ϟ la fiche de recensement

NOM - Fawley, née Nott. PRENOMS – Astora Callista Fausta Maxima DATE DE NAISSANCE – 16 Février 1944. AGE – 32ans. VILLE D'ORIGINE – Leeds. SANG - Pur. ANCIENNE MAISON A POUDLARD – Serpentard. ORIENTATION - côté du bien, membre de l'ordre du phénix

Le caractère d'Astora fut un jour aussi doux, aussi tendre, et délicat que les pétales d'une rose. Son sourire resplendissant s'offrait au monde, à sa mère, et à tout ceux qui rencontraient ses yeux plein d'amour. Cette personne qui n'était que joie, on l'avait tuée. Tuée par la destinée sombre qui semblait s'acharner sur elle, lui arrachant tout ce à quoi elle avait pu tenir. Cette fatalité lui avait volé son enfance, alors même que derrière ses yeux d'enfants, elle pouvait sentir la désapprobation peser sur elle, et sur sa génitrice. Son monde s'était obscurci doucement, et au jour céda la nuit.
Cette fatalité avait emporté sa mère alors qu'elle n'avait que sept ans. Désormais, même prononcer le nom de celle-ci était devenu tabou. Elle qui avait un jour été une enfant amoureuse des autres et de la vie, elle n'avait jamais rien reçu en retour. Délaissée par un père qui la méprise et l'ignore, haïe par un frère qui l'envie, que lui restait-elle ? Astora a grandi dans le vide, le néant le plus total. Sans amour, elle a dû se construire et s'éduquer seule. Ses valeurs, elle les a choisies elle-même. Elle s'est construite dans le seul but d'obtenir sa revanche, sur la vie, et sur sa famille. Elle, qui était moquée dans son enfance pour son acné et pour son surpoids, elle avait pris un malin plaisir à raffiner et sculpter sa personne jusqu'à devenir l'image même de la féminité. On l'avait tant dégradée, tant humiliée, que sa beauté était devenue sa meilleure arme, et sa meilleure vengeance. Astora est une femme qui brûle de l'intérieur d'une haine qui rien ne peut éteindre et d'une soif de justice et de vengeance mêlées. Les idéaux et les principes qu'elle s'est donnés, ne sont pas ceux de son monde. L'égalité des sorciers, l'égalité des espèces magiques, elle croit en cela. Et elle est prête à tout pour les obtenir, même si pour cela elle devrait se salir les mains d'un peu de sang-pur. Aucunes libertés ne se donnent, elles s'arrachent aux dominants par la force.
Mariée à ses vingt ans à un mari que tous jugeaient convenable, son histoire aurait pu s'arrêter là. Mais son incapacité à donner un enfant viable à son époux, la jalousie de ce dernier ainsi que sa violence ont précipité son destin. Astora avait le choix entre la vie, et la mort, entre résister, et abandonner. Et c'est ainsi qu'elle prit son premier bain de sang, souillant son âme avec délice dans l'accomplissement de sa vengeance.
Depuis, elle porte merveilleusement bien le veuvage. Elle verse des larmes lorsque le besoin s'en fait sentir, tout en entendant mener sa vie comme elle l'entend. Directrice de la Gazette du Sorcier, elle est une alliée de poids pour l'Ordre dans le plus grand secret, tout en mettant à profit sa place dans le monde des Sangs-purs pour amasser un certain nombre d'informations.
La jeune femme rêverait de tuer tout les siens, et tout les suprémacistes d'un geste de baguette, mais elle sait que la meilleure méthode est encore de venir semer la discorde et d'amasser quelques informations au cœur même du Mal. Elle n'a pas peur de devoir se souiller, de devoir coucher pour obtenir cela, ou de devoir tuer. Seul le but l'importe, les moyens ne sont que des détails à ses yeux.

VOTRE PATRONUS – Une lionne.
VOTRE EPOUVANTARD – Un cercueil d'enfant.
VOTRE COULEUR PRÉFÉRÉE – Le Rouge.
VOTRE ANIMAL PRÉFÉRÉ – L'Ibis.
VOTRE PARFUM DE BERTIE CROCHUE PRÉFÉRÉ – Rose
VOTRE SORTILÈGE PRÉFÉRÉ – Impero
VOTRE BOUTIQUE PRÉFÉRÉE SUR LE CHEMIN DE TRAVERSE – Madame Guippure.
VOTRE SORCIER CÉLÈBRE PRÉFÉRÉ – Circé, bien entendu.

AUTRE CHOSE A AJOUTER ? – Sa carrière est l'une des choses la plus importantes aux yeux d'Astora, elle a travaillé dur pour réussir à gravir les échelons et y consacre l'essentiel de son temps. Le reste de son temps libre est consacré à fréquenter les salons de thé du beau monde, en quête d'information ou d'une victime à séduire et à manipuler pour soutirer quelques complots.

RITA : Bien, installons-nous ici. Vous me paraissez être un sacré personnage ! Parlez-moi de votre job ! Je suis sûre que vous faites un métier formidable ! Laissez-moi deviner : vous sauvez des vies ? Non ? Une place au ministère peut-être ? Balayeur ? 
Par Merlin, Rita, tu n'as pris une ride ! Je te remercie, très chère, il est vrai que l'on peut dire que je suis une personne qui dénote. Quant à mon métier, je pense ne rien apprendre aux lecteurs en mentionnant mon poste de directrice de la Gazette du Sorcier ! Balayeuse ? Tout de même Rita ! Tu n'as rien perdu de ton sens de l'humour en tout cas, toujours à faire des galéjades.

RITA : Parlons d’amour. Une personne dans votre vie pour vous aider à avancer ? Vous avez la tête de quelqu'un qui a souffert en amour... Racontez-moi tout. Je veux des détails croustillants ! C'était qui, c'était quand ?
Je dois dire que j'aime garder ma vie privée secrète, principalement pour entretenir le mystère, car si les gens savaient à quel point elle est vide ça ne serait pas très vendeur ! Je plaisante, bien entendu. Pour me livrer à nos lecteurs, même si certains le savent déjà, je suis veuve depuis bientôt sept ans. Feu mon époux était un homme exceptionnel, et il n'y a pas un jour où je ne pleure pas sa perte … Et … Il est vrai qu'il me manque parfois …  terriblement. Merci pour ce mouchoir, Rita, merci beaucoup.

RITA : Quelle vie sentimentale trépidante ! On dit que nos choix futurs sont dictés par notre vie passée. Cela se confirme-t-il chez vous ? J’aimerais en savoir plus sur votre enfance et vos années Poudlard. Je veux du détail !
Je ne peux être plus en accord avec vous ! Voyez-vous, j'ai toujours été une enfant très aimée, et c'est bien pour cela que je donne tant de passion à la Gazette et à nos lecteurs et lectrices ! Quant à Poudlard, je dois dire que j'y ai collectionné un certain nombres de conquêtes amoureuses ! Mais je ne suis pas sûre que vous puissiez comprendre, ma chère Rita.

RITA : Quelle vie peu commune ! J’espère que vous ne comptez pas vous contenter de cela. Parlez-moi de vos projets, de vos rêves.
Tu me ferais rougir, darling, tu es un amour. Dans mes projets, je compte continuer à étendre la Gazette du Sorcier, avec de nouvelles rubriques et de nouveaux reportages ex-clu-sifs qui raviront à n'en pas douter les petites commères que nous sommes tous. L'information avant tout ! Rita, j'ai tant de rêve que je ne pourrais tous te les raconter. Mais si je dois en révéler un, ce serait que les relations internationales entre nos pays sorciers s'améliorent. Je pense à nos voisins Irlandais, je sais que certains lisent la Gazette et je les salue, mais je pense aussi aux Etats-Unis d'Amérique bien sûr.

RITA : Humhum. Quels projets étranges. Enfin, après tout c’est votre vie, vous en faites bien ce que vous voulez… Abordons le sujet qui fâche. Parlez-moi de politique. Quelles sont vos opinions, votre orientation ? Etes-vous plutôt magie blanche ou magie noire ? Oh ! N’ayez aucune crainte, tout ce que vous pourrez me dire concernant ce sujet restera entre nous, bien entendu. *tousse-tousse*.
Très chère Rita, ne confond pas ce qui est étrange et ce que tu ne comprends pas, ce ne sont pas les mêmes choses. La politique ! En voilà un sujet qui déchire, qui sépare et qui nous tourmente ! Pour ma part, je ne crois pas que nous devrions nous déchirer à propos de sujets clivant, je pense que nous devrions laisser les affaires politiques à ceux qui s'en occupe le mieux : Le Ministre et ses conseillers, qui sont tous très sages. Il ne faut pas séparer la société entre d'un côté les conservateurs, et de l'autre les progressistes, d'un côté la magie blanche, et de l'autre la magie noire. Je crois qu'en chacun de nous, un peu de chaque se mélange et personne n'est réellement parfait, darling. Nous devons nous efforcer de rester une communauté soudée, tout en conservant certaines valeurs sorcières qui sont essentielles, et tout en avançant vers l'avenir et le progrès !  

RITA : Bien, j’imagine que ce n’est pas si grave au final. Laissons désormais de côté toutes ces choses compliquées que sont le travail et la politique. Pour conclure enfin... Vous avez peut-être entendu parler de ce conte moldu, dans lequel un génie sort d'une lampe et propose d'exaucer trois vœux. Si un tel génie se présentait à vous, que demanderiez-vous ?
Quel conte étrange ! Les moldus sont bien énigmatiques ! Si je devais demander trois vœux, que demanderais-je ? C'est une excellente question, et je ne doute pas que nos lecteurs adoreront me voir y répondre ! Mon premier vœux serait de conserver mon corps tel qu'il est, comme n'importe quelle femme le souhaiterait ! Le second serait de pouvoir faire construire une petite maison en Ecosse, et le troisième et ultime serait … Soyons grivoise ! De trouver l'amour !

Avez vous d'autres personnages, si oui dans quelle maison ?  Cassiopeia Yaxley. Où avez vous connu le forum ?  Je cherchais une fanfic il y a 2ans, et d'ailleurs je ne l'ai toujours pas retrouvée. Avez vous lu le règlement et vous engagez vous à le respecter : Oui, très chère, je m'y engage : vendredi-veaudelune

Vous avez la possibilité de reserver les droits de votre avatar (personne ne pourra le prendre), rendez-vous dans la galerie des avatars. N'oubliez pas non plus de faire votre biographie RPG.
BIENVENUE PARMI NOUS, ET BON RP !

Cette journée là allait être le jour où je tuerai pour la première fois, et certainement pas pour la dernière. Et pourtant qui aurait pu croire en me voyant que j'eus été capable de tuer quelqu'un ? J'étais étrangement invisible et à la fois indésirable. Personne ne m'adressait le moindre regard aux réceptions où nous étions conviés mon mari et moi, j'étais au mieux délaissée, au pire ignorée. J'étais celle qu'on ne voyait pas, j'étais discrète et je semblais fade. J'avais mis en suspens mon travail de journaliste à la Gazette pour gérer une maison qui était désespérément vide, tout comme mon ventre le restait. Je n'étais pas dupe sur les regards qu'on m'adressait, on avait pitié de moi et de mon échec à faire ce que l'on appelait mon devoir de femme. Les autres femmes étaient bien trop heureuses de compatir pour moi, et de se venger ainsi des regards concupiscents que leurs époux avaient pu m'adresser. Car si ma fertilité était nulle, j'avais hérité d'un peu de charme de ma mère, ce qui n'était pas fait pour arranger mes affaires. C'était cela qui avait attiré Marcus, c'était cela qui en avait attiré d'autres, et c'était cela qui avait rendu Marcus Fawley jaloux maladif.
Lorsque l'on grandit dans une famille sans amours, où l'on connaît plus la violence et les remontrances que la douceur et les compliments, alors on ne se rend pas tout à fait compte où se situe la frontière entre abus et habitude. Après tout, son attitude me semblait-être une conséquence de mes échecs répétés plus que celle de son esprit tourmenté. Je m'étais résignée à l'idée que j'étais coupable de cela, et que subir ses coups, et ses crises était la juste punition.

Mais cette punition allait finir aujourd'hui.

J'étais mariée depuis bientôt six années, et jamais il ne m'était venue à l'idée que je pouvais à mon tour frapper. Ce matin là, un 17 février, je m'étais habillée avec beaucoup d'attention, et j'avais rangé toute la maison avec l'aide de mon elfe de maison. J'avais mis une tenue sobre, et j'avais attaché mes cheveux très simplement, avant d'aller sur la chemin de Traverse et de parcourir l'allée des Embrumes. Je ne cherchais pas de quelconques antiquités, ou des ingrédients étranges. Non, je cherchais une fiole de mort instantanée.
Cette certitude irrationnelle avait émergé dans mon esprit agité alors même que nous avions reçu la famille Fawley quelques jours auparavant. Très distinctement, alors même que je m'apprêtais à monter dans ma chambre et que je montais l'escalier, j'avais entendu mon époux parler de remariage. Était-ce le fait que l'idée sous-entende ma mort, ou que ma personne était à ce point sous-estimée qu'on puisse en parler à voix haute, qui me donna envie de vomir ? Sans doute un habile mélange de ces deux sensations. Dans notre petit monde, on paye cher sa stérilité, et la disparition d'une femme inutile tenait plus du fait divers que de l'événement exceptionnel.  
Le soir venu, j'avais préparé un beau repas, comme toujours, et fait la table avec goût et élégance. Sur la table, trônait un superbe faisan, dont l'apparence parfaite ne laissait pas supposer la farce mortelle. Alors que Marcus s'asseyait à sa place habituelle, je découpais la volaille avec précision d'un sort de baguette, avant de faire voler nos assiettes jusqu'à nos places respectives.

Je n'avais jamais eu beaucoup de valeurs ou de morales, mais certaines s'étaient bien ancrées dans ma psyché, et se réveillèrent en voyant approcher l'hypothèse de l'empoisonnement de Marcus. Aussi, d'un geste brusque je me relevais de mon siège, et jetais nos assiettes au sol avant qu'il ne mange de ce sournois faisan. Cette soirée verrait le discrédit le plus total de l'honnêteté et de la pitié, mais ne sachant pas encore à quoi je m'exposais, je déclarais d'une voix simple : « Je l'ai empoisonné. » continuant paisiblement : « Je voulais ta mort, mais je crois qu'un divorce pourrait me suffire. »
Ma naïveté n'eut pas le temps de s'épanouir autant qu'elle l'aurait désirée, et alors que je me baissais pour ramasser les assiettes tombées au sol, c'était tout de même de la porcelaine de chine, Marcus se jeta sur moi, entourant mon cou de ses mains pour m'étrangler. La poigne de ses doigts contre ma peau ne me laissait aucunes chances, et mon regard se brouillait déjà alors que mon corps se tendait pour respirer, et que ma main peinait à atteindre ma baguette. Alors, sentant sous ses doigts que ma vie s'échappait, il me murmura à l'oreille : « Tu es une Fawley, et tu mourras en portant mon nom. »
Comme si ces mots avaient réveillé en moi quelque chose d'enfoui, quelque chose qui à force d'avoir été écrasé et dompté, s'était dissimulé. Je me dégageais un peu de sa poigne et je reprenais ma respiration avant d'hurler à pleine voix, mes cris résonnant dans la pièce : « Je ne suis pas une Fawley ... Je ne suis pas une Fawley ! » Je plantais alors ma baguette dans son cou, d'un geste instinctif et brusque, et la peau émit un crissement en cédant. « Je suis une Nott. Pas une Fawley, sale Troll. » De toute la force de mes bras, qui se découvrirent une force insoupçonnée, je repoussais Marcus qui tomba sans résistance sur le côté. Son corps ne bougeait plus. Ses traits étaient figés dans une expression de surprise courroucée. Et sur sa nuque, coulait abondamment du sang.
Mes yeux s'attardèrent avec délice quelques minutes dans la contemplation de la scène, et à la surprise suivit le soulagement ravi de savoir que la principale source de mes problèmes, ne risquait plus de m'en causer, jamais. Néanmoins, je ne restais pas bien longtemps dans cette attitude, et aussitôt mes pensées se remirent en ordres et s'agitèrent joyeusement. Si j'étais découverte, je connaîtrais la compagnie des détraqueurs pour le restant de mes jours, et cette perspective ne m'enchantait guère.
D'un geste théâtral, et sans l'ombre d'une hésitation, je faisais tomber les chandeliers les uns après les autres. Et alors que le feu se répandait sur le sol, et rampait sur les murs, j'y jetais ma vieille baguette avec un sourire resplendissant.

D'un pas sage et calme, tenant d'une main un sac avec l'essentiel de mes biens, et de l'autre la petite main fripée de mon elfe de maison, je remontais l'allée du manoir vers le portail de fer forgé. Derrière moi, les charpentes enflammées s'écroulaient sur mon passé, balayant à jamais les souvenirs qui s'y trouvaient, et d'un regard triomphant, je marchais vers l'avenir.

Bienvenue Mrs. Décidément les Fawley c'est plus ce que c'était...

Bienvenue à Londres, Madame Fawley.
Un conseil, n'attirez pas l'attention de mon frère et moi-même, très chère. Vous pourriez le regretter