12 Janvier 1975 – 18h00
La cloche venait de retentir, annonçant la fin de la journée mais surtout la fin d’un cours de potions exténuant. Avec la nouvelle année, la perspective des ASPICs devenait de plus en plus concrète pour nous, septième année, de jour en jour. Et le professeur Slughorn, désirant nous préparer au mieux à nos épreuves de fin de premier cycle, nous avait concocter une épreuve pratique "
comme le jour j". Autant vous dire que ça en faisait stresser plus d’un. Et moi aussi ! Non pas que j’étais mauvais en potions, non, mais l’idée de devoir passer une épreuve sur pas seulement l’intégralité des cours d’une année mais sur ceux des deux dernières ne me réjouissait pas vraiment.
Heureusement, l’épreuve s’était plutôt bien passée, du moins, je le pensais à en juger par le petit hochement de tête, presque imperceptible, de Slughorn lorsqu’il était venu prélever un peu de ma potion. Verdict la semaine prochaine ! avait-il dit mais je savais déjà que cela s’annonçait plutôt bien.
Je quittais donc les cachots satisfait de mon travail mais aussi terriblement fatigué mentalement de mettre affairé aux fourneaux pendant deux heures sans le moindre répit. Ce soir, après le diner, je n’allais certainement pas trainer trop longtemps dans la salle commune.
Ayant encore un peu de temps devant moi, je décidais de rejoindre la tour de Serdaigle pour y déposer mes affaires avant de redescendre dans la grande salle. Las de tout ce travail accompli, je montais la longue série de marches lentement, n’ayant pas non plus vraiment besoin de me presser. Mais comme tout le monde venait de finir les cours et semblait l’être plus que moi, je décidais d’emprunter un autre chemin pour rejoindre ma salle commune, un chemin bien moins fréquenté.
Je m’engouffrais donc dans un couloir vide et silencieux. A cette époque-ci de l’année, le soleil était déjà couché et une belle lune bien ronde surplombait l’école, la baignant, elle et les highlands alentour, dans un linceul argenté qui pénétrait le couloir dans lequel je me trouvais par les nombreuses fenêtres en ogive qui le parsemaient tous les quatre mètres environs.
Beaucoup n’auraient pas osé s’aventurer seul dans cette partie du château car on la disait hantée par un fantôme : la
Dame Grise. Mais je ne voyais pas pourquoi il fallait en avoir peur. Dumbledore et ses prédécesseurs n’auraient jamais accepté qu’un esprit malveillant puisse hanter le château. Enfin, sauf Peeves …
C’est alors qu’arrivant à au croisement avec un autre couloir que j’entendis des voix dans la direction opposée à celle que j’allais prendre pour retourner à la tour. Comme dans le couloir régnait un silence de mort, j’entendais parfaitement les éclats de voix. Des élèves, c’était certain. Et à en juger par le ton qu’ils employaient, ils ne devaient pas s’échanger des banalités.
Intrigué, je décidais donc d’aller voir et me retrouvais rapidement face à trois élèves, bien plus jeunes que moi. Deux inconnus dont je ne notais même pas la Maison et un troisième plus inattendu : mon frère. «
Elliot ? » soufflais-je, abasourdis de le trouver là, dans une aile sombre du château, encadré par deux élèves qui, à en juger par leurs visages, n’étaient pas avenants.
- Citation :
- J'espère que ça te convient comme début !
- Faire un sujet flash-back - 2 dragées
- Ouvrir un sujet - 2 dragées
- Faire un post de plus de 500 mots - 2 dragées
- Faire un post dans lequel le prénom de votre personnage n'apparaît pas - 2 dragées