Sujet: Cookie Therapy • ft. Amelia Mer 11 Juil 2018 - 14:31
Cookie Therapy
Un rayon de soleil, deux trois oiseaux piaillant dans les cimes des arbres de la forêt interdite et un vent frais sentant bon les fleurs printanières. Qu’y avait-il de mieux pour rendre ton sourire plus radieux encore qu’il ne l’était à l’accoutumé ? Alors que le printemps semblait définitivement s’installer sur les highlands, tu t’étais levé tard en ce dimanche matin. Tu avais dormi comme un loir que l’appel d’un jour radieux et chaleureux avait doucement tiré de sa torpeur. Alors que plusieurs cinquièmes et septièmes années étaient déjà levé depuis des heures pour réviser frénétiquement en vue de leurs examens de fin d’année, tu avais déambulé paisiblement, encore un peu endormi, dans la salle commune, à simplement profiter de la félicitée d’une matinée pareille. Tu avais alors remarqué, posé sur une table, un plateau d’argent rempli d’une douzaine de cookies. Tu avais regardé autour de toi plusieurs fois, d’un air suspicieux, voulant t’assurer que les gâteaux n’appartenaient à personne de Poufsouffle. Personne ne sembla s’alarmer lorsque tu finis par en piquer un car tu avais définitivement bien trop faim au saut du lit. Puisqu’il n’y eut aucune réaction, tu en conclus que ce plateau n’appartenait à personne mais avait été déposé là par les elfes de maison qui s’affairaient en cuisine. C’était assez récurrent depuis qu’avec quelques-uns de tes amis, vous vous étiez mis en tête de répandre la bonne humeur et la joie de vivre dans l’enceinte du château là où certains s’amusaient à pourrir la vie des sang-de-bourbes, comme ils les appelaient, c’est-à-dire une très grande partie de l’école. Ce plateau n’était donc pas là pour contenter ta faim matinale mais pour être distribué avec bienveillance au reste des élèves. Tu retournas fissa dans ta chambre pour t’habiller et revins tout aussi vite, craignant que les cookies aient disparu. Par chance, ce n’était pas le cas ! Tu te sais alors du plateau et lanças avec enthousiasme un « Merci beaucoup ! » dans le vide avant de quitter la salle commune, certains que les gentils elfes de maison t’avaient entendu les remercier.
Tu étais bien décidé à vider ce plat le plus rapidement possible mais il fallait avouer que les couloirs des sous-sols du château n’étaient pas très fréquentés en un dimanche matin. Tu décidas alors de te rendre dans la salle qui, selon toi, devait être remplie d’étudiants à cette période critique de l’année : la salle de repos. Car oui, tu n’étais pas assez fou pour croire un seul instant que Madame Pince, la documentaliste, puisse t’autoriser à rentrer dans la bibliothèque avec une telle montagne de sucreries, qu’importe tes bonnes intentions. Tu arrivas rapidement à ladite salle qui se trouvait accueillir quelques élèves, certains studieux, d’autres clairement ici pour passer du bon temps avec leurs amis qui n’étaient pas dans la même maison qu’eux. Tu commenças alors ta distribution et tous, ou presque, accueillir les cookies avec joie et grands sourires. Presque car oui, une seule fille n’avait pas même daigné lever le nez de ses affaires. D’habitude, tu ne t’en serais pas formalisé et aurais continuer ton chemin. Cependant, tu avais reconnu cette fille. C’était Amelia Bones, une serdaigle de ton année. Elle était devenue tristement célèbre depuis qu’au mois d’octobre dernier, ses parents aient été assassinés dans de troubles circonstances. Tu ne sus pas trop ce qui te poussa à aller à sa rencontre. Peut-être était-ce parce que tu te sentais investi par une mission de la plus haute importance ou parce que son histoire te touchait réellement mais toujours est-il que tu vins t’asseoir sur la table juste à côté d’elle, tes pieds reposant sur le banc qu’elle occupait. Tu fis glisser le plateau sur le pan de bois jusqu’à ce qu’il entre dans son champ de vision. « Tu veux un cookie ? J’suis sûr que ça te ferait du bien, » lanças-tu sans trop te soucier de sa potentielle réaction. « Et si tu veux mon avis, si tu te dépêches pas, les autres là-bas, vont vite tout manger. »
Citation :
J'espère que ça te convient comme début
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Dernière édition par Ewan D. Forks le Sam 14 Juil 2018 - 14:58, édité 1 fois
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Sujet: Re: Cookie Therapy • ft. Amelia Jeu 12 Juil 2018 - 13:47
Cookie Therapy
Amelia avait toujours été une lève-tôt. Le matin elle l’esprit au clair, et au calme aussi –Serdaigle ou non ils étaient rares à braver l’aube le dimanche matin, juste un peu moins rares en période d’examens- elle pouvait tranquillement vaquer à ses occupations. Lire, travailler, prévoir face à un plateau d’échecs ou une table d’étude. Les BUSES et ASPICS approchaient, alors la bibliothèque était déjà presque pleine, malgré l’heure. La salle commune était agréable, mais il y avait trop de trafic, trop de visages connus, amis, aimés, qu’elle préférait éviter le plus possible (dans certains cas ça restait impossible, comme comment échapper à Wilda… ? c’était un problème pour le moment sans solution). Au final, elle s’était rabattue sur la salle de repos –qui portait très mal son nom, Amelia n’avait jamais compris la logique de la chose- et ce malgré la nervosité contagieuse des autres élèves venus étudier. Elle faisait beaucoup d’efforts pour garder la tête froide, mais ce n’était pas facile avec la presque frénésie ambiante. Ses BUSES à elle semblaient bien lointains, même si ce n’était que l’année précédente. Son propre stress aussi… Mais si elle n’avait pas autant de travail que les Cinquième et Septième année, Amelia devait quand même rattraper tout le retard qu’elle avait accumulé entre octobre et décembre, avec ou sans son coach imposé. Elle y passe toute la matinée, plongée dans son travail, suivant le réveil du soleil grâce à la large fenêtre, et celui de la population poudlarienne. Les fauteurs de trouble de l’étude arrivaient toujours en milieu de matinée, pas avant.
Elle lève brièvement le nez de son parchemin au craquement annonçant un nouveau voisin. Elle analyse l’équation. Un Poufsouffle qu’elle connaissait juste de visu, Ewan si elle se souvenait bien, il avait toujours le sourire aux lèvres… Et ses pieds, insolemment posés sur le banc ou d’autres élèves s’asseyaient normalement. Quelle dégaine. Elle replonge bien vite les yeux dans l’encre des mots, il en fallait bien plus pour la distraire. Elle avait banni les distractions de sa vie, de toute manière, si elle pouvait bannir les gens aussi, ce serait bien…
…Et les plateaux de cookie ? Aussi concentrée soit-elle, Amelia ne pouvait pas ignorer le plateau s’imposant à sa vision, et pas par magie. Qu’elle ne dise pas bonjour aurait du suffire pour lui faire comprendre qu’elle n’avait pas envie de sociabiliser pourtant, non ?
« Tu veux un cookie ? J’suis sûr que ça te ferait du bien, » Elle cligne des yeux, l’aurait fait répéter si elle avait eu le temps, tant cette phrase sortait de nulle part… et tant c’était intrusif. Non, Amelia n’appréciait pas du tout le sous-entendu, enfin, à ce point ce n’était même plus un sous-entendu, c’était un éruptif entrant dans un magasin de potions. « Et si tu veux mon avis, si tu te dépêches pas, les autres là-bas, vont vite tout manger. »
Elle hausse les sourcils, puis les fronce, et pose doucement sa plume pour éviter de la briser en deux si jamais cette discussion allait plus loin. Amelia avait conscience qu’elle avait beau se donner des airs détachés, elle était pas loin du gouffre de l’explosion. « Je peux savoir ce que tu veux dire par là ? J’ai l’air d’avoir besoin d’un cookie ? De plus en avoir besoin que les autres ? –oh, et si tu pouvais enlever tes pieds du banc, c’est impoli, merci. » au fur et à mesure des mots, son agacement contenu commence à faire surface. Elle en avait marre, des regards, des murmures, qu’on marche sur les œufs lorsqu’on parlait avec elle. Amelia n’était pas un petit animal traumatisé et égaré, alors qu’ils se gardent leur pitié, ou au moins qu’ils la reconnaissent plutôt qu’essayer de faire passer ça pour de la gentillesse innocente.
Elle aurait du lui donner le bénéfice du doute, sûrement. La Serdaigle l’aurait fait, autrefois. Mais s’il y avait bien un sujet qui envoyait la logique aux orties… Non, ce n’était pas les cookies. Juste sa vulnérabilité dans le déni.
Spoiler:
J’adore t’inquiète pas !
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Sujet: Re: Cookie Therapy • ft. Amelia Sam 14 Juil 2018 - 14:58
Te voilà dans de beaux draps. Tu ne savais pas exactement pourquoi tu étais venu à la rencontre de la jeune Serdaigle. Était-ce dans un pur désintérêt, uniquement motivé par la volonté de propager, diffuser et entériner un esprit de bonne entente et de joie à travers tout le château et ses occupants ou bien parce que, même si tu ne la connaissais pas vraiment ou du moins uniquement de nom, son histoire aussi tragique que triste, avait touché une partie sensible de ton être ? Tu ne savais pas grand-chose de ses parents et pour ainsi dire, tu ne savais pas grand-chose de plus de la fille en question. Tu étais juste au courant des faits, aussi horribles soient-ils. C’était terriblement triste et inspirait certainement à ton cœur un brin de pitié malvenu qui devait avoir retentit dans tes paroles dans un sous-entendu qui lui déplut. Ou peut-être. A vrai dire, tu n’avais aucune idée de la raison pour laquelle tu avais prononcé ces mots et pas d’autres. Toujours est-il que la réaction d’Amelia fut prompte et vindicative. Tu n’avais jamais vu quelqu’un te gratifier d’un tel regard, transpirant à la fois de mépris et d’exaspération. Ses paroles aussi furent dures et te firent prendre conscience du terrain boueux dans lequel tu avais mis les pieds. « Je peux savoir ce que tu veux dire par là ? J’ai l’air d’avoir besoin d’un cookie ? De plus en avoir besoin que les autres ? –oh, et si tu pouvais enlever tes pieds du banc, c’est impoli, merci. » Tu écarquillas les yeux avec étonnement. Tu ne t’attendais pas à une réplique aussi cinglante. Tu étais mal à l’aise et ne savais trop quoi lui répondre. « Heu … bah … j-je … » balbutias-tu sans trouver de justification convenable car, à vrai dire, tu n’avais pas réfléchi une seule seconde à la situation avant de provoquer le destin. Tu finis par enlever tes chaussures -pourtant pas si sales- du banc et tentas de calmer le jeu. « J-je me disais simplement qu’avec tout ton boulot, ton cerveau devait avoir besoin de sucre ! Tu sais, le sucre, c’est important. J-je sous-entendais rien du tout ! Je disais pas ça à cause de ce qu’il t’est arrivé. Enfin … je sais pas, » répondis-tu en fuyant son regard courroucé. La fin de ta tirade se perdit dans un murmure quasiment inaudible comme tu ne voulais pas franchement qu’elle l’entende. Le sujet était ô combien sensible, il n’y avait pas besoin de se nommer Merlin pour le savoir. Il était certain que la simple mention, même fugace, de la tragédie allait transformer le bourbier dans lequel tu étais enfoncé en un marécage mortel. « T’es sûre que tu veux pas un cookie ? » demandas-tu en plissant les yeux comme si tu t’attendais à un déferlement d’invectives. Ta question était totalement hors de propos mais tu espérais que cela calmerait un peu la harpie que tu avais en face de toi. Tu ne voulais pas mal faire, tu voulais simplement répandre un peu de bonne humeur dans le château. Mais pour être franc, tu ne faisais qu’empirer les choses.
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