Il fallait absolument que le Ministre le voit. Convoque M. Croupton dans mon bureau, je te prie. - Bien Monsieur. » Cela faisait déjà quelques temps que le sorcier y songeait. À présent qu’il était élu, pourquoi s’en priver ?

(re)Bienvenue Monsieur l'Ministre Je me tiens à votre disposition pour faire de votre mandat un calvaire

Bienvenue M'sieur l'Ministre, l'africain n'est pas une langue