ϟ la répartition

Amycus, Amycus…

De toute la famille Carrow, il suit certainement le chemin le plus extrémiste des Sang-Purs. Violent et manipulateur à souhait, le jeune homme parvient souvent à ses fins même si les moyens utilisés ne sont pas forcément dans une bonne conduite morale. Ne vous attendez à aucune fiabilité de sa part, ce n’est pas un être digne de confiance. Il peut vous faire faux-pas à n’importe quel moment. Impétueux, il a du mal à gérer ses élans et agit, en général, assez violemment. Mais Amycus est un entrepreneur. Ce qu’il aime, c’est diriger, ordonner. La soumission, il ne connaît pas (excepté face à son père qu’il respecte énormément), sauf quand il peut tirer quelque chose de la situation. Tirer son épingle du jeu est sa spécialité. Il sait manier les mots de manière à tourner les choses en sa faveur et se démarque par son caractère fort en n’hésitant pas à utiliser la violence physique ou morale, simplement par plaisir d’humilier et de rabaisser l’autre. Totalement conscient de son avantage physique, il l’utilise à des buts cependant moins glorieux.

Mais malgré cet armada que se doit d’avoir tout bon Sang-Pur, Amycus possède un défaut.
Un seul.
Unique.
Défaut.

Il est bête comme les cornichons de Severus Rogue (kiss).

Poursuivez, y'a pas d'intelligence par ici.

VOTRE PATRONUS || Espoir ? Lumière ? Positivité ? Connaît pas.
VOTRE EPOUVANTARD || Ma sœur Alecto, baignant dans son sang.
VOTRE COULEUR PRÉFÉRÉE || Vert, couleur de Salazar et du sort de la Mort.
VOTRE ANIMAL PRÉFÉRÉ || Celui que je viens de pétrifier. C'était le tien ? Ah. Tant pis.
VOTRE PARFUM DE BERTIE CROCHUE PRÉFÉRÉ || Menthe.
VOTRE COURS PRÉFÉRÉ || Ais-je besoin de répondre ?
VOTRE SORTILÈGE PRÉFÉRÉ || L'Avada Kedavra possède une sonorité si exquise...
VOTRE BOUTIQUE PRÉFÉRÉE SUR LE CHEMIN DE TRAVERSE || L'Allée des Embrumes est beaucoup plus intéressante.

AUTRE CHOSE A AJOUTER ? || Tu as d'autres questions idiotes ?

Explications : Tu te trouves dans le Poudlard Express, en route vers ta Première Année. Soudain, une élève un peu plus âgée entre dans ton wagon et commence à te poser des questions.

« Salut, je peux m'installer ici ? Moi c'est Penny Clearwater, je suis Préfète, et toi tu t'appelles comment ? Tu vas faire ta première rentrée à Poudlard, on dirait. Faut pas t'inquiéter, ça va aller. Tu sais déjà dans quelle Maison tu voudrais aller ? »

La porte de mon wagon s’ouvre. Je tourne la tête et te vois entrer, me demandant si tu peux t’installer ici sans que tu ne me demandes vraiment mon avis. Je n’ai même pas le temps de répondre à une question que tu m’harcèles d’autres. Mon regard se fait noir ; je ne t’apprécie pas. « Tu t’adresses à Amycus Carrow, digne héritier de notre nom. Alors je te conseille de me parler sur un autre ton. » Je soupire en levant les yeux au ciel. J’espère que je ne vais pas me coltiner d’autres trolls comme toi à Poudlard. « Serpentard » je te réponds simplement en tournant la tête.

« Je vois, je vois. Ben verdict à la cérémonie de Répartition, alors ! C'est le Choixpeau qui décide, après tout. Mais j'espère que tu iras là où tu veux. Au fait, ton nom me dit quelque chose, t'as déjà des frères et soeurs à Poudlard ? Et tes parents, ils font quoi dans la vie ? »

Je tourne vivement la tête en fronçant les sourcils. Tu m’as écouté ou ça se passe comment ? Ma mâchoire se crispe encore plus lorsque tu me demandes si j’ai des frères et sœurs à Poudlard. Tu dois être chez les blaireaux pour être sourde à ce point. « Tout le monde connaît les Carrow, bougre d’imbécile. Tous mes ancêtres ont été à Poudlard. Ma sœur y est, tu dois la connaître si tu es préfète. Alecto Carrow, ça te dit quelque chose ? » J’émets un claquement de langue agacé. Je me demande comment Albus Dumbledore a pu confier l’insigne de préfet à quelqu’un comme toi. Sa bêtise est aussi grande que sa barbe, visiblement. « Mon père est le Chef des Oubliators, je te réponds fièrement, une lueur mauvaise dans les yeux, et ma mère travaille également au Ministère. » Bon, maintenant j’espère que tu vas vraiment me laisser tranquille. La route est longue jusqu’à Poudlard, et un peu de repos ne serait pas de refus.

« Ah oui non en fait, j'ai dû confondre avec quelqu'un d'autre. Bref ! Sinon, comment tu vois ton futur, à ta sortie de Poudlard ? Tu dois bien avoir des projets d'avenir, tu sais ce que tu veux faire plus tard ? »

J’écarquille grand les yeux. Comment, ais-je bien entendu ? Comment peut-on confondre les Carrow avec le reste des sorciers ? Décidément, ta place n’est pas dans ce monde. Je me demande comment tes pouvoirs ont pu apparaître avec autant de sottises dans ton crâne. Mes mains serrent fort mes genoux pour ne pas qu’elles finissent sur ta gorge. Est-ce que tu vois cette rage qui m’anime ? « Je suis promis à un grand destin grâce au poste de mon père, » mon ton se faisant de plus en plus menaçant. Quelle stupide personne tu es.

« Quelle ambition ! Moi je veux devenir joueuse de Bavboules pro, mais apparemment c'est super-compliqué. C'est un peu mon rêve, tu vois. Tu as peut-être entendu parler de ce conte moldu, dans lequel un génie sort d'une lampe et te propose d'exaucer trois de tes vœux. Si un tel génie se présentait à toi, qu'est-ce que tu demanderais, toi ? »

La tension se relâche lorsque tu m’annonces que tu veux faire joueuse de Bavboules Pro et j’éclate d’un rire moqueur. Ton projet d’avenir est aussi ridicule que ton nom. Soudainement, mon visage reprend de ta neutralité et je me lève. « Sors. » L’ordre est assez clair.

Les cours sont terminés, je peux enfin détendre mes jambes dans les couloirs de Poudlard. Je ne prends pas vraiment mes études au sérieux et ne tiens pas compte de mes résultats scolaires. De toute façon, Père m’assurera la place d’un haut fonctionnaire. Étant l’héritier de la famille, il place énormément d’espoirs en moi. Et il les place au bon endroit. Rien ne m’a jamais rendu plus heureux qu’attiser sa fierté. Il doit être soulagé de savoir que la génération suivante supporte avec ferveur les idéaux du Lord Noir et qu’il n’y ait pas de traître-à-son-sang à l’instar d’Oncle Basilius. Tiens, parlons-en d’Oncle Basilius. Il n’a jamais eu la force d’implorer le Choixpeau de l’envoyer à Serpentard. Pas bien compliqué, pourtant. À mes yeux, il ne mérite même pas de faire partie de la famille, ni même de porter notre nom. Il a simplement de la chance d’être de Sang-Pur, sans quoi je ne lui aurais même pas adressé la parole.
Au détour d’un couloir, j’entends soudainement du bruit. C’est alors que je vous vois, trois jeunes de ma Maison. Vous devez être en deuxième année maximum, mais une aura mauvaise émane déjà de vos êtres. Bien. En six années de scolarité ici, j’ai eu la chance de rencontrer nombre d’âmes malveillantes, même chez les plus jeunes Serpents. J’aperçois alors une chose à terre, une robe noire aux insignes rouges. Un lion. Encore mieux. Je m’avance discrètement derrière vous qui êtes en train de lui renverser de l’encre dessus et de le brutaliser de coups. Courageux, hein ? Je me racle la gorge. Vous arrêtez aussitôt ce que vous faites et vous vous retournez vivement, peurs d’être pris main dans le sac. Même si je fais partie de votre Maison, ma grande taille vous intimide.
Je m’accroupis alors à ta hauteur, Gryffondor, et t’examine en penchant la tête. Oui, tu es salement amoché. Un œil au beurre noir, la lèvre enflée, mais surtout les cheveux et le visage pleins d’encre. « Mon pauvre petit… je te murmure, ils n’ont pas fait ce qu’il fallait. » Tu fronces les sourcils sans comprendre. Je te souris puis engage un mouvement vers mon sac auquel tu réagis vivement en te protégeant de ton bras. Voyant que je ne bouge pas, tu l’abaisses. Certain que tu ne feras rien, je continue et sors de mon sac un torchon pour que tu puisses t’essuyer avec et te le tends. Tu hésites, je le vois bien. Mais je ne bouge pas d’un poil. Alors, les yeux reconnaissants, tu attrapes finalement le torchon. Mais avant que tu ne puisses faire quoi que ce soit, je plonge à nouveau ma main dans mes affaires pour en ressortir un pot d’encre que je renverse sur le haut de ton crâne. Tu me regardes, interloqué. « Tu feras attention, tu as les cheveux sales » je te fais avec douceur.
Je me redresse alors en te regardant d’un air satisfait. Tu n’as quand-même pas cru qu’un Carrow allait t’aider ? « Continuez les festivités » j’ordonne sèchement à mes fidèles Serpentard. Puis je fais volte-face et me tire de cet endroit. Les Gryffondor ne sont que des faibles et tu en as été la belle preuve. Ton couinement de douleur et les rires de mes camarades qui résonnent étirent mes lèvres en un sourire.

Tiens-toi à Carrow toi Et remets ta chemise

Bienvenue Carrow Dommage que tu sois la preuve vivante des méfaits de la consanguinité...